Un combat d’arrière-garde du gouvernement libéral

Publié le 27 janvier 2011 | Temps de lecture : 5 minutes

La traçabilité correspond à la capacité de suivre les déplacements d’un aliment, de sa production à sa distribution aux consommateurs ; en d’autres mots, de la fourche à la fourchette. Elle vise à mieux qualifier les produits mis sur le marché, à une meilleure maîtrise des dangers et à abaisser les niveaux de risques.

Depuis l’an dernier, la loi américaine exige que chacun des intervenants dans la chaine de production documente la source d’approvisionnement d’un aliment et à qui celui-ci a été vendu. Cette exigence est destinée à faciliter la tâche du gouvernement américain dans les cas de rappel ou de saisie. Afin de lutter contre le bioterrorisme, une exigence analogue existait déjà pour les aliments importés aux État-Unis. Dans l’Union européenne, la traçabilité va plus loin puisque chacun des intervenants a accès à cette information.

En 2004, lors d’un voyage à Paris, je me trouvais dans un restaurant où j’avais commandé de la raie (un poisson aujourd’hui sur la liste des espèces menacées). Alors que je racontais au serveur comment il était difficile de trouver de la raie fraîche au Québec, celui-ci m’apprenait que son restaurant était en mesure de savoir quand et où le poisson avait été pêché, par quel(s) entrepôt(s) il avait transité, et finalement l’heure approximative où il était arrivé chez son fournisseur à Paris ce matin-là. Exactement comme n’importe quel colis de FedEx ou d’UPS.

Deux ou trois ans plus tard, je me trouvais à l’épicerie Métro située près de chez moi. J’avais remarqué la pile de brocoli en spécial alors que la veille, Radio-Canada annonçait le rappel aux États-Unis de brocoli californien contaminé. Ce matin-là comme toujours, rien en n’indiquait la provenance. L’employé à qui je m’étais informé ne savait pas d’où ce brocoli provenait et ne savait pas qui pouvait me répondre à ce sujet. Toutefois, il m’assurait que cela ne venait pas de Californie. Je présume qu’il avait entendu parler du rappel lui aussi.

Dans mon billet d’hier, je me plaignais de la difficulté de connaître la provenance de ce que nous mangeons. Le 3 octobre dernier, je rapportais le scoop relatif au maïs transgénique toxique qui, réduit en poudre, pourrait bien être exporté de Chine et se retrouver dans nos croustilles au maïs.

J’apprenais ce matin dans Le Devoir que le gouvernement Charest s’inquiétait « de la rigidité de l’Union européenne sur la certification des produits industriels exportés par le Canada et sur les règles qui permettent d’établir le pays d’origine d’un produit — dans le secteur alimentaire notamment. Le gouvernement Charest espère que les Européens accepteront de faire preuve de flexibilité sur ces questions. »

Quelle connerie. Je ne peux pas croire que le gouvernement Charest soutient ce combat d’arrière-garde de l’industrie agroalimentaire visant à maintenir tout le monde dans la noirceur totale quant à la qualité de ce que nous mangeons.

Il a fallu une loi fédérale — présentée par le NPD — pour obliger la divulgation de la teneur des gras trans dans nos aliments : ces gras ont presque disparu depuis qu’on est en mesure d’éviter d’en consommer. On est donc loin du jour où les OGM seront identifiés à l’épicerie : l’industrie ne veut même pas que nos gouvernements sachent quand ils s’apprêtent à nous vendre des produits impropres à la consommation et conserver ainsi le pouvoir discrétionnaire de retirer ou non ces aliments sur leurs tablettes — sauf quand un inspecteur zélé décide d’enquêter sans avoir reçu de plainte au préalable (ce qui n’arrive à peu près jamais).

Au lieu de préparer nos industries à faire face au futur, le gouvernement Charest préfère se faire l’allié des éléments les plus réactionnaires de l’industrie alimentaire. Ces derniers, on s’en doute, agitent le spectre des millions de dollars que la mise en place de la traçabilité coûtera, prédisent la croissance vertigineuse du prix des aliments et les émeutes populaires qui en résulteront. Bref le Québec courrait ainsi à sa perte alors que nos principaux partenaires commerciaux évoluent calmement dans le sens opposé.

Décidément, le gouvernement Charest a un faible pour les politiques à courte vue…

Références :
Libre-échange avec l’Europe – Charest se défend d’abuser des exclusions
Traçabilité agroalimentaire
Traceability rule represents big adjustment for food industry

Parus depuis :
L’importance de la traçabilité des aliments (2015-03-21)
Toujours pas de normes adéquates de traçabilité, selon un rapport (2020-11-05)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le scandale de la dioxine et le Canada

Publié le 26 janvier 2011 | Temps de lecture : 6 minutes
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Quand on nourrit les animaux avec n’importe quoi…

Depuis des années, dans les fermes industrielles, on ajoute des viandes cadavériques et des graisses animales à la moulée d’herbivores et de granivores dans le but d’en augmenter le rendement.

On estime que bétail européen se nourrit en moyenne aux deux tiers de matières premières (blé, fourrage, paille, herbe) et à un tiers d’aliments composés par des industriels. Toutefois, cette proportion varie beaucoup d’une espèce animale à l’autre ; un porc ou une volaille peut se nourrir à 100 % de produits transformés.

En novembre et décembre 2010, des milliers de fermes avicoles et porcines de plusieurs länder allemands — plus particulièrement en Basse-Saxe, dans le nord du pays — ont reçu accidentellement des moulées contaminées par la dioxine, une substance cancérigène.

Cette contamination remonte loin. Elle origine d’une livraison, par la société de biocarburants allemande Petrotec, de vingt-cinq tonnes d’huile contaminée à la dioxine. Ce biodiésel était exclusivement destiné à usage industriel et non alimentaire.

Toutefois, l’entreprise allemande Harles und Jentzsch — qui vient de se déclarer en faillite — a utilisé un de ces lots pour fabriquer 3 000 tonnes de graisses destinées à l’alimentation animale. Cette marchandise a été livrée à 25 fabricants de fourrage. À partir de ces graisses contaminées, ceux-ci ont fabriqué 150 000 tonnes de fourrage qui fut distribué à des fermes avicoles et porcines.

Au départ, l’huile contaminée contenait 123 nanogrammes de dioxine par kilo (ng/kg). Diluée dans le fourrage, la concentration n’était pas dramatiquement supérieure aux normes permises. Toutefois, puisque la dioxine s’accumule dans la chaine alimentaire, des analyses de laboratoire ont trouvé des taux 10 à 77 fois supérieurs à la norme recommandée (qui est de 0,75 ng/kg) dans des œufs et des graisses animales. En moyenne, les œufs contaminés contenaient 16 ng/kg de dioxine.

Un millier de sites d’élevage de poules, de dindes et de porcs, situés pour la plupart en Basse-Saxe, ont stoppé leurs livraisons après détection de dioxine. Le 4 janvier, la Basse-Saxe a commencé à rendre publics les codes des œufs contaminés pour qu’ils puissent être retirés des magasins.

Environ 136 000 œufs, en provenance d’un élevage contaminé, avaient été livrés au début de décembre à Barneveld, aux Pays-Bas : conséquemment, le 5 janvier, le gouvernement néerlandais a ordonné leur saisie. La Slovaquie a bloqué la mise sur le marché de 365 000 œufs importés d’Allemagne dans la première semaine de janvier.

Le vendredi 7 janvier, 4 709 exploitations agricoles (sur les 375 000 que compte le pays) avaient été fermées en Allemagne à titre préventif dans l’attente de résultats de tests. Le lundi suivant, il n’en restait plus que 1 635. Entretemps, 8 000 poules avaient été abattues.

Hier, la Russie (un acheteur important de produits agricoles allemands) a interdit temporairement ses importations d’œufs et de volaille d’Allemagne.

Le paradis canadien

En dix ans, plusieurs scandales à la dioxine ont frappé l’Union européenne : en Belgique (en 1999 et en 2006), en Irlande (2008), en Italie (Seveso en 1976), aux Pays-Bas (en 2006). Pour l’Allemagne, il s’agit du cinquième cas de contamination à la dioxine (2003, 2004, 2006, 2010 et 2011, selon Der Spiegel).

Les retombées de ce scandale sont lourdes de conséquences pour l’Allemagne, un des principaux pays producteurs de viande au monde. Selon la fédération agricole allemande, les pertes s’élèvent déjà à 100 millions d’euros.

Aucun scandale à la dioxine n’a ébranlé le Canada jusqu’à ce jour. Pourquoi ? Tout simplement parce que la surveillance exercée par Santé Canada sur nos aliments est quasi-inexistante. L’industrie agroalimentaire s’auto-règlemente admirablement bien, semble-t-il.

Tellement bien qu’on entend jamais parler de rappels d’aliments au pays sauf à la suite d’empoisonnements manifeste (viande avariée et fromage sale). Les contaminations qui ne donnent aucun symptôme dans l’immédiat — comme c’est habituellement le cas avec la dioxine — ne sont jamais l’objet de rappels.

Oui, on entend bien parler d’aliments contaminés ailleurs mais jamais ces aliments n’atteignent les comptoirs de nos épiceries. Ce qui prouve bien comment Dieu (ou Allah ou Bouddha, c’est selon) aime notre beau pays.

Contrairement aux producteurs d’Europe, les producteurs d’ici ne sont soumis à aucune politique de traçabilité autre que les mesures américaines destinées à lutter contre le bioterrorisme (une lubie coûteuse et inutile).

Conséquemment, il est presqu’impossible pour le consommateur québécois de savoir la provenance de ce qu’il mange.

Certaines chaines d’épiceries font de leur mieux pour nous en informer : Loblaws en est un bon exemple. Mais ses efforts se buttent au mutisme de l’industrie agroalimentaire.

À mon épicerie Métro, c’est le désert au chapitre de l’information au consommateur. Par exemple, des olives sont présentées comme un produit canadien. À ma connaissance, le climat canadien ne permet pas la culture de l’olive : toutefois les olives sont probablement importées en baril et transvidées dans des pots plus petits au Canada, ce qui suffit à leur valoir la citoyenneté canadienne — le pays étant un modèle de multiculturalisme alimentaire.

De manière générale, des tonnes d’aliments sont « Fabriqués pour Briska », sans aucune mention du pays d’origine. Ou alors c’est « Fabriqué au Canada à partir d’ingrédients canadiens et importés », ce qui signifie probablement que le contenant est canadien mais le contenu vient de quelque part sur Terre. À la télévision, Oasis essaye de nous faire croire que son jus d’orange est aussi québécois que la Grande muraille de Chine est chinoise. N’importe quoi.

Si l’Allemagne veut écouler ses œufs, il suffit de nous les passer dans ses délicieux biscuits et gâteaux. Nos douaniers aiment tellement les pâtisseries que je serais surpris qu’ils nous privent du plaisir d’en manger.

Bref, si vous faites de l’insomnie à l’idée de consommer des aliments contaminés à la dioxine, la meilleure solution est sans doute une tisane calmante, en espérant qu’elle ne le soit pas contaminée à quelque chose…

Références :
Alerte à la dioxine en Allemagne
Dioxine (Futura sciences)
Dioxine (Wikipédia)
Dioxine/Allemagne: pas de « danger »
Dioxine : l’Allemagne abat tous les animaux contaminés
Dioxine: la Russie interdit les importations de volailles d’Allemagne
Pas bon – Gigantesque scandale à la dioxine en Allemagne

Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm — 1/30 sec. — F/5,0 — ISO 250 — 14 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Nature morte

Publié le 18 décembre 2010 | Temps de lecture : 1 minute
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Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm — 1/30 sec. — F/4,5 — ISO 320 — 21 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Raviolis chinois

Publié le 17 décembre 2010 | Temps de lecture : 2 minutes
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Au singulier, on dit un raviolo : au pluriel, on peut dire ravioli ou raviolis.

Ce sont les Chinois qui ont inventé les raviolis, il y a environ 1,800 ans. En Chine, on les appelle «&nbspjiaozi ». Ceux-ci sont cuits à la vapeur, bouillis ou frits. Ceux que j’ai vus frits lors de mon voyage à Shanghai, l’étaient dans généralement moins d’un centimètre d’huile au fond d’un wok à fond plat.

Selon la légende, ce serait Marco Polo (1254-1324) — l’explorateur vénitien qui séjourna en Chine pendant 17 ans — qui aurait rapporté la recette en Italie.

En réalité, ce serait beaucoup plus récemment que les raviolis ont fait leur apparition dans ce pays. En effet, selon Wikipédia, c’est en 1875 qu’un restaurateur milanais aurait introduit le raviolo dans son pays.

Dans la photo ci-dessus, prise dans un restaurant de Guilin, les raviolis sont noués par des feuilles d’échalotes. Ils sont disposés sur un assemblage de tiges de bambou qui rappelle les radeaux utilisés pour pêcher sur les rivières chinoises. À droite, un morceau de tomate, un œuf cuit dur et une rondelle de concombre représentent le batelier.

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Références :
Jiaozi
Ravioli

Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm — 1/30 sec. — F/4,5 — ISO 160 — 21 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Soupe Yin et Yang

Publié le 15 décembre 2010 | Temps de lecture : 1 minute
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À l’approche du temps des fêtes, on est toujours un peu à l’affût d’idées pour décorer nos plats.

Voici la soupe « Yin et Yang » d’un restaurant de Guilin. Rappelons que le yin est associé à la lune, au sombre, au froid, à la partie féminine de la nature, tandis que le Yáng est associé à sa partie masculine, au Soleil, à la clarté, et à la chaleur.

Détails techniques : 
Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm — 1/30 sec. — F/4,9 — ISO 160 — 25 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Deux canettes de Red Bull : épilepsie

Publié le 17 novembre 2010 | Temps de lecture : 2 minutes


 
Plus tôt cette année, après avoir étudié toute la nuit, un adolescent canadien de dix-huit ans a bu deux canettes de 355 ml de Red Bull en une demi-heure, sur un estomac vide, afin de lutter contre la fatigue et la faim.

Pendant qu’il était à l’école, soit environ une heure plus tard, il a fait deux crises d’épilepsie. Il était auparavant en bonne santé et ne prenait aucun médicament. Au cours de la nuit précédente, il n’avait pris aucune boisson contenant de la caféine. De plus, il n’avait aucun antécédent d’épilepsie, ni de traumatisme à la tête. À l’urgence, le dépistage de drogue s’est révélé négatif. Un an plus tard, cet adolescent n’avait pas eu d’autre crise.

Selon l’étiquette du produit, il ne faut pas consommer plus d’une canette de Red Bull par jour. Celle-ci contient, entre autres, 113.6 mg de caféine et 1,420 mg de taurine, deux stimulants.

Fait à noter, le texte relatif à la taurine dans Wikipédia (français) est beaucoup plus nuancé que celui dans la version anglaise. Dans cette dernière, la taurine est présentée presque comme un remède miracle, dépourvu d’effets secondaires.

Références :
Taurine (dans Wikipédia)
Taurine (in Wikipedia)
Young athletes and energy drinks: A bad mix?

Sur le même sujet :
L’origine des boissons énergisantes
Teneur en caféine des boissons énergisantes

Parus depuis :
Les boissons énergisantes dans le collimateur des autorités (2012-10-23)
É-U: enquête sur 13 morts potentiellement liées à des boissons énergisantes (2012-11-16)
Mort d’un arrêt cardiaque à 24 ans : les boissons énergisantes en cause? (2013-07-26)
Les boissons énergisantes peuvent tuer… mais Santé Canada ne vous le dit pas (2019-10-24)
Stimulant à mort (vidéo du 2019-10-24)
Red Bull et Biphentin, un cocktail qui peut tuer (2025-12-11)

Détails techniques de la photo : 
Panasonic GF1, objectif Lumix 20mm F/1,7 — 1/160 sec. — F/1,7 — ISO 100 — 20 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Gâteau Romantique No 10

Publié le 17 août 2010 | Temps de lecture : 1 minute
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La Pâtisserie de Gascogne, située au 237 avenue Laurier Ouest, à Montréal, est spécialisée dans le savoir plaire…

Ce gâteau de noces est une génoise qui, au choix des mariés, peut être parfumée à la vanille, au café, au chocolat, au Cointreau, ou imbibée de kirsch, de rhum ou d’Amaretto. Les étages sont liés par une crème au beurre à la vanille.

Quand à la finition, le glaçage est une pâte à sucre colorée rose ou bleu turquoise (comme ci-dessus) tandis que les boucles sont un exemple de pastillage. Quant aux points blancs, ils sont en glace royale.

Détails techniques : 
Panasonic GF1, objectif Lumix 20mm F/1,7 — 1/160 sec. — F/1,7 — ISO 160 — 20 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Ravioli et boulettes de pâte

Publié le 9 août 2010 | Temps de lecture : 1 minute
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Lorsque j’avais le choix au cours de mon voyage en Chine, j’essayais de m’alimenter comme le faisaient les Chinois eux-mêmes. Au buffet de l’hôtel White Swan de Guangzhou (Canton), ces bouchées étaient très appréciées du personnel de l’établissement.

Détails techniques : 
Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm — 1/30 sec. — F/3,9 — ISO 100 — 18 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le menu visuel

Publié le 31 juillet 2010 | Temps de lecture : 1 minute
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À l’aéroport Hongqiao de Shanghai, la vitrine de ce restaurant présentait un menu visuel destiné à faciliter la tâche du client étranger… ou analphabète.

Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm — 1/30 sec. — F/4,8 — ISO 160 — 24 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Porte-clés à Xi’an

Publié le 27 mai 2010 | Temps de lecture : 1 minute
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Lorsque le vendeur m’a dit le prix — environ 60 cents ou un demi-euro chaque — je ne me suis pas donné la peine de marchander en j’en ai acheté cinq.

Les anneaux de ces porte-clés sont fait d’un métal de très mauvaise qualité (qui plie facilement). Dès mon retour à l’hôtel, j’ai retiré la partie métallique pour ne conserver que les reproductions miniatures des mets chinois. Celles-ci font 3,5 à 4 cm de diamètre.

Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm — 1/30 sec. — F/5,6 — ISO 500 — 14 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel