La désinformation au sujet de la Division SS Galicie

Publié le 30 septembre 2023 | Temps de lecture : 6 minutes

L’indulgence canadienne à l’égard du nazisme

La Division SS Galicie est une milice ukrainienne sous commandement allemand qui est responsable de quelques-uns des pires massacres survenus au cours de la Deuxième Guerre mondiale.

À la fin de ce conflit, l’armée britannique avait capturé plusieurs centaines de ses combattants.

En 1948, le ministre britannique de l’Intérieur écrivait :

Nous espérons toujours nous débarrasser des prisonniers de guerre ukrainiens les moins désirables, soit en Allemagne, soit au Canada.

À la suite de quoi, à la demande de la Grande-Bretagne, notre pays accueillait 1 200 à 2 000 vétérans nazis de la Division SS Galicie.

De plus, à la même époque, Londres suggérait secrètement au Canada de mettre un terme à la dizaine de procès qu’il avait intentés contre des criminels de guerre nazis.

Deux décennies plus tard, l’accord d’extradition conclu entre le Canada et Israël rendait irrecevable toute demande d’extradition présentée par ce dernier pays pour cause de crimes de guerre commis par des Nazis.

Et finalement, le 4 novembre 2022, le Canada a essayé de faire battre à l’Onu une résolution adoptée annuellement depuis 2012 qui condamne le nazisme. À cette occasion, l’Ukraine a également refusé de condamner le nazisme…

Laver l’affront

Le 22 septembre 2023, l’ovation au parlement canadien d’un ex-soldat de la Division SS Galicie a éclaboussé non seulement la réputation internationale du Canada, mais également la communauté ukrainienne du pays.

Afin de se porter à sa défense, Jurij Klufas — le président de la Fédération nationale ukrainienne du Canada — a déclaré hier que ce SS ukrainien n’était pas nazi et qu’il se battait pour l’Ukraine et non pour l’Allemagne.

On joue sur les mots.

Strictement parlant, le mot ‘nazi’ ne s’applique qu’aux adhérents au parti National-sozialistiche Deutsche Arbeiterpartei d’Adolf Hitler. Or, on n’y acceptait que des personnes de ‘race aryenne’. Ce qui excluait tous ceux de ‘races’ inférieures (dont les Slaves).

À moins d’être un descendant d’une lignée pure allemande, aucun Ukrainien ne pouvait être nazi si on donne à ce qualificatif son sens le plus strict.

Mais si on considère que le nazisme est d’abord et avant tout une idéologie raciale haineuse, on peut être nazi sans être membre du parti politique d’Adolf Hitler.

De plus, détenir la citoyenneté allemande était un prérequis pour adhérer à l’armée du Troisième Reich. Voilà pourquoi la Division SS Galicie n’était pas un bataillon de l’armée régulière allemande, mais une milice formée de volontaires armés par l’Allemagne nazie.

Contrairement aux affirmations de M. Klufas, les miliciens de la Division SS Galicie ne se battaient pas pour l’Ukraine; ils exécutaient les ordres de leurs chefs. Or tous les officiers supérieurs de cette milice étaient des SS. Et leurs ordres, c’était de tuer des Juifs, des Polonais et des Slovaques pour faire place à des colons allemands.

Le texte de Radio-Canada déclare également que dans son rapport, la Commission Deschênes (au sujet des criminels de guerre) aurait écrit que « les accusations de crimes de guerre contre les membres de la division de Galicie n’ont jamais été fondées.»

Ceci est inexact.

Au paragraphe 58 de la première partie de son rapport, le juge Deschênes écrit plutôt qu’aucune preuve ne lui a été présentée afin d’étayer les accusations de crimes de guerre portées contre les membres de la Division Galicie. Il n’a pas dit que ces preuves n’existaient pas, mais que si elles existent, elles ne lui ont pas été soumises.

Par contre, les avocats de la poursuite au Procès de Nuremberg ont disposé de ressources considérables. Or ils y ont fait la preuve que la Division SS Galicie avait commis quelques-uns des pires massacres de la Deuxième Guerre mondiale.

Conclusion

En 2019, la famille de Yaroslav Hunka a versé une somme de 30 000$ à l’Université de l’Alberta à titre de dotation privée à son nom.

À la suite du scandale à la Chambre des Communes invoqué plus tôt, l’université, à juste tire, a retourné cet argent à la famille Hunka.

Cette dernière serait bien avisée de verser cette somme à une fondation juive qui honore le nom des victimes de la Shoah.

De plus, au lieu de justifier les pages sombres de son passé, l’ex-milicien SS devait plutôt dire (même s’il n’y croit pas) que son adhésion à la Division SS Galicie était une erreur de jeunesse — il n’avait que 17 ou 18 ans — à une époque où il était difficile de partager les bons et les méchants.

Références :
À l’Onu, le Canada refuse de condamner le nazisme
Chrystia Freeland’s granddad was indeed a Nazi collaborator – so much for Russian disinformation
Comment des militaires d’une unité SS sont-ils arrivés au Canada ?
FSWC Appalled by Standing Ovation in Parliament for Ukrainian Veteran Who Served in Nazi Military Unit
Hundreds in Ukraine attend marches celebrating Nazi SS soldiers
Hunka un ex-SS : les Ukrainiens canadiens le savaient
L’ex-combattant nazi ovationné au parlement n’est pas le seul à avoir refait sa vie ici en héros
Long-Distance Nationalism: Ukrainian Monuments and Historical Memory in Multicultural Canada
14e division SS (galicienne no 1)
Rapport de la Commission Deschênes sur les criminels de guerre/a>
Un groupe ukrainien défend l’ancien membre de la Waffen-SS honoré au Parlement
University of Alberta returning $30,000 donation to Yaroslav Hunka’s family, closing endowment in his name

Parus depuis :
Rideau Hall s’excuse d’avoir nommé un vétéran nazi dans l’Ordre du Canada (2023-10-04)
La Russie poursuit pour « génocide » l’ex-soldat nazi ovationné aux Communes (2023-10-20)
L’ex-soldat nazi avait été invité à un autre événement par le bureau du PM (2024-02-05)
Canada memorial to Ukrainian soldiers in Nazi unit removed after protests (2024-03-12)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La nostalgie nazie en Ukraine

Publié le 26 septembre 2023 | Temps de lecture : 6 minutes

Introduction

Le 23 septembre dernier, en présence du président ukrainien Vlodymyr Zelensky, la Chambre des Communes a ovationné le Canadien d’origine ukrainienne Yaroslav Hunka, 98 ans, présenté par l’ex-président de la Chambre comme un héros qui s’est battu pour l’indépendance ukrainienne contre les Russes.

Contexte historique

Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, le Troisième Reich s’est attiré la sympathie de nombreux Ukrainiens en promettant l’indépendance de leur pays si jamais l’Allemagne devait triompher de la Russie.

La campagne nazie de recrutement, menée durant l’hiver 1942-1943, rencontra un immense succès; près de 80 000 Ukrainiens se portèrent volontaires.

C’est ainsi que des milices composées de volontaires ukrainiens ont combattu la Russie. Rappelons qu’à l’époque, la Russie était l’allié du Canada dans cette guerre.

Ces milices étaient armées et entrainées par les SS. L’une d’elles est la Quatorzième division d’infanterie de la SS (galicienne No 1), surnommée Division SS Galicie.

Au procès de Nuremberg, cette unité a été pointée du doigt comme étant responsable de quelques-uns des pires massacres survenus au cours de la guerre.

Au moment où Yaroslav Hunka adhère à cette unité au printemps de 1943, il est âgé de 17 ou de 18 ans. La majorité des Juifs d’Europe centrale ont déjà été exterminés. Conséquemment, les massacres commis par son unité ont concerné essentiellement des populations civiles slaves, notamment en Pologne.

D’où le fait que la Pologne songe à demander l’extradition de Yaroslav Hunka afin de le juger pour crime de guerre.

De collabos à héros

De la fin de la Deuxième Guerre mondiale en 1945 jusqu’à l’indépendance de l’Ukraine en 1991, l’Union soviétique a considéré ces volontaires nazis comme des collabos et des traitres.

Mais depuis l’indépendance, l’Ukraine a revisité son histoire. Plus précisément, depuis la Révolution orange, ce pays a réévalué le statut de ces combattants de la première heure en faveur de l’indépendance nationale. Même si, pour ce faire, il leur a fallu combattre du côté des Allemands (sans nécessairement partager l’idéologie nazie).

C’est ainsi qu’en septembre 2020, la Cour suprême ukrainienne a statué que les symboles de la Division SS Galicie — dont son emblème, ci-contre — n’étaient pas liés au nazisme et ne pouvaient donc pas être interdits en Ukraine.

Pour la première fois en 2021, 300 personnes participèrent à une marche tenue à Kyiv (la capitale du pays) afin de célébrer le 78e anniversaire de la création de la Division SS Galicie.

Une marche similaire se tient depuis déjà plusieurs années dans la ville ukrainienne de Lviv (située à 70 km de la frontière polonaise).

La Brigade Azov

Afin de lutter contre les séparatistes russophones de l’Est du pays, le ministre ukrainien de l’Intérieur décide en 2014 de former des milices spéciales dont la plus importante deviendra la Brigade Azov.

Au départ, celle-ci est un bataillon paramilitaire composé de quelques dizaines de volontaires néonazis et ultranationalistes. En février 2023, ce bataillon (fort maintenant de 3 500 à 5 000 combattants) sera incorporé à l’armée ukrainienne.

Mais à l’époque où ce bataillon était indépendant de l’armée régulière, il opérait dans l’Est du pays.

Entre 2014 et 2020, la guerre civile au Donbass a fait plus de treize-mille morts, tant chez les Ukrainiens ukrainophones que chez les Ukrainiens russophones. Or la Brigade Azov a commis la grande majorité (si ce n’est pas la totalité) des exactions contre la population russophone d’Ukraine.

Conclusion

Il ne faut pas attacher plus d’importance qu’il en faut à l’accusation russe selon laquelle les Ukrainiens auraient des sympathies nazies.

La cause fondamentale de la guerre russo-ukrainienne est l’expansionnisme toxique de l’Otan.

En quelques mots, la Russie ne peut pas accepter d’être menacée d’ogives nucléaires américaines dans sa cour arrière (c’est-à-dire en Ukraine). Ce qui arrivera inévitablement après l’adhésion de ce pays à l’Otan.

Pas plus que les États-Unis ne pouvaient accepter que des missiles russes soient déployés à Cuba en 1962. Et pas plus qu’ils pouvaient tolérer que des armes de destruction massive soient prétendument détenues par l’Irak, à plus de dix-mille kilomètres de chez eux.

Ceci étant dit, la gaffe de l’ex-président de la Chambre des Communes est typique d’un pays dirigé par des personnes qui n’ont pas encore compris les ressorts véritables de cette guerre et qui, aveuglées par la propagande américaine, font involontairement l’apologie des personnes qui combattaient un allié du Canada au cours de la Deuxième Guerre mondiale, c’est-à-dire la Russie.

Références :
Brigade Azov
Comment des militaires d’une unité SS sont-ils arrivés au Canada ?
Crise des missiles de Cuba
FSWC Appalled by Standing Ovation in Parliament for Ukrainian Veteran Who Served in Nazi Military Unit
Guerre du Donbass
Hundreds in Ukraine attend marches celebrating Nazi SS soldiers
J’ai vu l’autre Ukraine, celle qui célèbre les SS et crimes nazis
La Shoah par balles
La Pologne veut faire extrader l’ex-soldat d’une unité nazie Yaroslav Hunka
L’épouvantail russe
Les malheurs de l’Ukraine
L’ex-combattant nazi ovationné au parlement n’est pas le seul à avoir refait sa vie ici en héros
L’expansionnisme toxique de l’Otan
Long-Distance Nationalism: Ukrainian Monuments and Historical Memory in Multicultural Canada
14e division SS (galicienne no 1)

Parus depuis :
Hunka un ex-SS : les Ukrainiens canadiens le savaient (2023-09-27)
La Russie poursuit pour génocide l’ex-soldat nazi applaudi au Parlement canadien (2023-10-20)
Ukraine war briefing: Washington clears Azov brigade for US weapons and training (2024-06-12)

Complément de lecture : À l’Onu, le Canada refuse de condamner le nazisme

Pour consulter tous les textes de ce blogue consacrés à la guerre russo-ukrainienne, veuillez cliquer sur ceci.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Personnalisation de la literie

Publié le 22 septembre 2023 | Temps de lecture : 2 minutes


 
Plus tôt ce mois-ci, j’ai jeté la couette de duvet que j’utilisais depuis très longtemps et dont quelques pochettes usées s’étaient déchirées.

Et justement pour cette raison, j’ai dû jeter également sa housse puisqu’à l’intérieur de celle-ci, beaucoup de duvet s’était répandu.

Pour les remplacer, je me suis acheté une couette de cocon de soie et une nouvelle housse en polyester.

Or parmi les sites chinois consultés, quelques-uns offraient, pour le même prix, une housse personnalisée, c’est-à-dire imprimée par un dessin ou une photo de mon choix

Franchement, je n’y croyais pas vraiment. Mais dans la vie, il faut parfois faire confiance et prendre des risques.

Comme photo, je leur ai soumis celle-ci… et je me suis croisé les doigts.

Deux semaines plus tard, je recevais la housse en question. Surprise ! Celle-ci affichait reativement bien la photo soumise.

Mais est-il possible que tout cela disparaisse au premier lavage ? Pour en avoir le cœur net, j’ai lavé cette housse à l’eau froide, un test que celle-ci a parfaitement réussi.
 

 
Pour la taie d’oreiller, j’ai créé un motif appareillé de ciel étoilé.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 25mm F/1,2
1re photo : 1/6400 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’inflation et la réponse enfantine du fédéral

Publié le 18 septembre 2023 | Temps de lecture : 5 minutes

Introduction

Accusé de laxisme depuis des mois par le chef de l’opposition conservatrice, le gouvernement libéral s’est trouvé un bouc émissaire; les grandes chaines d’épicerie.

Celles-ci ont été sommées de se présenter à Ottawa aujourd’hui pour expliquer la hausse marquée du panier d’épicerie des Canadiens.

Signalons qu’en juin dernier, sous la pression du gouvernement français, les transformateurs et distributeurs alimentaires ont consenti volontairement à un gel de prix sur certains aliments.

Deux mois plus tard, le taux d’inflation du prix des aliments en France était encore le double du taux d’inflation pour l’ensemble de l’économie de ce pays. On a donc renforcé cette mesure en l’étendant à environ cinq-mille articles.

L’inflation au Canada et dans le monde
 

Dans un rapport sénatorial publié l’an dernier (et dont le graphique ci-dessus est tiré), les auteurs écrivent qu’un nombre relativement faible d’éléments — notamment l’énergie et les couts de l’habitation — explique en grande partie la hausse des prix moyens à la consommation.

Mais l’inflation n’est pas limitée au Canada; elle est mondiale.
 

 
Depuis trois ans, l’inflation a connu deux phases consécutives qui se sont superposées au point de créer, en apparence, une seule ‘vague’.

La première phase est apparue lors de la reprise économique consécutive à la levée des mesures sanitaires. La brutale augmentation de la demande qui en a résulté a provoqué la rupture temporaire des chaines d’approvisionnement avec l’Asie et l’engorgement des ports américains qui donnent sur l’océan Pacifique.

À cette inflation d’environ 3 %, s’est ajouté depuis l’effet des sanctions occidentales contre la Russie. Celles-ci ont provoqué une rupture permanente de milliers de chaines d’approvisionnement.

Obligées de s’approvisionner ailleurs, les entreprises ont dû, en catastrophe, rompre des contrats à long terme qui leur garantissaient un approvisionnement stable et économique, pour se tourner vers le marché libre où elles ont dû payer le gros prix pour obtenir la même chose.

Dans certains cas, ‘la même chose’ doit s’interpréter littéralement. C’est ainsi que les pays d’Europe occidentale achètent autant (sinon plus) d’hydrocarbures russes. Mais au lieu d’effectuer leurs achats directement de la Russie, ces pays achètent du pétrole russe une fois raffiné dans des pays intermédiaires.

D’autre part, afin d’éviter de pénaliser ses agriculteurs, Washington a pris soin d’exclure les engrais russes de la liste des produits interdits.

Mais Ottawa — sous l’influence de la vice-première ministre Chrystia Freeland (de descendance ukrainienne) — a interdit l’importation d’engrais russes. Ce qui a obligé les agriculteurs québécois à se tourner vers d’autres fournisseurs et à payer plus cher. Ce qui a contribué à hausser le prix des aliments au Canada.

Les taux d’intérêt

Les États-Unis ayant décidé de hausser substantiellement leurs taux d’intérêt pour lutter contre l’inflation, le Canada a été obligé de suivre.

Obligé parce que sans une hausse similaire de ce côté-ci de la frontière, les gestionnaires de capitaux auraient boudé les obligations canadiennes et se seraient tournés massivement vers le marché obligataire américain, plus rentable. Et cette fuite des capitaux aurait provoqué une dépréciation de la devise canadienne.

Fondamentalement, toute hausse des taux d’intérêt diminue l’inflation en réduisant la demande de biens et services. En d’autres mots, en provoquant un ralentissement économique, voire une récession.

Les sanctions économiques contre la Russie s’étant avérées inefficaces, la solution de dernier recours est la récession économique.

En entrainant une diminution de la consommation mondiale des hydrocarbures, celle-ci provoquerait une chute des revenus d’exportation de la Russie et une diminution du financement de sa guerre en Ukraine.

Ici et ailleurs, les politiciens promettent diverses mesures pour faire face à l’inflation. On adopte ainsi des mesures de mitigation qui rendent nécessaires des hausses encore plus importantes des taux d’intérêt.

Conclusion

Plutôt que de laisser les peuples occidentaux assumer les conséquences des sanctions économiques qu’ils réclamaient hier à grands cris (et qu’ils appuient toujours), on infantilise la population en lui faisant croire qu’on peut indirectement faire la guerre sans en éprouver le moindre inconvénient.

La hausse du prix des hydrocarbures augmente le prix de tout ce qui est transporté sur de longues distances. Et cette hausse augmente également le prix des engrais puisque ceux-ci sont produits à partir de gaz fossile.

Donc la principale composante de l’inflation canadienne — la hausse du prix de l’énergie — est liée aux décisions géopolitiques d’Ottawa.

Et parce que cette inflation est intolérable aux yeux des banques centrales, celles-ci haussent leurs taux d’intérêt. Ce qui entrave l’accès à la propriété, aggrave la crise du logement, et pousse les loyers à la hausse.

Voilà l’origine de la deuxième composante de l’inflation canadienne en ordre d’importance.

Bref, le ‘show de boucane’ auquel Ottawa s’apprête à procéder aujourd’hui est un vieux truc qui fonctionne très souvent. Il consiste à faire d’un bouc émissaire le responsable de ses choix politiques.

Références :
Derrière les chiffres : ce qui cause la hausse des prix des aliments
France announces more food price caps, takes aim at multinational firms
La hausse (et le recul?) de l’inflation au Canada : une analyse détaillée de son évolution post-pandémie
Les baisses d’impôts, l’inflation et la guerre
Les PDG des grandes chaînes d’alimentation convoqués à Ottawa

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le parc Beaubien (dans Rosemont)

Publié le 16 septembre 2023 | Temps de lecture : 2 minutes

Créé en 1953 entre les rues Saint-Zotique (au nord) et Beaubien (au sud), et entre la 6e avenue (à l’ouest) et la 16e avenue (à l’est), le parc Beaubien occupe une superficie rectangulaire de trois hectares.



Le pavillon du parc Beaubien

Son pavillon est décoré de Paul au parc. Cette œuvre a d’abord été créée sur papier par le bédéiste Michel Rabagliati, puis transposée en murale par Jérôme Poirier.

Intersection de la rue Saint-Zotique (devant nous) et de la 6e avenue


Aperçu du parc

On y trouve huit courts de tennis (très populaires), un terrain de baseball et un autre de basketball, un parc à chiens, une aire de jeux pour les enfants, une pataugeoire, un jardin communautaire et, en hiver, une patinoire.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif PanLeica 8-18 mm (les trois premières photos) et Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 + filtre bleu FS KB20 + filtre FS VertX1a + filtre Lee No 354 (les quatre dernières photos)
1re photo : 1/160 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
2e  photo : 1/200 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 13 mm
3e  photo : 1/250 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 10 mm
4e  photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm
5e  photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 23 mm
6e  photo : 1/1000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 26 mm
7e  photo : 1/80 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 12 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La dysphorie de genre chez l’enfant

Publié le 15 septembre 2023 | Temps de lecture : 7 minutes

Introduction

La dysphorie de genre se définit comme un inconfort ou une détresse liés à un sentiment d’inadéquation entre le sexe biologique d’une personne et son identité de genre.

Dans certains cas, ce trouble est d’une telle intensité qu’il affecte le fonctionnement social et professionnel de la personne atteinte.

Selon Wikipédia, ce serait le cas chez environ 0,01 % des hommes et 0,0025 % des femmes dans la population en général, et chez 1,2 % à 2,7 % des enfants. De son côté, Statistique Canada estime que Transgenres et les Non binaires constituent 0,33 % de la population canadienne sans préciser le pourcentage à l’enfance.

En réalité, ces personnes font partie de l’ensemble beaucoup plus vaste des gens qui sont mal dans leur peau. On peut l’être parce qu’on se trouve laid, qu’on est obèse ou trop maigre, trop grand ou trop petit, et finalement parce qu’on estime être né(e) femme dans un corps d’homme ou l’inverse.

Et comme c’est le cas chez toutes les personnes insatisfaites d’elles-mêmes, le conflit entre le sexe biologique et l’identité de genre entraine un certain nombre de conséquences cliniques, dont l’anxiété, la dépression, l’insomnie et, dans les cas extrêmes, les idées suicidaires.

Le genre en tant que construction sociale

Contrairement au sexe — qu’on détermine objectivement par l’analyse des chromosomes — la détermination du genre d’une personne est subjective.

Chez les peuples dont la langue ne contient pas de mot pour ‘genre’, on distinguera le sexe biologique du sexe culturel ou social.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé, le mot ‘genre’ (ou son équivalent) sert à évoquer les rôles qui sont déterminés socialement, les comportements, les activités et les attributs qu’une société considère comme appropriés pour les hommes et les femmes.

Plus une société adopte une définition rigide de ce qu’est un homme et de ce qu’est une femme, plus grand est le nombre des personnes qui ne s’identifient ni à l’un ni à l’autre.

En Écosse, personne ne se demande à quel genre appartiennent les hommes qui portent une jupette à plis en tartan. Aux yeux de tous, ce sont simplement des hommes qui portent un kilt.

Selon les clichés d’une autre époque, un homme, un vrai, c’est quelqu’un de poilu, qui sent parfois la transpiration, qui préfère porter du ‘mou’, qui raffole d’un bon steak accompagné d’un bock de bière, et qui ne s’intéresse qu’aux femmes, au sport et aux voitures.

De son côté, une femme modèle préfère brouter de la salade, boit du vin, s’intéresse à la culture, sent bon, et porte aveuglément tous les vêtements inconfortables que les ayatollahs italiens ou français de la mode féminine décrètent appropriés… pour cette saison.

Lorsque j’étais petit, mon père s’était opposé à ce que je m’inscrive à des cours de piano en affirmant que tout le monde sait qu’apprendre le piano rend fifi.

Au cours de ma vie adulte, j’ai eu toutes les occasions de me reprendre et d’apprendre le piano. Ce que je n’ai pas fait. Ce qui prouve, dans mon cas, que tout cela était un caprice d’enfant.

Chez les milliards d’hommes et de femmes à travers le monde, il y a des milliards de manières différentes d’être homme ou femme. Parce que chaque être humain est unique.

Conséquemment, il est réducteur de vouloir classer six-milliards d’humains dans les six petites cases (pour l’instant) du sexe culturel.

Le rôle de l’école

En raison des conséquences parfois dramatiques de la dysphorie de genre, la lutte en faveur des Transgenres et les Non-binaires est devenue en Occident l’ultime combat pour le respect des droits de la Personne.

Pour les combattants zélés de cette lutte, sont coupables de maltraitance tous les parents qui refusent d’accepter que leur enfant ait une identité de genre différente de son sexe biologique.

C’est ainsi que certaines écoles, à l’insu des parents, consentiront à ce qu’un enfant y soit connu sous un prénom différent. Ceci est contreproductif.

Tout finit par se savoir. Le lien de confiance nécessaire entre les parents et l’école est irrémédiablement brisé lorsque les parents découvrent que l’école complote dans leur dos.

Les conséquences les plus dramatiques de la dysphorie de genre sont les mêmes que pour toutes les personnes qui sont mal dans leur peau et qui doivent subir jours après jour le rejet, les moqueries, et le harcèlement des autres écoliers.

Le rôle de l’école ne se limite pas à transmettre des connaissances et à doter leurs élèves de compétences. Son rôle est aussi de leur apprendre à devenir de meilleurs citoyens. Ce qui implique l’acceptation de la différence.

À cette fin, l’école doit combattre les comportements asociaux. Et notamment, le rejet dont sont victimes à l’école les élèves ‘différents’. Ce qui inclut les Transgenres et les Non-binaires.

Dans les sociétés où l’homosexualité est acceptée, certaines études ont révélé que la dysphorie de genre disparait spontanément à la puberté dans la grande majorité des cas.

Parce que ce n’est pas toujours le cas, certains chercheurs estiment qu’il serait approprié de retarder chimiquement la puberté de tous les enfants atteints de dysphorie de genre jusqu’à l’âge adulte, où ils pourront décider par eux-mêmes. Toutefois, cette approche est controversée.

Je doute que le comité d’experts que le gouvernement québécois compte mettre sur pied en arrive à suggérer une politique claire puisque la recherche à ce sujet — comme c’est le cas de toutes les sciences sociale — fait partie des sciences molles.

Tout ce qu’on sait avec certitude, c’est qu’à la puberté, la dysphorie de genre disparait dans 75 % à 85 % des cas. En d’autres mots, le meilleur remède contre la dysphorie de genre, c’est la puberté.

Conclusion

La notion de ‘genre’ est un palliatif à l’étroitesse de notre conception de la masculinité et de la féminité. En d’autres mots, le théorie du genre ne sert qu’à perpétuer les clichés sexuels.

Le jour où on aura accepté qu’il y a autant de manières différentes et légitimes d’être un homme ou d’être une femme qu’il y a d’humains sur Terre, la notion de ‘genre’ sera superflue.

Croire qu’au cours de l’assemblage final des humains, Dieu se soit trompé en attribuant un corps masculin à des femmes (ou l’inverse) est, à mes yeux, un blasphème.

Dieu sait ce qu’il fait.

Références :
Dysphorie de genre
Dysphorie de genre chez les enfants
Psychosexual Outcome of Gender-Dysphoric Children
Qu’est-ce que le genre? Qu’est-ce que le sexe?
Sexe et genre
Transgenrisme: laissez les enfants grandir en paix!

Paru depuis :
Réassignation sexuelle des trans: aucun enfant québécois n’a subi de changement de sexe depuis trois ans (2023-09-26)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Un peu de la faune du Jardin botanique

Publié le 9 septembre 2023 | Temps de lecture : 1 minute
Canard noir
Belle-Dame
Écureuil gris
Tortue peinte mâle (Chrymesis picta)
L’observateur

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8 (et multiplicateur de focale MC-14 à la 4e photo)
1re photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 75 mm
2e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 500 — 150 mm
3e  photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 320 — 210 mm
4e  photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 150 mm
5e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Nucléaire québécois : créer la demande

Publié le 7 septembre 2023 | Temps de lecture : 5 minutes

Introduction

Devrait-on rouvrir la centrale nucléaire Gentilly-2, fermée depuis 2012 ? C’est la question que se pose le nouveau président d’Hydro-Québec.

Afin de juger de l’opportunité de la rouvrir, il a confié à la firme d’ingénierie SNC-Lavalin le mandat d’en évaluer le potentiel.

Pourquoi SNC-Lavalin ?

Par le biais de la société Énergie atomique du Canada (ÉACL), le gouvernement fédéral était propriétaire, jusqu’en 2011, de tous les réacteurs nucléaires ontariens, c’est-à-dire de presque toutes les centrales nucléaires du pays.

Lorsque l’ÉACL s’est départie de ses centrales en 2011, c’est la firme SNC-Lavalin qui s’en est portée acquéreuse pour la modeste somme de 15 millions$.

Dans les faits, les 1 200 membres du personnel d’ÉACL sont devenus des employés de SNC-Lavalin. Depuis, cette firme de génie-conseil compte parmi son personnel presque tous les experts canadiens dans le domaine nucléaire.

Confier à SNC-Lavalin le mandat de recommander ou non la réouverture de Gentilly-2, c’est placer l’entreprise en conflit d’intérêts puisque c’est elle qui, tout probablement, aurait le contrat de réfection si le CAQ devait en décider ainsi.

Cela est d’autant plus probable qu’en mai 2023, la Caisse de dépôt et placement (créature de l’État québécois) possédait 19,9 % des actions de SNC-Lavalin. Ce qui en fait l’actionnaire principal.

À l’extérieur du pays, il existe des experts indépendants. Pourquoi ne s’est-on pas adressé à eux ?

C’est que les centrales canadiennes (dont Gentilly-2) sont des réacteurs de type CANDU, c’est-à-dire des réacteurs à l’uranium naturel (non enrichi) refroidis à l’eau lourde (où le deutérium replace une partie des atomes d’hydrogène).

En France, les centrales nucléaires utilisent de l’uranium enrichi. Refroidies à l’eau ordinaire, ces centrales sont construites près d’un cours d’eau dont le débit est dévié pour refroidir le cœur du réacteur.

Évidemment, en cas de canicule, la centrale est à l’arrêt forcé lorsque le niveau de l’eau est trop bas et/ou la température de l’eau, trop élevée.

En somme, SNC-Lavalin ne possède pas seulement le monopole canadien des experts nucléaires, mais également le monopole mondial des experts en réacteurs CANDU.

Bref, pour évaluer les couts de la réouverture de Gentilly-2, aucune entreprise canadienne n’est plus compétente que SNC-Lavalin pour en juger.

La boite à surprise

Privée du gaz fossile russe (le moins cher au monde), l’industrie lourde européenne perdait ainsi un avantage compétitif.

Discréditée au lendemain de la catastrophe à la centrale de Fukushima en 2011, l’énergie nucléaire renait de ses cendres sous l’aspect d’une énergie qui ne contribue pas au réchauffement climatique et qui ne contamine, au fond, que temporairement les sites d’enfouissement de ses déchets radioactifs. Temporairement, puisqu’après quelques millions d’années, ça ne parait plus du tout…

Même les Verts européens qui sont membres d’une coalition gouvernementale (comme en Allemagne) prêchent pour ses vertus ‘environnementales’. C’est tout dire.

Partout en Occident, on s’intéresse au nucléaire en tant que solution de rechange aux hydrocarbures fossiles. Ce qui fait hésiter tout le monde, c’est l’incertitude quant aux couts.

Olkiluoto

Lorsque la Finlande a décidé de doter sa centrale nucléaire d’Olkiluoto d’un troisième réacteur, elle a eu la sagesse de faire en sorte que le consortium international chargé de sa réalisation assume la totalité des dépassements de cout.

Débuté en 2003, le réacteur devait être prêt vers 2011. Il ne fut opérationnel que cette année, après douze ans de retard.

Le réacteur de 3 milliards d’euros en couta finalement dix-milliards de plus (un dépassement de 14,7 milliards$ canadiens). Cette somme fut donc payée par le consortium franco-allemand.

Et puisque l’État français est propriétaire à 86 % de la composante française de ce consortium, les contribuables français ont donc partiellement payé la note.

À la lumière de l’expérience finlandaise, SNC-Lavalin a décidé en 2019 d’abandonner le modèle des contrats clés en main à prix forfaitaire.

Ce qui veut dire que si cette firme d’ingénierie devait en arriver à la conclusion qu’on pourrait rouvrir Gentilly-2 pour une somme dérisoire et que, rassuré, le gouvernement de la CAQ décidait d’aller de l’avant, c’est l’État québécois qui paiera la note en cas de dépassements de cout.

Conclusion

Les quelques millions de dollars que recevra SNC-Lavalin pour évaluer l’opportunité de rouvrir Gentilly-2 sont du gaspillage des fonds publics.

Si la firme d’ingénierie devait en arriver à la conclusion que Gentilly-2 est un éléphant blanc, elle ne nous apprendra rien de neuf; on le sait depuis 2012.

Et si au contraire, elle devait juger que la réouverture de Gentilly-2 est possible à prix très raisonnable, qui la croira compte tenu de ses conflits d’intérêts à ce sujet ?

Références :
Accident nucléaire de Fukushima
Centrale nucléaire
Centrale nucléaire d’Olkiluoto
Gentilly-2 : État de la situation en 2012
Réacteur CANDU
Sauver Gentilly-2 : un combat perdu d’avance
SNC-Lavalin étudie la centrale nucléaire Gentilly
SNC-Lavalin poursuit son virage stratégique

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Un peu de la flore du Jardin botanique

Publié le 6 septembre 2023 | Temps de lecture : 1 minute
Joubarbe des sables ‘Allionii’
Alstromère ou lis du Pérou
Euphorbe
Lis splendide
Alocasia
Buddleja

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
1re photo : 1/500 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 55 mm
2e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 150 mm
3e  photo : 1/800 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 40 mm
4e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 500 — 150 mm
5e  photo : 1/160 sec. — F/5,0 — ISO 500 — 75 mm
6e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 500 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les Cannas

Publié le 4 septembre 2023 | Temps de lecture : 1 minute


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Les cannas sont des vivaces dont la racine horizontale (appelée rhizome) donne naissance à des racines secondaires et à d’autres tiges aériennes (en d’autres mots, à d’autres cannas).

Selon la variété, la hauteur des plantes varie de 0,45 à 5 mètres.

Sans compter le millier de cultivars, il en existe environ 25 variétés sauvages, toutes originaires d’Amérique latine. Les pétales de ces dernières sont étroits et monochromes alors que les pétales des cultivars sont beaucoup plus larges, souvent mouchetés d’une autre couleur.

Ressemblant parfois à ces mouchoirs de soie qui jaillissent mollement de la poche d’un chemisier, leurs fleurs asymétriques arborent des teintes de jaune, de crème, d’orange, de rouge, de rose, d’abricot ou de violet.

Au jardin, les canas aiment le soleil, de même que des sols humides, bien riches en engrais.

Canna ‘Casa del Sol’

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
1re photo : 1/5000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 150 mm
2e  photo : 1/5000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 150 mm
3e  photo : 1/3250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 150 mm
4e  photo : 1/125 sec. — F/8,0 — ISO 500 — 48 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel