Merci Monsieur Parizeau

9 juin 2015
Au sortir de l’église St-Germain-d’Outremont
Son épouse, Lisette Lapointe, le drapeau du Québec au bras, accompagnée de son fils, Bernard Parizeau. À leur droite, un peu en retrait, le chef du protocole du gouvernement, Claude Pineault
Agents de la Sécurité du Québec portant son cercueil
Le premier ministre actuel, Philippe Couillard, et son épouse, Suzanne Pilote
Derniers moments de la cérémonie

C’est de 14h à un peu plus de 16h cet après-midi qu’avaient lieu les funérailles d’État de Jacques Parizeau.

Celui-ci fut brièvement premier ministre du Québec, du 26 septembre 1994 au 28 janvier 1996.

Tous ceux qui ont dirigé le Québec depuis trente ans à titre de premier ministre (et qui sont toujours vivants) étaient présents, soit Pierre-Marc Johnson, Daniel Johnson, Lucien Bouchard, Bernard Landry, Jean Charest, Pauline Marois et Philippe Couillard.

Tous les chefs élus des partis d’opposition y étaient également soit Pierre-Karl Péladeau (du PQ), François Legault (de la CAQ), de même que Françoise David et Amir Khadir (de Québec solidaire).

De la scène fédérale, Thomas Mulcair (du NPD) et Justin Trudeau (du Parti libéral du Canada) ont participé aux funérailles. Seul le premier ministre du Canada était retenu ailleurs.

Premier Canadien à obtenir un Ph.D. de la London School of Economics, M. Parizeau fut, au cours des années 1960, le plus influent mandarin de l’État québécois en matière économique.

Ministre des Finances du Québec pendant huit ans (de 1976 à 1984), puis chef d’État, M. Parizeau a continué d’exercer une profonde influence sur la vie politique québécoise jusqu’à sa mort.

Personne n’a contribué au développement économique du Québec plus que lui. C’est le bâtisseur de l’État québécois moderne.

Personnellement, il y a longtemps que j’ai cessé d’évaluer les hommes politiques à ce qu’ils disent. Si on les juge à ce qu’ils font, Jacques Parizeau fut un géant.

Quant à l’hommage que mérite de recevoir Monsieur Parizeau, je ne saurais mieux dire que Jean-Martin Aussant, dont le discours prononcé lors des funérailles de Jacques Parizeau, écrit à la fois avec intelligence et avec coeur, résume tout.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 75 mm F/1,8 (la 1re photo) et M.Zuiko 40-150 mm R (les autres photos)
1re photo : 1/1250 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 75 mm
2e photo  : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 150 mm
3e photo  : 1/320 sec. — F/4,1 — ISO 200 — 45 mm
4e photo  : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 500 — 150 mm
5e photo  : 1/125 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 40 mm

Laissez un commentaire »

| 2014-2018 (années Couillard), Politique québécoise | Mots-clés : | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel