Le papillon Héliconius-zèbre

16 avril 2015
Face dorsale du papillon
Spécimen avec des points rouges près du thorax
Face ventrale des ailes
En majesté

Rencontré sur tout le continent américain (sauf au Canada), l’Héliconius-zèbre (ou Heliconius charithonia) est un papillon noir zébré horizontalement de jaune très pâle. Depuis 1996, c’est le papillon officiel de l’État de Floride.

D’une envergure de 7 à 10 cm, ce papillon — comme tous les Héliconius — possède des ailes antérieures allongées, de grands yeux, des longues antennes, et quatre hautes pattes (les deux pattes antérieures étant atrophiées).

La face ventrale de ses ailes est marron et jaune pâle, décorée de petites taches rouges près du corps.

Comme tous les papillons du genre Heliconius, celui-ci se nourrit de nectar et de pollen. Il vit donc jusqu’à six mois, alors que les autres papillons — qui ne se nourrissent que de nectar — ne vivent généralement que quelques semaines.

Les femelles pondent leurs oeufs sur des feuilles de passiflore. Et comme les chenilles s’en nourrissent, elles deviennent toxiques. Les papillons héritent de cette toxicité qui les protège des prédateurs.

De plus, ce papillon synthétise des composés cyanogènes, également toxiques, à partir du pollen qu’il consomme.

Les mâles s’accrochent aux chrysalides femelles et s’accouplent avec dès qu’elles commencent à éclore.

Le jour, on rencontre ce papillon en forêt. La nuit venue, il s’assemble en colonies pouvant atteindre une soixantaine de spécimens.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14 (1re, 2e et 4e photos) et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (3e photo)
1re photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 320 — 175 mm
2e  photo : 1/400 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 210 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 1000 — 60 mm
4e  photo : 1/250 sec. — F/7,1 — ISO 1000 — 170 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le papillon Grand mormon

9 avril 2015

Introduction

D’une envergure de 12 à 15 cm, le Grand mormon (ou Papilio memnon) est originaire du Sud-Est asiatique.

Son bagage génétique renferme des « supergènes » qui s’expriment différemment selon la sous-espèce. À cause de ce polymorphisme, ce papillon prend un grand nombre d’aspects légèrement différents. On connait quatre variétés de mâles et plus de 26 variétés de femelles.

Description du mâle

Face dorsale du papillon mâle
Variété différente du papillon mâle (avec ocelles anals rouges)
Mâle, de côté
Mâle butinant
Mâle en majesté

La face dorsale des ailes est noire, se transformant lentement en une série de traits noirs sur fond gris en s’éloignant du corps du papillon.

Selon les variétés, les épaules sont parfois soulignées d’un court et mince trait rouge. Le mâle n’a jamais de queue.

La face ventrale des ailes est spectaculaire. Une zone rouge irradie de chaque côté du thorax alors que le bord des ailes postérieures est décoré d’un ruban rouge garni de gros points noirs.

Description de la femelle

Face dorsale du papillon femelle
Papillon femelle vu de côté
Femelle prenant son envol

Sur la face dorsale des ailes, les nervures sont noires ou brunes tandis que la membrane entre elles est grise ou beige pâle.

Sur les ailes antérieures, une tache ovoïde rouge pointe vers les épaules du papillon alors qu’une tache sombre, aux pourtours flous, se trouve juste en dessous d’elle.

Le haut des ailes postérieures est plus pâle que les ailes antérieures. Toutefois le bas des ailes postérieurs est décoré d’une zone foncée irrégulière. Selon les sous-espèces, les femelles portent ou non une queue.

La face ventrale des ailes mime leur face dorsale.

Habitat

Ce papillon habite les milieux ouverts de basse altitude — la clairière des forêts, les chemins de fer et près des habitations — de l’Inde au Japon. Il vole habituellement entre deux et quatre mètres du sol.

Les femelles pondent leurs oeufs de préférence sous les feuilles d’agrumes (dont se nourrissent les chenilles). L’éclosion prend seulement trois jours.

La chenille dévore d’abord la coquille de son oeuf avant d’entamer la feuille sur laquelle elle se trouve.

Une fois devenu papillon, celui-ci se nourrit de nectar d’une grande variété de plantes. Sa durée de vie maximale est d’un mois.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm R (la 1re photo), M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale MC-14 (2e, 3e et 7e photos), M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (la 6e photo), et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/200 sec. — F/4,9 — ISO 400 — 92 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 1000 — 210 mm
3e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 1250 — 135 mm
4e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 1000 — 60 mm
5e  photo : 1/125 sec. — F/8,0 — ISO 4000 — 60 mm
6e  photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 135 mm
7e  photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 800 — 210 mm
8e  photo : 1/160 sec. — F/6,3 — ISO 640 — 60 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le papillon Héliconius érato petiverana

6 avril 2015
Face dorsale
De côté
De biais
De face

Il existe 29 sous-espèces d’Héliconius érato, toutes légèrement différentes les unes des autres. Voici l’une d’elles.

Le mot Heliconius fait référence à Hélicon, nom donné à une montagne de Béotie où étaient censées résider les Muses dans la mythologie grecque. Quant à Érato, c’est une des neuf Muses, fille de Mnémosyne. Elle est la patronne de la poésie lyrique et érotique.

D’une envergure de 6,7 à 8 cm, l’Héliconius érato se caractérise par ses ailes antérieures allongées, ses yeux énormes, ses longues antennes, et ses hautes pattes. La paire antérieure des pattes étant atrophiée, on croirait que ce papillon n’en a que quatre.

Sur la face dorsale de la sous-espèce petiverana, les ailes antérieures sont noires décorées d’une large bande rouge verticale. Les ailes postérieures noires portent une bande blanche horizontale dans leur partie supérieure.

En gros, la face ventrale des ailes est la réplique de leur face dorsale. La tache rouge y est toutefois de couleur moins vive.

Près du thorax, le bord des ailes antérieures est souligné d’une courte ligne rouge.

Au niveau des ailes postérieures, on observe quatre points rouges. Absent chez l’H. melpomène, ce quatrième point — le plus distant du thorax — est une des caractéristiques spécifiques de l’H. érato.

Ce papillon se nourrit de pollen et de nectar. Cette alimentation, riche en protéines, leur permet de vivre plusieurs mois, soit beaucoup plus longtemps que les papillons qui se nourrissent de nectar. En fait, les papillons du genre Heliconius sont les seuls capables de se nourrir de pollen.

Les femelles pondent leurs oeufs sur des feuilles de passiflore. Et comme les chenilles s’en nourrissent, elles deviennent toxiques. Les papillons héritent de cette toxicité qui les protège des prédateurs.

Les mâles s’accrochent aux chrysalides femelles et s’accouplent avec dès qu’elles commencent à sortir.

On rencontre l’Héliconius érato petiverana le long des lisières des forêts d’Amérique centrale.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (4e photo) et M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (2e et 3e photos) avec multiplicateur de focale MC-14 (1re photo)
1re photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 640 — 150 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 150 mm
3e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 2000 — 150 mm
4e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 800 — 60 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le papillon Petit monarque

5 avril 2015
Face dorsale
Face ventrale des ailes du papillon mâle
Face ventrale des ailes du papillon femelle
Mâle butinant
Mâle en majesté

Le Petit monarque (ou Danaus chrysippus) doit son nom à sa ressemblance avec le Monarque, dont il est un cousin.

Alors que l’envergure du Monarque est de 8,9 à 10,2 cm, celle du Petit monarque est de 7 à 8 cm.

Comme son cousin, celui-ci possède un thorax noir tacheté de blanc.

Ses ailes antérieures orange ont l’apex noir traversé d’une bande blanche oblique irrégulière.

Ses ailes postérieures sont du même orange, bordées d’un mince ruban de taches blanches sur fond noir. En plus des trois taches noires irrégulières qui décorent les ailes postérieures des femelles, le mâle en possède une quatrième, plus grosse et en relief, qui dégage une odeur destinée à attirer les femelles.

Le Petit monarque se nourrit de nectar. Sa chenille se nourrit principalement d’asclépiade, une plante toxique à laquelle le Petit monarque est résistant. En s’en nourrissant, la chenille du Petit monarque devient elle-même toxique, une propriété dont hérite le papillon.

On trouve ce papillon du pourtour de la Méditerranée à l’Afrique tropicale, et de l’Afrique jusqu’en Australie. Il aime les milieux ouverts et les climats arides de basse à moyenne altitude.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale MC-14 (5e photo) et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/125 sec. — F/6,3 — ISO 400 — 60 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/6,3 — ISO 1000 — 60 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/7,1 — ISO 1250 — 60 mm
4e  photo : 1/125 sec. — F/7,1 — ISO 800 — 60 mm
5e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 640 — 210 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Papillon de verre

3 avril 2015
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Le Papillon de verre (ou Greta oto) est le plus petit papillon présenté dans le cadre de l’événement annuel Papillons en liberté au Jardin botanique de Montréal.

Depuis plusieurs années, j’espère toujours voir ce papillon les ailes déployées. En vain.

Je me suis donc résigné à publier les meilleures photos que j’ai de lui. Je vous invite à cliquer sur celle-ci afin d’accéder à sa version à haute résolution et apprécier les extraordinaires reflets des ailes lorsqu’elles réfléchissent la lumière.

D’une envergure de 5,6 à 6,1 cm, le Papillon de verre habite les forêts humides du centre de l’Amérique, du Mexique au Panama.

Il tire son nom du fait qu’entre leurs veines, les ailes sont transparentes. Leurs bordures opaques sont brunes, parfois teintées de rouge ou d’orange

Adulte, le papillon se nourrit du nectar de Lanata, de Composées et de Boraginacées. Toutefois c’est sur les feuilles de Jasmin de nuit (ou Cestrum nocturnum) — une plante toxique très répandue — qu’il pond ses œufs.

Ses chenilles s’en nourrissent et en accumulent les toxines. Cela les rend elles-mêmes toxiques, leur permettant ainsi d’échapper à leurs prédateurs.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (2e photo) et M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale MC-14 (les autres photos)
1re photo : 1/320 sec. — F/6,3 — ISO 250 — 140 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 1600 — 60 mm
3e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 1000 — 210 mm
4e  photo : 1/250 sec. — F/7,1 — ISO 200 — 210 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Papillons en liberté 2015

2 avril 2015
Une abondance de papillons
Photographier simplement avec son téléphone multifonctionnel…
…ou avec des appareils impressionnants
Des papillons tout autour de soi…
…ou qui viennent faire connaissance

Depuis le 19 février et ce, jusqu’au 26 avril 2015 (sauf les lundis), le Jardin botanique de Montréal présente la 17e édition de l’événement annuel « Papillons en liberté ».

C’est dans la grande serre d’exposition — la plus à l’ouest — que cet événement a lieu. Au total, 20 000 papillons auront été relâchés pendant ces deux mois, au grand plaisir des enfants comme des adultes.

Au cours des prochaines semaines, je vous présenterai quelques-unes des photos que j’en aurai rapportées.

Détails techniques : Appareils Panasonic GH1 (2e photo) et Olympus OM-D e-m5 (les autres photos), objectifs Voigtländer 50 mm F/1,1 (2e photo), M.Zuiko 40-150 mm R (4e photo) et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 60 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 50 mm
3e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 60 mm
4e  photo : 1/1000 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 40 mm
5e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 320 — 60 mm


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Le Machaon émeraude

25 mars 2014
Face dorsale du Machaon émeraude
En majesté
Face ventrale du Machaon émeraude
Détail des ailes

Le Machaon émeraude (ou Papilio palinurus) est un papillon diurne vivant dans les régions montagneuses du Sud-Est asiatique. On le trouve en Birmanie, en Malaisie, en Indonésie et aux Philippines.

D’une envergure d’environ 7 cm, il a la forme d’un triangle pointant vers le bas.

La face dorsale est noire et verte : elle est décorée d’une large bande vert fluo qui traverse en diagonale les ailes antérieures et qui se continue sur les ailes postérieures.

La face ventrale, tout aussi extraordinaire, est principalement marron et noire, pointillée de beige.

Le bord extérieur des ailes supérieures est légèrement concave (c’est-à-dire en creux), alors que le bord arrondi des ailes inférieures est ondulé avec deux queues noires en spatule.

Comme la plupart des papillons, le Machaon émeraude se nourrit de nectar.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale MC-14 (2e photo) et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 640 — 60 mm
2e  photo : 1/250 sec. — F/7,1 — ISO 1250 — 160 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 500 — 60 mm
4e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 1250 — 60 mm

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Le papillon Bolina

18 mars 2014
Face dorsale du Bolina mâle
Face dorsale du Bolina femelle
Bolina femelle butinant
Mâle en majesté
Femelle en majesté
Bolina mâle vu de côté

D’une envergure de 7 à 8,5 cm, le Bolina ou Hypolimnas bolina est un papillon qui habite les forêts situées dans une grande partie du globe qui s’étend à l’ouest du Yémen et de l’île de Madagascar, jusqu’au Japon et la Nouvelle-Zélande.

Le bord externe des ailes antérieures est concave (c’est-à-dire en creux).

Chez les femelles, les ailes sont brunes. Autant sur leur face dorsale que ventrale, le bord externe des ailes porte une rangée de points blancs, puis une multitude de petites taches de la même couleur au pourtour (une caractéristique que possèdent également les mâles).

De cette manière, les femelles sont protégées des prédateurs par cette ressemblance avec un papillon toxique, le Corbeau commun (ou Euplœa core).

La face dorsale des ailes est brune ou noire. De plus, les ailes antérieures portent en diagonale deux bandes de taches blanches. La première, assez courte, est située près de la pointe des ailes, alors que la seconde, plus large, est entourée de bleu lorsque vue d’un certain angle.

Les ailes postérieures sont décorées d’une grosse tache blanche arrondie qui est parfois, elle aussi, entourée de bleu. Cette tache est beaucoup plus discrète (et parfois absente) chez la femelle.

Sur leur face ventrale, les ailes antérieures sont brunes et reproduisent les motifs retrouvés sur la face dorsale. Sur le dessous des ailes postérieures, la tache ronde de la face dorsale est remplacée par une bande diffuse et floue.

Les pattes antérieures du Bolina sont tellement atrophiées, qu’on croirait qu’il n’a que quatre pattes.

Se nourrissant du nectar des fleurs, ce papillon ne vit que deux ou trois semaines.

Œufs de Bolina

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (3e photo), M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14 (1re, 2e 4e, 5e et 7e photos) et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (la 6e photo)
1re photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 400 — 210 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 210 mm
3e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 320 — 150 mm
4e  photo : 1/200 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 105 mm
5e  photo : 1/250 sec. — F/7,1 — ISO 3200 — 201 mm
6e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 60 mm
7e  photo : 1/250 sec. — F/7,1 — ISO 640 — 210 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le papillon Voilier mormon

10 mars 2014
Face dorsale du Voilier mormon mâle
Autre spécimen mâle (avec ocelles anaux orange)
Face dorsale de certains spécimens mâles
Face dorsale du Voilier mormon femelle
Face ventrale des ailes du mâle
Face ventrale des ailes de la femelle
Papillon mâle, en majesté

Le Voilier mormon, ou Papilio polytes est un papillon d’Asie d’une envergure de 7 à 10 cm.

Sur la face dorsale du mâle, le bord inférieur des ailes antérieures est décoré d’une série de taches blanches en forme de champignons. Ceci est très caractéristique.

Certains mâles ont des ocelles anaux (2e photo) ou des croissants orangés au bord des ailes postérieures (3e photo). À part ce petit détail, les mâles se ressemblent tous. Ils sont plus petits que les femelles.

La plupart de celles-ci ne ressemblent pas aux mâles. Afin d’échapper aux prédateurs, elles prennent plutôt l’aspect du papillon Pachliopta aristolochiae, réputé pour son mauvais goût.

À quelques petits détails près, la face ventrale des ailes correspond à leur face dorsale.

Chenille et œufs du Voilier mormon

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (1re et 2e photos), M.Zuiko 40-150 mm R (la 5e photo), M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (la 6e photo), et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 135 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 150 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 500 — 60 mm
4e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 1600 — 60 mm
5e  photo : 1/500 sec. — F/5,4 — ISO 200 — 125 mm
6e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 40 mm
7e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 1000 — 60 mm
8e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 2500 — 60 mm


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Le papillon Dryadula phaétusa

4 mars 2014
Face dorsale du Dryadula phaétusa
Détail de la face dorsale
Dryadula phaétusa butinant
Face ventrale du papillon
Yeux du papillon

Possédant une envergure de 8 à 9 cm, le Dryadula phaétusa est un papillon dont la face dorsale est tigrée horizontalement de bandes alternant entre l’orange et le noir.

C’est également le cas de la face ventrale des ailes supérieures : la face ventrale des ailes inférieures sont toutefois décorées de trois larges bandes brunes, espacées de lisières d’écailles orange, corail et blanches.

Ce papillon vit en Amérique, du sud des États-Unis au Brésil.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale MC-14 (1re et 4e photos) et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 250 — 210 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 60 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 320 — 60 mm
4e  photo : 1/250 sec. — F/6,3 — ISO 800 — 210 mm
5e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 60 mm


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