Les drones

31 août 2018

Utilisation militaire des drones

Un drone est un objet volant inhabité capable de revenir se poser sur son lieu de départ. Cette dernière caractéristique, entre autres, le distingue du missile de croisière.

L’industrie de l’armement investit des sommes considérables afin de développer des drones capables d’espionner les lignes ennemies ou de procéder à des frappes sans risquer la vie de pilotes.

Appelés à remplacer les avions de combat, les drones souffrent actuellement d’une lacune importante.

Leurs capteurs doivent transmettre des quantités importantes d’informations — interprétés par un humain à bord lorsqu’il s’agit d’un avion de chasse — mais qui, dans le cas des drones, doivent être interprétées à distance. Ils sont donc très sensibles au brouillage.

C’est là le talon d’Achille des drones militaires; on ne peut les utiliser que contre des ennemis sans support technologique.

Tant qu’on n’aura trouvé le moyen de pallier cette lacune, l’avenir des drones est principalement lié à leur utilisation civile et notamment commerciale.

Drones vs hélicoptères

Les hélicoptères se déplacent à l’aide d’une hélice principale alimentée par un moteur puissant d’une grande précision puisque toute la stabilité de l’appareil en dépend.

Les drones sont équipés de plusieurs hélices actionnées par des moteurs rudimentaires. Par tâtonnement, ceux-ci sont coordonnés par un système informatique qui analyse les données d’un gyroscope interne.

Le rapport entre leur charge utile (souvent une caméra de quelques grammes seulement) et leur empattement est beaucoup plus grand que celui d’un hélicoptère.

Mais ils sont faciles à fabriquer et peu couteux. De plus, ils possèdent une grande autonomie de vol (jusqu’à quarante-cinq heures) et leur écrasement ne cause pas la mort d’un pilote.

Utilité civile des drones

Nuisances à proximité des aéroports et des sites militaires, les drones sont utiles dans les domaines suivants :
• la télésurveillance (qu’il s’agisse de sécurité ou de surveiller l’avancement d’un chantier),
• la localisation de casseurs au cours d’une manifestation violente,
• l’évaluation des dommages, le repérage des victimes et la détermination des priorités à la suite d’un désastre naturel,
• la recherche des personnes disparues (en mer ou en montagne, par exemple),
• l’exploration de territoires difficilement accessibles (canopée, crevasses, cratères volcaniques, œil d’une tornade, etc.),
• la livraison de petits colis (particulièrement lorsque les voies terrestres sont inutilisables) ou l’acheminement du courrier dans les localités isolées.

Références :
Copel É. Drones à tout faire. La Revue 2017; no 73: 89-91.
Drone

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’espionnage des téléviseurs Visio

20 février 2017

Fondée en 2002 avec une mise de fonds de 600 000$, la compagnie Vizio est devenue le plus important fabricant américain de téléviseurs.

Ses prix abordables lui ont permis de damer le pion à des géants comme Panasonic, Sony, LG et Samsung.

L’entreprise arrivait à être rentable en collectant et en vendant les données relatives aux habitudes télévisuelles de ses utilisateurs; émissions, films, jeux vidéos, et sites internet regardés.

D’apparence anodine, le réglage appelé ‘Smart Interactivity’ permettait cette collecte de données sur tous les modèles vendus depuis 2011.

Capable de collecter quotidiennement cent-milliards d’informations, le logiciel de reconnaissance de contenu, appelé ‘Inscape’, espionnait onze millions de télévisions et permettait à Vizio d’accumuler une fortune auprès d’annonceurs.

La caméra intégrée au téléviseur, destinée aux appels téléphoniques via l’internet, aurait même pu — théoriquement — réaliser des captures d’écran ou des vidéos clandestins des utilisateurs dans l’intimité de leurs salons ou de leurs chambres à coucher.

Mais, à bien y penser, tous les fureteurs — Google Chrome, Firefox et Safari — procèdent déjà à un tel espionnage depuis des années. Où est le problème ?

Légalement, dans le cas de ces logiciels, il n’y en a pas puisqu’à chaque fois que vous installez une mise à niveau, leurs contrats d’utilisation vous obligent à consentir à cet espionnage.

Toutefois, lorsque vous achetez un téléviseur Vizio, le vendeur ne vous demande jamais de signer un contrat de quarante pages, rédigé en jargon juridique, où quelque part, en petits caractères, vous acquiescez à être espionné.

Voilà pourquoi Vizio vient d’être condamné à payer une amende de 2,2 millions$ à l’issue d’une poursuite intentée par l’Agence américaine du commerce. À l’avenir, cette collecte ne se fera plus par défaut.

Pour ceux qui ont des modèles produits entre 2011 et 2017, on pourra inactiver le réglage ‘Smart Interactivity’ en allant au menu du téléviseur, en choisissant Reset & Admin, et en inactivant le réglage en question.

Références :
Comment un téléviseur peut vous espionner
Government Confirms Vizio TVs Spy on You: How to Stop It
How to make sure your Vizio smart TV isn’t spying on you
Vizio

Paru depuis :
Le FBI fait une mise en garde sur les dangers liés aux télévisions intelligentes (2019-12-02)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Toulouse, les économies d’énergie, et l’éclairage à DEL

9 février 2017

 

 
Sur le même sujet : L’éclairage urbain à DEL

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’éclairage urbain à DEL

16 janvier 2017
© NASA — Vue aérienne de l’éclairage au sodium de la région métropolitaine

Introduction

Depuis 1990, les rues de Montréal sont éclairées la nuit par des lampes à sodium. Celles-ci émettent une lumière orangée.

Comme d’autres villes nord-américaines avant elle, Montréal songe à les remplacer par des lampes utilisant des diodes électroluminescentes (DEL).

Ce changement couterait environ 110 millions$ et s’effectuerait sur cinq ans.

Puisqu’il y a 110 000 lampadaires à remplacer, le cout unitaire du replacement serait d’environ mille dollars par lampadaire, ce qui comprend 500$ de main-d’œuvre pour effectuer l’opération.

Cela permettrait de réduire de moitié la facture d’électricité nécessaire à l’éclairage des rues et des trottoirs (estimée à 12,9 millions$ annuellement) en plus de réduire de 55% les frais d’entretien.

Sur vingt ans, cela représenterait des économies de 278 millions$… en supposant qu’une nouvelle technologie irrésistible ne vienne pas remplacer celle-ci dans l’intervalle.

DEL à 4000°K vs DEL à 3000°K

Les lumières à DEL qui se distinguent par la couleur qu’elles émettent. Tout comme un grand nombre de villes nord-américaines, Montréal s’apprête à se doter d’un éclairage urbain à DEL dites ‘blanches’.

Cette blancheur est très relative. La lumière des DEL à 4000°K — celles que se propose d’acheter la ville — est en réalité une lumière à 4075°K : cette température est presque identique à la température de la lumière de la lune (4100°K à 4150°K).

Les DEL à 3000°K — l’alternative proposée par ceux qui s’y opposent — émettent une lumière lugubre semblable à celle des lampes à sodium (2600°K, à gauche sur la photo ci-dessus). 3000°K correspond à la moyenne entre la lumière lunaire et celle des bougies (1850°K).

La nocivité de la lumière bleue

Toute la controverse relative à l’éclairage urbain à DEL repose sur la nocivité de la couleur bleue.

Celle-ci représente 29% de la lumière émise par les DEL à 4000°K et 21% de celle émise par les DEL à 3000°K.

En comparaison, les écrans des ordinateurs utilisés pour la retouche photographique sont calibrés à 6500°K et émettent environ 50% de lumière bleue.

Ceux qui s’opposent à l’achat des DEL blanches invoquent la mise en garde de l’Association médicale américaine (AMA) au sujet des dangers de l’excès de l’exposition à la lumière bleue.

En réalité, l’AMA n’a jamais pris position ni recommandé les DEL à 3000°K, contrairement à ce qu’affirment beaucoup de sites web.

L’imbroglio vient du fait qu’un comité de l’AMA a suggéré que cette association recommande un éclairage urbain à 3000°K ou moins.

Mais l’AMA a décidé de ne pas donner suite à cette suggestion, probablement parce que les preuves cliniques invoquées par ce comité concernaient les écrans d’ordinateur, les tablettes électroniques et l’éclairage domestique (lignes 27 à 29 du rapport) et non l’éclairage urbain à DEL.

Conséquemment, l’AMA a préféré déconseiller la luminosité intense de tout éclairage urbain riche en lumière bleue (high-intensity LED lighting).

Pour l’AMA, il faut éviter l’éblouissement (glare) par de la lumière bleutée. Ce qui tient compte à la fois de l’intensité lumineuse, de sa température et de la distance entre la source lumineuse et le sujet.

Dans les faits, les luminaires urbains provoquent rarement de l’éblouissement sauf lorsqu’ils sont placés trop près des citoyens ou lorsqu’ils sont trop puissants.

Synthèse additive vs synthèse soustractive

Sur une page blanche, si on pointe trois faisceaux lumineux, l’un rouge, l’autre vert et le dernier bleu, leur rencontre sur cette page créera un point lumineux blanc.

Par contre, si on prend trois crayons de couleur, l’un rouge, l’autre vert et le dernier bleu, et qu’on crayonne au même endroit sur cette page, on créera une tache brune.

Il existe donc une différence fondamentale entre la lumière en mode additif (celle des rayons lumineux) et la lumière en mode soustractif (celle des pigments des crayons de couleur).

Lorsque nous parlons d’éclairage urbain, nous devons donc distinguer les sources de lumière — qui sont en mode additif — des objets éclairés qui, eux, sont en mode soustractif.

La nuit, sur la rue, l’immense majorité de la lumière qui parvient à nos yeux est celle, indirecte, qui rebondit des objets éclairés par des luminaires et non, directement, de celle émise par ces derniers.

Spectre lumineux d’un DEL à 4000°K

La nuit, les objets blancs ou gris sont les seuls qui réfléchissent l’ensemble du spectre de la lumière blanche qu’ils reçoivent.

Par contre, un mur de brique sera foncé parce que ses pigments absorbent la lumière. Et il nous apparait rouge parce que la partie de la lumière qu’il réfléchit à nos yeux est essentiellement rouge.

Conséquemment, s’il est vrai que la lumière des DEL à 4000°K contient 29% de lumière bleue et que celle des DEL à 3000°K en contient 21%, cela n’est plus vrai de la lumière une fois réfléchie par les objets qu’ils éclairent.

À l’opposé de la lumière urbaine réfléchie la nuit par les objets, nous regardons directement une source lumineuse située à une courte distance lorsque nous sommes devant l’écran de nos ordinateurs.

En tenant compte de tout cela, la Direction régionale de santé publique concluait : « Étant donné que les citoyens passent une plus grande partie de leur soirée à l’intérieur qu’à l’extérieur de leur résidence, il est évident que l’exposition à la lumière bleue provenant des luminaires de rue DEL à 4000°K est minime.»

Essentiellement, la dangerosité des DEL à 4000°K est une légende urbaine; il n’existe aucune étude scientifique sérieuse qui prouve le danger chez l’humain de l’éclairage urbain par des DEL à 4000°K.

Ceci étant dit, il est raisonnable de présumer que la lumière bleue émise par les DEL affecte le cycle circardien comme le font d’autres sources lumineuses. Toutefois, on doit considérer que dans l’ensemble de notre exposition à la lumière bleue, les lampadaires y contribuent marginalement.

Les dangers de l’observation prolongée des sources lumineuses à DEL

Les luminaires bas (sous le feuillage des arbres, par exemple), représentent un cas particulier.

Là où on peut anticiper que des citoyens pourraient observer directement la source lumineuse pendant une période de temps prolongée (dans des parcs, sous des viaducs, etc.), il faut éviter à tout prix les luminaires omnidirectionnels.

L’ajout d’un rhéostat peut corriger l’éblouissement mais il ne corrige pas l’exposition rétinienne à la lumière bleue puisque la réduction de l’intensité lumineuse sera compensée par l’ouverture de la pupille de l’observateur.

La solution est de recourir à un éclairage indirect à DEL qui soit incapable de provoquer de l’éblouissement.

Dans le cas des parcs, il faut que l’observateur ne voit que la lumière réfléchie par une surface matte dont la couleur pourra être modifiée en fonction du pourcentage de lumière bleue qu’on veut lui faire absorber (Note : cliquez sur l’image ci-contre pour l’agrandir).

Dans le cas d’un viaduc, il suffit également d’un éclairage indirect et de peindre de la couleur appropriée le plafond du passage emprunté par les usagers.

Conclusion

Depuis des dizaines de milliers d’années, les êtres humains sont exposés la nuit à de la lumière réfléchie par la lune dont la température correspond grosso modo à celle émise par les DEL à 4000°K.

De leur côté, DEL à 3000°K émettent une lumière dont la couleur ne correspond à rien parmi les sources lumineuses naturelles.

Ceci étant dit, les quantités de lumière bleue émises par les DEL à 4000°K et à 3000°K sont dans le même ordre de grandeur.

Cette lumière est néfaste lorsqu’on regarde directement et longuement la source lumineuse. Mais cela n’a presque pas d’importance lorsqu’on regarde la lumière réfléchie par des objets usuels dans l’espace public.

En somme, l’important est moins la température de la lumière émise par les lampadaires que l’intensité et la manière dont ces derniers font rayonner cette lumière. Ce qu’il faut minimiser, ce sont les occasions où les citoyens regardent directement la source lumineuse.

Concrètement, pour l’immense majorité de la population, l’exposition à la lumière bleue par le biais des luminaires de nos villes représente moins de 1% de l’exposition par le biais des écrans de nos appareils mobiles.

Références :
AMA Adopts Guidance to Reduce Harm from High Intensity Street Lights
Color temperature
Éclairage de rue aux diodes électroluminescentes (DEL)
La lumière bleue est-elle dangereuse ?
La lumière bleue et notre santé
Lampadaires à DEL: sans danger à Montréal, écartés à Toronto
LED street light
Les ampoules DEL dangereuses pour les yeux?
Projet de mise à niveau de l’éclairage de rue à Montréal
Report of the Council on Science and Public Health

Paru depuis :
Lumière bleue et dégénérescence maculaire (2018-02-05)

Sur le même sujet :
Effets sur la santé humaine et sur l’environnement des LED
L’obsolescence de l’éclairage urbain
Toulouse, les économies d’énergie, et l’éclairage à DEL

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’enregistrement automatique des passagers dans les aéroports canadiens

5 septembre 2016

Afin d’accélérer l’enregistrement des passagers, les aéroports canadiens mettent à la disposition des voyageurs des bornes prévues à cette fin et dotées d’écrans tactiles.

Si vous devez prochainement effectuer un vol aérien en partance d’un de ces aéroports, le présent article vise à vous préparer à l’enregistrement automatique s’il est dans votre intention d’y recourir.

Reçu de l’achat du billet

Avant de démarrer le processus, ayez à portée de la main un des documents suivants :
• la confirmation expédiée par le transporteur par courriel à la suite de l’achat de votre billet (ci-dessus), ou
• votre passeport (nécessaire seulement pour un vol international).

Borne d’enregistrement automatique

La première étape consiste à choisir votre compagnie aérienne.

Critères de recherche pour trouver votre réservation

La seconde étape sert à trouver votre réservation.

Si vous choisissez d’effectuer une recherche par le code de réservation, ce code est indiqué sur la confirmation de votre réservation (entouré en rouge sur la première photo).

Si vous deviez plutôt choisir d’effectuer cette recherche par nom et numéro du vol (ici WS 3143), ce document l’indique également.

Si vous deviez choisir l’option ‘Passeport’, il vous faudra taper son numéro ou l’insérer dans le lecteur de passeport situé plus bas.

Résultat de la recherche de l’identité du voyageur

L’appareil trouve votre nom et vous demande de le confirmer.

Précision quant au sexe

Il vous demande ensuite de préciser votre sexe.

Details de la réservation

Puis, il trouve votre réservation et en affiche les détails.

À cette étape, vous pouvez changer de siège si vous regrettez celui que vous avez choisi au moment de l’achat du billet.

L’écran suivant vous demandera si vous transportez ou non des matières dangereuses et des armes à feu.

Déclaration des bagages

Puis vient l’étape de l’enregistrement des bagages. Précisions que cette étape concerne uniquement les bagages destinés à être entreposés dans la soute aux bagages de votre avion.

Si vos seuls bagages sont ceux que vous avez le droit de transporter à bord, vous répondez ‘Non’.

L’écran suivant sert à la déclaration des aides à la mobilité ou de l’équipement pour bébés pour enfants que vous avez l’intention d’amener à bord si c’est le cas.

Précision du nombre de bagages

Puis, on vous demande de préciser le nombre de bagages à entreposer dans la soute aux bagages de l’avion.

L’écran suivant est un récapitulatif des frais à payer pour les bagages transportés.

Paiement des frais de bagage

S’il y a des frais à payer, on vous demandera d’insérer votre carte de crédit dans le lecteur approprié sous l’écran (à la droite du lecteur de passeport).

Impression des documents

Puis l’appareil imprime vos cartes d’embarquement et tout ce qui est nécessaire à l’identification de vos bagages.

Apportez le tout aux les comptoirs du transporteur afin de montrer votre carte d’embarquement et de laisser les bagages destinés à la soute de l’avion.

Voilà. Il ne vous reste plus qu’à passer l’étape de la sécurité et d’attendre l’embarquement.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Un paradis sous les tropiques

12 mai 2016

Seuls au milieu de nulle part

Votre hydravion s’est posé dans la lagune. Après avoir serpenté le long de ce petit sentier, vous voilà sur les rives de cette baie où une cabane d’apparence rustique vous attend.

Louer cette ile déserte du Pacifique vous a couté une fortune. Mais qu’importe.

Pour ne pas éveiller les doutes d’une épouse soupçonneuse, les frais extravagants de ces quatre jours en amoureux avec votre nouvelle secrétaire ont été payés à partir du compte que vous avez ouvert aux iles Vierges britanniques : toutes ses transactions bénéficient du plus grand secret.

Mais alors que le soleil, l’eau turquoise, les fruits à votre disposition, le vin blanc dans cette glacière si discrètement dissimulée, aiguisent votre appétit et stimulent vos sens, vous êtes loin de vous imaginer le terrible complot en train de se réaliser.

À chaque seconde, une photo de vous — nu, fou d’amour et aveuglé par la passion — est expédiée par courriel à des complices à des milliers de kilomètres. Des complices qui accumulent les preuves irréfutables de votre infidélité conjugale.

Et ces photos ne sont pas prises par des paparazzis cachés dans cette végétation luxuriante, mais par ces beaux yeux gris-vert ensorcelants qui vous font retrouver vos vingt ans tout en vous faisant perdre la tête.

Le piège

C’est le mois dernier que le Bureau américain des brevets et des marques de commerce a accordé à Sony un brevet pour des lentilles cornéennes multifonctionnelles.

Sony avait soumis sa demande deux ans plus tôt.

Bénéficiant des plus récents développements en matière de miniaturisation, ces lentilles cornéennes comprendraient un appareil photo (déclenché par battements de paupières), un moyen de stockage des photos prises par l’appareil, une antenne émettrice, un modem et une source d’alimentation autonome.

Entre cette idée — susceptible de marquer la fin de la vie privée — et le jour où un modèle sera prêt à la vente, de nombreuses années pourraient s’écouler… au grand soulagement des maris infidèles.

Référence : Contact lens and Storage medium

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Comment bannir un appelant de votre iPhone

11 octobre 2013

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Malgré l’inscription de votre numéro de téléphone dans un registre destiné à vous soustraire des appels indésirables — au Canada, ce registre s’appelle la Liste nationale de numéros de télécommunication exclus — certains télémarketeurs passent outre les interdits officiels et continuent d’harceler le public.

Apple ne vous permet pas de créer une liste noire d’appelants indésirables. Mais il est possible de faire comme si c’était le cas.

Pour y parvenir, il faut franchir les étapes suivantes :
   • téléchargez une sonnerie silencieuse en cliquant sur ceci,
   • décompressez le fichier ZIP,
   • démarrez iTunes,
   • au menu Fichier, choisissez l’item « Ajouter à la bibliothèque… » (ou son raccourci Ctrl-o),
   • sélectionnez le fichier « Sonnerie silencieuse.m4r »,
   • connecter votre iPhone à votre ordinateur,
   • si le panneau de gauche d’iTunes n’est pas visible, au menu Présentation, choisissez l’item « Afficher la barre latérale… » (Ctrl-Alt-S),
   • dans le panneau de gauche, cliquez sur Sons,
   • glissez et déposez « Sonnerie silencieuse » sur iPhone dans le panneau de gauche,
   • déconnectez votre iPhone à votre ordinateur,
   • allumez votre iPhone,
   • démarrez l’application Téléphone,
   • créez un nouveau contact : donnez-lui le nom de l’appelant indésirable (ex.: Télémarketing Vidéotron) et attribuez-lui son numéro de téléphone (ex.: 866-706-5601),
   • à la caractéristique Sonnerie, attribuez-lui la sonnerie silencieuse,
   • à la caractéristique Vibration, choisissez Aucune, et touchez « OK ».

Voilà. Dorénavant, à chaque fois que cet indésirable vous appellera, vous n’en aurez absolument pas connaissance. Il ne vous restera plus qu’à effacer manuellement son numéro dans la liste des appels manqués.

Détails techniques de la photo : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35mm F/2,8 — 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 35 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Une vraie moto électrique

28 mai 2013

 

C’est les années 1930, que l’inventeur Joseph-Armand Bombardier créa la motoneige, ce véhicule tout-terrain si populaire en hiver.

Huit décennies plus tard, c’est un autre Québécois, Jean-Pierre Legris, qui a mis au point la plus performante des motocyclettes électriques, appelée « Sora » (ce qui signifie ciel en japonais). Sa moto a récemment été homologuée par Transport Canada, c’est-à-dire reconnue comme répondant aux normes canadiennes en matière de transport.

À des années-lumière des vélos et scooters électriques, la Sora est un bolide de gars, capable de rouler à des vitesses analogues à celles des Harley-Davidson.

D’une autonomie de 100 km, cette moto peut atteindre une vitesse maximale de 200 km à l’heure. Elle accélère de 0 à 100 km/h en 4,5 secondes. On la recharge complètement en neuf heures sur une prise de 110 volts ordinaire. Son prix ? 34 500 euros ($46 000).

Pour mettre au point un tel bolide, son fabricant a obtenu la collaboration de chercheurs de l’Institut du Transport avancé du Québec, du Centre d’innovation en microélectronique du Québec, d’Alcoa Innovation et de l’École polytechnique de Montréal.

Il s’agit d’un véhicule haut-de-gamme qui tire profit des dernières technologues : châssis en fibre de carbone et en aluminium, accumulateur (ou pile) en lithium-polymère à haute densité, moteur électrique, transmission à couple dynamique (ou Continuously Variable Transmission), freinage par récupération, siège ajustable, GPS, etc.

Voilà comment il est encore possible, même de nos jours, pour une seule personne — dans ce cas-ci un entrepreneur à la fois un inventeur et aventurier — de contribuer à améliorer le monde dans lequel nous vivons.

Références :
Joseph-Armand Bombardier (1907-1964)
La Tesla des motos, made in Québec
Lito Green Motion

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Comment créer une sonnerie personnalisée pour iPhone

23 février 2013

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Introduction

Les sonneries sont les différents sons que peut émettre l’iPhone lorsque quelqu’un vous appelle. Dans Réglages/Sons/Sonnerie de l’iPhone, on trouvera les 25 sonneries disponibles par défaut pour cet appareil téléphonique. En plus, l’utilisateur peut ajouter au téléphone un certain nombre de bruits ou d’extraits officiels de chansons populaires achetés au magasin iTunes.

Mais vous pouvez également créer votre propre sonnerie à partir de n’importe quelle plage musicale de votre discothèque iTunes. Je soupçonne que cela soit illégal en France puisque ce pays possède une des législations les plus sévères au monde relativement aux droits d’auteurs : toutefois je suis absolument certain que cela est parfaitement légal en Amérique du Nord. Le présent article s’adresse donc ici aux lecteurs québécois.

Préparation

En premier lieu, utilisez l’Explorateur de fichiers de Windows (ou le Finder du Macintosh) pour créer un répertoire où seront enregistrées vos sonneries personnelles. Dans ma version anglaise de Windows, j’ai choisi, dans Librairies/Music/My Music/iTunes, de créer un nouveau répertoire appelé Sonneries. Sous un Macintosh français, ce nouveau répertoire pourrait être plutôt créé sous Musique/iTunes. Nous y reviendrons.

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Puis démarrez iTunes. La première chose à faire est de vous assurer que tout exportation à partir de votre discothèque créée des fichiers AAC (soit le format natif des plages de disque compacts). Pour ce faire, dans le coin supérieur gauche de l’interface d’iTunes, allez à iTunes/Préférences…. Par défaut, vous serez sous l’item Général. Dans le coin intérieur droit, cliquez sur le bouton Réglages d’importation… et choisissez l’item Encodeur AAC.

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Création de la sonnerie

Dans votre discothèque, cliquez-droit (sous Windows) ou Ctrl-clic (sous un Macintosh) sur la plage musicale de votre choix et, dans le menu contextuel qui apparait, choisissez l’item Obtenir des informations….

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Puis, sous l’onglet Options, déterminez le moment précis du début et de la fin de l’extrait que vous désirez transformer en sonnerie. Veuillez noter que deux points ( : ) séparent les minutes des secondes. Cet extrait doit avoir une durée maximale de 25 secondes. Si vous en choisissez trop, votre iPhone n’en jouera que les premières 25 secondes. Vous n’avez pas intérêt à en choisir beaucoup trop car votre sonnerie accaparerait inutilement l’espace de stockage de votre téléphone.

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Puis, de retour sous iTunes, cliquez-droit de nouveau sur la plage musicale en question et, dans le même menu contextuel, choisissez cette fois-ci l’item Créer une version AAC.

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iTunes créera aussitôt une nouvelle plage, possédant un nom identique, mais dont la durée ne sera que de 25 secondes. Avant de l’oublier, revenez aux étapes précédentes pour rétablir le début et la fin de votre plage musicale. Si vous ne vous rappelez plus de la durée originelle de la plage, elle est habituellement affichée dans votre discothèque, à droite du nom de la plage.

Puis cliquer-droit sur le nom de l’extrait et, dans le menu contextuel, choisissez l’item Affichez dans l’explorateur Windows.

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Cliquez sur le nom de l’extrait et modifiez son extension de .m4a à .m4r (où le r est pour ringtone, ce qui signifie sonnerie). Votre système d’exploitation affichera un avertissement et vous demandera de confirmer votre intention de modifier l’extension du fichier. Faites-moi confiance; allez-y.

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Profitez-en pour simplifier le nom du fichier et lui donner celui que vous aimeriez voir apparaitre parmi la liste des sonneries de votre téléphone. Toujours sous l’Explorateur de fichiers, cliquez-droit sur ce nom du fichier et, dans le menu contextuel, choisissez l’item Couper afin de le coller dans votre répertoire Sonneries, créé plus tôt.

Revenez sous iTunes et détruisez l’extrait — soit le fichier qui dure 25 secondes — qui y apparait toujours, en dépit du fait que vous l’avez déplacé ailleurs et en avez modifié le nom. Il suffit de cliquer sur le nom de l’extrait pour le sélectionner et d’appuyer sur la touche Delete ou Supprimer pour le détruire.

Puis appuyez simultanément sur les touches Ctrl-o pour ajouter votre sonnerie à votre discothèque. Allez à votre répertoire Sonneries et choisissez votre extrait. iTunes créera automatiquement une nouvelle catégorie appelée Sons à votre bibliothèque iTunes. Si nous cliquez sur Sons, votre sonnerie personnelle y apparaitra.

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Maintenant voici le plus facile.

Installation de la sonnerie

Connectez votre iPhone à votre ordinateur. Dans la bande de gauche d’iTunes, votre iPhone apparaitra. Glissez et déposer la sonnerie de la catégorie Sons de la bibliothèque iTunes vers votre iPhone.

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Après avoir fermé iTunes, déconnectez votre téléphone de l’ordinateur. Allumez ce dernier et, dans Réglages/Sons/Sonnerie, choisissez votre nouvelle sonnerie dont l’intensité sonore s’ajustera automatiquement.

Voilà.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Des lunettes de soleil photographiques

11 juillet 2012


 
Regrettez-vous de ne pas avoir de souvenirs tangibles (photos, vidéos) du dernier concert d’un chanteur, aujourd’hui décédé ?

S’il est possible de photographier librement lors de spectacles extérieurs, la chose est plus difficile dans les stades ou les salles de spectacles, où souvent les gros appareils reflex sont interdits. C’est pourquoi un grand nombre de spectateurs utilisent leurs téléphones multifonctionnels à cette fin.

Récemment, une compagnie américaine a mis en marché des lunettes pouvant servir également de camera à haute définition et d’appareil photo à 8 mégapixels grâce à une lentille située sur le pont de la monture. Dotée d’une mémoire de huit gigaoctets, ces lunettes peuvent enregistrer plus d’une heure de vidéos.

Ces lunettes sont tellement faciles à utiliser que cela compense pour la qualité plutôt ordinaire des images obtenues. Le prix ? 350$US.

Référence :
Pivothead Durango

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Écrit par Jean-Pierre Martel