Les Gloires des neiges

20 juillet 2024

Le genre Chionodoxa ne compte que six espèces, collectivement surnommées ‘Gloire des neiges’. Ce surnom leur vient de leur floraison très précoce. En grec, le mot qui de prononce ‘chioni’ veut dire neige et celui qui se dit ‘dvoxa’ signifie gloire

Ces plantes sont originaires des montagnes du sud-est de la Turquie, de même que celles de Crête et de Chypre.


Chionodoxa forbesii

La plus connue est le Chionodoxa forbesii, aux fleurs bleu poudre à cœur blanc. Hautes de 20 cm, ces plantes ont de fines feuilles en lanières au-dessus desquelles se dressent leurs tiges florales portant plusieurs fleurs à six tépales.


Chionodoxa luciliae Alba

Semblable à l’espèce précédente, le Chionodoxa luciliae Alba se distingue par le nombre restreint de fleurs par tige florale (une seule, dans ce cas-ci) et, évidemment, par sa couleur.

Détails techniques des photos : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (4e photo) + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14 (2e et 3e photos) ou multiplicateur de focale M.Zuiko MC-20 (1re photo)
1re photo : 1/250 sec. — F/6,3 — ISO 200 — 140 mm
2e  photo : 1/640 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 125 mm
3e  photo : 1/1000 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 125 mm
4e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 140 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La botanique en infrarouge

10 mai 2024



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Un appareil infrarouge à spectre complet possède la propriété de capter à la fois la lumière visible et le rayonnement infrarouge.

Toutefois, l’infrarouge compte pour environ la moitié du spectre solaire. Son abondance fait en sorte que tous les objets photographiés par un tel appareil apparaitront plus ou moins contaminés par du rouge ou du magenta.

En modifiant l’équilibre entre le visible et le rayonnement infrarouge, on peut sélectivement faire en sorte que ce qui relève du règne minéral apparaisse à peu près comme nos yeux les perçoivent, tandis que les êtres vivants demeurent rougeâtres.

Mais qu’arrive-t-il lorsque tout ce qui est photographié est issu du règne végétal ou animal ?

C’est le défi que doit relever la photographie infrarouge en botanique.

L’intérêt de la photo découle alors des différences de luminosité entre ce qui est pâle et ce qui est foncé. Comme c’est le cas d’une photo en blanc et nour.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Helios 85mm F/1,5 + filtre bleu B+W KB20 + filtre vert jaunâtre B+W 061 + filtre bleu 80c de Calumet
1re photo : 1/1000 sec. — F/1,5 — ISO 200 — 85 mm
2e  photo : 1/2000 sec. — F/1,5 — ISO 200 — 85 mm
3e  photo : 1/1000 sec. — F/1,5 — ISO 200 — 85 mm
4e  photo : 1/2500 sec. — F/1,5 — ISO 200 — 85 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le temps des bourgeons (3e partie)

5 mai 2024
Poirier ‘Summercrisp’
Pommetier ‘Liberty’
Viorne de Carles ‘Juddii’
Tilleul d’Amérique

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14
1re photo : 1/1000 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 150 mm
2e  photo : 1/640 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 190 mm
3e  photo : 1/800 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 210 mm
4e  photo : 1/640 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 85 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le temps des bourgeons (2e partie)

3 mai 2024
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Pivoine arbustive hybride de Rock
Rhododendron ‘P.J.M. Group’
Marronnier rouge ‘Humilis’

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14
1re photo : 1/200 sec. — F/7,1 — ISO 250 — 90 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 250 — 155 mm
3e  photo : 1/400 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 100 mm
4e  photo : 1/1600 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 210 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le temps des bourgeons (1re partie)

2 mai 2024
Amélancier intermédiaire
Glycine de Chine
Aronie à fruits noirs
Sapin du Colorado ‘Candicans’

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14
1re photo : 1/500 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 140 mm
2e  photo : 1/1000 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 180 mm
3e  photo : 1/1000 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 170 mm
4e  photo : 1/640 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 56 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La botanique en infrarouge

27 avril 2024
Magnolia de Loebner ‘Merrill’
Narcisse ‘Jetfire’
Rhododendron de Corée
Drave faux AÏzoom (Draba aizoides)
Magnolia étoilé
Viorne odorante ‘Candidissimum’

La plupart des photos infrarouges que j’ai publiées jusqu’ici ont eu comme sujet des vues de Montréal, notamment ses espaces verts.

Ici, ce sont des fleurs qui sont en vedette.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet + objectif M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14, filtre bleu B+W KB20 + filtre vert jaunâtre B+W 061 + filtre bleu 80c d’Hoya.
1re photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 1000 — 140 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 320 — 210 mm
3e  photo : 1/250 sec. — F/4,0 — ISO 500 — 102 mm
4e  photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 210 mm
5e  photo : 1/200 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 77 mm
6e  photo : 1/200 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 85 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les papillons et l’infrarouge

21 avril 2024
Héliconius zèbre
Lueur bleue
Méthone confuse

L’infrarouge Rose bonbon possède la particularité de laisser presque intacte la couleur des objets issus du règne minéral (eau, ciel, métal, pierre, etc.) mais de colorer en rose tout ce qui est du domaine du vivant, c’est-à-dire tout ce qui est issu des règnes animal et végétal.

On aurait pu s’attendre à ce que la couleur des ailes des papillons se décline en différentes teintes de rose. Ce n’est pas le cas.

Pour des raisons esthétiques, le canal rouge de la première photo a été transformé en jaune.

Le résultat est que cet Héliconius-zèbre présente l’aspect qu’il offre normalement. Ce qui signifie qu’il absorbe totalement ou presque totalement le rayonnement infrarouge.

C’est également le cas de la troisième photo où, là aussi, les parties opaques des ailes de la Méthone confuse sont presque aussi sombres que normalement.

Pour ce qui est de la deuxième photo, elle n’a pas été jaunie comme les deux autres; toutefois, il nous aura suffi d’atténuer légèrement le canal rouge pour que le papillon Lueur bleu retrouve son aspect naturel.

Porte-Queue lowi mâle

Ci-dessus, voici un comparatif qui met en vedette un papillon photographié à l’aide d’un appareil infrarouge à spectre complet (à gauche) et d’un appareil couleur ordinaire (à droite).

Au-delà de la légère teinte rose généralisée à gauche, on notera que dans les deux cas, les ailes de ce papillon ont conservé leurs zones d’ombres et de lumière.

Ce qui signifie que ce papillon absorbe et réfléchit de la même manière la lumière visible et le rayonnement infrarouge.

À titre d’exemple, si ce papillon rejetait massivement l’infrarouge, toutes les zones noires de ses ailes seraient colorées en rose dans la photo de gauche. Or, ces zones sont brun foncé, ce qui indique un rejet minime de l’infrarouge.

À bien y penser, cela est normal.

Au réveil, les papillons déploient leurs ailes au soleil afin de réchauffer leurs muscles. Puisque la chaleur du soleil, c’est son rayonnement infrarouge, cet exercice serait inutile si leurs ailes réfléchissaient l’infrarouge au lieu de l’absorber.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + filtre bleu B+W KB20 + filtre vert jaunâtre B+W 061 + filtre bleu 80c d’Hoya (sauf la moitié droite de la dernière photo, réalisée avec un OM-D e-m5 Mark II, objectif M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (sans filtre)
1re photo : 1/250 sec. — F/6,3 — ISO 2000 — 210 mm
2e  photo : 1/250 sec. — F/4,0 — ISO 2500 — 210 mm
3e  photo : 1/80 sec. — F/6,3 — ISO 6400 — 210 mm
4e  photo : 1/13 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 40 mm (à gauche)
4e  photo : 1/13 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 60 mm (à droite)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Premiers magnolias

19 avril 2024
Magnolia zenii Cholipo form
Magnolia ‘White Stardust’
Magnolia de Loebner
Magnolia de Loebner (fleur ouverte)

Selon les années, les fleurs de magnolia apparaissent entre la mi-avril et la mi-mai.

Cette année, tout comme il y a deux ans, ces fleurs apparaissent précocement.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14
1re photo : 1/2500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 210 mm
2e  photo : 1/1600 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 210 mm
3e  photo : 1/2000 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 200 mm
4e  photo : 1/2000 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 210 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Mes petits amis du Jardin botanique

8 avril 2024

Au cours de la saison froide, l’épaisse couche de neige cache aux animaux sauvages les ressources alimentaires qui jonchent le sol des forêts et des sous-bois.

Voilà pourquoi, dans le cas des oiseaux qui y habitent, le Jardin botanique de Montréal installe ici et là des mangeoires chaque hiver afin d’augmenter leurs chances de survie.

Ces mangeoires sont retirées lorsque le temps s’adoucit afin que ces animaux retrouvent leur instinct sauvage et ne deviennent pas dépendants de l’intervention humaine.

Le Jardin botanique interdit aux personnes qui y viennent de nourrir ses petits pensionnaires, peu importe la saison. C’est un interdit que je respecte depuis des années, mais auquel j’ai fait exception cet hiver.

Les jours ensoleillés de mars, en me rendant ou en revenant de l’Insectarium, j’ai pris l’habitude de nourrir les animaux qui fréquentent une petite clairière située un peu à l’écart, entre le Jardin de Chine et le Jardin alpin.

À cette fin, je m’étais procuré des fragments noix de Grenoble achetés au Dollarama (1,50$ pour un sachet de 70 grammes).

Écureuil gris albinos

À la mi-mars, ce que je croyais être, au loin, un morceau de papier qui virevoltait au vent s’est avéré être un écureuil albinos, probablement le seul de tout le Jardin botanique.

Il possède aussi la caractéristique d’avoir le pelage particulièrement long.

Écureuil gris

Les yeux des écureuils gris sont situés de chaque côté de leur tête. Ce qui fait qu’ils voient mal les petits objets situés juste devant leur museau.

Lorsqu’on leur tend un fragment de noix entre nos doigts, l’écureuil doit nécessairement prendre nos doigts entre ses mains et grignoter à l’aveugle ce qu’on leur tend. Ou étirer le museau et prendre le fragment avec ses incisives pour finalement partir avec son butin.

Lorsque le fragment est offert sur la paume de notre main — ce qui implique que l’écureuil doit monter sur notre main pour obtenir sa récompense — sa mauvaise vision dans son axe central fait qu’il n’est pas rare que l’écureuil mordille le bout d’un de nos doigts pour découvrir que ce n’est pas ce qu’il veut, puis s’avance davantage jusqu’à trouver ce qu’il cherche.

À deux occasions, un écureuil m’a mordillé le bout d’un doigt sans réellement me blesser. J’ai simplement bougé légèrement ce doigt en faisant un léger son désapprobateur (tut-tut-tut) pour que l’animal comprenne le message.

Parmi mes petits amis se trouvent au moins deux écureuils roux. À peine plus gros qu’un Tamia rayé, ces rongeurs sont d’une extrême vivacité. Malheureusement, je n’ai pas encore réussi à les photographier.



Mésange à tête noire


Sittelle à poitrine blanche

Photographier des oiseaux qui nous mangent dans la main est un peu compliqué. Cela implique qu’une main leur tend des noix tandis que l’autre tient et actionne l’appareil photographique.

Pour ce faire, j’ai adopté une technique photographique particulière.

Premièrement, j’ai choisi une vitesse d’obturation d’un deux-millième de seconde.

Deuxièmement, afin de ne pas intimider les oiseaux, j’ai utilisé un objectif de petite dimension. Autre avantage : un équipement plus léger est plus facile à soutenir d’un seul bras pendant une période prolongée.
 

 
Et surtout, j’ai opté pour l’obturateur électronique de mon appareil photographique, ce qui le rend totalement silencieux.

Pour terminer, la mise au point se faisait à partir de l’écran arrière articulé tourné vers moi, alors que l’appareil proprement dit pointait vers l’oiseau.

Cardinal rouge femelle

Un couple de Cardinaux rouges fréquentent également cette clairière. Parfois, je vois le mâle. D’autres jours, c’est la femelle.

Perché sur sa branche, un peu à l’écart, je vois bien le Cardinal rouge qui observe avec envie les autres oiseaux festoyer. Pour respecter sa timidité, nous avons développé le rituel suivant.

Je prends un beau gros fragment de noix de Grenoble que je pointe vers lui tout en le regardant. Comme pour lui dire : « Celui là, c’est pour toi ».

Dès le fragment déposé sur une branche basse horizontale, je pointe du doigt le fragment tout en regardant le Cardinal rouge. Puis je recule de trois ou quatre pas. Aussitôt, l’oiseau fonce vers le fragment, le saisit de son bec et s’enfuit aussitôt.

Après avoir découvert un gout que je ne connaissais pas pour les noix de Grenoble, j’ai décidé de les garder pour moi et de me procurer la semaine dernière des graines de citrouilles décortiquées et des arachides en écailles pour mes petits amis de la clairière.

Entretemps, le Jardin botanique a retiré ses mangeoires. Ce qui fait que mon expérience de cet hiver se terminera d’ici peu puisque je suis d’accord avec la politique du Jardin botanique à ce sujet et j’entends m’y conformer dans quelques jours, dès que j’aurai écoulé ce qui me reste de noix et d’arachides.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14 (photos 1, 2 et 7) et Lumix 14-42 mm (les autres photos)
1re photo : 1/1250 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 210 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 70 mm
3e  photo : 1/2000 sec. — F/5,0 — ISO 640 — 21 mm
4e  photo : 1/2000 sec. — F/5,0 — ISO 400 — 21 mm
5e  photo : 1/2000 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 25 mm
6e  photo : 1/2000 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 25 mm
7e  photo : 1/250 sec. — F/4,5 — ISO 400 — 140 mm

Postscriptum du 14 avril 2024 : Depuis la publication de ce texte, je suis retourné à cette clairière à trois occasions. Puisque j’ai épuisé ma petite provision de noix et d’arachides à donner, c’est donc la dernière fois aujourd’hui que j’y vais pour nourrir des animaux.

Cliquez sur la photo pour l’agrandir

Entretemps, s’était ajouté un nouvel ami; un Tamia rayé, mignon et expressif.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14 — 1/1600 sec. — F/4,0 — ISO 2500 — 210 mm.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La Méthone confuse

24 mars 2024


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La Méthone confuse (Methona confusa) est un papillon qu’on trouve du Panama au bassin amazonien.

D’une envergure de 72 à 80 mm, ses ailes sont transparentes, striées de veines noires. La bordure des ailes est noire, mouchetée de blanc sur leur face ventrale.

Également noir, l’abdomen est décoré de pointillés blancs. Seul le bout des antennes, d’un beau jaune brillant, ajoute une touche de couleur à l’ensemble.

La femelle adulte pond ses œufs exclusivement sur des feuilles de Brunfelsias. Il s’agit de plantes toxiques auxquelles les chenilles de la Méthone confuse sont résistantes. En accumulant leurs toxines, les chenilles et le papillon adulte deviennent non comestibles et échappent ainsi à leurs prédateurs.

Les œufs de la Méthone confuse mettent environ six jours à éclore.

Alors que ses chenilles sont rayées transversalement de bandes noires et jaunes, leurs chrysalides jaunâtres portent çà et là de fines stries de noir dans le sens inverse et, dorsalement, deux rangées de traits noirs qui vont s’amincissant de la tête à la queue.

La Méthone confuse passe onze ou douze jours à l’état de chrysalide avant d’éclore sous sa forme adulte.

Détails techniques des trois premières photos : Olympus OM-D e-m5 mark II + objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8 (1re photo) + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14 (2e photo)
1re photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 1000 — 150 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/4,5 — ISO 1000 — 210 mm
3e  photo : 1/250 sec. — F/6,3 — ISO 1250 — 120 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel