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À l’éclatement de l’Union soviétique, plusieurs de ses entités constituantes ont choisi de devenir des républiques indépendantes alors que d’autres ont préféré être membres de la nouvelle Fédération de Russie.
C’est le cas de la République de Bachkirie (ou Bachkortostan), peuplée de quatre-millions d’habitants, dont 1,1 million dans sa capitale, Oufa.
On y trouve une troupe de ballet constituée essentiellement de talents locaux.
Ce qu’on y présente est d’une étonnante qualité. Si vous êtes ballettomane, je vous invite à regarder cette production de Giselle d’Adolphe Adam sur la chorégraphie originelle de Jean Coralli, Jules Perrot et Marius Petipa.
Les danseurs sont compétents sans posséder le charisme de ce spectacle de finissants d’une école de danse portugaise, présenté sur ce blogue l’an dernier.
La chorégraphie portugaise avait résolu de manière relativement satisfaisante le délicat problème de la scène de séduction au premier acte, où l’insistance d’Albrecht peut heurter des sensibilités contemporaines.
Sur ce point précis, la chorégraphie bachkire est plus conventionnelle.
Ceci étant dit, ses décors, ses costumes et ses éclairages en font une production très séduisante qui rivalise avec celles de troupes plus prestigieuses.
Les interprètes principaux en sont :
• Irina Sapozhnikova (Giselle)
• Kanat Nadyrbek (Albrecht)
• Razilya Murzakova (Myrtha) et
• Sergueï Bikbulatov (Hilarion).
Chef d’orchestre : Marat Akhmet-Zaripov.