Acheter des lunettes à verres progressifs sur l’internet

Publié le 2 juillet 2022 | Temps de lecture : 6 minutes

Introduction

Après avoir utilisé les mêmes lunettes pendant neuf ans, j’ai passé dernièrement un examen de la vue et acheté deux nouvelles paires de lunettes chez le même opticien d’ordonnance.

La première m’a couté 811 $ (603 €) et la seconde, 354 $ (263 €).

Le mois suivant, j’ai cherché à me procurer une troisième paire sur l’internet, histoire de vérifier si on peut se fier à ces lunettes-là.

Très tôt, je me suis rendu compte que les offres de lunettes à verres progressifs étaient souvent trompeuses; leurs lunettes à bas prix sont en réalité des montures à bas prix. Dès qu’on y ajoute les verres proprement dits, un revêtement antireflet et ainsi de suite, les prix se mettent à grimper.

Ce n’est pas le cas de Zenni Optical. Leurs lunettes sont très économiques. Mais sont-elles de qualité ?

Après avoir acheté auprès de cette entreprise, une paire de lunettes à verres progressifs (ci-dessus) au prix de 154,80 $ (soit 115 €) et après avoir été incapable de trouver une différence avec celles achetées en boutique, j’ai décidé de m’offrir une quatrième paire en notant cette fois les étapes à franchir afin de vous les expliquer.

Deux prérequis

Avant de passer une commande de lunettes à verres progressifs, vous avez besoin de deux choses.

Premièrement, d’une ordonnance d’un optométriste.

Et deuxièmement, vous devez connaitre votre distance interpupillaire. Celle-ci est l’écart (en millimètres) entre les centres de vos yeux. Pour la mesurer, on se place devant un miroir et, à l’aide d’une règle, on mesure cet écart.

Les étapes

Accédez au site web canadien de Zenni Optical.

En haut de la page d’accueil, à la droite du nom ‘ZENNI’, choisissez de voir le catalogue des montures pour homme (Men), pour femme (Women) ou pour enfant (Kids) et, dans le menu déroulant, cliquez sur Progressives pour voir les montures à verres progressifs.

À la page qui apparait, cliquez sur ‘Shop Progressive Frames’.

Une fois que vous avez choisi une monture qui vous intéresse, cliquez sur son image. Ce qui vous donne accès à plus de détails à son sujet.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Au haut de la page, à gauche, vous pouvez choisir de voir la monture de face, de côté ou de biais. À droite, le bouton ‘Try On’ vous montrera cette monture telle que portée par différents modèles. Il est à noter que ce sont ici des images de synthèse, c’est-à-dire des images où la photo de la monture et celle de chaque modèle ont été combinés électroniquement.

Au bas de cette même page, vous avez les dimensions de la monture. À gauche, ‘PD Range’ vous précise, dans ce cas-ci, que cette monture est indiquée pour les personnes dont la distance interpupillaire est comprise entre 56 et 73 mm. De plus, on vous confirme qu’elle peut servir à monter des verres progressifs.

À droite, ‘Lens Width’ est la largeur de chaque verre. ‘Bridge’ est la largeur du pont qui relie les deux verres.

Si vous souhaitez que vos yeux soient au centre de vos lunettes (ce qui est plus esthétique), votre distance interpupillaire doit être très près de la somme de ces deux valeurs (ici, 50 mm + 20 mm, soit 70 mm).

Quant à ‘Lens Height’, c’est la hauteur de chaque verre. Lorsque la hauteur est suffisante, la personne qui porte les lunettes n’a pas besoin de hausser le menton pour passer de la vision éloignée à la vision rapprochée.

Pour terminer, ‘Frame Weight’ est le poids de la monture (donc sans les verres correcteurs).

Si tout vous convient, cliquez sur le bouton ‘Select Lenses’.


 
À la page suivante, cliquez sur ‘Prescription’.


 
À celle d’après, vous vous présentez comme un nouveau client ou un client déjà connu, mais disposant d’une nouvelle ordonnance (bouton du haut), ou comme un client dont l’ordonnance est déjà enregistrée chez Zenni (bouton du bas).

Dans le cas d’un nouveau client, cliquez sur ‘New Customer’.


 
À l’écran suivant, vous aurez à choisir entre ‘Single Vision’ (pour des lunettes à grossissement uniforme), ‘Progressives’ (pour des lunettes à verres progressifs) et ‘Bifocals’ (pour des lunettes à double foyer). Optez pour ‘Progressives’.


 
À l’écran suivant, cliquez sur la flèche pointant vers le bas afin d’ouvrir la liste déroulante qui vous permettra de préciser votre distance interpupillaire.


 
Dès que vous l’aurez précisée, l’écran s’agrandira automatiquement vers le bas afin de vous permettre d’entrer les données de l’ordonnance de votre optométriste.

Au bas, entrez l’année de votre naissance à ‘Birth Year’ et cliquez sur le bouton ‘Submit’.


 
De retour à la paire de lunettes que vous désirez, choisissez entre des verres progressifs :
• incolores,
• très subtilement jaunâtres qui bloquent la lumière bleue des écrans électroniques,
• teintés contre le soleil, ou
• incolores, mais qui s’assombrissent au soleil.


 
Si vous avez choisi des verres incolores, cette page vous offre le choix de verres qui protègent contre les ultraviolets ou des verres d’usage général.


 
Cette page vous suggère de payer un supplément pour des verres plus minces et plus légers. Je suggère de choisir ce qui est recommandé.


 
À cette page, vous pouvez payer un supplément :
• pour un revêtement antireflet,
• pour un revêtement qui laisse moins d’emprise à la pluie,
• pour un revêtement où les marques de doigts sont moins visibles, et
• pour un revêtement anticondensation.


 
Cliquez sur ‘Checkout’ pour passer à la caisse. À moins de vouloir un clip solaire ou de vouloir que votre nom soit gravé sur les branches de la lunette.


 
L’avant-dernière page est pour le paiement. Dans ce cas-ci, Zenni offrait un rabais de 20 %. Ce qui fait que cette quatrième paire de lunettes à verres progressifs m’a couté 123,43 $ (soit 92 €). Un peu lourde, mais pas chère.


 
La dernière page est la confirmation de la commande.

Normalement, les lunettes sont livrées deux semaines plus tard.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le ballet Giselle au Bachkortostan

Publié le 6 février 2022 | Temps de lecture : 2 minutes
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À l’éclatement de l’Union soviétique, plusieurs de ses entités constituantes ont choisi de devenir des républiques indépendantes alors que d’autres ont préféré être membres de la nouvelle Fédération de Russie.

C’est le cas de la République de Bachkirie (ou Bachkortostan), peuplée de quatre-millions d’habitants, dont 1,1 million dans sa capitale, Oufa.

On y trouve une troupe de ballet constituée essentiellement de talents locaux.

Ce qu’on y présente est d’une étonnante qualité. Si vous êtes ballettomane, je vous invite à regarder cette production de Giselle d’Adolphe Adam sur la chorégraphie originelle de Jean Coralli, Jules Perrot et Marius Petipa.

Les danseurs sont compétents sans posséder le charisme de ce spectacle de finissants d’une école de danse portugaise, présenté sur ce blogue l’an dernier.

La chorégraphie portugaise avait résolu de manière relativement satisfaisante le délicat problème de la scène de séduction au premier acte, où l’insistance d’Albrecht peut heurter des sensibilités contemporaines.

Sur ce point précis, la chorégraphie bachkire est plus conventionnelle.

Ceci étant dit, ses décors, ses costumes et ses éclairages en font une production très séduisante qui rivalise avec celles de troupes plus prestigieuses.

Les interprètes principaux en sont :
• Irina Sapozhnikova (Giselle)
• Kanat Nadyrbek (Albrecht)
• Razilya Murzakova (Myrtha) et
• Sergueï Bikbulatov (Hilarion).

Chef d’orchestre : Marat Akhmet-Zaripov.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


António Casalinho, ballerin

Publié le 28 mars 2021 | Temps de lecture : 2 minutes
Avertissement : réclames bruyantes au début

Né le 14 juin 2003, António Casalinho est un jeune ballerin prodigieux.

Sa formation débute à huit ans, à l’Académie de danse Annarella Sanchez.

Située à Leiria (à 143 km au nord de Lisbonne), cette institution est dirigée par une expatriée cubaine qui a apporté avec elle la discipline extrêmement rigoureuse, la technique impeccable et le souci d’authenticité de l’école cubaine de ballet.

Ci-dessus, Casalinho interprète une ‘chorégraphie à concours’ qui lui a permis de remporter à 17 ans le premier prix au télé-crochet portugais A Batalha dos jurados (La Bataille des jurés).

Au bas du texte, on voit des extraits du premier acte du ballet Giselle d’Adolphe Adam.

L’histoire est simple. Dans cet acte, une jeune paysanne tombe amoureuse d’un noble de son âge dont elle ignore l’identité. Jaloux, un garde-chasse également épris d’elle lui révèle publiquement que son amoureux, le jeune duc de Silésie, est promis à la fille d’un autre duc. Dévastée, la jeune fille en perd la raison et s’effondre, morte.

Filmée il y a six mois, cette représentation semble être le spectacle de fin d’année du Conservatório Internacional de Ballet e Danca Annarella Sanchez.

En dépit d’une scène trop petite, du décor et des éclairages rudimentaires, il est intéressant de voir ce ballet interprété par des copains qui ont l’âge des rôles : l’extraordinaire Margarita Fernandes (15 ans) et António Casalinho (17 ans).

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le ballet La Source

Publié le 12 septembre 2020 | Temps de lecture : 1 minute

 
La Source est un ballet créé à l’Opéra de Paris en 1866. Il avait alors fait sensation puisque pour la première fois, on y voyait un véritable cheval et de l’eau sur scène.

Dix ans plus tard, on cessa de le présenter en France et il sombra dans l’oubli.

Le ballet fut repris en 1925 à Leningrad et, sur une nouvelle musique, à New York en 1968.

En 2011, l’Opéra de Paris décida de présenter de nouveau ce ballet rarement vu.

Si vous êtes amateur de ballet, je vous invite à partir à la découverte de ce petit trésor s’il devait redevenir à l’affiche.

Référence : La Source rejaillit au palais Garnier

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Alicia Alonso, chorégraphe et ballerine (1920-2019)

Publié le 20 octobre 2019 | Temps de lecture : 3 minutes

C’est le 17 octobre dernier qu’est décédée une des plus talentueuses ballerines et chorégraphes du XXe siècle.



 
Je n’ai jamais rencontré Mme Alonso, mais je l’ai croisée à deux reprises.

La première fois, le 2 novembre 2012, c’était à l’occasion d’une représentation du ballet Gisèle à laquelle elle avait tenu à assister (en dépit de sa cécité).

Le 18 novembre de la même année, elle était venue entendre un récital de la soprano Johana Simón au Palacio de los Matrimonios.



 
Cette cécité complète, survenue à la fin du XXe siècle, a convaincu Mme Alonso de se départir de ses riches souvenirs, provoquant ainsi la création du Museo de la Danza de La Havane.

On y trouve des chorégraphies notées — puisque le ballet possède son propre système de notation — des programmes originaux qui ont marqué l’histoire de cette discipline, des costumes, des photos dédicacées des plus grands danseurs du XXe siècle, des affiches, des croquis de décors et de costumes, des coiffes de Mme Alonso, de même que les décorations et honneurs que celle-ci a reçus (dont le titre d’officier de la Légion d’honneur, en 2003).

Ce qu’il y a de remarquable dans la carrière de Mme Alonzo, c’est que celle-ci exercé toute sa carrière internationale — qui s’est étendu sur près d’un demi-siècle — en étant semi-voyante.

Maintenu relativement secret, ce handicap était compensé par des lumières de scène disposées de manière à la guider alors que ses partenaires masculins devaient se trouver exactement là où ils étaient censés être.

Seuls de minces câbles, tendus par précaution au-devant de la scène, pouvaient laisser deviner quelque chose d’anormal au spectateur perspicace occupant les premiers rangs.

À la Révolution cubaine, Mme Alonso est invitée par Fidel Castro à créer le Ballet national de Cuba.

Grâce aux tournées dans les villes et les villages les plus pauvres de l’ile, et aux représentations dans les usines et dans les écoles, la troupe parvient à susciter les vocations et à anoblir cette discipline aux yeux du peuple cubain.

Au point que le métier de danseur est, de nos jours, autant estimé dans l’ile que l’exercice de la médecine ou du droit.

La discipline rigoureuse instaurée par Mme Alonso fera de La Havane le deuxième centre mondial d’excellence pour le ballet, après celui du Bolshoï.

Tous les deux ans, la troupe organise le Festival international de ballet de La Havane. Peu connu du grand public hors de l’ile, ce festival est pourtant à ne pas manquer pour tout amateur de ballet.

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L’excellence de Cuba à ce sujet se voit même dans les spectacles de fin d’année donnée par les jeunes diplômés et les étudiants de l’École nationale de ballet.

Référence : Alicia Alonso obituary

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm R (1re photo) et Lumix 12-35 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/40 sec. — F/4,0 — ISO 6400 — 40 mm
2e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 4000 — 35 mm
3e  photo : 1/500 sec. — F/7,1 — ISO 200 — 25 mm
4e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 12 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Don Quixote par le Ballet Nacional de Cuba

Publié le 3 mai 2016 | Temps de lecture : 2 minutes

 

 
Du 4 au 7 mai 2016, la Place des Arts présentera le ballet Don Quixote du Ballet Nacional de Cuba.

Créé le 26 décembre 1869 au Théâtre du Bolchoï, Don Quixote est inspiré du roman homonyme de Cervantes. Toutefois, la chorégraphie originale de Marius Petipa est aujourd’hui perdue. Seule la musique a été conservée.

La version cubaine a été présentée pour la première fois le 6 Juillet 1988 au Gran Teatro de La Havane.

Si la troupe cubaine est renommée comme étant la deuxième ou troisième meilleure au monde (derrière le Bolchoï de Moscou et peut-être le Kirov de Saint-Pétersbourg), je ne serais pas surpris que son exécution de Don Quixote surpasse celle de ses concurrentes en raison de l’affinité des Cubains pour la culture espagnole et leur maitrise impeccable de la gestuelle du flamenco en particulier dont le ballet s’inspire par moments.

Longtemps interdite des salles de spectacles en Amérique du Nord à cause de l’embargo américain, la troupe cubaine arrive chez nous à un moment décisif de son histoire.

Protégée par son isolement, le Ballet Nacional de Cuba a développé son excellence grâce à la discipline de fer imposée par la chorégraphe Alicia Alonso, une des plus célèbres ballerines du XXe siècle.

Les compagnies rivales rêvent du jour où elles pourront proposer des offres alléchantes aux danseurs étoiles cubains.

Avant que les défections saignent la troupe cubaine de certains de ses meilleurs éléments, les amateurs de ballet devraient s’empresser d’aller voir ce spectacle. C’est probablement la dernière occasion qui nous est offerte d’assister à l’exécution parfaite de cette œuvre.

Sur le même sujet : Un spectacle de l’École nationale de ballet de Cuba

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Un spectacle de l’École nationale de ballet

Publié le 2 octobre 2014 | Temps de lecture : 2 minutes

 
Au cours des soirées du début novembre 2013, les clients de l’hôtel Sevilla de La Havane pouvaient entendre une mélodie qui s’échappait des fenêtres ouvertes de l’édifice situé en face.

À partir des salles de répétition de l’École nationale de ballet, une lumière irradiait dans la nuit alors qu’aucun bruit — autre que cette havanaise — ne jaillissait de l’édifice anonyme et mystérieux.

C’est le 15 novembre suivant que ces répétitions trouvaient leur aboutissement, sous la forme d’un gala mettant en vedette les jeunes élèves de l’École nationale de ballet. Commencé à 19h, ce gala — donné au Théâtre national de Cuba — se terminait à 20h45.

Dans la vidéo ci-dessus, la mélodie en question joue de 0:29 à 1:21.

Les clips présentés ici sont quelques-uns des meilleurs moments de ce spectacle. On y voit à quel point, une fois devenus de jeunes adultes, les élèves de l’école sont des artistes et des athlètes remarquables.

Pour terminer, précisons que la capitale cubaine est une des deux ou trois meilleures villes au monde pour assister à des spectacles de ballet.


Voir aussi :
Liste des diaporamas du premier voyage à La Havane
Liste des diaporamas du second voyage à La Havane


Postscriptum du 6 mai 2016 : Dans cette vidéo, le seul étudiant dont je sais maintenant le nom est Raúl Abreu, en vedette notamment de 2:44 à 3:11.


Devenu professionnel, ce danseur personnifiait Basilio dans le ballet Don Quixote présenté hier soir à Montréal par le Ballet Nacional de Cuba.

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Écrit par Jean-Pierre Martel