Justin Trudeau se prenait pour un grand leadeur mondial alors qu’il était le chef d’État d’une puissance moyenne. Sa manie de donner des leçons à tout le monde — y compris aux dirigeants chinois — ou de se moquer du président américain dans son dos, avait placé le Canada en froid avec une bonne partie des pays dans le monde.
J’ai eu l’occasion de traiter des relations indo-canadiennes dans un texte paru il y a huit mois.
La décision du nouveau premier ministre canadien d’inviter son homologue indien à assister à la prochaine réunion du G7 (dont le Canada est l’hôte) a suscité de nombreuses critiques.
Je ne suis pas du nombre. Pour moi, il s’agit d’un geste de réalpolitik.
Toutefois, le bref commentaire que j’ai envoyé à ce sujet sur le site de Radio-Canada vient d’être censuré :
Ce qui m’apprendra à appuyer une décision d’Ottawa…
Moi, je vois un message de JPM publié sur le site de RC. Où est la censure?
Expliquez-vous Jean Pierre!!!
Parmi les commentaires au texte Modi au G7 : dialoguer avec l’Inde, pour quoi faire?, on peut y voir celui de Jean Martel, mais pas celui de Jean-Pierre Martel.
L’Inde est une démocratie malgré toutes ses difficultés, qui sont colossales.
Il faut tout tenter pour faire de l’Inde notre amie, en totale solidarité démocratique.
Le plus impératif en ces jours de folie trumpienne qui fait sauter l’unité occidentale pour le miroir aux alouettes des terres rares en Russie est de solidifier le camp des démocraties.
Trump ne restera pas longtemps et nos démocraties ont 300 ans et plus. Elles survivront à cette gastro trumpiste.
Si l’Inde fait une gaffe au Canada pour casser son terrorisme intérieur, il faut être compréhensif… soit aider l’Inde à traquer des sikhs terroristes s’il en existe au Canada.
Lors de l’explosion en plein vol d’un avion bondé d’Indiens, la Justice n’avait pas réussi à punir les coupables, que tous désignaient comme sikhs.
On doit donc sortir du droit trop limité et hélas impuissant pour la collaboration entre États contre tout terrorisme.