Les cinq prisonniers canadiens en Arabie

Publié le 10 septembre 2024 | Temps de lecture : 4 minutes

Introduction

À l’époque où le blogueur Raïf Badawi purgeait sa peine en Arabie saoudite, Washington prévenait ses citoyens que s’ils devaient être emprisonnés dans ce pays, les États-Unis ne pourraient pas faire grand-chose pour eux.

Par contre, le ministre des Affaires étrangères du Canada préférait susciter l’espoir. Le jovialiste François-Philippe Champagne ne ratait jamais une occasion de dire qu’il était en discussion avec le ‘gouvernement’ (sic) d’Arabie saoudite et qu’il avait bon espoir qu’il serait libéré bientôt par ‘Sa Majesté’ (sic) le prince Mohammed ben Salmane (ou MBS, surnommé ‘Mister Bone Saw’).

Évidemment, le Canada exerçait ses pressions par voie diplomatique. De toute évidence, si cela avait été par la poste, le ministre Champagne n’aurait pas hésité à lécher le derrière des timbres à l’effigie du Prince.

Dès que le public s’est désintéressé du cas de Badawi, on n’a plus entendu parler des pourparlers canado-saoudiens à son sujet. Si bien que Badawi a purgé ses dix ans de prison.

Les cinq Canadiens

Mélanie Joly, ministre des Affaires étrangères du Canada

On apprend ce matin que cinq Canadiens sont présentement détenus en Arabie saoudite.

L’un d’eux est un citoyen canadien, né en Arabie saoudite, mais qui ne possède pas la citoyenneté de ce pays. Depuis un an et demi, ce Canadien pâtit dans les geôles saoudiennes sans procès ni jugement.

Les cinq auraient ‘J’aimé’ ou retransmis des messages écrits par d’autres sur X, le média social d’Elon Musk. Ces messages accusaient le régime saoudien d’être une dictature.

Or l’Arabie n’a jamais hésité à incarcérer et à fouetter tous ceux qui soutiennent cela, dut-elle les débiter à la tronçonneuse pour leur faire entendre raison.

Parmi les commentaires publiés en réponse au texte de Radio-Canada, on voit quelques personnes qui aimeraient savoir, parmi les cinq prisonniers canadiens, combien sont nés au pays.

À mon avis, cela n’a pas d’importance; tous les Canadiens, nés ici ou ailleurs, paient des impôts à Ottawa et conséquemment, ont le même droit à la protection du Canada.

Jusqu’ici, la ministre actuelle des Affaires étrangères du Canada, Mme Mélanie Joly, est demeurée discrète à leur sujet.

Elle a raison; les pourparlers diplomatiques de m’importe quel pays se font toujours derrière des portes closes.

Conclusion

Il y eut une époque, encore récente, où les pays occidentaux étaient craints.

Mais en adoptant des sanctions économiques contre la Russie qui se sont retournées contre l’Europe, et en réduisant dangereusement leur arsenal militaire afin d’aider vainement l’Ukraine, les pays occidentaux ont saboté l’effet dissuasif de leur puissance économique et militaire.

Si bien que de nos jours, les pays qui sont candidats à l’adhésion à l’Otan sont des pays pauvres d’Europe de l’Est ou du Caucase, alors que les pays les plus riches du Sud global se pressent aux portes des BRICS.

Le Canada doit assumer la place qu’il occupe maintenant dans les affaires mondiales; celle d’une puissance mineure au sein d’un Occident en déclin.

Conséquemment, le Canada doit prévenir explicitement toute personne qui veut se rendre dans la dictature saoudienne; si vous êtes arrêtée (peu importe les motifs) dans ce pays, le Canada ne pourra rien faire pour vous.

À Ottawa, aura-t-on enfin le courage de dire la vérité ?

Références :
Cinq Canadiens détenus en Arabie saoudite, Ottawa discret sur leur sort
La guerre russo-ukrainienne et la vassalisation de l’Europe
La leçon du fiasco occidental en Ukraine
Le ministre François-Philippe Champagne, paillasson de l’Arabie saoudite
Les députés conservateurs bloquent la citoyenneté d’honneur pour Raif Badawi
Un Canadien en prison en Arabie saoudite depuis plus d’un an… pour des tweets

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La renaissance de Pignon sur rue

Publié le 9 septembre 2024 | Temps de lecture : 6 minutes


 
Introduction

Après Real World, créée aux États-Unis en 1992, Pignon sur rue fut la deuxième téléréalité au monde.

Diffusée de 1995 à 1999 sur les ondes de Télé-Québec, celle-ci fut donc la première téléréalité québécoise.

De nos jours, le concept de la ‘téléréalité’ est devenu n’importe quoi.

Il comprend des concours où on suit de jeunes adultes, transposés oisivement dans une villa sous les tropiques, qui sont pressés de tomber amoureux avant le dernier épisode.

Il comprend également des compétitions où, pour éviter l’élimination, les participants doivent former des alliances qu’ils seront obligés de trahir s’ils veulent se rendre en finale.

Dans un cas comme dans l’autre, on fait intervenir fréquemment un deus ex machina qui relance l’action lorsqu’elle s’enlise.

Le concept comprend même un concours semblable au premier exemple que nous avons donné, mais où les participants sont nus à la campagne, mais où leurs parties génitales sont brouillées à l’écran pour ne pas choquer les âmes sensibles qui ne peuvent résister à l’envie de l’écouter quand même…

Bref, tout cela est autant de la ’téléréalité’ que de filmer les rats de laboratoire d’une compagnie pharmaceutique.

Avant cette dérive décadente, il y a eu donc la première vraie téléréalité québécoise.

Le Pignon sur rue originel

Cette série consistait à présenter, sous forme d’épisodes hebdomadaires, le quotidien de sept jeunes partis des régions du Québec pour étudier à Montréal et qui avaient accepté d’être colocataires d’un même grand appartement sous l’œil de la caméra.

Offerte depuis sur YouTube, la série originelle demeure un document sociologique exceptionnel au sujet de la génération X québécoise et ce, à une époque où les médias sociaux n’existaient pas.

Le nouveau Pignon sur rue

Dernièrement, on pouvait voir les trois premiers épisodes de la nouvelle mouture de Pignon sur rue sur les ondes de Télé-Québec.

La série est présentée du lundi au jeudi à 18h30. Et chaque épisode est repris le soir même à 23h, puis le lendemain à 11h et à 16h.

De nouveau, on y met en vedette de jeunes adultes provenant de diverses régions du Québec qu’on suit dans leurs déplacements quotidiens. Le tout entrecoupé de vues du quartier de Pointe-Saint-Charles où se trouve la maison qu’ils habitent.

Des sept (trois filles et quatre gars, âgés de 18 à 25 ans), ma préférée est Maureen. En plus d’être attachante, elle répond très bien à mes trois critères d’évaluation : la qualité du français, sa diction et le débit de son élocution.

En deuxième place, Jean-Gabriel — un gaillard qui aimerait être journaliste ou attaché politique (si j’ai bien compris) — est celui qui possède clairement le meilleur vocabulaire, sans les clichés (les ‘genre’ et les ‘Oh my God’) de sa génération.

Des cinq autres participants, deux méritent également de bonnes notes tandis que les trois autres ont des lacunes.

Puisque la force de Pignon sur rue, c’est son aspect sociologique, cette série reflète les préoccupations actuelles de notre société.

Non seulement par les propos des participants, mais également par les choix des créatrices de cette série, qu’elles ont voulue scrupuleusement inclusive; en plus d’un représentant de la diversité quant à l’orientation sexuelle, on y trouve notamment un autiste très léger et une personne atteinte minimalement du trouble de l’attention.

En vue de la troisième mouture de cette série, j’attacherais plus d’importance à l’élocution des participants.

Au départ, j’avais mis les écouteurs intra-auriculaires qui accentuent les graves et dont je me sers pour écouter de la musique. Mais comme je ne comprenais à peu près rien de ce que disait un des participants, j’ai changé pour un casque à la sonorité plus sèche.

Peine perdue; ce participant n’articule pas; on ne comprend pas la moitié de ce qu’il dit. En plus, il parle vite, ce qui n’arrange rien.

Ces deux défauts, on les trouve aussi, dans une mesure plutôt acceptable, chez une participante.

Pour avoir une idée du français parlée par nos jeunes en région, il est essentiel de comprendre ce qu’ils disent. En raison de l’aspect sociologique de la série, il ne s’agit pas ici de choisir des participants exemplaires quant à la qualité de leur français, mais de choisir des gens qui articulent.

Parmi les participants, il aurait été utile d’avoir une musulmane voilée (c’est-à-dire portant le hijab). L’excellente série télévisée Immigrants de souche nous présente des néoQuébécois qui ont fait leur place en région et dont l’ethnicité dépasse le cadre étroit de la pigmentation de la peau, chère à tous ceux qui se targuent d’inclusivité.

J’aurais aimé entendre la voix de cette participante musulmane et voir la dynamique qu’elle aurait instaurée par sa différence vestimentaire.

En dépit de sa distribution ‘catholique blanche marbrée de brun’, cette série s’annonce tout aussi passionnante que sa célèbre mouture précédente, devenue historique, et qui nous permet de comparer l’évolution des mentalités depuis.

J’attends déjà avec impatience les prochains épisodes et je n’ai aucun doute que cette série deviendra une mine d’or pour les sociologues et pour tous ceux qui veulent comprendre la société québécoise actuelle.

Ceux qui ont manqué les premiers épisodes peuvent se reprendre grâce à la vidéo sur demande sur le site de Radio-Québec.

Référence : Nouvelle mouture de «Pignon sur rue»: sept jeunes aux horizons différents débarquent à Montréal

Complément de lecture : 25 ans de téléréalité au Québec

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La surtaxe canadienne de 100 % sur les voitures chinoises

Publié le 8 septembre 2024 | Temps de lecture : 6 minutes

Introduction

À la suite de Washington, Ottawa a décidé d’imposer une surtaxe qui doublera le prix canadien des véhicules électriques (VE) chinois.

Cette mesure entrera en application dans deux mois et s’appliquera aux VE importés de Chine et non aux VE fabriqués en Amérique du Nord par des fabricants chinois.

Le message est clair : « Si vous voulez éviter la surtaxe, venez fabriquer vos voitures chez nous.»

Dans sa chronique dans le Journal de Montréal, Michel Girard critique cette guerre commerciale, lui reprochant de se faire sur le dos des consommateurs.

Le chroniqueur suggère également qu’Ottawa a pris cette décision en se basant sur la considération suivante.

En 2023, nos échanges commerciaux avec les États-Unis représentaient 595 milliards$ d’exportations et 374 milliards$ d’importations.

Alors qu’en Chine, ces échanges étaient de 30,5 milliards$ d’exportations (vingt fois moins) et 89 milliards$ d’importations (quatre fois moins).

Évidemment, cela ne tient pas compte du fait que beaucoup des produits américains que nous importons sont des produits chinois portant une étiquette américaine qui nous sont revendus beaucoup plus cher.

Les raisons officielles d’Ottawa

Malgré sa manière toute ‘trumpienne’ de faire de la politique, le chef de l’opposition officielle s’est bien gardé de critiquer le premier ministre Justin Trudeau.

Pour la simple et bonne raison que s’il était au pouvoir, il ferait pareil.

Officiellement, Ottawa justifie sa décision en accusant la Chine de subventionner la fabrication de ses VE et conséquemment, de surproduire.

De plus, la surtaxe canadienne serait une bonne chose puisqu’elle servirait à protéger les emplois des travailleurs œuvrant dans l’industrie automobile.

Protéger nos emplois

Le protectionnisme crée un marché captif qui protège nos industries de la concurrence étrangère.

Toutefois, classé selon la taille de sa population, le Canada occupe le 39e rang mondial. La petitesse de son marché intérieur ne permet pas à nos industries de profiter d’économies d’échelle. Pour ce faire, le Canada doit exporter.

Voilà pourquoi le Canada est un apôtre de la libre circulation des biens et des services.

Ceci étant dit, il y a souvent de très bonnes raisons pour faire exception à une règle, si bonne soit-elle.

À l’époque encore récente où nos politiciens de droite niaient la réalité des changements climatiques et soutenaient que les gaz à effet de serre aidaient les plantes à mieux pousser (sic), la Chine misait sur la voiture électrique.

Lorsque les pays occidentaux ont été confrontés, concrètement, aux effets couteux des changements climatiques et ont tardivement décidé de décarboner leur économie, la Chine était prête à leur fournir ce qu’il leur fallait pour y parvenir, dont des VE.

Pour pallier leur retard industriel dans ce domaine, les États-Unis ont donc décidé d’ériger des barrières commerciales derrière lesquelles ils peuvent tenter de rattraper la Chine. Une fois qu’ils se sentiront moins menacés, on peut s’attendre à ce qu’ils baissent la garde.

D’ici là, l’idée selon laquelle il faut recourir au protectionnisme pour protéger nos emplois alimente les milieux qui prêchent le repli sur soi.

Les subventions

Il est vrai que la Chine subventionne les secteurs de pointe voués à assurer sa suprématie commerciale, dont la construction des VE.

De leur côté, les pays riches d’Occident se sont lancés dans une surenchère aux subventions pour attirer chez eux les constructeurs de VE ou de batteries électriques.

De plus, jusqu’à tout récemment, les pays occidentaux subventionnaient l’achat d’un VE.

Lorsque Canada pointe un doigt accusateur et fronce les sourcils contre les pays qui accordent des subventions à leurs carrossiers, il aurait intérêt à ne pas le faire devant un miroir.

La surproduction chinoise

Tous les pays exportateurs au monde produisent au-delà des besoins de leur marché intérieur. Lorsqu’on limite la production aux besoins de ses propres consommateurs, cela s’appelle la gestion de l’offre.

Pour les États-Unis, la gestion de l’offre, c’est du communisme.

Voilà pourquoi, à chaque nouveau traité de libre-échange avec nos voisins du Sud ou avec l’Union européenne, le Canada ampute toujours un peu plus la gestion de l’offre sur l’autel du néolibéralisme.

Mais surprise ! Voilà que nos dirigeants politiques aimeraient que la Chine — déjà communiste selon la rumeur — le devienne davantage en adoptant la gestion de l’offre. Mao Zedong serait ravi…

Ce qui montre bien qu’il ne s’agit pas des vrais motifs de la surtaxe canadienne.

Les vraies raisons

Face à la possibilité que la Chine interdise l’importation de canola canadien — ce qui représenterait des pertes d’un milliard de dollars pour nos agriculteurs — on s’inquiète.

En réalité, le Canada n’a pas le choix.

Les voitures électriques chinoises offrent beaucoup plus pour le même prix.

Le Canada ne peut pas se permettre de servir de lieu de transit à la contrebande de voitures chinoises destinées aux États-Unis. Ce qui obligerait Washington à appliquer ses mesures protectionnistes antichinoises contre le Canada.

Ce serait alors une catastrophe pour l’industrie nord-américaine de la construction automobile, dont l’intégration nous est très profitable.

La géographie détermine l’histoire des peuples.

Nous profitons grandement du voisinage de la plus grande économie du monde, soit le marché américain.

Ce qui comporte d’immenses avantages, mais parfois quelques inconvénients. Comme quoi on ne peut pas tout avoir dans la vie.

Si la Chine ferme ses frontières au canola canadien, Ottawa pourra toujours gémir et entretenir sa belle relation sadomasochiste avec la Chine depuis l’affaire Huawei.

En réalité, nous devons assumer notre destin. Si on regarde ailleurs dans le monde, sommes-nous tant à plaindre ?

Références :
Des pressions chinoises sur le canola pourraient coûter 1 G$
L’affaire Huawei : dure pour le Canada, la vie de caniche américain
La guerre aux véhicules électriques chinois se fait sur le dos des consommateurs
Liste des pays par population
Pendant ce temps en Chine : la construction automobile
Tarifs de 100% sur les véhicules chinois: «J’ai peur que ça augmente le prix de beaucoup»

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Plantes diverses sur ma rue

Publié le 7 septembre 2024 | Temps de lecture : 2 minutes
Scille de Sibérie au 2663 av. Jeanne-d’Arc
Framboises au 2650 av. Jeanne-d’Arc
Hémérocalle au 2634 av. Jeanne-d’Arc
Anémone au 2632 av. Jeanne-d’Arc


Pâturin des prés et Spirée japonaise au 2522 av. Jeanne-d’Arc
Lis au 2397 av. Jeanne-d’Arc
Lilas au 2267 av. Jeanne-d’Arc

Autrefois, devant leur domicile, les Montréalais se contentaient de faire pousser du gazon. Surtout à l’époque des tondeuses manuelles, c’était la responsabilité de l’homme de la maison de tondre la pelouse lorsque cela devenait nécessaire.

Toutefois, il y a quelques décennies à peine, les gens d’ici se sont soudainement passionnés pour l’horticulture. De nos jours, on voit des fleurs partout.

Depuis que la ville encourage les citoyens à s’approprier le petit carré de terre qui entoure les arbres le long des rues, il n’est pas rare de voir ces microjardins fleurir grâce aux soins des voisins.

L’entretien des plantes ornementales est devenu une activité partagée inégalement par le couple, si j’en juge par le fait que c’est beaucoup plus souvent des femmes que je vois à l’œuvre, émonder, sarcler et entretenir la verdure sur leur propriété.

Ceci étant dit, pour voir une plante de plus près, cliquez sur sa photo.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (1re et 4e photo), Lumix-Leica 42,5 mm F/1,2 + filtre Hoya à densité neutre ND8 (8e photo) et M.Zuiko 25mm F/1,2 (les autres photos)
1re photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 160 mm
2e  photo : 1/6400 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
3e  photo : 1/5000 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
4e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 150 — 150 mm
5e  photo : 1/3200 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
6e  photo : 1/8000 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
7e  photo : 1/3200 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
8e  photo : 1/640 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 42,5 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Haïti : l’hypocrisie américaine

Publié le 6 septembre 2024 | Temps de lecture : 3 minutes

Le secrétaire d’État des États-Unis — l’équivalent d’un ministre des Affaires étrangères de ce pays — a exhorté hier la ‘communauté internationale’ à en faire plus pour aider Haïti à se sortir de la violence armée qui gangrène ce pays depuis des décennies.

Par l’extorsion d’argent à des commerçants (ou à de riches particuliers), par l’enlèvement d’individus et la demande de rançons, ces gangs financent leurs activités criminelles.

Mais tout cela serait impossible sans la contrebande d’armes qui permet à ces voyous d’être plus puissants que les forces de l’ordre du pays.

D’où proviennent ces armes ? Évidemment, des États-Unis.

Le chef de la diplomatie américaine s’est bien gardé d’en faire allusion, préférant accuser implicitement les autres pays d’être indifférents à la souffrance du pauvre peuple haïtien.

Il est vrai que si les États-Unis cessaient de vendre des armes aux gangs haïtiens, ceux-ci s’en procureraient ailleurs.

Afin de pacifier ce pays, la ministre des Affaires étrangères du Canada devrait proposer ceci.

Premièrement, aucun navire ne devrait atteindre l’ile d’Hispaniola (où se côtoient Haïti et la République dominicaine) sans que sa cargaison ait été fouillée de fond en comble par l’armée américaine ou canadienne.

Ou mieux : on pourrait instaurer un blocus partiel, ciblant Haïti, qui devra nécessairement être complété par la construction d’un mur séparant Haïti de la République dominicaine.

Long d’environ 200 kilomètres, ce mur devrait être construit par une main-d’œuvre exclusivement haïtienne sous la protection d’un pays étranger. Si les États-Unis sont réticents à accepter cette responsabilité, le Rwanda sera heureux de prendre la relève.

Cet ouvrage injectera des millions de dollars dans l’économie du pays.

Mais il y a un problème; les plantations de canne à sucre de la République dominicaine ont besoin de la main-d’œuvre bon marché d’Haïti.

Pour pallier ce problème, les entreprises dominicaines qui ont besoin de ces travailleurs agricoles devront imiter le Québec; importer des travailleurs qui seraient logés en République dominicaine et qui retourneraient chez eux un nombre très limité de fois par année.

Deuxièmement, étant donné la corruption qui règne dans ce pays — comme dans beaucoup d’autres pays, pauvres ou riches — la fouille des bagages aux aéroports devait être confiée à des sous-traitants certifiés d’origine américaine ou canadienne.

Troisièmement, le tout devrait être complété par un généreux programme de rachat d’armes afin d’en réduire le nombre en circulation.

Références :
Antony Blinken presse la communauté internationale d’aider Haïti
Comment les gangs ont pris le contrôle d’Haïti ?
«Il y a une détérioration flagrante»: une Québécoise témoigne de la crise en Haïti

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Doit-on bannir l’importation de matières fécales humaines ?

Publié le 5 septembre 2024 | Temps de lecture : 5 minutes

Introduction

Biosolides est le nom donné aux matières fécales humaines lorsqu’on les utilise pour la fertilisation des terres agricoles. On les appelle également boues d’épuration.

En principe, les biosolides sont très utiles. Qu’il s’agisse de fumier animal ou humain, le compost créé à partir d’eux contient de l’azote, du phosphore et du potassium (comme dans les engrais chimiques), mais également des oligoéléments, c’est-à-dire des sels minéraux essentiels au métabolisme des plantes.

Dans tous les cas, on doit simplement éviter que ces engrais organiques contiennent des niveaux élevés de contaminants toxiques.

Par mesure de prudence, la règlementation québécoise stipule également que lorsque du compost est fait à partir de fumier humain, il ne doit pas servir à engraisser des sols où poussent des plantes destinées à l’alimentation humaine.

Autre avantage : leur utilisation à titre de fertilisants évite qu’ils soient déversés dans nos cours d’eau par certaines municipalités quand leurs usines d’épuration sont débordées.

Voilà pourquoi les municipalités paient des entreprises spécialisées pour que celles-ci les débarrassent de leurs biosolides.

Pour les entreprises qui en font la distribution, cela est tellement payant qu’elles donnent littéralement ces engrais aux agriculteurs qui acceptent de s’en servir.

En 2021, le Canada a importé 70 000 tonnes de matières fécales des États-Unis. Annuellement, on estime que 2 300 camions chargés d’excréments américains traversent la frontière canadienne.

Les polluants éternels

Au cours de la pandémie au Covid-19, les autorités sanitaires du Québec échantillonnaient les matières fécales de diverses municipalités puisqu’il s’agissait d’un excellent moyen de connaitre l’étendue de l’infection au sein d’une population.

Depuis des décennies, on sait également qu’on trouve des traces de médicaments (ou de leurs métabolites) dans nos cours d’eau puisque l’immense majorité des médicaments sont de petites molécules que nos usines d’épuration n’arrivent pas à retenir.

C’est également le cas de produits industriels comme les ‘polluants éternels’.

En 2009, la Convention de Stockholm a classé le PFOS (l’acide perfluorooctane sulfonique) et ses sels comme des polluants organiques éternels en raison de leur nature omniprésente, persistante, bioaccumulable et toxique.

En Amérique du Nord, c’est principalement dans le Midwest américain qu’étaient situés les principaux producteurs de ces produits chimiques.

Au Minnesota, leur contamination est tellement répandue qu’ils ont même contaminé les nappes phréatiques.

En 2018, la compagnie 3M a accepté de payer 850 millions de dollars pour régler à l’amiable une poursuite de cinq-milliards$ intentée à ce sujet par cet État.

L’Ontario importe ses biosolides des États du Midwest américain alors qu’au Québec, nous les recevons de la Nouvelle-Angleterre (beaucoup moins contaminée).

L’État du Maine a totalement interdit leur utilisation et a condamné les terres agricoles contaminées par ces substances.

Les entreprises qui en faisaient le commerce au Maine ont donc cherché d’autres débouchés et se sont tournées vers le Québec.

La solution

Il y a deux ans, la révélation de ce scandale par Radio-Canada a obligé le gouvernement de la CAQ à imposer un moratoire sur l’importation des biosolides américains.

Après deux ans de réflexion, la CAQ songe à lever cette interdiction pour la remplacer par une norme du ministère de l’Environnement.

Après avoir abaissé l’an dernier les taux d’imposition de manière à priver l’État de recettes fiscales représentant deux-milliards de dollars par année, la CAQ manque d’argent; elle s’apprête donc à réduire ses dépenses partout.

Ceux qui croient que son ministre ‘Tefal’ de l’Environnement va embaucher des enquêteurs, payer pour faire analyser les échantillons prélevés par ceux-ci et imposer des amendes aux contrevenants, sont beaucoup plus optimistes que je le suis.

Pour éviter que le Québec ne redevienne la toilette des États-Unis, il faut une législation simple et dissuasive.

Or le plus simple est l’interdiction totale de l’importation de matières fécales, y compris en provenance d’autres provinces canadienne pour éviter que l’Ontario nous refile des biosolides hypercontaminés du Midwest américain.

Cette interdiction devrait être associée à une pénalité minimale d’un million de dollars dès la première infraction.

Et il suffira au ministère de l’Environnement de procéder de temps en temps à une filature comme l’a fait Radio-Canada, et d’encaisser les millions.

Interdire l’importation favorise l’émergence de l’industrie des biosolides au Québec (ce qui n’est quand même pas de la haute technologie) et nous donne une certaine assurance que nous ne contribuerons pas à nous polluer plus que nous le sommes déjà.

Références :
Les États-Unis nous emmerdent !
Québec veut limiter les PFAS dans les biosolides utilisés en agriculture
Scotchgard

Parus depuis :
Les agriculteurs québécois se méfient encore du « fumier humain » (2024-09-07)
US lawmakers push to exclude lucrative chemicals from official PFAS definition (2024-09-12)
Chemicals in sewage sludge fertilizer used on farms pose cancer risk, EPA says (2025-01-14)
« Contaminants éternels » : Drummondville forcée de dévoiler des données « secrètes » (2025-07-29)

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| 2018-202X (années Legault), Agriculture, Économie, Politique québécoise, Pollution | Mots-clés : , , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Pourquoi la Mongolie n’a-t-elle pas arrêté Vladimir Poutine ?

Publié le 4 septembre 2024 | Temps de lecture : 3 minutes


 
Introduction

En mars 2023, la Cour pénale internationale (CPI) lançait un mandat d’arrestation contre Vladimir Poutine.

Pourtant, lors d’une visite officielle à l’Étranger qui s’est terminée hier, le président russe s’est rendu en Mongolie et en est reparti sain et sauf. Pourquoi ?

Un droit facultatif

Lorsque la CPI lance un mandat d’arrestation, elle compte sur les ressources policières des pays signataires du Statut de Rome pour arrêter la personne visée par ce mandat.

En dépit du fait que la Mongolie a signé et ratifié ce traité, ce pays a pourtant laissé filer Poutine.

Lorsqu’un pays signataire refuse d’obéir à la Cour, ce pays peut être sanctionné par résolution du Conseil de sécurité de l’Onu.

Or, on voit mal comment la Russie — qui possède un droit de véto à l’Onu — pourrait punir la Mongolie pour y avoir été accueillie chaleureusement.

Aparté : Si Benyamin Netenyahou n’a pas fait l’objet d’un mandat d’arrestation de la CPI, c’est en raison de la menace américaine de représailles contre les procureurs de la Cour s’ils osent s’en prendre au premier ministre israélien.

La Mongolie, alliée de Moscou et de Beijing

Pour justifier son refus d’obéir à la CPI, la Mongolie invoque l’immunité diplomatique dont jouit Poutine.

Cela ne tient pas debout : les statuts de la CPI prévoient justement la levée de l’immunité diplomatique des personnes qu’elle accuse.

Les véritables raisons sont simples.

Quel pays aurait pu aller chercher Poutine en Mongolie s’il y avait été arrêté ? La Mongolie est un pays enclavé entre la Russie et la Chine; rien ne peut quitter la Mongolie sans passer par l’un ou l’autre de ces deux voisins.

Peut-on imaginer un avion militaire américain violer l’espace aérien d’un de ces pays pour aller chercher Poutine ? Cet avion ne se serait jamais rendu à destination et, dans le meilleur des cas, serait revenu bredouille.

Les deux tiers des importations mongoles proviennent de Russie et de Chine. Et 93 % des exportations mongoles sont destinées à la Chine.

Cela dit tout.

Références :
Cour pénale internationale
La Cour pénale internationale lance un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine
Mandats d’arrêt demandés par la CPI : quelles conséquences pour Netanyahu ?
Pourquoi la Mongolie n’a-t-elle pas arrêté Vladimir Poutine lors de sa visite?

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La France mérite mieux

Publié le 3 septembre 2024 | Temps de lecture : 1 minute

Depuis deux mois, Emmanuel Macron tâtonne.

Il n’arrive pas à trouver un premier ministre qui poursuivra ses orientations présidentielles, c’est-à-dire des politiques désavouées par le peuple français à l’occasion des élections européennes, un désaveu réitéré aux élections législatives.

Au lendemain des rebuffades qu’il reçoit, quand Macron dit avoir pris note de la volonté populaire, il lit un texte écrit par ses relationnistes; il n’en croit pas un traitre mot.

Si on en juge plutôt par ses actes, ce gars-là est sourd à son peuple. Sa priorité absolue est de préserver ‘son héritage’.

La France est mure pour une réforme constitutionnelle qui la fera passer d’un régime présidentiel à un régime parlementaire.

La constitution de la Cinquième République convenait comme un gant à ce chef d’État que fut le général de Gaulle, mais beaucoup moins à quelqu’un qui, de toute évidence, ne possède pas son envergure…

Paru depuis : France : Michel Barnier nommé premier ministre, annonce l’Élysée (2024-09-05)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Fleurs de mai à l’Helios

Publié le 2 septembre 2024 | Temps de lecture : 2 minutes
Pivoine arbustive (Paeonia x suffruticosa)
Iris des marais
Pivoine herbacée hybride ‘Sunny Day’

L’objectif Helios 85mm a presque tous les défauts : il est gros, il est lourd (il pèse presque un kilo), et son mode d’emploi est inutilement compliqué. De plus, sa mise au point manuelle est pénible en raison de son lubrifiant visqueux.

Et par-dessus tout, il manque de netteté.

Alors, pourquoi ne pas m’en débarrasser ? C’est que, voyez-vous, je l’aime…

Ce qui lui vaut mon affection en dépit de tout, c’est son flou d’arrière-plan. Ce que les professionnels appellent le bokeh (et qu’on prononce « beau quai »).

La plupart du temps, son bokeh s’apparente (comme ci-dessus) à celui créé par un téléobjectif très lumineux.

Mais parfois, il lui arrive de créer un bokeh tourbillonnant, comme c’est le cas dans la photo ci-dessous, prise aussi en mai… il y a sept ans.

Violette tricolore

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Helios 85mm F/1,5
1re photo : 1/8000 sec. — F/1,5 — ISO 125 — 85 mm
2e  photo : 1/2500 sec. — F/1,5 — ISO 200 — 85 mm
3e  photo : 1/2500 sec. — F/1,5 — ISO 200 — 85 mm
4e  photo : 1/1600 sec. — F/1,5 — ISO 200 — 85 mm

Un commentaire

| Botanique, Fleurs, Nature | Mots-clés : | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Comment ajouter aux articles d’un blogue le temps qu’il faut pour les lire ?

Publié le 1 septembre 2024 | Temps de lecture : 5 minutes
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Introduction

De nos jours, sollicité de toutes parts, le lecteur moyen possède une durée d’attention très limitée.

Voilà pourquoi la personne habituée à lire sur l’internet des textes qui ne dépassent pas 280 caractères sera rebutée par de longues dissertations comme celles publiées sur ce blogue.

D’où l’idée d’afficher, dès le début d’un texte, le temps nécessaire pour le lire. Comme pour dire : ‘Oui, je sais, ça parait long. Mais vois-tu, ça ne te prendra que quelques minutes de ton temps.

Pour y parvenir, il y a deux grandes étapes. Premièrement, il faut doter le blogue de la capacité de calculer le temps de lecture. Une fois qu’il en est apte, il faut déterminer l’endroit où on veut que ce temps de lecture soit affiché.

Avant d’aller plus loin, il est recommandé d’effectuer une sauvegarde du blogue puisque la moindre erreur pourrait le rendre inopérant.

De plus, n’ajoutez pas de code en l’écrivant vous-mêmes; vous risqueriez de vous tromper. Ajoutez-le par copier-coller seulement.

Modifier la machine logicielle

Le fichier functions.php est en réalité le code d’un programme informatique. Il est un élément important de la machine logicielle qui permet au blogue de fonctionner. Pour doter le blogue du pouvoir de calculer le temps de lecture, il faut lui ajouter le code nécessaire.

Pour cela, il faut accéder au blogue à titre d’administrateur.

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Dans le panneau de gauche, lorsque le curseur de la souris survole l’item Apparence, un panneau latéral s’ouvre; cliquez sur le sous-item Éditeur de fichiers des thèmes.

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Par défaut, à l’ouverture, l’éditeur affichera le code du fichier style.css. N’y touchez pas.

Dans la liste des fichiers affichée à droite, cliquez sur functions.php. Aussitôt, l’éditeur affichera son code. De plus, près du coin supérieur gauche de l’écran, le nom de ce fichier (functions.php) sera affiché (ici en rouge) : cela vous indique que vous modifiez bien le bon logiciel.

Quelque part dans ce code, vous trouverez le texte :

/**
* Enqueue scripts and styles
*/

Cliquez immédiatement à droite de ce ‘*/’ et appuyez sur ‘Enter’ afin de créer une nouvelle ligne. Puis copiez le code ci-dessous et collez-le à la ligne vide que vous venez de créer.

function TempsDeLecture() {
   $article = get_post_field( 'post_content', $post->ID ); //lire le texte
   $NombreDeMots = str_word_count( strip_tags( $article ) ); //lui retirer les balises html
   $Temps = ceil($NombreDeMots / 200); //diviser le nombre de mots entiers par une vitesse de lecture de 200 mots par minute
   if ($Temps == 1) { //ajouter le pluriel si besoin
      $label = " minute";
      } else {
      $label = " minutes";
   }
   $NombreDeMinutes = $Temps . $label; //formater le résultat
   return $NombreDeMinutes;
   }

Le lecteur moyen lit entre 180 et 230 mots à la minute tandis qu’un lecteur chevronné peut lire jusqu’à 350 mots à la minute. Ici, le code suggéré se base sur une vitesse de lecture de deux-cents mots à la minute.

Une fois le code ajouté, appuyez sur le bouton Mettre à jour le fichier.

L’affichage du temps de lecture

Sous WordPress, l’affichage des articles est déterminé par deux programmes informatiques. Le fichier index.php détermine l’affichage des textes lorsqu’ils se suivent à la queue leu leu. Lorsqu’un seul texte est affiché à l’écran, c’est de programme single.php qui détermine sa présentation.

Dans un cas comme dans l’autre, une seule ligne de code sera nécessaire. Toutefois, il faut l’ajouter très précisément, au bon endroit.

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Pendant que nous sommes toujours sous l’éditeur de code, dans la liste des fichiers affichée à la droite de l’écran, cliquez sur single.php. Son code apparait aussitôt.

Parmi les premières lignes de code, trouvez celle-ci :

   <h2><?php the_title(); ?></h2>

Immédiatement après, ajoutez une ligne vide et collez-y le texte suivant :

   <small>Publié le <?php the_time(get_option('date_format')) ?> | Temps de lecture : <?php echo TempsDeLecture(); ?></small><br />

Ici, nous avons fait une pierre deux coup. À gauche du temps de lecture (obtenu grâce au code ajouté à la machine logicielle du blogue), nous avons également précisé la date de publication grâce à une fonction qui s’y trouvait déjà.

Une fois cette ligne de code ajoutée, finalisez le tout en cliquant sur le bouton ‘Mettre à jour le fichier’.

Pour ajouter la même chose aux articles lorsqu’ils s’affichent à la queue leu leu, la ligne de code à ajouter est identique.

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Toujours sous l’éditeur de code, dans la liste des fichiers affichée à la droite de l’écran, cliquez sur index.php. Son code apparait aussitôt.

Parmi les premières lignes de code, trouvez celle-ci :

   <h2><a href="<?php the_permalink() ?>" rel="bookmark"><?php the_title(); ?></a></h2>

À sa suite, ajoutez la ligne suivante…

   <small>Publié le <?php the_time(get_option('date_format')) ?> | Temps de lecture : <?php echo TempsDeLecture(); ?></small><br />

…puis cliquez sur le bouton ‘Mettre à jour le fichier’.

Voilà !

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Écrit par Jean-Pierre Martel