Voyage à La Havane — Sixième jour

5 novembre 2012

Réveil au son du coq à 6h30. La nuit a été courte.

Au cours des jours précédents, j’ai marché toutes les rues est-ouest situées au sud de la rue Lamparilla (sur laquelle je demeure).

Après la publication de mon compte-rendu d’hier, je décide de visiter la partie nord de la Vieille ville, à commencer par la rue Obispo (en français, la rue de l’Évêque) située tout près.

Je suis presque décus d’y voir moins de monde, ce samedi après-midi que lors de ma première visite, plus tôt cette semaine.

En premier lieu, je prends le repas du midi sur cette rue, dans le restaurant Piña de Plata (ou de l’Ananas d’argent). Après une soupe poulet et légumes (à base de consommé de bœuf), le mets principal est constitué de lanières de poulet hyper cuites, accompagnées de frites de plantain et de riz.

Après ce repas, je décide de faire un détour par la maison, ne pouvant souffrir plus longtemps toutes ces fibres de poulet compactées entre les dents.

En fin de compte, j’y fais la sieste jusqu’à 16h, réveillé alors par devinez quoi ? Ce bon vieux coq qui, de toute évidence, entonne vaillamment, même en après-midi, son leitmotiv de quatre notes.

La rue Obispo est plaisante à arpenter pour plusieurs raisons. D’abord, elle est exclusivement piétonne; même les taxis ne peuvent y circuler. On s’y promène donc sans respirer, à chaque fois qu’une voiture passe, la puanteur d’essence mal brulée que dégagent presque toutes les vieilles autos de La Havane, dont le catalyseur a rendu l’âme il y a longtemps.

Sauf à de rares occasions, son revêtement est lisse alors que ce n’est pas le cas des autres rue de la Vieille ville, dont certaines sont dangereusement accidentées sur toute leur longueur. On risque donc beaucoup moins de s’y fouler une cheville.

Généralement derrière un comptoir, ses boutiques y offrent une gamme de produits beaucoup plus vaste que ce qu’on peut trouver ailleurs.

Dans les boutiques d’artisanat, la marchandise est même en libre-service. Dans l’une d’entre elles, tenue par l’artiste lui-même, j’achète l’œuvre ci-contre pour 50 pesos convertibles.

En plus des guichets de nourriture, on y rencontre des restaurants et des hôtels de plus en plus chics au fur et à mesure qu’on se dirige vers la Place d’Armes, à son extrémité orientale.

Tout autour de cette place, des vendeurs offrent de vieux bouquins, des livres principalement consacrés aux héros de la révolution cubaine, de vieilles revues, des pièces de monnaie ancienne et des photos jaunies.

Elle est bordée de quelques musées qui sont fermés en cette fin d’après-midi (j’y reviendrai).

Je prends le repas du soir à la Lluvia de Oro (la Pluie d’or), un restaurant situé sur Obispo. Pour sept pesos convertibles (soit 7$ ou environ 5,5€), j’ai droit à un Mojito — le cocktail emblématique de La Havane, à base de rhum cubain, de feuille de menthe broyée et de jus de lime — à un filet de poisson accompagné de riz et d’une salade de chou, et à une petite boule de crème glacée au chocolat. En plus, à partir de 19h20, le restaurant s’anime au son d’un orchestre énergique de six musiciens jouant de la musique latine.

Alors que mon texte relatif à ma deuxième journée à La Havane était illustré de quinze photos montrant majoritairement des passants sur Obispo, les photos ci-dessous illustrent quelques types de produits ou services disponibles sur cette rue.


 
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35mm F/2,8
1re photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 23 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 13 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 12 mm
4e  photo : 1/80 sec. — F/3,2 — ISO 200 — 21 mm
5e  photo : 1/100 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 23 mm
6e  photo : 1/125 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 23 mm
7e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 35 mm


Pour lire les comptes-rendus du premier ou du deuxième voyage à La Havane, veuillez cliquer sur l’hyperlien approprié.

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Écrit par Jean-Pierre Martel