Justin Trudeau se prenait pour un grand leadeur mondial alors qu’il était le chef d’État d’une puissance moyenne. Sa manie de donner des leçons à tout le monde — y compris aux dirigeants chinois — ou de se moquer du président américain dans son dos, avait placé le Canada en froid avec une bonne partie des pays dans le monde.
J’ai eu l’occasion de traiter des relations indo-canadiennes dans un texte paru il y a huit mois.
La décision du nouveau premier ministre canadien d’inviter son homologue indien à assister à la prochaine réunion du G7 (dont le Canada est l’hôte) a suscité de nombreuses critiques.
Je ne suis pas du nombre. Pour moi, il s’agit d’un geste de réalpolitik.
Toutefois, le bref commentaire que j’ai envoyé à ce sujet sur le site de Radio-Canada vient d’être censuré :
Ce qui m’apprendra à appuyer une décision d’Ottawa…