La Havane-II : le nord-ouest du quartier de Centro

15 juin 2014

 
Le diaporama ci-dessus présente 82 photos prises dans le nord-ouest du quartier de Centro, plus précisément dans un territoire limité au nord par le Malecón, à l’est par l’avenue Belascoain, au sud par la rue commerciale Neptuno, et à l’ouest par la Calzada de Infanta (la Chaussée de la Princesse).

Ces photos ne sont pas ici présentées selon la séquence d’un circuit à emprunter mais plutôt sans ordre apparent.

À 0:05, on y voit d’abord le monument élevé en l’honneur du général Antonio Maceo, héros de la première guerre d’indépendance de Cuba.

Puis on aperçoit l’hôpital Hermanos Ameijeiras (de 0:07 à 0:14). À l’origine, celui-ci devait être le siège de la Banque de Cuba. Inachevé au moment de la Révolution, l’édifice fut plutôt transformé en hôpital, sur ordre de Fidel Castro.

Spectaculairement belle, la salle principale du rez-de-chaussée (qu’il est interdit de photographier) baigne dans une semi-pénombre apaisante en raison de l’éclairage indirect provenant du mur du fond (à 0:12, vu de l’extérieur). En béton, d’un mètre d’épaisseur, celui-ci est percé de centaines de grandes ouvertures rectangulaires par lesquelles — chose inouïe — l’air extérieur entre librement. Aucun grillage, pas même un moustiquaire, ne fait obstacle à la circulation de l’air.

De 0:23 à 0:40, voici la modeste Chapelle de l’Immaculée-Conception et son presbytère.

Dans cette partie de la ville, le seul véritable attrait touristique est le Callejón de Hamel (de 1:37 à 2:12). Il s’agit d’un sanctuaire afro-cubain à ciel ouvert dont l’histoire remonte aux années 1970.

À cette époque, l’entrepreneur Fernando Hamel réussit à convaincre les habitants d’une ruelle de laisser l’artiste Salvador Gonzáles peindre les murs des édifices tout autour. En raison d’une averse récente, les lieux étaient déserts au moment de ma visite.

De 2:25 à 2:30, nous voyons le musée Fragua Martiana (ou des Forges Martiennes), construit sur une ancienne carrière dans laquelle le poète national cubain, José Martí, avait été condamné aux travaux forcés.

Le diaporama se termine par un aperçu de l’église Notre-Dame du Carmen (à 2:49) visitée en détail l’an dernier.


Voir aussi :
Liste des diaporamas du premier voyage à La Havane
Liste des diaporamas du second voyage à La Havane

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La Havane-II : le centre du nord du quartier de Centro

12 avril 2014

 
Le quartier de Centro est le plus densément peuplé des quartiers touristiques de la capitale cubaine.

Le diaporama ci-dessus présente 131 photos et un clip vidéo réalisés dans le centre de la partie nord du quartier de Centro, plus précisément dans un territoire limité au nord par le Malecón, à l’est par la rue commerciale Galiano, au sud par la rue commerciale Neptuno, et à l’ouest par l’avenue Belascoain.

Ces photos ne sont pas ici présentées selon la séquence d’un circuit à emprunter mais plutôt sans ordre apparent.

On s’y attarde dans cinq endroits :
 • l’église Notre-Dame-de-Monserrat (de 0:13 à 0:31)
 • la galerie d’Art contemporain Galiano (de 0:32 à 0:52)
 • le restaurant scandinave Casa Miglis (de 2:43 à 3:00)
 • le restaurant La Guarida, un des meilleurs de la capitale (de 3:13 à 3:32) et
 • le restaurant Notre-Dame-des-Bijoux (de 3:37 à 3:48).


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Liste des diaporamas du premier voyage à La Havane
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Écrit par Jean-Pierre Martel


La Havane-II : le Nord-Est du quartier de Centro

21 mars 2014

 
De tous les quartiers touristiques de la capitale cubaine, Centro est le moins fréquenté par les visiteurs en raison de la rareté des sites touristiques qu’on y trouve. Ce qui ne veut pas dire qu’il soit dépourvu d’intérêt.

Le diaporama ci-dessus présente 145 photos et cinq vidéos réalisés dans le nord-est de ce quartier, plus précisément dans un territoire carré limité au nord par le Malecón, à l’est par le Prado, au sud par la rue commerciale Neptuno, et à l’ouest par une autre rue commerciale, soit Galiano.

Ces photos ne sont pas ici présentées selon la séquence d’un circuit à emprunter mais plutôt sans ordre apparent. Le diaporama reproduit donc le spectacle de la vie quotidienne des Havanais, telle qu’elle s’offre à la vue des passants dans ce quartier ouvrier.


Voir aussi :
Liste des diaporamas du premier voyage à La Havane
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Écrit par Jean-Pierre Martel


La Havane-II : El Prado

6 février 2014

 
Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, lorsqu’on détruisit les remparts autrefois nécessaires à la protection de la capitale cubaine, il fut décidé d’attribuer le territoire devenu disponible à la création d’une promenade de prestige à l’ouest de la Vieille Havane.

La Promenade Martí (ou Paseo de Martí, en espagnol) suit le pourtour de la Vieille Havane à 200m plus à l’ouest et ce, sur une distance de 1,3 km.

De 0:06 à 0:09, voici le superbe édifice néo-rococo de l’ambassade espagnole, bâti à l’extrémité nord de la Promenade Martí.

De style mauresque, l’hôtel Sevilla (1908) est l’œuvre des architectes Antonio et Rogelio Rodriguez (de 0:14 à 1:10). Longtemps point de rencontre de la haute société et de la pègre de La Havane, l’établissement s’est doté en 1918 d’une tour adjacente de dix étages au sommet de laquelle le restaurant gastronomique Roof Garden offre une vue impressionnante de la ville.

Parmi les immeubles visibles du restaurant, mentionnons l’immeuble Bacardí (de 0:53 à 1:02), construit en 1930 pour héberger le siège social de la compagnie de rhum homonyme. Il constitue un des plus beaux édifices Art Deco de la ville. Œuvre des architectes Rafael Fernández-Ruenes, Esteban Rodríguez-Castell et José Menéndez, c’était le plus haut gratte-ciel de la capitale au moment de son inauguration.

Également visible du Roof Garden, le Palacio de los Matrimonios (de 1:11 à 1:22) fut terminé en 1914 d’après les plans de l’architecte Luís Dediot. Comme son nom l’indique, c’est l’endroit idéal pour célébrer un mariage. Sa salle de réception sert également à des concerts. Son plafond est décoré des armoiries des principales villes d’Espagne puisqu’à l’origine, l’édifice était le siège du Club espagnol de la Havane.

Comme toutes les fins de semaine, des artistes exposent leurs créations le long du Prado. Ici et là, des professeurs en dessin enseignent bénévolement aux enfants du quartier.

De 3:15 à 4:04, nous visitons l’Hôtel du parc Central, dont le toit offre une de mes vues préférées de la capitale cubaine.

De l’autre côté de la rue Agramonte, se situe l’hôtel Plaza, construit en 1909 (de 4:05 à 5:03).

Une décennie après le décès du poète José Martí, on élevait au parc Central une première statue à Cuba en son honneur et ce, en présence de sa mère, de sa veuve et de sa sœur (de 5:03 à 5:06).

Faisant face au Capitolio, le restaurant Los Nardos (de 5:28 à 6:16) est un des plus huppés de la ville. Les portions y sont habituellement gargantuesques.

Le toit de l’hôtel Saratoga (de 6:17 à 6:24) est le meilleur endroit pour photographier le Capitolio (construit sur le modèle du Capitole américain), de même que le parc de la Fraternité. Ce dernier tire son nom de la Sixième conférence panaméricaine qui eut lieu à cet endroit en 1928. À cette occasion, on y a planté l’arbre de la fraternité (à 6:39), protégé par une grille, dans un sol fait de terreaux provenant des 21 pays participants.


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Liste des diaporamas du premier voyage à La Havane
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Écrit par Jean-Pierre Martel


La Havane-II : La Vieille ville

15 janvier 2014

 
Les 249 nouvelles photos et 7 clips vidéo de ce diaporama constituent la moisson rapportée d’une deuxième exploration du quartier de la Vieille Havane. Essentiellement, il s’agit de quelques sites touristiques qui n’ont pas été visités lors de mon premier voyage dans la capitale cubaine.

De 0:15 à 2:27, il s’agit du Jardín Diana de Gales, créé en hommage à la princesse Diana Spencer. Il est dominé par une sculpture de l’artiste cubain Alfredo Sosabravo représentant symboliquement, de bas en haut, la vie de la jeune princesse qui s’arrête prématurément. À 0:24, la plaque de schiste est un don de l’ambassade britannique : elle provient de la demeure de la famille Spencer à Althorp.

De 0:57 à 1:10, c’est l’exposition permanente consacrée à la grande campagne d’alphabétisation. Lancée au début de la Révolution cubaine, cette campagne a fait de Cuba le pays où le taux d’analphabétisme est le plus faible d’Amérique. À cette occasion, des dizaines de milliers d’écoliers ont été envoyés dans les campagnes cubaines afin d’enseigner aux paysans comment lire et écrire.

Au premier étage de l’ancienne Chambre des représentants, on présente une exposition (de 1:13 à 1:41) où, à partir des croquis de Leonardo da Vinci, on a réalisé les machines qu’il avait imaginées (roulement à billes, hélicoptère, aéroglisseur, sous-marin, mitraillette, machines de guerre, scaphandre, bicyclette).

De 1:46 à 2:11, c’est la visite du musée du Rhum et, de 2:24 à 2:27, un aperçu de l’église Notre-Dame de Belén (construite en 1718, présentement en rénovation).

De 3:18 à 3:52, il s’agit du Palais du Maquis d’Arcos (construit en 1741). Il est suivi d’un aperçu de la cathédrale de l’Immaculée-Conception de la Vierge (construite de de 1748 à 1777) et que tout le monde appelle Catedral de San Cristóbal de La Habana (soit le nom de ce temple à l’époque où il abritait la dépouille de Christophe Colomb, rapatriée depuis en Espagne).

De 7:13 à 7:29, nous voyons les véhicules exposés au Depósito del Automóvil, dont la fameuse Citröen Méhari beige (à 7:24) de Celia Sanchez (confidente de Fidel Castro et la femme la plus influente du régime jusqu’à son décès en 1980).

De 7:37 à 7:47, nous voyons la maquette du quartier, exposée au musée qui lui est consacré.

De 8:15 à 8:42, c’est la Maison Simón Bolívar (financée par le Venezuela), en hommage au héros de l’émancipation des colonies espagnoles d’Amérique du Sud.


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Écrit par Jean-Pierre Martel


La Havane-II : De Montréal à La Havane

15 décembre 2013

 
Cette vidéo comporte deux parties. La première résume le début de mon deuxième voyage à La Havane, le 29 octobre 2013; il s’agit du vol de Montréal à La Havane, avec escale à Toronto.

De 1:13 à 1:17, on voit un exemple de feux de circulation à Cuba qui indique, lorsqu’il est rouge, le temps qui reste à attendre, en plus d’indiquer, lorsqu’il est vert, le temps pour traverser la rue.

La dernière partie de la vidéo présente la Casa particular — ce qui signifie Maison d’un particulier — où j’ai habité au cours des trois semaines que j’ai passées dans la capitale cubaine. J’y suis arrivé dans la nuit : les photos ont été prises plus tard, en plein jour.

Il s’agit d’une bâtisse avec des plafonds à 7 mètres de hauteur, dont les fenêtres ne sont jamais fermées hermétiquement. Des volets permettent de bloquer les rayons solaires mais l’air ambiant y circule librement.

Le gazouillis qu’on entend de 1:34 à 1:40 n’est pas celui des Diamants de Gould, mais plutôt celui de votre humble serviteur. Ce sifflement avait immanquablement pour effet d’attirer la curiosité du pinson mâle qui s’approchait alors des côtés de la cage, comme pour dire : « Mais veux-tu me dire ce qu’il raconte… ».

Dans le coin de la toilette (à 1:55), la petite corbeille à papier est tapissée d’un sac de plastique. Elle est destinée à recevoir le papier hygiénique souillé. En effet, à Cuba, le débit de la chasse d’eau n’est pas très puissant et la toilette se boucherait si on y jetait ce papier.

La dernière photo est celle de ma chambre.


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les forteresses à l’Est de la baie de La Havane

19 octobre 2013

 
Historique, première partie

Fondée en 1519, La Havane devint rapidement le port le plus important d’Amérique.

À l’origine, c’était simplement une base logistique pour la conquête du continent. Mais à partir du moment où les Espagnols pillaient les richesses du Nouveau monde pour les ramener en Espagne, La Havane prit une importance stratégique qu’elle conserva pendant plus de 150 ans.

En effet, sur le chemin du retour, les convois en provenance du Mexique et du Pérou passaient par le golfe de Floride et s’arrêtaient dans cette ville à chaque printemps pour y faire provision avant d’entamer leur traversée de l’Atlantique.

À l’époque, la ville était protégée des fureurs de l’océan Atlantique par sa situation dans la baie de La Havane, sans accès direct à la mer. Mais cela ne la mettait pas à l’abri des convoitises. Si bien qu’en 1555, la ville fut pillée par le corsaire français Jacques de Sores.

Conséquemment, en 1577, on édifia une première forteresse, le Castillo de la Real Fuerza (le Château de la force royale) sur la rive occidentale de la baie de La Havane, là où était construite la ville à protéger.

Également, à un km plus au nord, on verrouilla l’entrée de la baie par la construction, 1589 à 1630, de deux forts supplémentaires, un de chaque côté de son embouchure.

Du côté de la ville, c’était le Castillo de San Salvador de la Punta (ou Château Saint-Sauveur de la pointe, fermé au public). Du coté opposé, c’était le Castillo de los Tres Reyes del Morro (ce qui signifie le Château des trois rois du promontoire). Celui-ci constitue la première des deux fortifications en vedette dans le diaporama.

Le Castillo de los Tres Reyes del Morro

Castillo de los Tres Reyes del Morro vu du Malecón, en fin de journée

De 0:19 à 0:41, un long panoramique nous présente la ville, à partir de son port (situé dans la baie de La Havane) jusqu’au Malecón (son bord de mer). Il vous faudra sans doute revenir sur vos pas pour finalement distinguer le modeste Castillo de San Salvador de la Punta (0:34), qui fait face au Castillo de los Tres Reyes del Morro.

Autrefois, à chaque soir, une lourde chaine métallique était tendue entre les deux afin de fermer le port durant la nuit.

Le tarif de l’admission au château est le même pour les touristes (en pesos convertibles) que pour les Cubains (en monnaie nationale). Puisque celle-ci vaut 24 fois moins, les Cubains paient donc le 24e (à 0:57).

Dans différentes salles du château, on a aménagé des expositions thématiques : sur l’électrification du phare (ajouté en 1845), sur les expéditions de Christophe Colomb (qui a découvert Cuba en explorant le sud de l’ile seulement), sur la conquête anglaise de La Havane en 1762, etc.

De nos jours, ses canons sont recouverts d’une gaine métallique peinte en noir qui masque la rouille sous-jacente. Cette rouille a fait gonfler le métal et rendu les canons inopérants.

Puisqu’il n’y avait pas de système d’égouts, des cabinets d’aisance sont aménagés sur les remparts, de manière à ce que les déjections tombent à l’extérieur du fort.

Construit définitivement en 1845 après avoir été détruit plusieurs fois, le phare offre aux visiteurs une vue spectaculaire de la ville.

Histoire, deuxième partie

En 1761, l’Espagne signait un traité d’alliance avec la France (en guerre avec la Grande-Bretagne depuis 1756). Lorsque l’Espagne entra en conflit armé avec l’Angleterre, l’émissaire qui devait annoncer la nouvelle aux autorités de La Havane fut capturé par les Anglais, si bien que la ville fut totalement prise de surprise le 6 juin 1762, vers 10h du matin, lorsqu’apparut à l’horizon une flotte de plus de 200 vaisseaux anglais équipés de 2 292 canons et peuplés de 25 000 soldats. À ce jour, c’était la plus grande flotte de guerre à traverser l’océan Atlantique.

Pour y faire face, La Havane disposait de dix navires, de 1 200 canons et d’une garnison de 10 000 hommes.

L’investissement massif mis en œuvre pour capturer La Havane — qu’on peut comparer avec les ressources beaucoup moindres dont disposait le général Wolfe pour conquérir la ville de Québec — illustre l’importance stratégique de la capitale cubaine à l’époque.

L’année suivante, un traité de paix signé entre l’Espagne et l’Angleterre redonnait Cuba aux Espagnols en échange de la Floride (colonie espagnole jusque-là).

Parmi les moyens de renforcer les défenses de La Havane, les Espagnols décidèrent de protéger la ville d’un mur de 1,4 mètre d’épaisseur, de dix mètres de haut et de 4,8 km de long.

De plus, dès la fin de l’occupation anglaise et ce, jusqu’en 1774, on construisit une deuxième forteresse du côté opposé de le baie, soit la Fortaleza de San Carlo de la Cabaña. Celle-ci est construite sur le promontoire de Cabaña, duquel les Anglais avaient bombardé le Castillo de los Tres Reyes del Morro pour finalement s’emparer de la ville.

Entre les deux forteresses

Casse-croute insalubre

Les visiteurs qui transitent d’une forteresse à l’autre trouveront sur leur chemin un restaurant (de 2:42 à 3:03) et plusieurs casse-croutes dont l’un (3:22 à 3:32) permet de goûter à un limonade à base de sève de canne à sucre, extraite à l’aide d’un pressoir. Avis aux intéressés : le lendemain, j’ai été confiné à ma chambre, victime d’une violente diarrhée.

La Fortaleza de San Carlo de la Cabaña

Portail de la Fortaleza de San Carlo de la Cabaña

Immense, cette deuxième vedette du diaporama mesure 0,7 km par 2,3 km. À chaque soir à 21h, des fantassins costumés aux couleurs de l’Espagne tirent un coup de canon. Originellement, cette coutume visait à annoncer la fermeture des portes de la ville et la mise sous tension de la chaine qui interdisait l’accès maritime à la baie.

Pendant la période coloniale, la forteresse servit de baraquement pour quelques milliers de soldats. Ce fut une prison et un lieu de torture avant la révolution et finalement, le quartier général de Che Guevara.

À l’intérieur de la forteresse

De nos jours, on y trouve deux restaurants, un exposition d’armes et armures, une chapelle, quelques missiles russes, un minuscule musée de la torture, un musée dédié à Che Guevara, et une garderie.

Bureau de Che Guevara


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Malecón de La Havane

14 octobre 2013

 
Le Malecón n’est pas un quartier de La Havane. C’est une voie rapide et une promenade de 7 km qui s’étend le long du détroit de Floride. Elle débute légèrement à l’Est du Prado et se termine à la rivière des Amandiers.

En somme, c’est la frontière nord de deux quartiers de la capitale cubaine : Centro et Vedado.

Au Centro, les façades des maisons de style qui la bordent ont tellement été abîmées par l’air salin du large qu’elles sont — d’ici la fin de leur restauration en cours — totalement dépourvues d’intérêt.

Au Vedado, aucun bâtiment n’est adjacent au Malecón. La vue y est donc dégagée des deux côtés de cette promenade.

Du coté maritime, oubliez le sable fin qui fait la réputation de beaucoup de stations balnéaires cubaines : à cet endroit, la rive est rocailleuse et l’océan très souvent déchainé.

En dépit de tous ses défauts, le Malecón est un des lieux de rassemblement favoris des Cubains à toute heure du jour. On vient y pêcher, y jouer de la musique ou y passer le temps en admirant la vue sur la mer. Les amoureux apprécient ses couchers de soleil magnifiques par beau temps (ce qui est habituellement le cas).

Petite anecdote. En dépit de la rupture de ses relations diplomatiques avec Cuba en 1961, les États-Unis ont conservé à La Havane une présence consulaire officieuse sous la forme d’un « Bureau des intérêts américains » (de 0:52 à 0:55), situé dans l’édifice qui leur servait d’ambassade depuis 1952.

En 2000, le gouvernement cubain a fait aménager la « Tribune antiimpérialiste José Martí » composé d’une plate-forme surélevée faisant dos à l’ex ambassade et devant laquelle quatre arches métalliques sont disposés.

En janvier 2006 (sous G.W. Bush), les États-Unis ont répliqué en installant aux fenêtres de l’avant-dernier étage du bâtiment, un affichage électronique d’environ deux mètres de hauteur, dont les messages hostiles au régime castriste défilaient jour et nuit.

Piquées au vif, les autorités cubaines ont érigé, dès le mois suivant, une forêt de 138 mats originellement décorés de drapeaux noirs arborant une étoile blanche. Depuis les drapeaux ont disparus.

De nos jours, l’édifice est l’objet d’une surveillance policière constante : il est strictement interdit de le photographier. Toutefois, à la différence de l’ambassade américaine à Berlin, cette interdiction n’origine pas des États-Unis, mais plutôt dans ce cas-ci des autorités cubaines.


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le quartier de Miramar, à La Havane

12 octobre 2013

 
La Havane s’est développée d’est en ouest le long du détroit de Floride.

Le plus à l’ouest des quartiers touristiques est Miramar. Dans cette vidéo, nous le visiterons de sa frontière naturelle à l’est — la rivière des Amandiers — jusqu’à l’Aquarium national. En fait, ce quartier se développe bien au-delà, mais nous n’irons pas plus loin.

Depuis le XIXe siècle, la capitale cubaine puise son eau potable de la rivière des Amandiers. Le réseau d’aqueduc conçu par l’ingénieur cubain Don Francesco de Albear s’est mérité la médaille d’or à l’Exposition universelle de Paris en 1878.

Notre visite débute au Parque Forestal (ou Parc forestier). Il s’agit d’une forêt sauvage, sans sentier à emprunter, qui constitue un des poumons verts de la capitale cubaine.

En remontant vers le nord, nous traversons le Bosque Almendares qui longe la rivière du même nom (de 0:13 à 1:15). À noter : « bosque », qui ressemble phonétiquement à bosquet, signifie plutôt bois et se prononce boké.

C’est un des endroits les plus agréables de la ville. Aucun guide de voyage n’en parle pour une simple et bonne raison; ce lieu perdrait tout son charme si des milliers de touristes y venaient quotidiennement.

Sur ses rives, des Cubains procèdent à des sacrifices rituels de volailles. D’autres pêchent à ligne ou au filet.

Au milieu de ce petit bois, le restaurant El Lugar (ce qui signifie Le Lieu) fut un des endroits où j’ai le mieux mangé à La Havane (de 0:57 à 1:15).

Finalement, à environ un kilomètre au sud de l’embouchure de la rivière aux Amandiers, on trouve un parc d’attraction (de 1:16 à 1:35). Ombragé et agréable, il propose aux enfants quelques manèges et aux adultes, la possibilité de louer un canot destiné à naviguer sur la rivière.

Après une traversée du quartier, on atteint l’Aquarium national, où se termine cette vidéo. Ses installations vieillottes hébergent une variété limitée de poissons et d’animaux marins.

Mais ses spectacles — qui mettent en vedette des phoques et des dauphins dans deux bassins différents — valent amplement le déplacement. Comme on peut s’attendre d’un pays communiste, animaux dressés font preuve d’une discipline impeccable.


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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’Est du quartier de Vedado, à La Havane

12 septembre 2013

 
La capitale cubaine s’est développée d’Est en Ouest à partir de la baie de La Havane. Après la Vieille ville et le quartier de Centro, Vedado fut le troisième territoire ouvert au développement urbain de la capitale. Il est aussi peuplé que le quartier de Centro, tout en ayant plus du double de sa superficie : la densité de la population y est donc moindre.

Au début de la période coloniale, il était interdit de construire sur ces terrains afin de voir venir de loin toute flotte ennemie. D’où le nom de Vedado, qui signifie interdit en espagnol.

Pendant longtemps, Vedado fut une colline boisée entourée d’immenses exploitations agricoles (ou haciendas).

En 1870, on n’y comptait que vingt maisons. Le développement du quartier n’a réellement débuté qu’à la fin du XIXe siècle et a atteint son apogée dans la première moitié du XXe siècle.

Considéré comme un modèle de développement urbain, il est caractérisé par la combinaison harmonieuse de maisons de style, alignées le long de ses rues en damier bordées d’arbres.

Dans la partie orientale du quartier (celle qui fait l’objet du présent diaporama), les rues est-ouest portent un chiffre alors que les rues nord-sud sont identifiées par une lettre.

Responsable de son aménagement dès le départ, l’ingénieur Luis Yboleón Bosque a conçu le plan de développement du quartier en 1859, soit un an avant celui qui a donné naissance au quartier de l’Eixample à Barcelone.

Le plan cubain, parfaitement respecté, prévoyait des quadrilatères carrés, d’une centaine de mètres de chaque côté, sauf pour ceux entre les rues C et D (de 80m de large) et ceux entre D et E (de 120m de large).

Contrairement à l’Eixample, les maisons ne sont pas collées les unes aux autres, mais sont généralement entourés de verdure (comme c’est le cas des maisons des banlieues montréalaises). Quinze pieds (environ cinq mètres) de distance était prévus minimalement entre chaque maison et la rue; cette distance était plus grande le long des avenues.

Nous nous promènerons dans ce quartier du nord au sud, en papillonnant d’Est en Ouest. Précisons que l’hôtel Nacional et le Musée napoléonien, tous deux situés dans la partie Est de Vedado, ne seront pas abordés ici parce que vus séparément.

Notre visite débute brièvement sur le Malecón, cette voie rapide située le long du détroit de Floride et qui constitue la frontière nord du quartier. Le long de cette voie s’alignent une bonne partie des hôtels modernes de Vedado. À 0:07, c’est le stade José Martí.

De 0:10 à 0:31, nous visitons un centre commercial situé au tout début de l’avenue de la Promenade (appelée Paseo, ce qui signifie promenade en espagnol). Cette avenue sépare la partie Est de la partie Ouest de Vedado.

À 0:33, nous nous sommes déplacés au nord-ouest de l’avenue des Présidents. À 0:35, c’est la Casa de las Américas, une institution culturelle qui vise à promouvoir les échanges entre artistes et écrivains des Amériques.

Construit en 1927, l’hôtel Presidente offre 158 chambres réparties sur dix étages, le tout imprégné d’un charme légèrement désuet (de 0:43 à 0:46).

De 0:55 à 2:13, nous visitons le Museo de la Danza. À 0:59, nous avons un aperçu de la double comptabilité nécessité par l’utilisation de deux devises différentes; la monnaie nationale (MN) par les Cubains, et les pesos convertibles (ou CUC) par les touristes.

Ce musée est en réalité dédié au ballet. Il a été créé à partir des objets et souvenirs de la chorégraphe et ballerine Alicia Alonso, qui a fait de La Havane le deuxième centre mondial d’excellence pour le ballet, après celui du Bolshoï.

On y trouve des chorégraphies notées — puisque le ballet possède son propre système de notation — des programmes originaux qui ont marqué l’histoire de cette discipline, des costumes, des photos dédicacées des plus grands danseurs du XXe siècle, des affiches, des croquis de décors et de costumes, des coiffes de Mme Alonso, de même que les décorations et honneurs que celle-ci a reçus (dont le titre d’officier de la Légion d’honneur, en 2003).

À 2:15, voici l’édifice (d’inspiration française) du Musée national des Arts décoratifs, en rénovation au moment de ma visite.

Beaucoup de résidences de cette partie de Vedado ont été construites dans les années 1920, à la suite de la flambée du prix du sucre qui a marqué la première Guerre mondiale et les années qui suivirent.

Construite en 1920, la Maison de l’Union nationale des écrivains et artistes de Cuba (de 2:45 à 3:02) est un endroit charmant, baigné de verdure, dont l’escalier en tire-bouchon est décoré d’un très beau vitrail Art nouveau.

Sur l’avenue des Présidents, l’Alliance française de Cuba (de 3:10 à 3:16) donne des conférences et monte des expositions qui font la promotion de la France.

De 3:21 à 3:42, nous visitons l’église Saint-Jean-de-Latran, construite dans les années 1880. Ses vitraux, quoique conventionnels, sont remarquablement bien exécutés.

À 3:51, c’est le Salon rouge où logeait le grand casino de l’hôtel Capri (autrefois centre de la mafia américaine à Cuba).

La Rampa est une avenue est-ouest qui traverse le Vedado. Près de l’hôtel Habana Libre (que nous verrons dans un moment), les trottoirs sont décorés de marqueterie de terrazzo.

Construit en 1957, l’ancien hôtel Hilton est appelé Habana Libre depuis la Révolution (de 4:24 à 5:13). C’est le plus haut édifice de la ville. La fresque qui orne sa façade (intitulée « Carro de la Revolución », ce qui signifie Voiture de la Révolution) est de l’artiste Amelia Peláez.

La crèmerie Coppelia est la plus grande au monde. Dans un parc situé de biais par rapport au Havana Libre, cette institution sert en moyenne 30 000 clients par jour (de 5:15 à 5:24).

En principe, on n’y accepte que de la monnaie nationale. Mais comme les touristes ne sont pas censés avoir de cette devise, on a aménagé pour eux un comptoir un peu à l’écart (de 5:21 à 5:23) où les pesos convertibles sont acceptés et surtout, où il n’y a pas de file d’attente.

Dans le film cubain Fraise et chocolat, Diego (le personnage homosexuel) y commande une glace à la fraise. On raconte que dans les mois qui suivirent la sortie de ce film immensément populaire, les hommes cubains évitèrent de commander cette saveur, de peur de donner naissance à des rumeurs quand à leur orientation sexuelle.

De 5:25 à 5:37, adjacente au Paseo, voici l’église Sainte-Catherine-de-Sienne. Il s’agit d’une église paroissiale sans prétention dont l’autel situé au fond du côté droit de la nef est en argent (à 5:32).

Érigé en 1936 sur l’avenue des Présidents, le mémorial à José-Miguel Gómez est une œuvre impressionnante du sculpteur italien Giovanni Nicolini.

De 6:06 à 6:35, nous visitons différents pavillons de l’université de La Havane, fondée en 1728 grâce à une bulle papale, et déménagée sur son site actuel en 1902. Le cœur du campus est occupé par un petit parc charmant (à 6:13) appelé Plaza Ignacio Agramonte, du nom d’un héros de la première guerre d’indépendance cubaine.


Voir aussi :
Liste des diaporamas du premier voyage à La Havane
Liste des diaporamas du second voyage à La Havane

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Écrit par Jean-Pierre Martel