Plus tôt ce mois-ci, j’ai jeté la couette de duvet que j’utilisais depuis très longtemps et dont quelques pochettes usées s’étaient déchirées.
Et justement pour cette raison, j’ai dû jeter également sa housse puisqu’à l’intérieur de celle-ci, beaucoup de duvet s’était répandu.
Pour les remplacer, je me suis acheté une couette de cocon de soie et une nouvelle housse en polyester.
Or parmi les sites chinois consultés, quelques-uns offraient, pour le même prix, une housse personnalisée, c’est-à-dire imprimée par un dessin ou une photo de mon choix
Franchement, je n’y croyais pas vraiment. Mais dans la vie, il faut parfois faire confiance et prendre des risques.
Comme photo, je leur ai soumis celle-ci… et je me suis croisé les doigts.
Deux semaines plus tard, je recevais la housse en question. Surprise ! Celle-ci affichait reativement bien la photo soumise.
Mais est-il possible que tout cela disparaisse au premier lavage ? Pour en avoir le cœur net, j’ai lavé cette housse à l’eau froide, un test que celle-ci a parfaitement réussi.
Pour la taie d’oreiller, j’ai créé un motif appareillé de ciel étoilé.
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 25mm F/1,2
1re photo : 1/6400 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
2e photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
Chanceux: tu as une corde à linge !
Fais de beaux rêves 😇
Disposer d’une corde à linge, c’est l’avantage de demeurer dans un quartier ouvrier, ma chère. 😉
Depuis que j’ai reçu cette couette, je me sens fatigué plus tôt le soir. Comme par hasard…
C’est à hurler de rire !
Mais pourquoi avoir commandé en Chine, c’est moins cher ?
Je n’ai pas vraiment comparé les prix.
J’ai vu l’offre sur AliExpress et j’ai d’abord cru, vu le prix très abordable, que c’était trop beau pour être vrai.
J’ai pris une chance et lorsque j’ai reçu le colis, j’ai eu une agréable surprise.
Donc la housse était comprise dans le prix !
Une couette de coton de soie : c’est doux, c’est chaud ?
Par contre, je n’aime pas le polyester (même si ça ne se repasse pas), j’aime que le coton type percale… le linge de maison qui coûte bonbon dont j’ai, assez, profité des soldes. Je n’userai, jamais, tout avant de mourir !
C’était chouette : tenter le coup pour dormir au milieu de vos photos… Le sommeil en est, également, meilleur : il vaut mieux dormir au frais…
En ce début d’Octobre, il se prolonge de belles journées d’été entre baignades et fenêtres ouvertes, la nuit…
Il n’y a que les quartiers ouvriers qui possédent des cordes à linge ?
Les pinces à linge en bois restent traditionnelles mais, chez mes parents, je trouvais qu’elles tâchaient le linge, surtout le blanc.
J’en ai un seau, de pinces à linge en plastique mais le soleil les fait casser.
C’est bien d’avoir lavé, la première fois, à l’eau froide. Laisser tremper une nuit : c’est pas mal non plus, avec un verre de vinaigre blanc, ça stabilise les couleurs… et, essorage pas trop fort, c’est fin, ça sèche vite !
La literie personnalisée que j’ai fait faire en Chine comprenait une housse et deux taies d’oreiller. Mais cela ne comprenait pas la couette elle-même.
En Chine, les couettes de soie contiennent des cocons d’un papillon de nuit, le Bombyx du murier.
Leur soie n’est pas tissée comme c’est le cas pour une chemise ou une robe de soie; les cocons sont étirés dans toutes les directions, puis déposés en couches successives pour former l’isolant de ces couettes.
Cliquez sur l’image pour démarrer
Dans le vidéo ci-dessous, de 0:39 à 1:23, vous assistez à la création d’une couette de soie.
À 1:23, on peut voir la literie que j’ai achetée en Chine en 2009 et qu’un nettoyeur (le Citron Blanc) a ruinée récemment en lavant la housse à l’eau et en la séchant à la sécheuse électrique.
Ce qui explique la nécessité de refaire ma literie…
À isolation thermique égale, les couettes de soie sont plus minces que les couettes en duvet. Leur soie est hypoallergène alors que ce n’est pas le cas du duvet. De plus, il s’agit d’un matériau qui n’attire pas les acariens. Par contre, les couettes de soie exigent d’être nettoyées à sec.
Le poids en soie varie de 1,5 à 5 kg, selon le degré d’isolation thermique désirée.
La soie est aussi chaude que le duvet, surtout plus légère, mais je préfère ma couverture en laine ! Mais ça dû vous coûter bonbon : c’est luxueux…
Pour le nettoyage, il faudra être prudent : vous changerez de nettoyeur ou de pressing…
Plusieurs pays, dont la France et la Chine, fabriquent des couettes de soie. Pour nous, du Québec, l’absence de frais de livraison rend l’importation chinoise plus économique. Ce qui n’est peut-être pas le cas dans l’Union économique européenne.
En Chine, les couettes de soie sont offertes en quatre formats : 150×200 cm, 180×220 cm, 200×230 cm et 220×240 cm. Leur poids en soie varie de 1,5 à 5 kg et leur prix, de 55 à 178 dollars canadiens (soit de 38 à 123 euros), livraison comprise.
Leurs prix sont donc comparables à ceux des couettes économiques en plumes d’oie ou de canard, mais sont deux à trois fois moins chères que les couettes de duvet.
Les couettes de 1,5 à 2 kg de soie sont dites “trois-saisons”. Celles de 2 à 3 kg sont recommandées pour le printemps et l’automne. Tandis que celles de 4 ou 5 kg sont réservées à l’hiver.
Utilisée dans sa housse, une couette de soie est éternelle. De plus, sauf en cas de dégâts, elle n’a pas besoin d’être nettoyée.