Depuis des années, j’apporte toujours en voyage deux appareils photo : un pour la photographie en couleurs et l’autre pour la photographie infrarouge.
Et dès que je me propose de découvrir un parc, j’apporte l’appareil infrarouge.
Les quartiers que j’ai visités jusqu’ici à Porto sont très peu végétalisés.
J’ai bien traversé de nombreuses places. Mais une place n’est pas un parc.
Beaucoup d’espaces représentés en vert sous Google Maps ne sont pas réellement non plus des parcs. C’est ainsi que tous les cimetières de Porto y sont représentés comme des espaces verts. Nombreux sont les gens qui hésiteraient à y piqueniquer.
Et les rares vrais parcs que j’ai vus ne m’ont pas inspiré.
Mais il y a des exceptions.
Au Parque da Cidade de Matosinhos
Au Parque da Cidade de Matosinhos
La municipalité de Matosinhos n’est pas seulement une station balnéaire. Elle possède également un parc de 0,83 km² qui est le plus grand parc urbain du Portugal.
Il suffit de traverser une rue pour passer de la plage au parc.
Au Jardim do Palácio de Cristal de Porto
Par ailleurs, l’ancien Palais de cristal de Porto (devenu librairie de livres à prix réduit) est entouré d’un parc qui, sans donner directement sur le Douro, est situé sur un promontoire qui offre une vue magnifique sur le fleuve.
Et c’est dans ce parc plaisant que l’appareil infrarouge que j’utilise depuis 2013 a rendu l’âme en ce 13e jour de ce voyage…
Détails techniques : Panasonic GH1 transformé en appareil infrarouge de 720nm, objectif Lumix 12-42mm II
1re photo : 1/320 sec. — F/6,3 — ISO 100 — 21 mm
2e photo : 1/400 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 21 mm
3e photo : 1/200 sec. — F/6,3 — ISO 100 — 19 mm
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Si Cuba est un paradis pour celui qui veut faire de la photographie de rue, les montagnes Rocheuses canadiennes sont un paradis pour l’amateur de photographie infrarouge.
Détails techniques : Panasonic GH1 transformé en appareil infrarouge de 720nm, objectif Lumix 12-42mm II
1re photo : 1/200 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 42 mm
2e photo : 1/200 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 42 mm
3e photo : 1/250 sec. — F/4,7 — ISO 100 — 22 mm
4e photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 42 mm
5e photo : 1/250 sec. — F/5,5 — ISO 100 — 35 mm
6e photo : 1/200 sec. — F/5,3 — ISO 100 — 26 mm
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Les habitués de ce blogue le savent déjà : un de mes grands plaisirs en voyage est de prendre des photos infrarouges.
Or la promenade des glaciers, en Alberta, est particulièrement propice à la photographie infrarouge. Et ce pour deux raisons.
Un objet est noir lorsqu’il absorbe totalement la lumière et de ce fait, ne réfléchit rien à nos yeux. C’est la même chose pour un appareil photo; celui-ci n’enregistre que la lumière réfléchie.
Les conifères absorbent une bonne partie de la lumière visible : voilà pourquoi ils sont donc généralement foncés. Toutefois, ils rejettent une proportion beaucoup plus grande d’infrarouge. Or la moitié de la lumière solaire est composée de rayonnement infrarouge.
Conséquemment, en lumière visible, les conifères se répartissent dans différentes teintes de vert, allant du vert moyen au vert foncé.
Par contre, pour l’appareil capable de capter l’infrarouge, les conifères expriment toutes les teintes de gris, du très pâle au très foncé, selon l’intensité du rayonnement auquel ils sont soumis.
Ce qui donne une gamme de tonalité très étendue et des résultats spectaculaires.
La deuxième raison vient du fait que les petites particules en suspension dans l’air font dévier la lumière visible et créent un brouillard bleuté qui affecte les paysages lointains.
Ce brouillard est totalement transparent à l’infrarouge. Ce qui signifie que les paysages sont parfaitement nets de près comme de loin.
Détails techniques : Panasonic GH1 transformé en appareil infrarouge de 720nm, objectif Lumix 12-42mm II
1re photo : 1/160 sec. — F/3,5 — ISO 100 — 14 mm
2e photo : 1/125 sec. — F/4,7 — ISO 100 — 25 mm
3e photo : 1/400 sec. — F/4,0 — ISO 100 — 18 mm
4e photo : 1/200 sec. — F/4,4 — ISO 100 — 20 mm
5e photo : 1/1600 sec. — F/3,5 — ISO 100 — 14 mm
6e photo : 1/1000 sec. — F/3,5 — ISO 100 — 14 mm
7e photo : 1/400 sec. — F/5,3 — ISO 100 — 25 mm
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Jusqu’à mon récent voyage en Alberta, je croyais que pour rapporter des images spectaculaires des montagnes Rocheuses, il fallait marcher en forêt pendant des heures, emprunter des sentiers escarpés, découvrir par accident des points de vue qui permettent de prendre des photos dignes d’une carte postale, et finalement en revenir le corps couvert de piqures de moustiques.
Sans compter le risque d’avoir à appeler les secouristes pour qu’ils viennent vous chercher alors que vous êtes incapable de retrouver votre chemin en forêt.
Eh bien non, c’est plus simple que cela.
L’immense majorité des visiteurs qui parcourent la promenade des glaciers le font en véhicule tandis qu’un petit nombre de gens le font en vélo ou en moto.
Le long de cette route, des arrêts sont prévus pour permettre d’apprécier les plus beaux points de vue.
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
À certains endroits, des téléfériques amènent leurs passagers à des belvédères d’où partent des trottoirs en bois menant à des arrêts dotés de panneaux descriptifs.
Le long de la promenade des glaciers, s’arrêter à chacun des endroits photogéniques n’est pas pratique pour ceux qui n’ont que quelques jours à consacrer à la visite des parcs de Jasper et de Banff tellement ceux-ci offrent une succession ininterrompue de paysages magnifiques, en perpétuel renouvèlement.
D’où l’idée paresseuse de les photographier sans s’arrêter, au travers du parebrise de l’auto.
Détails techniques : Panasonic GH1 transformé en appareil infrarouge de 720nm, objectif Lumix 12-42mm II
1re photo : 1/400 sec. — F/3,5 — ISO 100 — 14 mm
2e photo : 1/125 sec. — F/4,6 — ISO 100 — 21 mm
3e photo : 1/125 sec. — F/5,5 — ISO 100 — 37 mm
4e photo : 1/125 sec. — F/5,5 — ISO 100 — 36 mm
5e photo : 1/160 sec. — F/3,5 — ISO 100 — 14 mm
6e photo : 1/640 sec. — F/4,1 — ISO 100 — 19 mm
7e photo : 1/30 sec. — F/4,5 — ISO 100 — 20 mm
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Les capteurs des appareils photo ne sont rien d’autre que des compteurs de photons (c’est-à-dire de grains de lumière). Mais ils ne sont pas limités à la lumière visible. Si on enlève le filtre qui leur bloque l’infrarouge, ces capteurs comptent alors le rayonnement infrarouge comme si c’était de la lumière visible.
Si le rayonnement infrarouge ne cause pas de problème pour les capteurs, en revanche cela représente un défi pour les logiciels qui lisent les fichiers bruts des appareils infrarouges.
En effet, ces logiciels sont conçus pour lire le dénombrement enregistré dans les fichiers bruts et le répartir en couches rouge, bleu et vert. Or dans une image infrarouge, il n’y a ni rouge, ni bleu, ni vert. Si on devait demander à ces logiciels de nous créer une vraie photo infrarouge, celle-ci serait totalement noire puisque l’infrarouge est invisible à nos yeux.
Alors que font-ils ? Ils créent plutôt une fausse image en couleur. Par convention, elle est habituellement rouge ou violette mais elle serait bleue ou verte que ce serait tout aussi artificiel.
Les filtres infrarouges
La photographie infrarouge vise à capter le rayonnement compris entre 750nm et 1300nm. Plusieurs types de filtres peuvent être utilisés à cette fin.
On les distingue par la limite en deçà de laquelle la lumière est bloquée. Par exemple, on parlera d’un filtre de 590 nanomètres, 665 nm, 720 nm (les plus populaires), 850 nm ou 950 nm (dit à contraste élevé). Puisque la frontière entre la lumière rouge et les rayons infrarouges se situe aux alentours de 750 nm, les premiers filtres laissent passer le rouge profond, alors que les derniers bloquent complètement la lumière visible.
Puisque les capteurs des appareils photo numériques cessent d’être sensibles à l’infrarouge au-delà de 1300 nm, les photos infrarouges enregistrent donc le rayonnement entre 750 nm et 1300 nm, soit l’infrarouge rapproché.
Lorsque j’ai décidé de transformer mon appareil photo couleur en appareil infrarouge, j’ai choisi la conversion en infrarouge de 720nm. Tout simplement parce que c’était la plus populaire. Mais avais-je fait le bon choix ?
Pour en avoir le cœur net, je me suis procuré un filtre infrarouge de 950nm pour la somme de 8,50$, soit 6,6 euros. Vissé à l’objectif de mon appareil, il le transforme instantanément en appareil infrarouge de 950nm. En effet, si théoriquement l’appareil pourrait accepter la lumière comprise entre 720nm et 950nm, il ne la reçoit jamais puisqu’elle est bloquée par le filtre externe.
Conditions du test comparatif
Les photos qui suivent ont toutes été prises avec le même appareil, le même objectif, le même jour, et au même endroit. Lorsque deux photos sont comparées, elles ont exactement la même focale, le même ISO, et la même ouverture de diaphragme.
Ce qui les distingue, c’est deux choses. Premièrement, le filtre infrarouge — de 720nm à l’intérieur ou de 950nm à l’extérieur de l’appareil — et la vitesse d’obturation, considérablement plus lente pour le filtre de 950nm puisqu’il laisse passer beaucoup moins de lumière.
Tel quel (ou presque)
720nm : réduction de la taille de l’image et recadrage seulement
950nm : réduction de la taille de l’image et recadrage seulement
Par défaut, toutes les photos infrarouges manquent de netteté. En dépit de l’augmentation du contraste des tons moyens effectuée au moment de l’importation de l’image sous Photoshop (clarté +80), le résultat est fade dans les deux cas.
La seule différence notable est que la photo de 720nm est légèrement sépia alors que celle de 950nm est bleutée; cette différence ne veut rien dire, comme nous l’avons vu en préambule.
De plus, le feuillage sur la photo prise à l’infrarouge dit « à contraste élevé » — la bleue — semble, au contraire, avoir légèrement moins de contraste.
Après ajustement
720nm : après traitement avec Adjust de Topaz Labs
950nm : après traitement avec Adjust de Topaz Labs
Sous Photoshop, avant la conversion en blanc et noir, j’ai l’habitude depuis quelque temps de traiter mes infrarouges à l’aide d’un logiciel d’appoint (plug-in) appelé Adjust de l’éditeur Topaz Labs. Le module s’appelle « Detail ». Grâce à lui, les photos ont plus d’impact.
Encore ici, le ciel semble plus foncé sur la deuxième photo. Mais à part cette différence, les deux sont assez semblables sauf, encore une fois, un peu moins de contraste dans la photo prise à l’infrarouge dit « à contraste élevé ».
Après suppression de la couleur
720nm et 950nm : + conversion en blanc et noir
720nm et 950nm : + conversion en blanc et noir
720nm et 950nm : + conversion en blanc et noir
Au-delà de nos préférences personnelles — et qui auraient pu être différentes si ces photos avaient été traitées différemment — ce qu’il faut retenir, c’est que sur les infrarouges de 950nm, les ciels sont plus foncés et le feuillage y est légèrement moins contrasté. Donc si on parle d’infrarouge à contraste élevé, c’est uniquement parce qu’au premier coup d’œil, les ciels sont plus sombres.
Autres différences
Reflets solaires avec filtre externe
Lorsqu’on photographie à contrejour, certains objectifs ont une tendance à capter des reflets du soleil, particulièrement lorsqu’on les prive d’un pare-soleil.
En vissant un filtre à ces objectifs, on augmente la probabilité d’obtenir de tels reflets. Cela est d’autant plus visible lorsqu’ils apparaissent sur des ciels plus foncés. Précisons que ces reflets, lorsqu’ils sont visibles, sont assez discrets; dans l’exemple ci-dessus, je l’ai vraiment fait par exprès.
Donc l’utilisation d’un filtre extérieur — peu importe lequel — augmente le risque de créer de tels reflets. Cela ne serait pas le cas si j’avais opté dès le départ pour une conversion à 950nm.
Milieu aquatique en infrarouge à 720nm
Plus de la moitié de l’énergie solaire est constituée de rayonnement infrarouge. Conséquemment, par temps ensoleillé, n’importe quel objectif fait l’affaire. Toutefois, dans les conditions de faible luminosité, la photographie infrarouge nécessitera l’emploi d’un objectif lumineux. Et ce qui pourrait être à peine suffisant pour l’infrarouge de 720nm, pourrait s’avérer impossible pour l’infrarouge de 950nm.
Dans le cas de cette mare à poissons, plutôt ombragée, il m’a été impossible de prendre des infrarouges de 950nm puisque le temps d’exposition dépassait souvent une demi-seconde alors que sous l’infrarouge de 720nm, il variait entre 1/30e et 1/500e de seconde.
Conclusion
Les photos obtenues avec des filtres infrarouges ordinaires ressemblent énormément à celles obtenues avec des filtres à contraste élevé. Ces derniers sont appelés ainsi parce qu’ils donnent des ciels et les surfaces d’eau plus sombres qu’avec des filtres qui laissent passer un peu de lumière visible.
La seule véritable différence entre les deux, c’est que les filtres à contraste élevé bloquent toute la lumière visible et suffisamment du rayonnement infrarouge pour nécessiter des temps d’exposition prolongés en comparaison avec les filtres de 720nm. Plus précisément, les filtres de 950nm laissent passer environ 24 fois moins de lumière vers le capteur que le font les filtres de 720nm.
Détails techniques : Appareil Panasonic GH1 transformé en appareil infrarouge de 720nm, objectif Lumix 14-42mm II
1re photo : 1/800 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 14 mm
2e photo : 1/30 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 14 mm
3e photo : 1/1250 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 14 mm
4e photo : 1/40 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 14 mm
5e photo : 1/800 sec. — F/5,0 — ISO 100 — 16 mm
6e photo : 1/40 sec. — F/5,0 — ISO 100 — 16 mm
7e photo : 1/500 sec. — F/5,0 — ISO 100 — 22 mm
8e photo : 1/30 sec. — F/5,0 — ISO 100 — 22 mm
9e photo : 1/1250 sec. — F/6,3 — ISO 100 — 20 mm
10e photo : 1/50 sec. — F/6,3 — ISO 100 — 20 mm
11e photo : 1/50 sec. — F/5,0 — ISO 100 — 20 mm
12e photo : 1/500 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 42 mm
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Le Jardin botanique de Montréal est en fait une collection de jardins extérieurs, en plus de des serres qui attirent des millions de visiteurs.
Si le Jardin japonais a souffert longtemps de la comparaison avec son voisin, le Jardin de Chine, ce n’est plus vrai aujourd’hui. Comme à plusieurs autres endroits sur le site du Jardin botanique, il offre un dépaysement total, loin des bruits de la ville, pourtant si proche…
Détails techniques : Appareil Panasonic GH1 modifié pour faire de la photographie infrarouge, objectif Lumix 14-42mm II
1re photo : 1/400 sec. — F/7,1 — ISO 100 — 15 mm
2e photo : 1/250 sec. — F/7,1 — ISO 100 — 14 mm
3e photo : 1/160 sec. — F/7,1 — ISO 100 — 42 mm
4e photo : 1/80 sec. — F/7,1 — ISO 100 — 17 mm
5e photo : 1/50 sec. — F/7,1 — ISO 100 — 17 mm
6e photo : 1/500 sec. — F/7,1 — ISO 100 — 27 mm
Détails techniques : Appareil Panasonic GH1 modifié pour faire de la photographie infrarouge, objectif Lumix 14-42mm II
1re photo : 1/200 sec. — F/5,0 — ISO 100 — 19 mm
2e photo : 1/640 sec. — F/5,4 — ISO 100 — 29 mm
3e photo : 1/800 sec. — F/5,0 — ISO 100 — 18 mm
4e photo : 1/1000 sec. — F/4,5 — ISO 100 — 14 mm
5e photo : 1/400 sec. — F/4,5 — ISO 100 — 14 mm
6e photo : 1/2500 sec. — F/4,5 — ISO 100 — 14 mm
7e photo : 1/400 sec. — F/5,4 — ISO 100 — 30 mm
8e photo : 1/500 sec. — F/4,5 — ISO 100 — 14 mm
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Le diaporama ci-dessus présente les photos infrarouges que j’ai prises dans les différents parcs de la capitale cubaine en novembre 2012. On y voit également deux courtes vidéos tournées également en infrarouge.
Après la vidéo « Nostálgica », métallique et colorée, voici son exact contraire, végétal et pratiquement sans couleur.
Pour le bénéfice de ceux qui voudraient visiter les endroits où ces photos ont été prises, en voici la liste :
— la Forteresse St-Charles de Cabaña
— le Musée napoléonien
— l’Université de La Havane
— l’Avenue des Présidents
— la Maison de l’Union nationale des écrivains et artistes de Cuba
— le Parc Aldama
— le Parc central
— la Petite place des Ursulines
— le Parc Hans-Christian Andersen
— le Parc Cespedes
— le Séminaire St-Charles et St-Ambroise
— le restaurant Giraldilla
— la Place d’Armes
— le Parc et le bois des Amandiers,
— le Jardin botanique national.
Situé immédiatement à l’Est du Belvédère, le Jardin botanique de l’Université de Vienne est un parc à l’anglaise de huit acres.
À sa création, en 1754, il s’agissait du jardin de plantes médicinales de l’impératrice Marie-Thérèse. Agrandi au XIXe siècle, c’est aujourd’hui un lieu de recherche en botanique disposant de plus de neuf milles espèces végétales.
Ouvert au public (sauf ses serres), il est fréquenté par les Viennois eux-mêmes, mais plutôt délaissé par les touristes. C’est un oasis de verdure plaisant dans lequel les plantes sont toutes clairement identifiées.
Sa superficie est divisée en différents jardins caractérisés par la végétation qui y pousse.
Cliquez sur une des imagettes ci-dessous pour l’agrandir
Détails techniques : Canon Powershot G6 modifié
Photo du haut : 1/400 sec. — F/3,5 — ISO 50 — 7,2 mm
De la 1re à la 8e photo du bas : 1/400 sec. — F/3,5 — ISO 50 — 7,2 mm
9e photo : 1/100 sec. — F/3,5 — ISO 50 — 11,2 mm
10e photo : 1/200 sec. — F/4,0 — ISO 50 — 10,2 mm
11e photo : 1/100 sec. — F/4,0 — ISO 50 — 9,1 mm
12e photo : 1/125 sec. — F/4,0 — ISO 50 — 20,7 mm
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La revue électronique DPReview organisait récemment un concours de photographie dont le défi consistait, pour le concurrent, à montrer sa vision particulière de la Chine (« Show off your unique view of China »).
Il y a sur l’internet des millions de photos de la Chine. Mais très peu d’entre elles sont des photos infrarouges.
J’ai donc soumis cette photo prise dans le parc du Centenaire, à Shanghai. C’était vers midi, une journée de canicule en septembre 2010. Le vent transportait les bruits aigus du frottement des herbes et du cri des grillons.
En infrarouge, l’eau est noire, tout comme un ciel sans nuage. Puisque les rayons infrarouges représentent près de la moitié de l’énergie émise par le soleil, la végétation est bombardée de ces rayons qu’elle fait rebondir dans toutes les directions.
Normalement bloqués, ces rayons atteignent le capteur des appareils infrarouges. L’intense luminosité du feuillage le fait paraitre pâle, comme recouvert de givre.
Bref, la photo ci-dessus s’est mérité une 5e place (sur 54 entrées) à ce concours, intitulé « China ».
Détails techniques : Canon Powershot G6 modifié pour faire de la photographie infrarouge — 1/400 sec. — F/3,5 — ISO 50 — 7,2 mm
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