La botanique en infrarouge

Le 10 mai 2024



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Un appareil infrarouge à spectre complet possède la propriété de capter à la fois la lumière visible et le rayonnement infrarouge.

Toutefois, l’infrarouge compte pour environ la moitié du spectre solaire. Son abondance fait en sorte que tous les objets photographiés par un tel appareil apparaitront plus ou moins contaminés par du rouge ou du magenta.

En modifiant l’équilibre entre le visible et le rayonnement infrarouge, on peut sélectivement faire en sorte que ce qui relève du règne minéral apparaisse à peu près comme nos yeux les perçoivent, tandis que les êtres vivants demeurent rougeâtres.

Mais qu’arrive-t-il lorsque tout ce qui est photographié est issu du règne végétal ou animal ?

C’est le défi que doit relever la photographie infrarouge en botanique.

L’intérêt de la photo découle alors des différences de luminosité entre ce qui est pâle et ce qui est foncé. Comme c’est le cas d’une photo en blanc et nour.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Helios 85mm F/1,5 + filtre bleu B+W KB20 + filtre vert jaunâtre B+W 061 + filtre bleu 80c de Calumet
1re photo : 1/1000 sec. — F/1,5 — ISO 200 — 85 mm
2e  photo : 1/2000 sec. — F/1,5 — ISO 200 — 85 mm
3e  photo : 1/1000 sec. — F/1,5 — ISO 200 — 85 mm
4e  photo : 1/2500 sec. — F/1,5 — ISO 200 — 85 mm

Pour consulter tous les textes de ce blogue consacrés à l’infrarouge couleur, veuillez cliquer sur ceci.

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