Le cannabis récréatif

Le 1 décembre 2018

De la mari aux cannabis

C’est sous l’influence des Beatles et des groupes psychédéliques que la mode du cannabis récréatif s’est répandue en Occident à partir du milieu des années 1960.

Dans son numéro d’octobre 1971, Mainmise — la publication officielle de la contreculture québécoise — présentait un dossier sur les différents types de hachich (la résine du cannabis).

On y distinguait l’afghan, le libanais, le marocain, le népalais, le pakistanais, et le turc.

Parce qu’à l’époque, le cannabis, ce n’était que du cannabis. On expliquait les différences entre les hachichs par les variations climatiques d’un pays à l’autre, de même que la manière avec laquelle il est recueilli et affiné.

Avec le développement de l’industrie illicite de la marijuana, on a senti le besoin de diminuer les risques de saisie. Ce qui voulait dire raccourcir la chaine d’approvisionnement en produisant localement.

Les producteurs ont alors cherché à donner naissance à des variétés dont la culture était plus facile et dont les taux de THC (l’ingrédient le plus puissant) étaient à la fois élevés et relativement constants d’une récolte à l’autre.

Tout comme la domestication du chien a donné naissance à toutes les races canines qu’on connait aujourd’hui, c’est à partir des deux principales sous-espèces de cannabis (le Cannabis sativa et le Cannabis indica) que sont nés tous les cultivars de cannabis disponibles de nos jours.

Dans le quartier rouge d’Amsterdam

À l’occasion d’un voyage à Amsterdam en 2006, j’avais visité les cafés où se vendait de la marijuana.

Sous un comptoir vitré, dans des récipients carrés de plastique transparent, on offrait en vrac des fleurs séchées de cannabis et des ‘joints’ préroulés.

La marijuana y était vendue sous des noms de fantaisie, et ce à des prix extrêmement différents selon la rareté et la qualité du produit.

Pour inciter le client à s’offrir ce qu’il y avait de mieux, on affichait, bien en évidence, les prestigieuses récompenses qui avaient été attribuées à certains de ces cultivars.

On y trouvait, par exemple, le White Widow (gagnant de la 1re place au High Times Cannabis Cup d’Amsterdam en 1995), le Neville’s Haze (gagnant de la palme d’or de la Seed Company High Times Cannabis Cup de 1998), le Super Silver Haze (gagnant de la 1re place au High Times Cannabis Cup d’Amsterdam en 1999), l’Acapulco Gold, etc.

Seulement à l’évocation de ces noms, l’amateur en avait la bouche sèche…

Contrairement aux plantes découvertes dans la nature — auxquelles les chercheurs attribuent des noms latins — les noms des variétés de cannabis sont ceux donnés arbitrairement par ceux qui les mettent au point. Comme le font les horticulteurs qui donnent naissance à de nouvelles violettes africaines.

Sativa vs Indica : les différences selon l’industrie

La classification scientifique du cannabis est un sujet controversé chez les botanistes. Toutefois, dans l’industrie du cannabis récréatif, on s’entend pour classer le cannabis en deux catégories distinctes; le Cannabis sativa et le Cannabis indica.

De manière simple, le clip vidéo ci-dessus illustre les différences entre ces deux catégories de cannabis, telles que caractérisées par l’industrie du cannabis récréatif.

Le Cannabis sativa est une plante haute dont les feuilles sont étroites. Elle met davantage de temps à atteindre sa maturité et sa culture nécessite un climat chaud et ensoleillé.

Lorsqu’on pense à la marijuana, la feuille caractéristique qui nous vient à l’esprit est celle du Cannabis sativa.

On qualifie ses effets d’énergisants. Consommé en groupe, son effet euphorisant porte au fou rire. Quant à l’augmentation de l’expérience sensorielle, elle peut s’accompagner de paranoïa.

Bref, le Cannabis sativa rend l’utilisateur ‘high’.

Le Cannabis indica est une plante trapue. C’est ce qui explique sa popularité auprès des producteurs illégaux du Québec puisqu’elle se dissimule mieux dans un champ de maïs. De plus, sa floraison survient plus tôt, ce qui est idéal dans un pays où la saison chaude est relativement courte.

Ses feuilles sont plus foncées et possèdent des ‘doigts’ plus larges.

Ses effets sont dits relaxants. Le quotient intellectuel de l’utilisateur semble avoir chuté de moitié. Il semble amorphe, voire abruti; on le décrit comme étant ‘stone’.

Une réalité plus complexe

Puisqu’un plant de Cannabis sativa et un plant de Cannabis indica peuvent contenir la même quantité de THC, la différence de leurs effets ne peut s’expliquer que par la présence d’autres constituants, notamment des molécules apparentées (appelées cannabinoïdes) et des molécules aromatiques appelées terpènes.

Puisque l’industrie du cannabis récréatif a longtemps été illicite, la généalogie de la plupart des cultivars est entourée de mystère.

À défaut du séquençage de son génome, il n’existe aucune certitude qu’un cultivar soit de type sativa ou de type indica; on en juge d’après son aspect physique.

Et les cultivars nés de croisements entre une souche de sativa et une souche d’indica seront qualifiés d’hybrides s’ils n’adoptent pas distinctement l’apparence caractéristique de l’un ou de l’autre.

Pharmacologie du cannabis

La marijuana contient plus d’une centaine de cannabinoïdes dont le plus puissant est le delta-9 tétrahydrocannabinol (THC).

Ces substances peuvent affecter deux types de récepteurs chimiques chez les mammifères. Ils peuvent stimuler les récepteurs endocanabinoïdes et inhiber les récepteurs de l’acétylcholine (probablement en diminuant la sécrétion de ce médiateur chimique).

Ailleurs qu’au cerveau, l’inhibition des récepteurs de l’acétylcholine entraine les effets suivants :
• la dilatation de la pupille de l’œil,
• une difficulté à lire de près (à dose élevée) et une diminution de la lubrification de l’œil (donc les yeux secs),
• la bouche sèche,
• une augmentation du rythme cardiaque (par l’inhibition du nerf vague),
• la diminution des sécrétions pulmonaires,
• la diminution du tonus musculaire du sphincter qui ferme le haut de l’estomac (d’où reflux œsophagien chez les personnes prédisposées),
• la diminution du péristaltisme intestinal (d’où constipation à dose élevée),
• l’hypertrophie de la prostate (chez les hommes âgés),
• les mains et les pieds froids (action indirecte).


 
Les anticholinergiques ne sont pas tous capables d’atteindre le cerveau. Mais ceux qui le peuvent — les cannabinoïdes sont du nombre — ont la capacité de provoquer des hallucinations. Ils y exercent également un effet antiémétique (essentiellement contre le mal des transports).

Tous ces effets sont produits par le plus puissant des cannabinoïdes, soit le THC. Et il existe une relation directe entre les taux de THC et l’intensité de ces effets, peu importe que le THC provienne d’une variété de Cannabis sativa ou de Cannabis indica.

Il en est différemment des propriétés liées à la stimulation des récepteurs endocannabinoïdes, dont les récepteurs CB1 (où s’opposent les substances cannabinoïdes entre elles).

Les récepteurs CB1 sont dispersés partout dans le cerveau, mais de manière très inégale. Leur stimulation entraine les effets suivants :
• une perte de la mémoire à court terme,
• une diminution temporaire de la capacité à apprendre,
• une diminution de l’aptitude à fixer l’attention,
• une perte de l’orientation,
• une réduction de l’anxiété,
• des effets anticonvulsivants,
• une réduction de la douleur,
• une réduction de la nausée (peu importe la cause),
• une augmentation de l’appétit,
• une perte de l’activité motrice.

Les récepteurs CB2 se trouvent dans les cellules du système immunitaire. Leur stimulation aurait des effets immunomodulateurs.

La vente du cannabis récréatif au Québec

Intérieur d’un magasin de la SQDC

Contrairement à la société ontarienne du cannabis qui ne vend ses produits que par la poste, et ce à des adresses civiques situées exclusivement sur le territoire ontarien, la Société québécoise du cannabis (SQDC) a choisi de vendre ses produits à la fois par la poste et dans un nombre limité de boutiques qui ont sobrement pignon sur rue.

Pour l’instant, le cannabis y est vendu sous forme de fleurs séchées, de fleurs moulues, de ‘joints’, de capsules, d’huiles, et d’atomiseurs oraux.

Le cannabis administré par voie pulmonaire

Les fleurs séchées (moulues ou non)

Pot de fleurs séchées

Dans le cas ci-dessus, l’étiquette fournit les informations suivantes :
• le producteur est San Rafael’71,
• ce pot contient du Cannabis sativa,
• le cultivar se nomme Delahaze,
• ce pot contient 3,5 g de cannabis,
• le taux de THC ‘total’ est de 23,10 %,
• le taux de THC actif est de 0,37 %,
• le taux de CBD ‘total’ est de 0,03 %,
• le taux de CBD actif est à peu près nul.

Pourquoi parle-t-on ici de THC ‘total’ et de THC actif ?

Normalement, les cannabinoïdes sont présents dans la plante sous forme de précurseurs relativement inactifs. Dans le cas du THC, son précurseur est l’acide tétrahydrocannabinolique.

Pour devenir actifs, ces précurseurs doivent être décarboxylés. Cela se produit sous l’effet de la chaleur, lorsqu’un joint est fumé.

Puisque le cannabis est un produit naturel, la teneur de ses fleurs en THC et en CBD est variable. Afin de vérifier la qualité du produit, chaque lot est analysé. Et c’est le résultat de cette analyse qui est imprimé sur les contenants.

Voilà pourquoi les pourcentages de THC et de CBD indiqués sur les étiquettes varient d’un lot à l’autre.

Pour ce qui est de la critique des cultivars offerts par la SQDC, les intéressés peuvent consulter la chaine QcCannabis World.

Le cannabis administré par voie orale


 
Un ‘joint’ libère en moyenne neuf milligrammes de THC. Toutefois, par voie orale (et non par voie pulmonaire), la dose équivalente de THC est plus élevée et ses effets sont plus lents à apparaitre.

Le début d’action du cannabis administré par voie orale est d’une à deux heures. Les effets ressentis durent de six à huit heures.

Puisque les formes orales sont destinées à être consommées telles quelles, leur THC et leur CBD sont préalablement décarboxylés.

Les capsules

Les capsules

Appelées ‘pilules’, les capsules d’huile de cannabis que vend la SQDC contiennent soit du THC (exactement 2,5 mg ou environ 10 mg) ou du CBD (approximativement soit 10 mg ou 25 mg).

Comme toutes les formes orales, les capsules d’extraits de cannabis évitent d’aggraver les problèmes pulmonaires des gens qui en sont atteints.

Les vaporisateurs buccaux

Vaporisateur d’huile de cannabis

Dans ce cas-ci, l’étiquette indique que le producteur est Tweed et que le produit est vendu sous le nom commercial de Bakerstreet™.

Il s’agit de Cannabis indica. Sur le site web de la SQDC, on apprend que son cultivar est l’Hindu Kush, ce qui n’est pas indiqué sur l’étiquette.

Le format est de 40 ml.

Par millilitre, le liquide contient 25 mg de THC actif et 25 mg de THC ’total’. En d’autres mots, tout le THC est déjà actif et n’a donc pas besoin d’être décarboxylé. Ce qui est normal puisque ce produit n’est ps destiné à être fumé.

Par millilitre, le liquide contient moins de 0,7 mg de CBD ‘total’ (déjà sous forme active).

Ailleurs sur l’étiquette, on apprend que chaque vaporisation dispense une quantité de 2,5 mg de THC.

Lorsque le timbre d’accise recouvre l’embout du vaporisateur — comme c’est le cas du Bakerstreet™— on doit décoller le timbre afin de briser une languette qui recouvre l’embout du vaporisateur.

Tous les vaporisateurs buccaux vendus par la SQDC sont d’une remarquable précision; jusqu’à ce que le contenant soit presque vide, le volume vaporisé est exactement de 0,1 ml.

Puisque la quantité de liquide par jet est infime, celle-ci passe par une ouverture très petite. Cela a pour but d’augmenter la puissance du jet et de fournir ainsi à l’utilisateur un signal sensitif le prévenant que le vaporisateur a fonctionné correctement.

Malheureusement, la puissance du jet fait en sorte qu’une partie de la dose rebondit hors de la bouche lorsqu’on cherche à l’administrer sous la langue.

La solution est de vaporiser à fond vers l’arrière de la bouche en n’ouvrant celle-ci qu’autour de l’embout du vaporisateur.

Pour déterminer combien il y a d’huile de cannabis résiduel dans votre vaporisateur de 40 ml, vous devez savoir que plein, il pèse 60,6 g : vide, il pèse 23,5 g.

Toutefois, la quantité vaporisée sera fiable jusqu’à 25,1 g (soit jusqu’au 356e jet).

En bas de cela, le vaporisateur est inconsistant. Et vous n’obtiendrez rien (ou presque) en bas de 24 g. Donc, vous perdrez 0,5 ml d’huile de cannabis au fond de votre vaporisateur une fois ‘vide’.

Certains vaporisateurs d’huile de cannabis dispensent donc fiablement 35,5 g d’huile (60,6 – 25,1 g) sur les 37,1 g (60,6 – 23,5 g) contenus au départ dans les formats de 40 ml.

De son côté, le vaporisateur Twd. Sativa contient lui aussi 25 mg de THC actif et 25 mg de THC ’total’ par millilitre.

Chaque format de 20 ml dispense fiablement 172 jets d’huile de cannabis.

Les huiles en vrac

L’huile de cannabis en gouttes

Disponibles en fioles équipées d’un compte-goutte, les huiles ont des concentrations de THC qui varient de 3 à 30 mg par millilitre et/ou des concentrations de CBD qui varient de 1 à 30 mg par millilitre.

Tout comme les autres formes d’administration orale, les cannabinoïdes des huiles sont préalablement décarboxylés.

De plus, les huiles de cannabis sont très précisément des solutions huileuses de cannabinoïdes extraits du cannabis. En clair, cela exclut leurs terpènes.

L’utilisateur ne doit donc pas craindre la présence d’un gout de mouffette, de chlore ou de benzène qui caractérise certains cultivars; qu’ils soient vendus en gouttes ou sous forme de vaporisateurs buccaux, les huiles de cannabis ne se distinguent en bouche que par un léger gout de hachich qui varie d’une marque à l’autre.

Contrairement aux capsules, les fioles d’huile de cannabis rendent possible l’ajustement précis de la dose. Leur compte-goutte est calibré en multiples de 0,25 ml, soit de 0,25 ml à 1,0 ml.

L’avantage théorique de leur précision est compromis, au Québec, par deux lacunes importantes.

Les repères de mesure à la surface des compte-gouttes sont des moulures ton sur ton. Lorsqu’on retire ces compte-gouttes de leurs fioles, leur surface est recouverte d’une épaisse couche d’huile qui fait disparaître momentanément ces repères, rendant très approximatif tout prélèvement d’huile de cannabis.

Reign Drops 30:0 du distributeur Redecan (indisponible au Québec)

En Ontario, la compagnie Redecan équipe ses fioles d’huile de cannabis d’un dispositif simple qui permet le prélèvement précis d’une dose sans gâchis et sans que de l’huile ne vienne effacer les repères de mesure imprimés sur l’extérieur de la seringue.

Ce dispositif peut être retiré lorsqu’on doit prélever un volume important (à des fins culinaires, par exemple).

Autre inconvénient des huiles : personne n’a cru bon soumettre ces produits à une standardisation des teneurs en cannabis. Ce qui complique la tâche de l’usager qui veut mesurer précisément une dose de 10 mg de produit actif à partir d’un liquide en contenant 27,7 mg par millilitre.

Au Québec, la manière la plus précise de mesurer les huiles de cannabis, c’est à l’aide d’une seringue hypodermique dont on aura retiré l’aiguille (trop fine pour prélever aisément de l’huile de cannabis). Délivrée de son aiguille, la seringue graduée permet le prélèvement exact d’une dose.

Dans le cas d’une huile qui contient 27,7 mg de THC par millilitre, on mesurera 0,36 ml d’huile pour obtenir précisément 10 mg de THC.

Ceci étant dit, les gouttes sont idéales pour l’administration sublinguale (ce qui accélère le début d’action). Contrairement au vaporisateurs buccaux, elles ne comportent aucun risque d’inhalation accidentelle.

Précisons que les bouchons à fermoir de sécurité livrés avec les bouteilles québécoises d’huile sont parfois difficiles à ouvrir. Après l’avoir dévissé au maximum, on est parfois obligé de forcer l’enveloppe extérieure noire du bouchon à se séparer de sa partie interne en plastique translucide pour accéder au contenu de la bouteille.

À titre d’information, précisons qu’un format de 30 ml de gouttes, une fois complètement vide pèse 14,7 grammes (avec son compte-goutte).

Lacunes de l’étiquetage

La légalisation du cannabis au Canada étant toute récente, il est normal que des correctifs soient encore nécessaires.

À l’heure actuelle, l’étiquetage des produits contenant des extraits de cannabis laisse à désirer.

Sur l’étiquette d’une bouteille de capsules, lorsque le producteur indique une dose de cannabinoïde par ‘unité’, c’est quoi l’unité ? Est-ce une bouteille ou une capsule ?

Lorsqu’on parle de la dose d’une substance psychoactive, on doit être clair, c’est-à-dire préciser la dose par capsule.

Puisque certains vaporisateurs oraux portent le nom d’élixir, contiennent-ils de l’alcool ? Si oui, à quelle concentration ?

De plus, l’étiquette du vaporisateur buccal Sunday Special indique bien la concentration en THC et CBD. De plus, elle précise le volume d’une vaporisation (0,1 ml). Tout comme pour les capsules, il serait plus prudent de préciser ici la dose de THC et de CBD par jet au profit de ceux qui ne sont pas forts en calcul.

Toujours au sujet des vaporisateurs, puisque ce sont des extraits de cannabis dans une huile à base de triglycérides à chaines moyennes (‘huile TCM’), est-il dangereux d’inhaler accidentellement ces produits ? Contiennent-ils d’autres ingrédients susceptibles de causer de la stéatose pulmonaire ? Si oui, pourquoi l’étiquette ne prévient-elle pas du danger d’inhaler ?

Conclusion

Après l’Uruguay en 2013, le Canada est devenu cette année le deuxième pays à légaliser le cannabis.

En comparaison avec l’époque récente où la simple possession du cannabis était un acte criminel, la légalisation simplifie considérablement le travail de chercheurs — biologistes, chimistes, cliniciens, experts en séquençage génétique, etc.— qui choisiront d’approfondir nos connaissances au sujet du cannabis.

Pour l’instant, l’industrie du cannabis récréatif projette une image de professionnalisme qui tranche avec le mystère qui entoure les produits offerts sur le marché noir.

Références :
Haschich
Décarboxylation du THC et du CBD : voici comment le cannabis est activé
La petite histoire du jean-guy
Le système endocannabinoïde : qu’est-ce que c’est ? Comment fonctionne-t-il ?
Nouveau regard sur le cannabis
Part 1, Sativa vs. Indica: An Overview of Cannabis Types
Why the labels ‘sativa’ and ‘indica’ tell you very little about your pot

Sur le même sujet :
La légalisation des produits dérivés du cannabis (2018-12-31)

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Un commentaire à Le cannabis récréatif

  1. Louise dit :

    D’abord, j’ai beaucoup apprécié toutes ces infos sur un produit mal connu. Ensuite, j’aimerais souligner le véritable scandale, à mon avis, de la commercialisation du cannabis par la SQDC: l’inutile surutilisation du plastique.J’ai vu deux contenants de plastique, les deux ne contenant chacun que 3,5 gr de cannabis. Le plus petit pèse 28 gr, le plus gros 53 gr. Pourquoi n’avoir pas, comme nos bons vieux pushers, tout simplement utiliser un petit sac de rien du tout?

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