Deux semaines à Palm Desert (fin)

Publié le 25 octobre 2019 | Temps de lecture : 5 minutes

Conclusion

Géographie

Ce voyage a été une occasion de comprendre l’attachement du peuple américain pour le territoire de leur pays, d’une grande diversité et d’une remarquable beauté.


 
Sa géographie est dominée par un relief accidenté formé d’innombrables montagnes, plateaux et vallées.

Au-delà des montagnes qui bordent le Pacifique, il règne à l’intérieur des terres un climat désertique ou semi-désertique hostile au peuplement humain.



 
L’hostilité de cette nature sauvage a été vaincue par la construction d’immenses infrastructures (comme le barrage Hoover et le canal All-American) qui ont domestiqué les cours d’eau de la région pour y faire naitre d’immenses réservoirs d’eau potable.

Cette abondance hydrique a permis le développement d’une agriculture intensive et la création artificielle de vallées verdoyantes comme la vallée de Coachella.



 
Et pour relier cette région au reste du pays, on a développé un réseau routier moderne et efficace.

Afin de maximiser la consommation individuelle, moteur de l’économie, on a favorisé l’accès à la propriété. Un accès d’autant plus apprécié que l’individualisme est une caractéristique fondamentale du peuple américain.


 
Ce qui a entrainé un étalement urbain qui a rendu l’automobile indispensable.

Urbanisme et ses conséquences


 
La Californie doit sa prospérité actuelle au développement des technologies de l’information dont elle a été le berceau.

Mais l’étalement urbain de ses villes fait en sorte que les transports passifs, notamment individuels, y sont une nécessité.

L’extrême popularité des trottinettes électriques et des vélos électriques — à San Diego, on en voit partout — s’explique auprès des jeunes parce que ces moyens de transport leur permettent de s’affranchir de la voiture de leurs parents.

C’est donc une solution américaine à un problème américain.

La micromobilité passive aggrave l’obésité des jeunes Américains (sans en être la cause, essentiellement alimentaire).

Malheureusement, leur obésité est encore pire que celle de leurs parents. Si bien qu’il est juste de parler à leur sujet d’une épidémie d’obésité morbide.

Le contraste avec la population d’Helsinki — où j’ai pris mes vacances précédentes — est saisissant.

En Finlande, on a investi des sommes considérables dans le transport en commun. Parallèlement, on a favorisé l’exercice physique des citoyens. Au moment de ma visite, l’an dernier, toute la micromobilité y était à traction humaine. Le sentiment d’être bien dans sa peau contribue sans doute à faire des Finlandais un des peuples les plus heureux sur Terre.


 
Ce qui m’a également frappé au cours du voyage en Californie, c’est l’effort colossal de cet État pour développer des sources alternatives d’énergie, principalement solaire et éolienne.

Un effort motivé sans doute par la pollution de l’air qui y résulte du transport des passagers et des marchandises.

Conclusion de la conclusion


 
Berceau du mouvement hippie et de l’usage récréatif des drogues ‘douces’, la Californie est une source de fascination en Occident depuis plus d’un demi-siècle.

Au cours des dernières décennies, la créativité des Californiens s’est transposée dans le domaine technologique. Si bien que c’est là que sont nées des inventions (ordinateurs, réseau internet et téléphones multifonctionnels) qui ont changé nos vies.

J’en suis revenu ébloui par la beauté de ses paysages mais très pessimiste quant aux chances de voir cette partie du monde s’adapter sans douleur aux changements climatiques, notamment en raison de l’agriculture intensive qu’on y pratique, une agriculture en complète contradiction avec le climat semi-désertique qui y règne.

Pour terminer, je tiens à remercier publiquement ma sœur Monique Martel et son mari, Paul Dixon, pour leur hospitalité et leur disponibilité. Sans eux, ce voyage très intéressant n’aurait pas été possible.

Parus depuis :
Que peut faire la Californie pour mieux se préparer aux feux de forêt? (2019-11-01)
La Californie est à sec (2021-06-24)

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs PanLeica 8-18 mm (2e, 3e, 5e photos) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
2e  photo : 1/1250 sec. — F/3,9 — ISO 200 — 17 mm
3e  photo : 1/1600 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
4e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 31 mm
5e  photo : 1/3200 sec. — F/3,6 — ISO 200 — 14 mm
6e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
7e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm
8e  photo : 1/6400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 21 mm
9e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Deux semaines à Palm Desert (10e partie)

Publié le 23 octobre 2019 | Temps de lecture : 4 minutes

De Palm Spring à Montréal

Lorsqu’ils achètent leur billet d’avion, les passagers ont la possibilité de choisir leurs sièges à l’avance. Dans le cas des sièges les mieux placés (ceux près des hublots, notamment), les transporteurs exigent le paiement d’un supplément.

J’ignorais qu’il suffisait de s’abstenir de le faire pour que ces sièges soient attribués gratuitement lorsque l’avion est à moitié plein.

Ce fut mon cas au retour de Palm Desert, à la fois sur le vol Palm Spring-Los Angeles et celui Los-Angeles-Montréal. Sans payer de frais supplémentaires, j’ai été placé près d’un hublot dans les deux cas.




 
Puisqu’il n’existe pas d’aéroport régional à Palm Desert, je me suis rendu à celui d’une ville voisine, Palm Spring.

Cet aéroport est assez simple, doté d’une galerie marchande à l’air libre, simplement recouverte d’une canopée.

Pour se rendre à l’avion situé à quelques pas de l’aérogare, que fait-on ? Eh bien, on marche.


 
Une heure après le décollage, le centre-ville de Los Angeles est déjà sous nos yeux.




 
À l’aéroport international de Los Angeles, on a eu la bonne idée de placer à la hauteur des yeux certains des tableaux indiquant l’horaire des départs et des arrivées.

Dans l’attente du vol Los Angeles-Montréal, j’ai fait cirer mes souliers, ceux que je ne porte qu’au cours de mes vacances, trois semaines par année, les mêmes depuis quatorze ans.


 
Le plan du vol est simple; après un léger détour vers le sud, on file directement à Montréal.


 
L’avion parti de Los Angeles étant plus gros et plus puissant, on atteint la vallée de Coachella en 20 minutes, soit la distance qui nous a pris une heure sur l’avion précédent.


 
Ci-dessus, le sud de la vallée de Coachella et la rive nord de la mer de Salton.

On notera le contraste entre l’aspect verdoyant de la vallée et l’aridité des environs.


 
Ici, il s’agit d’un immense parc solaire près de la ville californienne d’Eagle-Mountain.


 
Ces structures étranges sont des champs circulaires créés par de l’irrigation à pivot central. Ceux qu’on voit sont situés près de la localité de Napi Headquarters, au Nouveau-Mexique.


 
Autre lieu bizarre : on dirait un réseau d’électrodes autour d’un plan d’eau en forme de racine de ginseng.

Je crois deviner qu’il s’agit simplement de lieux déboisés autour du lac Navajo. Celui-ci est le plus important un réservoir d’eau potable du Colorado, créé par le barrage Navajo.


 
Après un vol de 5h10 (celui de Los Angeles à Montréal), nous voilà de retour à l’aéroport Trudeau.

C’est ainsi que s’achève ce voyage au sud-ouest des États-Unis.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
  1re photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 31 mm
  2e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  3e  photo : 1/640 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm
  4e  photo : 1/8000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
  5e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 12 mm
  6e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 12 mm
  7e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  8e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 35 mm
  9e  photo : 1/5000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
10e  photo : 1/6400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 14 mm
11e  photo : 1/8000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 26 mm
12e  photo : 1/5000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
13e  photo : 1/3200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
14e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 22 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Deux semaines à Palm Desert (9e partie)

Publié le 19 octobre 2019 | Temps de lecture : 3 minutes

Un peu du Maine au creux des montagnes de San Jacinto

L’ouest de la vallée de Coachella est bordé par les montagnes de San Jacinto.

De Palm Desert, on y accède par la route 74.



 
L’ascension dans ces montagnes se fait par une série de virages serrés qui demandent, de la part du conducteur, une attention constante.

Très vite, on prend de l’altitude. Et en quelques minutes, les premiers belvédères offrent un contraste saisissant entre Palm Desert, verdoyante, et les montagnes arides qui l’entourent, mouchetées de broussailles.



 
Alors que la route s’engage sur les versants occidentaux des montagnes de San Jacinto, l’influence humide de l’océan Pacifique se fait sentir. Le paysage change alors; la flore, si éparse et si monotone quelques minutes plus tôt, se fait envahissante et diversifiée.


 
À mille mètres d’altitude, la température ambiante est de 13°C, soit quinze degrés de moins qu’à Palm Desert. On traverse une plaine — c’est la vallée Garner — où de grands pins se dressent un peu partout.

C’est alors que le nom de la 74 prend tout son sens lorsqu’on la parcourt dans le sens inverse, soit Pines to Palms Highway (ou autoroute des Pins aux Pamiers).

À la rencontre avec la 243, nous empruntons cette route. Elle nous mène au village d’Idyllwild.




 
Quel contraste !

On se croirait en Nouvelle-Angleterre.

Les maisons sont en bois rond ou en planches de bois. Parfois, elles sont finies en bardeaux de cèdre (et plus rarement en briques). Les toits sont en bardeaux d’asphalte.


 
Au centre du village, on peut voir le monument ‘Harmony’, créé en bois de cèdre par David Roy en 2012. Un petit escalier permet aux visiteurs de s’assoir au centre afin de s’y faire photographier.



 
La nuit tombée, nous revenons sur nos pas. Ce qui nous donne l’occasion de nous arrêter au même belvédère qu’à l’aller et de voir maintenant Palm Desert scintillante de lumière.

Cette excursion au sein des montagnes de San Jacinto est un exemple supplémentaire de l’extraordinaire variété des paysages du Sud-Ouest américain.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (1re, 8e et 11e photos) et PanLeica (les autres photos)
  1re photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 29 mm
  2e  photo : 1/5000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 8 mm
  3e  photo : 1/800 sec. — F/3,8 — ISO 200 — 16 mm
  4e  photo : 1/2500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
  5e  photo : 1/800 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
  6e  photo : 1/1000 sec. — F/3,6 — ISO 200 — 15 mm
  7e  photo : 1/160 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
  8e  photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
  9e  photo : 1/640 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 13 mm
10e  photo : voir 2e photo
11e  photo : 1/4 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 15 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Deux semaines à Palm Desert (8e partie)

Publié le 17 octobre 2019 | Temps de lecture : 4 minutes

Une excursion au zoo de San Diego


 
Le zoo de San Diego est le plus visité aux États-Unis. Il accueille annuellement 3,2 millions de visiteurs.

Depuis des années, les défenseurs des droits de animaux s’opposent aux zoos traditionnels qu’ils accusent d’être des prisons animalières.

Afin d’atténuer ces critiques, le zoo de San Diego est géré par une fondation sans but lucratif qui réinvestit les profits de l’entreprise dans des programmes pour la protection de la nature et la reproduction d’espèces menacées.

Le prix d’entrée m’a couté 62$.




 
À une courte distance de l’entrée, vers la gauche, une tyrolienne gratuite amène le visiteur à l’autre extrémité du site et lui fait découvrir, du haut des airs, la taille du parc zoologique.

On arrive alors près de la Northern Frontier, dédiée aux animaux qui vivent sous un climat polaire. C’est la seule partie du zoo peu crédible puisque les enclos sont à ciel ouvert, sous le soleil de plomb de Californie.


 
Le reste du parc est impeccable. Les enclos sont suffisamment grands pour permettre aux animaux de vaguer à leurs occupations et même se retirer de la vue des visiteurs s’ils le désirent.


 
Les oiseaux disposent de grandes volières alors que les oiseaux aquatiques (comme les canards et les flamants roses) s’ébattent dans des bassins à l’eau presque trop propre.



 
Tout est clairement identifié et les informations didactiques vont à l’essentiel.


 
Il y a plusieurs bassins qui permettent aux visiteurs de voir des animaux nager sous l’eau. Mais dans le cas des crocodiles et des hippopotames, par exemple, il arrive qu’ils se laissent désirer.




 
Contrairement au Biodôme, la circulation des visiteurs est conçue pour un fort achalandage. De nombreuses boutiques permettent aux visiteurs d’acheter des souvenirs ou des produits utilitaires comme de la lotion solaire.



 
Quant aux casse-croutes, ils sont bien disposés et offrent une halte bien venue.

Bref, pour celui qui a déjà vu le Biodôme de Montréal, est-ce que visiter le zoo de San Diego en vaut la peine ?

En dépit du fait que j’aime bien le Biodôme, je dois avouer que celui-ci héberge 229 espèces animales, alors qu’au zoo de San Diego, on peut en voir 660.

De plus, en raison de son climat, ce dernier fait une place de choix aux animaux vivant sous des climats désertiques alors que leurs écosystèmes ne sont pas proposés à Montréal.

Pour le photographe, le zoo de San Diego a le grand avantage de sa luminosité puisque les pensionnaires y vivent à l’extérieur.

Pour terminer, précisons que mes photos d’animaux prises au zoo de San Diego seront publiées dans les semaines qui viennent.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (1re, 5e, 10e, 11e et 13e photos), M.Zuiko 40-150 mm R (7e photo) et PanLeica (les autres photos)
  1re photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  2e  photo : 1/800 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
  3e  photo : 1/800 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
  4e  photo : 1/3200 sec. — F/3,6 — ISO 200 — 14 mm
  5e  photo : 1/500 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 16 mm
  6e  photo : 1/1250 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 8 mm
  7e  photo : 1/2500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 40 mm
  8e  photo : 1/200 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 9 mm
  9e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 8 mm
10e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
11e  photo : 1/250 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 12 mm
12e  photo : 1/1000 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 9 mm
13e  photo : 1/400 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 12 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Deux semaines à Palm Desert (7e partie)

Publié le 14 octobre 2019 | Temps de lecture : 3 minutes

Une excursion à Palm Spring

Au 424 East Palm Canyon Drive

Il ne faut pas confondre Palm Desert et Palm Spring. L’une et l’autre font partie de quelques villes qui se suivent le long de la vallée de Coachella, en Californie.

Si Palm Spring compte aujourd’hui presque 45 000 habitants (un peu moins que Palm Desert), cette population avait triplé entre 1950 et 1970, passant de 7 660 à 20 936 habitants.

C’était l’âge d’or de Palm Spring, à l’époque où de nombreuses vedettes hollywoodiennes et chanteurs populaires y avaient construit de somptueuses villas sur les hauteurs des montagnes qui bordent la ville.

Comme ailleurs en Californie, on y trouve beaucoup d’édifices de style colonial espagnol ou de style contemporain. Toutefois, la ville chérit ses édifices Art Deco qui rappellent sa gloire passée.



 
Les photos ci-dessus ont été prises sur son artère commerciale principale, la Palm Canyon Drive.



 
Parmi ces établissements, voici l’intérieur de la boutique Shag, au 745 North Palm Canyon Drive.


 
Porte de style Art nouveau d’une villa sur West Chino Drive.




 
Toujours sur la Palm Canyon Drive.



 
Sur cette rue, les jeudis soirs, se tient une foire d’artisans.

Ci-dessus, on voit d’abord un café bien connu, un de ces soirs. Et de jour, son intérieur.


 
À plusieurs endroits, les cyclistes peuvent attacher leurs vélos.



 
Il s’agit ici du Spa Resort Casino, sur la North Calle Encilia.

En Californie, lorsqu’on voit un casino, c’est qu’on est dans une réserve indienne. Une partie de Palm Spring est située dans l’une d’elles.

L’État se réserve le monopole des loteries, mais laisse les casinos à ses peuples autochtones.


 
Prise dans un restaurant peu éclairé de Palm Spring, cette photo montre ce dont est capable de nos jours le matériel photographique de la compagnie Olympus (dont on célébrait le centième anniversaire samedi dernier).

Un groupe d’amis fêtaient l’anniversaire de l’un d’eux. À une table voisine, je n’ai pas pu résister à la tentation de capter ce moment.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 25 mm F/1,2 (11e et 16e photos) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
  1re photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm
  2e  photo : 1/5000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  3e  photo : 1/3200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  4e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  5e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  6e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  7e  photo : 1/6400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 38 mm
  8e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  9e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
10e  photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 26 mm
11e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 800 — 25 mm
12e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
13e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm
14e  photo : 1/6400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
15e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
16e  photo : 1/6400 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 40 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Deux semaines à Palm Desert (6e partie)

Publié le 13 octobre 2019 | Temps de lecture : 3 minutes

Le Parc national des arbres de Josué

Au-delà des petites montagnes de San Bernardino (qui bordent la vallée de Coachella au Nord-Est), se trouve un parc de 3 207 km² créé en 1936. Ce parc est situé à cheval entre le désert de Mojave à l’Ouest (à près de mille mètres d’altitude) et le désert du Colorado, plus bas, à l’Est.

Le Joshua Tree National Park est appelé ainsi en raison d’un palmier court qui y pousse. Ce palmier possède la caractéristique unique de se ramifier, ce qui lui donne l’allure d’un cactus.

On en trouve ailleurs. Mais nulle part n’est-il aussi abondant que dans ce parc.

Rappelons que ‘The Joshua Tree’ est le nom du cinquième album studio du groupe U2.

La route 62

Pour s’y rendre à partir de Palm Desert, on prend l’autoroute 10 vers le Nord. Puis la route 62. Après avoir parcouru une centaine de kilomètres, on atteint la ville de Twentynine Palms, d’où on peut prendre une des routes qui traversent le parc, soit le Utah Trail, suivi du Pinto Basin Road.

C’est le trajet que nous avons suivi.

Début du parc

Dès les premiers kilomètres, le parc est un enchantement.

Halte à l’arbre de Josué impressionnant
Piquenique et escalade

De nombreuses haltes permettent au visiteur de stationner sa voiture, d’escalader les roches arrondies de la Hidden Valley ou de piqueniquer.

Rocher de la Hidden Valley
Vue panoramique, au bout de la Stirrup Tank Road

Après la halte nommée White Tank, il y a un embranchement vers le sud qui conduit à un belvédère duquel on peut admirer la vallée de Coachella, au Sud.

Alpinisme
Piquenique

À plusieurs endroits dans le parc, le camping sauvage est permis là où les rochers forment des abris naturels. Les places étant extrêmement limitées, on doit réserver d’avance.

Ces lieux n’ont pas d’eau courante, mais sont dotés de toilettes chimiques.

Jardin de cactus cholla
Un cactus cholla, de près

Sur le Pinto Basin Road, le Jardin de cactus cholla marque l’entrée dans le désert du Colorado.

Ocotillo
Un cactus ocotillo, de près

L’ocotillo est un cactus filiforme, typique du désert du Colorado.

Cliquez sur l’image pour démarrer

À la sortie du parc, on emprunte la Box Canyon Road qui serpente entre les montagnes Cottonwood et les montagnes Eagle, et mène à la mer de Salton.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (1re, 9e, 10e et 12e photos), M.Zuiko 40-150 mm R (7e photo) et PanLeica 8-18 mm (les autres photos)
  1re photo : 1/3200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
  2e  photo : 1/2500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
  3e  photo : 1/2000 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
  4e  photo : 1/2000 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
  5e  photo : 1/2500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
  6e  photo : 1/2000 sec. — F/3,3 — ISO 200 — 12 mm
  7e  photo : 1/800 sec. — F/5,2 — ISO 200 — 111 mm
  8e  photo : 1/1000 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
  9e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 21 mm
10e  photo : 1/6400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
11e  photo : 1/2500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
12e  photo : 1/1000 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 40 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Deux semaines à Palm Desert (5e partie)

Publié le 11 octobre 2019 | Temps de lecture : 4 minutes

La culture des dattes

J’adore les dattes.

Depuis que j’ai découvert les dattes iraniennes de marque Habibi, pulpeuses et sucrées, elles sont devenues mon dessert préféré.

Or il s’adonne que la vallée de Coachella (où je prends mes vacances) produit 95 % des dattes américaines.

La vallée produit bien d’autres choses; des raisins, des agrumes, des ognons, des poivrons, etc. Mais la culture des dattes représente à elle seule le sixième de toute la production agricole de la vallée.

C’est en 1904 que le ministère américain de l’Agriculture entreprit de vérifier la viabilité commerciale de la production de dattes aux États-Unis.

Dès la Première Guerre mondiale, de nombreux producteurs s’étaient lancés dans l’aventure avec succès. En 1924, Floyd Shields s’est joint à eux.

Homme d’affaires doué, il devient rapidement le producteur le plus connu.

Enseigne des Dattes Shields

De nos jours, le restaurant qu’il s’est fait construire en 1950 sur l’autoroute 111 est le passage obligé pour les amateurs de dattes qui visitent la région.

Statues du jardin de Shields

Sa plantation est même une attraction touristique depuis qu’on y a aménagé un jardin d’agrumes décoré de scènes du Nouveau Testament : la Nativité, la Présentation de Jésus au Temple, le Baptême de Jésus, etc.

Le prix d’entrée est de 5$.

Pour être franc, ce jardin à caractère biblique est dépourvu d’intérêt.

De plus, la plantation Shields n’est plus ce qu’elle était.

Plantation de dattiers

On trouvera sur l’autoroute 111, plus précisément près de la mer de Salton, d’autres plantations de dattiers très bien entretenues et où le visiteur se croirait dans un paysage digne des Mille-et-une Nuits.

Chaque plantation possède un petit nombre de dattiers mâles. Ceux-ci ne servent qu’à des fins reproductrices; ce sont des producteurs de pollen. La fécondation des fleurs femelles se fait manuellement. Tous les dattiers qui portent des fruits sont donc des plantes femelles.

Sacs protecteurs de dattes

On enveloppe les grappes de dattes dans des sacs imperméables qui servent à les protéger à la fois des dommages causés par la pluie et de la gourmandise des oiseaux frugivores. Et on évite que les dattes tombées au sol ne soient dévorés par la vermine.

On pose ces sacs au début de la maturation des fruits. Ils restent en place tout le long de la récolte. Celle-ci s’effectue manuellement du début septembre jusqu’à la fin de décembre.

De chaque dattier, on ne prélève que les fruits complètement mûrs, laissant les autres fruits poursuivre leur maturation.

La plantation Shields est la seule aux États-Unis qui produit trois variétés de dattes sur les dizaines connues à travers le monde.

À mon avis, la meilleure variété est la medjool, aux fruits grands et sucrés.

Si j’étais producteur de dattes, je construirais des passerelles surélevées qui permettraient aux visiteurs de cueillir eux-mêmes les fruits.

Tout comme certains pomiculteurs québécois permettent aux visiteurs de cueillir des pommes dans leurs vergers.

À défaut, je leur offrirais d’acheter des dattes fraichement cueillies.

Lors de notre visite au restaurant Shields (qui sert également de boutique), les dattes offertes avaient été cueillies voilà un mois. Bref, elles étaient bonnes, mais plutôt ordinaires.

Heureusement, à une foire tenue en fin de semaine au College of the Desert de Palm Desert, le producteur Intl. Dates R Us & Sons en vendait des fraiches et succulentes.

Mon sac d’un kilo m’a duré moins d’une semaine…

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
2e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 31 mm
3e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 21 mm
4e  photo : 1/640 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 40 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Deux semaines à Palm Desert (4e partie)

Publié le 10 octobre 2019 | Temps de lecture : 3 minutes

Quand le cannabis se fait luxueux

The Leaf sur l’avenue El Paseo

Dès que j’ai réalisé que je m’étais arrêté devant une boutique de cannabis, le portier m’invita à pénétrer à l’intérieur.

Mais il me fallait d’abord attacher mon vélo électrique.

« Ne vous donnez pas cette peine » me dit-il. « Entrez avec votre vélo, nous le surveillerons

Dès mon entrée dans le vestibule qui donne accès à la salle d’exposition, j’ai demandé s’il m’était possible de prendre des photos à l’intérieur.

À ma grande surprise, on m’accorda cette permission (c’est interdit au Québec).

Tout nouveau client du Leaf doit s’inscrire. J’ai donc présenté ma carte d’assurance-maladie du Québec à la réceptionniste.

Dès cette première étape franchie, le portier appela une troisième personne pour m’accompagner à l’intérieur de la salle d’exposition (dont l’accès est protégé).

Salle d’exposition

Tout à l’intérieur respire le luxe. Le personnel y est d’une extrême courtoisie. Comme dans un hôtel cinq-étoiles.

Parmi tout ce qui est offert sur le marché, l’établissement semble avoir privilégié les produits dont la présentation est soignée. Ceux-ci sont disposés avec raffinement dans ses vitrines.

On y trouve d’abord les appareils (pipes à eau et pipes à conduction).

Breuvage au THC

Dans une armoire vitrée et réfrigérée, voici un cola auquel une dose de 10 mg de THC a été ajoutée.

Quelques produits dérivés

De gauche à droite : des chocolats au THC, des pastilles sublinguales au CBD ou au THC, des cigarettes électroniques Leune, des menthes Petra au THC. À l’arrière, des teintures de cannabis et des biscuits au THC.

D’autres produits dérivés

Voici des cartouches, des menthes Petra, des tisanes kikko et des friandises Kanha au cannabis.

Un comptoir est réservé aux fleurs de cannabis. Certaines préparations sont vendues sous des marques de commerce. Sur place, une application sur iPad permet de savoir quels sont les cultivars qui entrent dans la composition de ces préparations.

Afin de vaincre la réticence des clients qui hésiteraient à acheter des biscuits au cannabis par crainte de ne pas en aimer le gout, un employé offre gratuitement les mêmes biscuits sans cannabis, réchauffés au microonde.

Extrait de Green…

Je n’ai pas résisté à la tentation d’y gouter, de même qu’à me procurer le livre Green, a Field Guide to Marijuana de Dan Michaels. Ce bouquin luxueux présente la monographie de 138 cultivars de cannabis, dont seize sont actuellement vendus par la SQDC.

L’établissement n’accepte que les payements en argent comptant. Toutefois, un guichet automatique se trouve dans la salle d’exposition. Des frais de 2,50$US s’appliquent à chaque retrait.

Sur le même sujet : Le cannabis récréatif

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/6400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 20 mm
2e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 29 mm
4e  photo : 1/640 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 24 mm
5e  photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 320 — 18 mm
6e  photo : 1/80 sec. — F/5,6 — ISO 250 — 36 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Deux semaines à Palm Desert (3e partie)

Publié le 9 octobre 2019 | Temps de lecture : 2 minutes

L’avenue El Paseo


À Palm Desert, l’avenue El Paseo, bordée de boutiques de luxe, est l’équivalent montréalais de la rue Laurier ou l’équivalent parisien de l’avenue Montaigne.




 
Le terreplein central de l’avenue est décoré de sculptures non figuratives.


 
À l’opposé, les trottoirs sont décorés de sculptures figuratives. Par exemple, Journeys of the Imagination de Gary Lee Price montre un garçonnet (minuscule, au pied de la sculpture) qui rêve d’être un superhéros.




 
À l’arrière des boutiques du côté sud de la rue, on trouve d’autres magasins et des sièges pour le confort de la clientèle.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 31 mm
2e  photo : 1/5000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm
3e  photo : 1/1600 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 17 mm
4e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
5e  photo : 1/3200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 35 mm
6e  photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 23 mm
7e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
8e  photo : 1/3200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 22 mm
9e  photo : 1/1000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 25 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Deux semaines à Palm Desert (2e partie)

Publié le 8 octobre 2019 | Temps de lecture : 6 minutes

Géographie de Palm Desert


 
La ville de Palm Desert est située à 196 km à l’est de Los Angeles et à 194 km au nord-est de San Diego. En d’autres mots, les villes de Los Angeles, de Palm Desert et de San Diego forment un triangle presque parfait pointant vers le sud (vers San Diego).

Elle fait partie de quelques villes qui se succèdent les unes aux autres le long de la vallée de Coachella (encerclée en rouge ci-dessus). Celle-ci s’étire sur 72 km vers le sud-est en direction d’un grand lac d’eau salée appelé mer de Salton. Voilà pourquoi Palm Desert est entourée sur trois côtés de montagnes.

Au nord-ouest, le lit de la vallée est à 1 600 mètres d’altitude. De là, elle suit une pente imperceptible de 1,6° qui l’amène à 76 mètres sous le niveau de la mer près de son extrémité opposée.


 
Certaines années, la fonte des neiges était si soudaine que Palm Desert était inondée. Pour contrer ce phénomène, on a creusé des bassins de rétention qui, jusqu’ici, se sont avérés assez efficaces.

Le climat qui y règne est subtropical.

Population et économie de Palm Desert

Son territoire de 70 km² est peuplé de 48 445 citoyens (au recensement de 2010). À ces résidents permanents s’ajoutent environ 31 000 retraités fortunés qui y passent la saison froide en provenance du Canada et du nord des États-Unis.

À 53 456$US, le revenu familial moyen à Palm Desert est inférieur à la moyenne américaine de 59 039$US. Ce qui ne veut pas dire que les gens y sont plus pauvres qu’ailleurs.

L’âge moyen des citoyens est de 53 ans. C’est donc à dire que beaucoup de résidents permanents de la ville sont d’autres retraités.

Ce sont souvent des personnes qui ont fait carrière ailleurs en Californie et qui ont choisi de finir leurs jours à Palm Desert.

Ils ont accumulé des actifs au cours de leur vie active. Maintenant retraités, les revenus de leurs placements et leur pension totalisent une somme à peine inférieure au revenu moyen des autres Américains.


 
Le principal employeur de la ville est le JW Marriott Desert Spring Golf Resort (ci-dessus). 2 304 personnes y travaillent. C’est un parmi la trentaine de terrains de golf de la ville. En effet, Palm Desert est la capitale mondiale du golfeur.

Au point de vue racial, la population est à 70,4 % ‘blanche’, 12,1 % ‘latino’, 1,8 % ‘noire’.

On y trouve peu d’homosexuels pour la simple raison que ceux-ci préfèrent s’établir dans la ville voisine de Palm Spring.

Urbanisme de Palm Desert


 
Comme beaucoup de villes américaines, Palm Desert est conçue pour l’automobiliste.

Si on exclut les petites rues résidentielles enclavées dans des quadrilatères comme des vers dans une pomme, les rues qui traversent la ville sont des boulevards à quatre voies séparées 2 par 2 par un terreplein central planté de palmiers et de plantes grasses. Ci-dessus, il s’agit de l’autoroute 111 à six voies.


 
Ces boulevards se croisent à 90 degrés, formant d’immenses quadrilatères de plus de 1,5 km de côté. Ces boulevards sont bordés d’une piste cyclable, puis d’un trottoir tantôt rectiligne tantôt zigzagant.

La vitesse maximale permise sur presque toutes les rues de la ville est de 50 milles à l’heure, soit 80,5 km/h. Effectivement, c’est à cette vitesse que les automobilistes circulent.

En somme, les rues de la ville sont comme des autoroutes, mais avec des feux de circulation à chaque coin de rues.


 
Ce matin, dans l’abri d’autobus ci-dessus, j’ai mesuré l’utilisation des divers moyens de transport en direction nord sur la rue Cook, un des boulevards typiques de la ville.

En 30 minutes, il est passé 409 voitures et camions, 2 motocyclettes, un autobus et un piéton. Ce piéton est passé devant moi après être descendu de l’autobus.

Le transport en commun est rudimentaire. Sur cette rue passent 12 autobus par jour — une à l’heure — de 7h à 19h. Les jours de la semaine seulement. Ils desservent l’université et le College of the Desert.

Sauf aux intersections, il n’y a pas d’éclairage urbain le long des voies de circulation de la ville. Le soir, l’automobiliste doit compter sur les phares de sa voiture pour s’éclairer.



 
Il existe une multitude de styles de maison à Palm Desert. Elles ont trois choses en commun.

La première est l’absence de briques dans leur revêtement extérieur. En général, il s’agit de maisons de bois recouvertes de crépi auquel s’ajoute parfois de la pierre à titre décoratif.

La deuxième caractéristique est la fenestration parcimonieuse. Comme dans toutes les parties du monde où le soleil est excessif, on l’évite.

Et troisièmement, rares sont les édifices de plus de deux étages,


 
Certains commerces pulvérisent une fine bruine afin de rafraichir leur clientèle.

Une pollution invisible

À Palm Desert, l’auto est indispensable en raison de l’étalement urbain et de la concentration des commerces dans des centres commerciaux.

Puisqu’il n’y a pas d’industrie lourde dans la vallée de Coachella, la pollution qu’on y trouve (surtout par l’ozone) tire son origine de Los Angeles.

C’est par le col venteux de San Gorgonio que la ville de Los Angeles déverse une partie de sa pollution dans la vallée de Coachella (où se trouve Palm Desert).

Si Palm Desert séduit ses visiteurs par son ensoleillement, ce dernier s’accompagne de rayons ultraviolets. Or ceux-ci donnent naissance à de l’ozone par l’action de ces rayons sur les oxydes d’azote, les composés organiques volatils et d’autres polluants venus d’ailleurs.

Le prix des denrées


 
Les prix des aliments est substantiellement plus élevé à Palm Desert qu’à Montréal. L’écart est encore plus grand dans les épiceries bios (ci-dessus).

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs PanLeica 8-18 mm (2e photo) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
2e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
3e  photo : 1/1000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
4e  photo : 1/5000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 24 mm
5e  photo : 1/5000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 36 mm
6e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
7e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
8e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 38 mm
9e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel