Deux semaines à Palm Desert (9e partie)

Publié le 19 octobre 2019 | Temps de lecture : 3 minutes

Un peu du Maine au creux des montagnes de San Jacinto

L’ouest de la vallée de Coachella est bordé par les montagnes de San Jacinto.

De Palm Desert, on y accède par la route 74.



 
L’ascension dans ces montagnes se fait par une série de virages serrés qui demandent, de la part du conducteur, une attention constante.

Très vite, on prend de l’altitude. Et en quelques minutes, les premiers belvédères offrent un contraste saisissant entre Palm Desert, verdoyante, et les montagnes arides qui l’entourent, mouchetées de broussailles.



 
Alors que la route s’engage sur les versants occidentaux des montagnes de San Jacinto, l’influence humide de l’océan Pacifique se fait sentir. Le paysage change alors; la flore, si éparse et si monotone quelques minutes plus tôt, se fait envahissante et diversifiée.


 
À mille mètres d’altitude, la température ambiante est de 13°C, soit quinze degrés de moins qu’à Palm Desert. On traverse une plaine — c’est la vallée Garner — où de grands pins se dressent un peu partout.

C’est alors que le nom de la 74 prend tout son sens lorsqu’on la parcourt dans le sens inverse, soit Pines to Palms Highway (ou autoroute des Pins aux Pamiers).

À la rencontre avec la 243, nous empruntons cette route. Elle nous mène au village d’Idyllwild.




 
Quel contraste !

On se croirait en Nouvelle-Angleterre.

Les maisons sont en bois rond ou en planches de bois. Parfois, elles sont finies en bardeaux de cèdre (et plus rarement en briques). Les toits sont en bardeaux d’asphalte.


 
Au centre du village, on peut voir le monument ‘Harmony’, créé en bois de cèdre par David Roy en 2012. Un petit escalier permet aux visiteurs de s’assoir au centre afin de s’y faire photographier.



 
La nuit tombée, nous revenons sur nos pas. Ce qui nous donne l’occasion de nous arrêter au même belvédère qu’à l’aller et de voir maintenant Palm Desert scintillante de lumière.

Cette excursion au sein des montagnes de San Jacinto est un exemple supplémentaire de l’extraordinaire variété des paysages du Sud-Ouest américain.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (1re, 8e et 11e photos) et PanLeica (les autres photos)
  1re photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 29 mm
  2e  photo : 1/5000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 8 mm
  3e  photo : 1/800 sec. — F/3,8 — ISO 200 — 16 mm
  4e  photo : 1/2500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
  5e  photo : 1/800 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
  6e  photo : 1/1000 sec. — F/3,6 — ISO 200 — 15 mm
  7e  photo : 1/160 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
  8e  photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
  9e  photo : 1/640 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 13 mm
10e  photo : voir 2e photo
11e  photo : 1/4 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 15 mm


Pour lire les comptes-rendus du voyage à Palm Desert, veuillez cliquer sur ceci.

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4 commentaires à Deux semaines à Palm Desert (9e partie)

  1. sandy39 dit :

    Je ne sais pas par où commencer, J.Pierre… alors, je vous dis simplement que c’est la 4e photo qui m’inspire, lorsqu’on retrouve un peu de Vert…et, qu’il a l’air sympa ce village !

    Je suppose que même à mille mètres d’altitude, il n’y neige pas…

    Quant à Vous, J.Pierre, Vous êtes-vous arrêtés plusieurs fois… pour pouvoir respirer ou pour habituer vos poumons à prendre de l’altitude ?

    • Jean-Pierre Martel dit :

      En effet, Idyllwild (qui signifie Idylle sauvage) semble être un village où il fait bon vivre, situé entre l’océan Pacifique et les déserts de l’autre côté des montagnes.

      Sous l’influence de l’océan Pacifique, relativement proche, ces montagnes se couvrent de neige l’hiver (ci-dessus).

      Et c’est précisément la fonte rapide de cette neige au printemps qui représente un risque d’inondation dans la vallée de Coachella puisque ces monts sont enneigés même dans leur versant ‘désertique’ (quoique dans une moindre mesure).

      La plus haute altitude que nous avons atteinte a été d’environ 1 500 mètres, un peu au-delà d’Idyllwild. Je n’ai pas ressenti de gène respiratoire à cette altitude, assis confortablement dans notre voiture.

      Comme vous l’avez deviné, nous nous sommes arrêtés plusieurs fois. Mais exclusivement pour admirer le paysage et pour prendre un café à Idyllwild.

  2. sandy39 dit :

    A recoller s’il vous plaît…

    Une dernière chose : dans votre avant-dernier paragraphe “nous arrêter au même UN…”, on enlève le UN puisque c’est le même belvédère…

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