Montréal en lumière 2023 (en infrarouge)

20 février 2023
Prismaphonik sur l’esplanade de la Place des Arts
Vue du site d’ouest en est
Grande Roue vue de l’intérieur d’Iceberg

Après une première visite vendredi dernier, je suis retourné sur le site de Montréal en lumière le lendemain soir pour expérimenter la photo de nuit à l’infrarouge.

Pour que celle-ci se distingue d’une simple photo en couleur, il doit y avoir une souche de rayonnement infrarouge. Le jour, c’est simple; c’est le soleil.

Mais la nuit…

Dès le départ, j’ai dû renoncer à utiliser les trois filtres de l’infrarouge Rose bonbon car ils assombrissaient trop l’image.

Dans les photos ci-dessus, seul un filtre bleu Hoya C12 a été utilisé.

Dans la première de cette série, la colonnade de la Place des Arts est teintée rose. Ce qui prouve que même la nuit, certaines sources lumineuses émettent du rayonnement infrarouge (partiellement bloqué par le filtre d’Hoya).

Toutes ces photos manquent de netteté comme si le stabilisateur d’image de mon appareil n’avait pas fonctionné. En dépit de ce défaut, j’aime bien le résultat.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet, objectif PanLeica 8-18 mm + filtre bleu Hoya C12
1re photo : 1/40 sec. — F/3,2 — ISO 6400 — 10 mm
2e  photo : 1/25 sec. — F/4,0 — ISO 6400 — 18 mm
3e  photo : 1/50 sec. — F/3,2 — ISO 6400 — 11 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La mésange à tête noire

27 janvier 2023
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La mésange à tête noire (Poccile atricapillus) est la plus commune des mésanges d’Amérique. Elle tire son nom de la grande tache noire oblique qu’elle porte sur la partie antérieure de la tête, et qui accompagne le plastron de la même couleur au cou. Ses joues et sa gorge sont blanches.

Long de 12 à 15 cm (dont une queue de 6 ou 7 cm), cet oiseau agile et nerveux est un de ceux qui sont les plus faciles à attirer à une mangeoire.

Son habitat comprend toute la partie recouverte d’arbres et de buissons du sud du Québec.

Les insectes constituent la plus grande partie de son alimentation. Mais il aime aussi les graines et les baies sauvages.

Il fait son nid dans les cavités des arbres morts, dans le trou abandonné d’un pic ou dans une cavité naturelle. Chaque année, la femelle y pond de 6 à 8 œufs qu’elle et son conjoint couvent à tour de rôle pendant 13 jours.

Les petits entament leur premier vol à l’âge de treize à seize jours. Lorsqu’elle réussit à passer son premier hiver, la mésange peut vivre de 2,5 à 4 ans.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + filtre bleu FS KB20 + filtre FS VertX1 + filtre bleu 80c d’Omega — 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Vœux de la saison

25 décembre 2022


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Sur l’ile Sainte-Hélène

14 décembre 2022



 
Lundi dernier, je me suis rendu sur l’ile Sainte-Hélène dans le but de photographier le lac des Cygnes.

Le meilleur point de vue pour ce faire est sur le pont de la Concorde. Malheureusement, celui-ci était en réparation, précisément à cet endroit.

J’ai plutôt rapporté les photos ci-dessus.

La deuxième me plait beaucoup. Pour l’observer en plus haute résolution, il suffit de cliquer sur son imagette.

Détails techniques : Olympus OM-D e-M5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + filtres à IR Lapis-lazuli (filtre bleu FS KB20 + filtre bleu Hoya 80c).
1re photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
2e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 24 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’infrarouge Lapis-lazuli

11 décembre 2022






 
Quand les feuillus sont complètement dénudés, ce n’est pas un très bon temps pour faire de l’infrarouge Rose bonbon. Conséquemment, j’ai mis au point un nouveau style d’infrarouge.

Plus de saison, le règne minéral y adopte des couleurs froides alors que la végétation est habituellement abricot, mais parfois tomate séchée.

Si on se fie à l’Exif des photos (ci-dessous), rien ne justifie qu’elles soient à ce point foncées, si ce n’est le désir de mettre en valeur la richesse de leurs tons.

Détails techniques : Olympus OM-D e-M5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + filtres à IR Lapis-lazuli (filtre bleu FS KB20 + filtre bleu Hoya 80c). Balance des blancs automatique.
1re photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 13 mm
2e  photo : 1/640 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
3e  photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
4e  photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
5e  photo : 1/1000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Cet après-midi au Jardin de Chine

10 décembre 2022
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Détails techniques : OM-D e-M5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + filtres à IR Lapis lazuli (bleu FS KB20 + filtre bleu Hoya 80c) – 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 13 mm.

Balance des blancs automatiques. Post-traitement : Nik Color Efex Pro (Tonal Contrast) et vignettage ajouté.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le pré-traitement photographique

30 novembre 2022

Introduction

À l’époque de la photographie argentique — c’est-à-dire de la photographie sur pellicule — les photos étaient développées de manière artisanale en chambre noire ou de manière commerciale en laboratoire.

En modifiant le temps de développement d’une image, on pouvait corriger un défaut d’exposition. Ce défaut pouvait être généralisé ou localisé.

En photographie numérique, on peut appliquer en quelques secondes des changements qui auraient pris un temps considérable en chambre noire.

On considère généralement que toutes les modifications subies par l’image après son enregistrement sur la carte-mémoire de l’appareil photo constituent du post-traitement.

En réalité, le post-traitement débute après que les photons de l’image aient touché le capteur de l’appareil photo. Donc, avant même que l’image soit enregistrée.

Dans le cas d’un JPEG par exemple, l’application de la balance de blanc déterminée à l’avance par la configuration de l’appareil est du post-traitement au même titre que le changement de la balance de blanc à l’ordinateur.

De la même manière, l’application de filtres artistiques dans le boitier des appareils Olympus, entre la capture de l’image par le capteur et son enregistrement sur la carte-mémoire, est également du post-traitement effectué par l’appareil-photo.

Le pré-traitement

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Avant l’invention de la photo numérique, une scène éclairée par une ampoule électrique possédait une teinte jaunâtre. Celle éclairée par un néon était verdâtre.

Pour corriger ces défauts, on vissait un filtre de couleur au-devant de l’objectif afin de corriger la température de la lumière (exprimée en degrés Kelvin). Cela s’appelait la correction des couleurs.

D’autre part, pour obtenir un flou artistique, le photographe pouvait ajouter de la buée sur la lentille avant de son objectif en y expirant la bouche grande ouverte et en s’empressant de prendre sa photo avant que la buée s’évapore.

Pour éviter cette évaporation, le photographe David Hamilton appliquait plutôt de la gelée de pétrole (Vaseline™) au pourtour d’un filtre transparent vissé à son objectif.

Bref, tout cela peut être qualifié de pré-traitement puisque l’image est traitée avant d’avoir atteint la pellicule (ou le capteur, dans le cas d’une photo numérique).

Pré- et post-traitement en photographie infrarouge

Autrefois couteuse et peu utilisée (sauf à des fins d’espionnage militaire), la photographie infrarouge a pris son essor avec l’avènement de la photographie numérique.

Le capteur d’un appareil photo numérique peut enregistrer non seulement la lumière visible, mais également l’ultraviolet et l’infrarouge.

Pour que les images qu’il capte ressemblent à ce que nos yeux perçoivent, on insère normalement dans le boitier un filtre qui bloque à la fois l’ultraviolet et l’infrarouge pour ne laisser passer que la lumière visible.

L’infrarouge noir et blanc

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En lui retirant le filtre qui bloque l’infrarouge pour le remplacer par un filtre qui, au contraire, bloque la lumière visible, l’appareil photo ne capte alors que l’infrarouge.

D’autre part, pour effectuer de la photosynthèse, la végétation absorbe le rouge et rejette le vert. Ce dernier, rebondissant à nos yeux, fait en sorte que la végétation nous apparait verte.

L’infrarouge correspond à la chaleur du soleil. Tout comme le blanc d’œuf coagulera à la cuisson, l’infrarouge dénature les protéines végétales, dont celles impliquées dans le métabolisme de la plante. Donc, la végétation doit impérativement s’en débarrasser puisque l’infrarouge représente pour elle une menace mortelle.

Et comme la végétation réfléchit beaucoup plus l’infrarouge que la lumière visible, le feuillage des arbres variera de vert moyen à vert foncé sur une photo couleur ordinaire, alors qu’il variera à l’infrarouge de très pâle à très foncé. En somme, le feuillage aura un écart dynamique beaucoup plus grand.

C’est l’avantage de la photographie de paysage en infrarouge et c’est ce qui explique sa popularité, une fois la photo transformée en noir et blanc.

L’infrarouge en fausses couleurs

© 2022 — Baptiste Guillemin, photographe

La photographie numérique a non seulement popularisé l’infrarouge, mais l’a fait bénéficier de techniques de traitement de l’image impossible à obtenir en chambre noire.

La substitution de canal et le recours à des balances des blancs personnalisées ont permis de conférer aux photos infrarouges des teintes éloignées du réalisme photographique.

Toutefois, un des tabous de l’infrarouge en fausses couleurs est que le ciel, s’il est visible sur la photo, doit être bleu. Le reste est sujet à toutes les licences.

L’infrarouge couleur

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C’est vers 2015 qu’un photographe français nommé Yann Philippe a mis au point un filtre qui permet, sur un appareil infrarouge à spectre complet, de mimer l’aspect de l’Aérochrome, une pellicule infrarouge de Kodak (aujourd’hui discontinuée).

Pour ce faire, M. Philippe a testé différentes combinaisons de filtres et en a choisi trois ou quatre qui, superposés, donnaient l’effet recherché.

Ce faisant, Yann Philippe donnait naissance à une nouvelle discipline au sein de l’infrarouge; l’infrarouge couleur.

En comparaison avec l’infrarouge en fausses couleurs, l’infrarouge couleur peut s’obtenir sans post-traitement. Ses filtres laissant passer certaines couleurs et en masquant d’autres. Bref, ils ne révèlent que des couleurs déjà présentes dans l’image.

Photo emblématique de l’infrarouge Rose bonbon

En 2021, un deuxième style d’infrarouge couleur a été mis au point, soit l’infrarouge Rose bonbon.

L’un et l’autre marquent le retour en force du pré-traitement dans l’art photographique.

Pour terminer, précisons que l’infrarouge couleur est un sujet d’expérimentations et de recherche pour de nombreux photographes.

© 2022 — Fedia Le Grill (Filtres utilisés : Lee No 115 Peacock Blue + GRB3)

Parmi ceux-ci, mentionnons Fedia Le Grill — photographe d’avant-garde œuvrant en Bretagne — qui a exploré l’utilisation en infrarouge des filtres Lee, conçus pour les éclairagistes de scène.

Conclusion

Contrairement au post-traitement — qui aboutit généralement à du noir et blanc ou à une photo en fausses couleurs — le pré-traitement est la voie de l’avenir pour la photographie infrarouge.

D’une part parce que l’austérité du noir et blanc condamne son esthétique à une audience limitée.

Et d’autre part parce que le post-traitement en fausses couleurs nécessite une connaissance des techniques avancées des logiciels de traitement de l’image. En particulier, la substitution de canal est l’arme atomique de la retouche photographique, une arme auquel aucun photographe ne recourt normalement.

À l’opposé, le pré-traitement photographique est d’une désarmante simplicité puisqu’il correspond à du ‘prêt-à-porter’ chromatique; il suffit de visser les filtres qui correspondent à une ‘recette’ infrarouge (l’IR Chrome ou le Rose bonbon, par exemple) pour obtenir l’effet souhaité.

Et dans le bouillonnement des trouvailles qu’on peut déjà observer sur les forums consacrés à la photographie infrarouge, on peut s’attendre à ce qu’émergent des styles standardisés d’infrarouge couleur qui attireront un nombre croissant de personnes vers cette discipline photographique.

C’est dans ce sens que le pré-traitement est destiné à une grande popularité en infrarouge puisqu’il libère le photographe de l’obligation d’être un gourou de Photoshop pour pouvoir s’exprimer dans cette discipline.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Fin d’automne en infrarouge Rose bonbon

27 octobre 2022




 
Au gros soleil l’été, une pierre peut être brulante alors que le feuillage est approximativement à la température ambiante.

Cela s’explique par le fait que cette pierre absorbe le rayonnement infrarouge — responsable de la chaleur du soleil — alors que la végétation rejette l’infrarouge massivement puisque celui-ci est une menace pour ses processus biochimiques.

Normalement, environ la moitié de la lumière solaire est composée de rayonnement infrarouge.

Les trois filtres qui sont nécessaires pour créer des photos infrarouges Rose bonbon modifient cet équilibre au profit de la lumière visible.

Placés entre le sujet et le capteur de l’appareil photo, ces filtres sont capables de bloquer de manière importante l’infrarouge des objets qui en réfléchissent peu (qui, de ce fait, apparaitront de couleur presque normale).

Mais la quantité réfléchie par le feuillage est telle qu’en dépit des filtres, la végétation apparaitra rose quand même.
 


 
À la fin de l’automne, le feuillage mourant perd de son aptitude à faire rebondir l’infrarouge. Du coup, on voit apparaitre des différences de coloris entre la végétation encore vigoureuse et celle qui vit ses derniers jours.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet, objectifs M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les 3 premières photos) et M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (4e photo) + filtre vert jaunâtre B+W 061 + filtre bleu FS KB20 + filtre bleu 80C d’Hoya
1re photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 21 mm
3e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 14 mm
4e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 150 mm / 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 150 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Paysage d’automne

26 octobre 2022
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Un peu de ciel, de terre et d’eau, hier après-midi, au Jardin botanique de Montréal.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + filtre vert jaunâtre B+W 061 + filtre bleu FS KB20 + filtre bleu 80C d’Hoya — 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Quartier international – 3e partie

21 octobre 2022
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Le dernier volet de cette série donne un aperçu de la partie sud-ouest du Quartier international.

Édifice de l’ancienne Merchant’s Bank (1875)

Victime du confinement pandémique, l’hôtel Le St-James (un des plus luxueux de Montréal) a définitivement fermé ses portes en mai dernier. Il est représenté par le point rouge No 1 sur la carte ci-dessus.

En 2003 et en 2006, lors de leur séjour dans la métropole, les Rolling Stones l’avaient entièrement réservé.

Fragment du mur de Berlin

Le Centre de commerce mondial de Montréal — le point rouge No 2 — a été aménagé en 1992 après avoir vidé l’intérieur d’une suite d’édifices patrimoniaux contigus. Il occupe presque tout le quadrilatère, à l’exclusion de l’édifice du Merchant’s Bank.

Il est traversé par l’ancienne ruelle des Fortifications qui, recouverte d’un toit de verre, en est devenue l’atrium. C’est là qu’on trouve ce fragment du mur de Berlin, don de la capitale allemande à la ville de Montréal pour célébrer son 350e anniversaire.

Fait à noter : le ‘World Trade Center’ de Montréal a dépassé en hauteur celui de New York après le 11 septembre 2001…

Square Victoria

Voici l’extrémité sud du Square Victoria (point rouge No 3). À gauche sur la photo, il s’agit des premiers étages de l’ancienne Tour de la Bourse. Au loin, les deux tours en aluminium du Complexe Maisonneuve.
 


 
Au centre de la place qui porte son nom, on trouve cette statue de la reine Victoria (point rouge No 4). L’œuvre fut créée en 1872 par le sculpteur anglais Marshall Wood alors que la souveraine était cinquantenaire.

S’éloignant des représentations pompeuses de l’époque, l’artiste l’a représentée idéalisée, au début de l’âge adulte.
 


 
Il y a peu d’endroits à Montréal où la dualité culturelle de la métropole est mieux exprimée qu’au Square Victoria où, au sud de la rue Saint-Antoine se dresse la statue dépouillée de la souveraine britannique et, face à elle de l’autre côté de la rue, se trouve cet édicule extravagant, très français, réalisé par Hector Guimard en 1908.

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, cette entrée de métro n’est pas une imitation, mais un original dont l’histoire singulière a été racontée dans un texte publié sur ce blogue il y a quatre ans.
 



 
La première des trois photos ci-dessus a été prise à l’intersection de la rue Balmoral et du boulevard Robert-Bourassa (au point rouge No 5).

Plus bas, toujours sur le boulevard Robert-Bourassa, à l’intersection avec la rue Saint-Antoine, la deuxième photo montre l’ancien hôtel Delta-Centre-Ville, converti depuis 2013 en résidence étudiante. On y trouve des logements de dix à vingt mètres carrés.

Quant à la dernière photo, prise à l’endroit représenté par le point rouge no 6, c’est une vue vers le nord du boulevard Robert-Bourassa, vers le Centre-Ville.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet, objectifs M.Zuiko 25 mm F/1,2 et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 + filtre vert jaunâtre B+W 061 + filtre bleu KB20 + filtre bleu 80C d’Hoya + filtre 81A de B+W (2e photo seulement) ou filtre polarisant PL-CIR d’Hoya (4e photo seulement)
  1re photo : 1/15 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 12 mm
  2e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 4000 — 22 mm
  3e  photo : 1/15 sec. — F/6,3 — ISO 200 — 12 mm
  4e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm
  5e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 23 mm
  6e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm
  7e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 25 mm
  8e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm
  9e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
10e  photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


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