Publié le 29 novembre 2023 | Temps de lecture : 4 minutes
Bibliothèque Maisonneuve
Introduction
Dès l’an prochain, les usagers des quarante-cinq bibliothèques publiques de Montréal pourront en être expulsés et mis à l’amende si d’autres usagers sont incommodés par l’odeur qu’ils dégagent.
Le texte définitif du règlement municipal est à venir. Mais essentiellement, c’est ce qu’il dira.
L’amende
Déjà le Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal trouve choquant ce projet de règlement. Selon cet organisme, ce règlement stigmatiserait des êtres vulnérables.
Nous y reviendrons.
D’autre part, cet organisme plaide que l’imposition d’amendes élevées (de 350$ à 1 000$ par offense) est contreproductive. Pour un sans-abri, que l’amende soit de cinquante dollars ou de cinq-millions, c’est pareil; c’est une somme qu’il est incapable de payer.
Lorsque la ville voudra engager des poursuites pour non-paiement de ces contraventions, elle devra recourir à des procureurs rémunérés au tarif horaire de 500$ à 1 000$ et à un juge municipal payé un quart de million$ par année.
Si le tribunal ordonne la confiscation de ses biens, cette saisie ne couvrira pas, dans l’immense majorité des cas, les sommes dues. Donc il faudra les condamner à la prison.
Or par année, l’emprisonnement dans une prison à sécurité minimale coute environ 81 820$, soit 225$ par jour.
Il serait préférable que les préposés d’une bibliothèque vérifient la disponibilité de places dans les refuges pour itinérants et paient un taxi pour amener le sans-abri aux portes d’un refuge éloigné, où il aura le choix d’y entrer ou de poursuivre sa vie à l’extérieur (si c’est son désir).
La discrimination
Un règlement qui ne vise rien est un règlement qui ne vaut rien. La discrimination est ce qui permet de distinguer le contrevenant et de le punir sélectivement. Donc, par nature, toute loi ou tout règlement est discriminatoire.
La personne puante peut être un sans-abri, un fumeur qui se présente avec un cigare qu’il vient d’éteindre ou toute personne qui empeste le parfum.
Ce qu’oublient les organismes de défense des sans-abris, c’est que la puanteur est une agression pour les autres. En effet, tout comme la personne qui crie, la personne qui pue agresse les autres. Le premier par l’ouïe, le second par l’odorat.
La grande majorité d’une population normale aura de la difficulté à se concentrer et à lire un document quand son voisin empeste.
Cette sensibilité s’explique, entre autres, par le fait que les cellules sensitives du nez sont les seules qui connectent directement le cerveau à l’extérieur du corps, ou plus précisément aux récepteurs de l’odorat situé à la surface de la muqueuse nasale. Toutes les autres cellules nerveuses du corps font synapse avec d’autres cellules nerveuses avant d’arriver au cerveau.
Conclusion
Si on veut plus d’endroits pour abriter les sans-abris — on en compte actuellement dix-mille au Québec, dont trois-mille femmes — il faut construire plus de refuges pour les accueillir et non transformer les bibliothèques en refuges pour itinérants.
Si nos bibliothèques veulent être ‘inclusives’, elles doivent l’être d’abord et avant tout à l’égard de ceux qui viennent pour y lire en toute quiétude. Parce que c’est ça, la vocation essentielle d’une bibliothèque.
En rédigeant la version définitive de son règlement, la ville de Montréal devra garder à l’esprit qu’il est possible, dans un avenir moyennement rapproché, que toutes les bibliothèques publiques — comme tous les espaces disponibles — soient réquisitionnées par l’État pour accueillir les sans-abris que seront devenus des dizaines de milliers de travailleurs à faible revenu jetés à la rue en raison de l’aggravation de la crise du logement.
La manière avec laquelle on traite nos sans-abris aujourd’hui pourrait être celle avec laquelle on traitera demain des milliers d’entre nous…
Publié le 28 novembre 2023 | Temps de lecture : 2 minutes
Aperçu de l’avenue Jeanne-d’Arc en octobre 2023
Le mercredi 4 octobre, la température a atteint 29,3°C à Montréal. Il s’agissait d’un record de chaleur pour une journée d’octobre.
À la ville de Québec, ce mois-là fut le plus chaud à ce jour avec une température maximale moyenne 10,5°C.
Le reste du mois, de même qu’une bonne partie de novembre, furent anormalement doux.
Le 28 octobre, à l’annonce d’un gel imminent, j’ai fait ma dernière récolte de tomates et détruit tous mes plants. C’est un mois plus tard qu’à mon habitude.
Il est vrai qu’antérieurement, vers la fin d’aout, mes plants de tomate se couvraient de mildiou en raison de mon refus d’utiliser des pesticides. Cette infection fongique empêchait la photosynthèse des feuilles et, du coup, le murissement des fruits.
Cette année, le mildiou est apparu en septembre. Mais il fut totalement maitrisé par la vaporisation d’un mélange de bicarbonate et de lait sur les feuilles atteintes.
Ce qui fait que mes fruits ont continué à accumuler du sucre jusqu’à leur récolte.
Sur ma rue, les années antérieures, lorsque je voyais au début de septembre les premiers arbres revêtir leur feuillage d’automne alors qu’il n’avait pas cessé de faire chaud, j’en imputais la cause à l’angle des rayons solaires.
J’avais lu quelque part que dès que le soleil est trop incliné par rapport à la surface terrestre, cela constitue un signal pour les feuillus que la saison froide approche.
Pourtant, cette année, certains feuillus se sont départis lentement de leur parure d’été sans passer par leurs couleurs automnales habituelles.
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Publié le 27 novembre 2023 | Temps de lecture : 9 minutes
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Introduction
Après l’avoir nié pendant des mois, le gouvernement de la CAQ a finalement été rattrapé par la crise du logement.
Une crise semblable sévit dans beaucoup de pays occidentaux. Et ce, pour les mêmes raisons qu’au Québec.
Depuis la pandémie au Covid-19, cette crise s’est accentuée chez nous de manière exponentielle en raison de l’effet combiné des mesures insuffisantes de la CAQ et d’une immigration massive qui va bien au-delà de la capacité d’accueil du Québec… et du reste du pays.
L’ampleur de la crise
Le déséquilibre actuel entre l’offre et la demande provoque la plus forte augmentation de loyer à Montréal depuis vingt ans.
Près de 116 000 logements abordables (c’est-à-dire à moins de 750 $ par mois) ont disparu en seulement cinq ans au Québec, dont 90 000 à Montréal.
Si bien que l’Office municipal des habitations à loyer modique évalue à environ 24 000 le nombre de ménages en attente d’une place dans ses habitations. L’attente se compte… en années.
Malheureusement, beaucoup de villes préfèrent laisser à l’abandon leurs HLM plutôt que de les rénover. À Montréal, 34 % des HLM sont en mauvais état et 41 % sont en très mauvais état, pour un total de 75 %.
De plus, au sein du parc immobilier à Montréal, on trouve environ 156 000 logements privés qui ne respectent pas les règles de salubrité de la ville. Il est probable que les pires d’entre eux sont inhabités.
À cela s’ajoute l’effet sur l’offre de locations à court terme (de type AirBnB) qui permettent de rentabiliser des pieds à terre où les propriétaires ne vont presque jamais.
Et s’ajoutent enfin ces logements loués à des étudiants étrangers (souvent à plusieurs), ce qui les rend indisponibles aux familles québécoises.
La solution caquiste
En septembre dernier, le gouvernement de la CAQ a déposé le projet de loi 31, un court document législatif modifiant d’autres lois.
La controverse qu’il a créée vient du fait qu’il restreint le pouvoir du locataire de céder son bail afin de permettre — généralement à un parent ou à un ami — d’occuper les lieux (en y payant le loyer évidemment) jusqu’à l’échéance de ce bail.
Pour la ministre Duranceau, la cession de bail est une violation du droit à la propriété. À son avis…
Cette histoire-là de cession de bail ou de magasinage de baux entre locataires, bien c’est une entrave au droit de propriété des propriétaires.
Lorsqu’on loue un objet ou un lieu, ce n’est pas une vente; la propriété de ce qui est loué est inchangée. Toutefois, durant toute la durée de la location, le locataire est libre d’en faire tout usage raisonnable, en assumant la responsabilité de dommages, le cas échéant.
La cession de bail agace les propriétaires qui se retrouvent parfois avec un nouveau locataire qu’ils n’auraient pas choisi.
Cet inconvénient est réel. Mais on ne peut y pallier qu’en modifiant l’équilibre délicat entre les droits des propriétaires et les pouvoirs des locataires.
En effet, ces derniers sont totalement dépendants des lois et des règlements qui les protègent puisque dans nos pays, le droit de propriété est sacré, alors que le ‘droit’ au logement n’existe pas.
Le ‘droit’ au logement
Dans les pays occidentaux, les droits de la Personne sont généralement des droits politiques (le droit s’association et le droit d’expression, par exemple) alors que dans les pays communistes, les droits de la Personne sont des droits concrets, dont le droit à l’hébergement.
Après la Révolution cubaine, quand les paysans ont migré massivement vers les villes en fuyant la misère qui régnait dans les campagnes, l’État cubain a subdivisé en ville tous les logements qui pouvaient l’être. Et il les a subdivisés encore plus lorsque cela s’est avéré insuffisant. Jusqu’à ce que tout le monde finisse par être logé.
En comparaison, dans un pays comme les États-Unis, celui qui est trop pauvre pour louer une chambrette ou qui n’arrive pas à en trouver, n’a droit à rien. Qu’il crève.
Au Canada, sous la pression de l’opinion publique, des administrations municipales peuvent aider quelques centaines de familles mises à la rue. Mais dès que la pression journalistique s’estompe, on fait savoir aux bénéficiaires qu’ils doivent se débrouiller tout seuls.
Poursuivez votre ville, l’État québécois ou le gouvernement fédéral parce que vous n’arrivez pas à trouver un logement et les tribunaux vous diront en long ce que la ministre Duranceau a élégamment résumé en une seule phrase :
Les pauvres qui n’arrivent plus à se loger n’ont qu’à investir dans l’immobilier…
En définitive, le ‘droit’ au logement n’existe pas. Pas plus que le ‘droit’ de céder son bail.
Dans le cas de la cession de bail, ce qui existe, c’est le pouvoir du locataire de céder son bail. Un pouvoir qui repose uniquement sur une loi modifiable… et que justement, la ministre veut modifier.
La cession de bail
Dans sa réponse à la députée Manon Massé, la ministre de l’Habitation déclare que son projet de loi n’interdit pas la cession de bail. C’est exact.
Son projet de loi ne fait qu’assujettir ce pouvoir des locataires au véto du propriétaire. Ce qui n’était pas le cas précédemment.
Une fois ce projet de loi adopté, on devrait rencontrer les trois situations suivantes :
• le propriétaire n’oppose pas son nouveau droit de véto et le locataire peut céder son bail,
• le propriétaire oppose son droit de véto (pour des motifs ‘sérieux’, précise la ministre) et le locataire doit continuer, contre son gré, à payer le loyer,
• le propriétaire accepte l’annulation prématurée du bail et libère son locataire de ses obligations.
Qui jugera du caractère sérieux des motifs invoqués par le propriétaire pour opposer son véto ? Réponse : les tribunaux.
Établi depuis des décennies, le pouvoir des locataires de céder leur bail est incontestable. Il a subi il y a longtemps le test des tribunaux et triomphé de toutes les contestations juridiques. Du coup, plus aucun propriétaire n’ose le contester; c’est peine perdue.
Dès que projet de loi sera adopté, si les raisons invoquées par le propriétaire lui semblent futiles, le locataire devra porter plainte auprès du Tribunal administratif du logement et attendre des mois pour l’audition de sa cause. Et c’est sans compter ses frais d’avocat s’il désire y être représenté par un professionnel.
En mars 2022, le délai médian pour une première audience était de 3,9 mois pour les causes ordinaires et de 1,3 mois pour les causes les plus urgentes. Et c’est sans compter sur le temps à obtenir le jugement.
Alors que les tribunaux canadiens sont débordés, cette judiciarisation est inappropriée.
La ministre Duranceau termine sa réponse en exhortant les partis d’opposition à adopter le projet de loi 31 avant Noël afin d’éviter les évictions après le temps des Fêtes.
Entre Noël et la fin du temps des Fêtes
La ministre compte apparemment sur l’adoption du projet de loi 31 avant Noël pour atténuer la crise du logement deux semaines plus tard.
Comment y parvenir ? Puisque la cause profonde de cette crise est une insuffisance de l’offre, il n’y a qu’un moyen : en construisant des dizaines de milliers d’unités locatives en 14 jours.
En septembre 2023, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) estimait qu’il faudrait construire 3,5 millions de logements supplémentaires au Canada d’ici 2030 pour retrouver un niveau d’abordabilité raisonnable. C’est un demi-million d’unités locatives par année au Canada.
Pour le Québec, cela représente environ 800 000 logements abordables à construire d’ici 2030. Et d’ici là, 115 000 par année.
Au cours de la dernière campagne électorale, la CAQ a promis de consacrer 1,8 milliard$ sur quatre ans à la construction de 7 200 logements sociaux. C’est 1 800 unités par année, loin des 115 000 unités nécessaires au Québec selon la SCHL.
Tout cela serait inquiétant sans la présence rassurante de la ministre de l’Habitation; comme une fée, France-Élaine Duranceau fait apparaitre l’enchantement.
Aux pauvres sans espoir de se loger, zling ! — c’est le bruit familier que font les baguettes magiques — et soudainement, la ministre leur ouvre toutes grandes les portes de l’investissement immobilier. Un choix incalculable de maisons, de villas luxueuses et même de gratte-ciels s’offrent à leurs yeux émerveillés. Grâce à la ministre.
Aux propriétaires opposés à ce que leurs locataires cèdent leurs baux sans leur permission, zling ! : par magie, ce pouvoir disparait. Et tous ces propriétaire anxieux peuvent dorénavant dormir en paix. Grâce à la ministre.
Bref, la ministre Duranceau possède l’art précieux de rendre tout le monde heureux.
Publié le 22 novembre 2023 | Temps de lecture : 4 minutes
Introduction
Au Québec, le Code civil (d’inspiration française) est de compétence constitutionnelle québécoise tandis que le Code criminel est de compétence constitutionnelle fédérale.
Le 28 octobre dernier, s’adressant du haut de l’esplanade de la Place des Arts à des milliers de manifestants réunis à ses pieds sur la rue Saint-Urbain, l’imam Adil Charkaoui a prononcé en arabe une prière en appelant à l’extermination totale des Sionistes et des ennemis de Gaza.
Qui est Charkaoui ?
Immigré au Canada en 1995, Adil Charkaoui n’a reçu la citoyenneté canadienne qu’en 2014 en raison de l’opposition des services de renseignement canadien qui le soupçonnaient d’être un agent dormant d’Al-Qaida.
Arrêté en mai 2003 en vertu d’un certificat de sécurité — à l’époque du gouvernement libéral de Jean Chrétien — il sera libéré 21 mois plus tard sous certaines conditions.
Très tôt après son arrivée au Canada, l’enseignant Adil Charkaoui s’est dit imam. Ce qu’il est véritablement.
Chez les Musulmans sunnites, n’importe qui peut devenir imam puisque celui-ci est simplement la personne qui dirige la prière. Et tout endroit (même la rue) où des Musulmans se réunissent pour prier sous sa direction devient une mosquée.
Excédé par la lenteur du fédéral à lui accorder la citoyenneté canadienne, il s’adressera aux tribunaux. Paniqué à l’idée de révéler la preuve contre lui, le gouvernement conservateur de Stephen Harper préfèrera le naturaliser.
Brièvement, le Collège Maisonneuve lui a loué un local inoccupé afin de lui permettre d’enseigner sa doctrine religieuse. Il est établi que son matériel pédagogique contenait des hyperliens vers des sites djihadistes. Deux de ses étudiants sont partis faire le djihad en Syrie.
Le Code criminel et la haine ethnique
À la suite de son appel au génocide, le Service de police de Montréal a ouvert une enquête criminelle qui a été transférée aujourd’hui à la GRC (Gendarmerie royale du Canada).
Si cette enquête devait aboutir à des accusations criminelles, il est douteux qu’Adil Charkaoui soit reconnu coupable. Pourquoi ?
Le deuxième paragraphe de l’article 319 du Code criminel prescrit :
Quiconque, par la communication de déclarations autrement que dans une conversation privée, fomente volontairement la haine contre un groupe identifiable est coupable […] d’un acte criminel et passible d’un emprisonnement maximal de deux ans…
C’est clair.
Malheureusement, le troisième alinéa du même article s’empresse de nuancer :
Nul ne peut être déclaré coupable d’une infraction prévue au paragraphe 2 dans les cas suivants :
[…]
il a, de bonne foi, exprimé une opinion sur un sujet religieux ou une opinion fondée sur un texte religieux auquel il croit, ou a tenté d’en établir le bien-fondé par argument […]
En somme, si la doctrine de l’imam Charkaoui préconise l’extermination des ‘Sionistes et des ennemis de Gaza’, poursuivre cet imam est de la persécution religieuse.
Voilà pourquoi jamais un prêtre, un pasteur, un rabbin, un imam ou un gourou n’a été condamné au Canada pour des prédications incendiaires.
Conclusion
Grâce à la bienveillance du gouvernement fédéral, l’imam Charkaoui a obtenu la citoyenneté canadienne; il a prêté allégeance à la couronne britannique et s’est engagé à respecter les lois canadiennes (dont les articles qui autorisent la haine religieuse).
Du coup, il est libre de prêcher sa doctrine. Et il en sera ainsi tant que le Québec n’accèdera pas à son indépendance, à la suite de laquelle la République québécoise adoptera son propre Code criminel basé sur la laïcité.
Publié le 15 novembre 2023 | Temps de lecture : 2 minutes
Alors que sévissent des pénuries de main-d’œuvre partout en Occident, beaucoup d’entrepreneurs peinent à trouver le personnel dont ils ont besoin pour faire fonctionner leur entreprise. D’où l’idée d’y automatiser les opérations.
Casa Pizzas se veut le chef de file de la distribution automatique de pizzas. À l’heure actuelle, la compagnie possède deux franchisés au Québec, dont un à l’aire de restauration située au sous-sol de la place Montréal Trust.
Les pizzas sont préparées d’avance et livrées réfrigérées au franchisé. Ce dernier n’a qu’à les cuire, si besoin.
À la place Montréal Trust, le menu comprend un choix de deux pizzas (au peppéroni ou au poulet mariné) sur les quatre que Casa Pizzas offrira éventuellement. Rien d’autre.
On peut commander sa pizza froide (à cuire à la maison) ou chaude (à consommer aux tables de l’aire de restauration). C’est le même prix.
Dans le premier cas, la clientèle obtient sa pizza en trente secondes, alors que si elle la veut chaude, cela prendra quatre minutes.
Le tout est un tantinet impersonnel. Mais que voulez-vous ? On n’arrête pas le progrès…
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 25mm F/1,2
1re photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 250 — 25 mm
2e photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
Publié le 14 novembre 2023 | Temps de lecture : 2 minutes
Le Geai bleu est un oiseau huppé légèrement plus long qu’un Merle d’Amérique (qu’on surnomme Rouge-gorge au Québec). Sur ses parties supérieures, son plumage est principalement bleu alors qu’il a le ventre et la gorge gris pâle.
Au Canada, son aire de distribution couvre le centre de l’Alberta et de la Saskatchewan, le sud du Manitoba, de l’Ontario et du Québec, de même que la totalité des provinces maritimes.
Il se rencontre dans les boisés, particulièrement là où se trouvent des hêtres et des chênes. Il s’agit d’un omnivore, se nourrissant de fruits, d’insectes et de graines. Il aime aussi les œufs, de même que les poussins d’autres oiseaux.
J’ignore si cet oiseau est abondant sur l’ile de Montréal, mais je ne me rappelle pas d’en avoir déjà vu un.
À la mi-octobre, brièvement au cours de trois jours consécutifs, l’un d’eux s’est perché sur le bord du pot de mon citronnier, transportant dans son bec un objet verdâtre et rond ressemblant à une olive.
Après l’avoir déposé, l’oiseau a remué le sol à grands coups de bec — comme s’il se prenait pour un pic-bois — a enterré son colis puis s’est envolé.
De quoi s’agissait-il ? Plutôt que de le déterrer, j’ai laissé faire.
Tout récemment émergeait du pot une petite tige au bout de laquelle quatre feuilles se sont déployées : l’oiseau avait enterré un gland.
Si les samares (ou graines) des arbres peuvent être transportées par le vent sur de grandes distances et ainsi se retrouver dans mon pot, les glands sont tellement lourds que l’apparition ici d’une pousse de chêne ne peut s’expliquer que par l’intervention de cet oiseau.
Qu’est-ce qui incite un Geai bleu à enterrer des glands ? Serait-ce pour travailler à l’expansion de son habitat naturel ? Si oui, il faudrait peut-être revoir l’expression ‘cervelle d’oiseau’…
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
1re photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 150 mm
2e photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 150 mm
3e photo : 1/100 sec. — F/11,0 — ISO 6400 — 150 mm
Publié le 13 novembre 2023 | Temps de lecture : 3 minutes
Colonnade de l’entrée du campus sur la rue Sherbrooke
Structures humaines Vancouver (2010), de Jonathan Borofsky
Conçue en 2010 pour le parc Hinge (adjacent au Village olympique de Vancouver), cette œuvre du sculpteur américain Jonathan Borofsky s’est retrouvée ensuite exposée à la Biennale de Vancouver de 2014-2016 pour finalement être prêtée par cette dernière à l’université McGill.
Faite en acier galvanisé peint, la sculpture est composée de 64 formes humaines pixellisées reliées entre elles. Le tout sous le thème de l’édification du monde de demain par la connectivité de l’espèce humaine.
À l’Est de la bibliothèque McLennan
Le long de la Salle Burnside
Pavillon de chimie Otto Maass
Pavillon central
Construit en 1843, l’édifice emblématique de McGill est le plus ancien. De nos jours, il abrite le pavillon des Arts de l’université.
Cet immeuble néoclassique fait symétrie avec une aile orientale (l’aile Dawson) construite la même année, et une aile occidentale (l’aile Molson), construite en 1860.
Musée d’histoire naturelle Redpath
Héritier de la raffinerie de sucre créé par son père, Peter Redpath légua à McGill une somme importante en vue de la création en 1882 d’un musée d’histoire naturelle. C’est un des plus vieux musées du Canada.
Ses collections couvrent quatre domaines : la minéralogie, la paléontologie, la zoologie et l’ethnologie.
Sculpture à l’Est du musée Redpath
L’Art magnétique (2022), de Marc Séguin
Le parc Rutherford s’étend à l’arrière du pavillon principal. De ce parc, vers l’Est, on peut voir la murale du 625 rue Milton. Elle est en hommage à un natif du quartier, soit Jean-Paul Riopelle, le plus important peintre de l’histoire du Québec.
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + filtre bleu FS KB20 + filtre FS VertX1a + filtre Lee No 354 (Special Steel Blue). Balance des blancs automatique.
1re photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 13 mm
2e photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 23 mm
3e photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 20 mm
4e photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 13 mm
5e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 23 mm
6e photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 21 mm
7e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 14 mm
8e photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 25 mm
9e photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 23 mm
10e photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm
11e photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 30 mm
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Publié le 12 novembre 2023 | Temps de lecture : 2 minutes
En décorant leur siège social d’une œuvre d’art, les grandes corporations qui ont élu domicile le long de l’avenue McGill College en ont fait une des rues les plus riches d’art public à Montréal.
La Foule illuminée (1985), de Raymond Mason
C’est le promoteur immobilier Louis Dreyfus qui a fait construire en 1980 le Complexe 1981 McGill College, dont le principal occupant est la banque BNP Paribas.
Cinq ans plus tard, il s’est adressé au sculpteur franco-britannique Raymond Mason pour qu’il crée une sculpture destinée à décorer l’esplanade de ce complexe.
Très expressive, l’œuvre en résine de polyester et en polyuréthane représente 65 personnages qui, en raison de leurs rondeurs et de leur couleur, contrastent avec les parois lisses en verre bleu argenté du complexe immobilier.
La Danseuse (1985), de Zoya Niedermann
Devant la Tour iA Groupe financier, on a aménagé une placette dont l’extrémité nord est décorée d’une fontaine.
C’est au milieu de celle-ci que se dresse La Danseuse de la Montréalaise Zoya Niedermann.
Sphère des songes (1994), d’Aristide Gagnon
À quelques pas plus au nord, de l’autre côté de l’avenue, on peut voir ce bronze créé par le peintre et sculpteur Aristide Gagnon, né en Gaspésie en 1930.
Hôtel Le Germain (1999)
En traversant l’avenue du Président-Kennedy, il est impossible de ne pas remarquer l’extraordinaire façade de l’hôtel Le Germain, situé non pas sur McGill College, mais sur la rue immédiatement à l’ouest, soit la rue Mansfield.
L’hôtel-boutique porte le nom de ses propriétaires, Christiane et Jean-Yves Germain, cofondateurs du Groupe Germain.
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1re photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 27 mm
2e photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 21 mm
3e photo : 1/15 sec. — F/16,0 — ISO 200 — 24 mm
4e photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 32 mm
5e photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
6e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 26 mm
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Publié le 11 novembre 2023 | Temps de lecture : 2 minutes
Longue de 443 mètres, l’avenue McGill College relie du sud au nord la Place Ville-Marie à l’université McGill.
L’Anneau (2022), de Claude Cormier
Mesurant trente mètres de diamètre et pesant vingt-trois tonnes, L’Anneau est l’œuvre de l’architecte Claude Cormier (à qui on doit également les ballons multicolores suspendus au-dessus du Village gai).
Installé en juin 2022 à l’entrée nord de l’esplanade de la place, L’Anneau a été financé (au cout de cinq-millions$) par Ivanhoé Cambridge, le propriétaire de la Place Ville-Marie.
L’œuvre s’est mérité cette année le prix Alliance du centre-ville, décerné par la Société de développement commercial du centre-ville de Montréal.
Autoportrait (2012), de Nicolas Baier
Le sculpteur montréalais Nicolas Baier créa en 2012 cette installation en nickel chromée pour marquer le 50e anniversaire de la construction de la Place Ville-Marie.
Représentant une table de conférence, l’installation mesure 10 pieds de profondeur, 20 pieds de largeur et 8 pieds de haut. Tous les objets y sont en taille réelle.
Précisons que normalement, l’écran de l’ordinateur n’affiche rien.
Sous l’Anneau
Prise il y a trois jours, cette photo montre l’escalier qui donne accès par le nord à l’esplanade de la Place Ville-Marie.
L’escalier comprend trois parties; deux escaliers conventionnels situés aux extrémités alors qu’au centre, un large escalier est entrecoupé d’une rampe en zigzag pour les personnes à mobilité réduite.
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + filtre bleu FS KB20 + filtre FS VertX1a + filtre Lee No 354 (Special Steel Blue). Balance des blancs automatique.
1re photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm
2e photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
3e photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
4e photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm
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