Le pouvoir du peuple

30 avril 2011

Depuis quelques mois, des milliers de personnes ont été tuées en Tunisie, en Égypte, en Libye, en Syrie et dans d’autres pays du Moyen-Orient. Ces personnes sont mortes pour réclamer un droit que chacun d’entre nous peut exercer sans risquer sa vie : celui de choisir nos dirigeants politiques.

Depuis des semaines, les candidats de plusieurs formations politiques tentent de nous convaincre de voter pour eux. Personnellement, j’ai suivi cette campagne distraitement puisque pour moi, ce qui compte, ce n’est pas ce que les politiciens disent mais ce qu’ils font. Or avant même le déclenchement de cette campagne, je savais de quel bois ils se chauffaient.

Lundi prochain, c’est le grand jour. Doit-on élire les candidats en fonction de l’intérêt supérieur du pays ? Doit-on les choisir en fonction de nos idées, de nos croyances ou de l’intérêt du groupe qui nous définit ? Doit-on les choisir en fonction du monde merveilleux qu’ils nous laissent entrevoir s’ils sont élus ou réélus ou doit-on les choisir en fonction de leurs actes passés ?

Chacun de ces critères est défendable. Peu importe les raisons qui vous font préférer de voter pour un parti ou un autre, pour le candidat de votre circonscription ou pour le chef d’un parti, rappelez-vous : nous avons le droit extraordinaire de choisir nos dirigeants politiques, de contribuer ainsi à écrire l’histoire de notre pays et de décider de son évolution.

Laissez un commentaire »

| Politique canadienne | Mots-clés : | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel