Produire ses aliments chez soi

Publié le 26 février 2018 | Temps de lecture : 1 minute

 

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La chaine France24 produit environ deux heures d’émissions par jour qu’elle présente en boucle toute la journée. Cette chaine fait partie des différents forfaits offerts de Vidéotron.

On peut la suivre gratuitement sur son ordinateur à France24.com. Mais je trouve plus simple d’utiliser l’application France 24, offert sur l’App Store.

Cet après-midi, la chaine mettrait en ligne ce reportage de trois minutes qui m’a bien plu.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les suites de la tuerie au lycée de Parkland

Publié le 25 février 2018 | Temps de lecture : 7 minutes

On ignore pourquoi le policier dépêché pour arrêter la tuerie au lycée de Parkland ne n’a pas fait. Il est possible qu’il ne soit pas intervenu parce qu’il savait que le meurtrier était considérablement mieux armé que lui et que son intervention n’aurait réussi qu’à ajouter son nom parmi la liste des victimes.

Il est donc permis de douter qu’armer le corps professoral — comme le suggère Donald Trump —soit une solution aux tueries de masse dans les lycées américains.

Non seulement les professeurs devraient disposer d’un armement supérieur à tout ce qu’un meurtrier peut se procurer, mais il faut tenir compte de la possibilité que, confronté au danger, il puisse être paralysé par la peur.

Sachant que les professeurs sont armés, les tueurs préfèreront cibler prioritairement le professeur. Puis, une fois qu’il aura été abattu, ils retourneront leurs armes contre les élèves.

Après l’insuccès prévisible de l’armement des professeurs, Donald Trump en viendra peut-être à suggérer qu’on abaisse l’âge minimal pour détenir une arme, de manière à permettre l’armement des adolescents. Qui sait jusqu’où son bon jugement peut aller ?

Le taux d’homicides aux États-Unis est le triple de celui au Canada. Et le taux en Floride est environ le triple de celui de la moyenne américaine.

Pourtant la Floride est un des États américains où le nombre d’armes en circulation est le plus élevé. Or ces armes visent non seulement à protéger les citoyens, mais également à dissuader les malfaiteurs. Ce qui, de toute évidence, ne fonctionne pas.

À mon avis, les États-Unis ont besoin d’une révolte destinée à changer radicalement l’ordre établi.

Cette révolte pourrait venir des jeunes Américains, las d’être les cibles de tireurs fous. Or cela tombe bien; les lycéens de Parkland ont des porte-paroles bien décidés à faire changer les choses.

Leur inexpérience ne fait pas obstacle à leur aisance à s’exprimer devant les caméras et à interpeler les politiciens corrompus auxquels ils s’adressent.

Avant l’apparition des médias sociaux, il était possible de manipuler l’opinion publique américaine en lui faisant croire, par exemple, qu’un tyran possédait des armes de destruction massive. Il suffisait de le répéter ad nauseam pour que cela finisse par devenir évident.

Mais depuis l’apparition de l’internet et des médias sociaux, beaucoup de citoyens américains ne croient plus les quotidiens qui leur disent le contraire de ce qu’ils pensent; ils croient l’opinion de ceux qui leur ressemblent et qui pensent comme eux.

Ce qui, évidemment, contribue à ancrer les préjugés.

En contrepartie, cela contribue à la puissance du tribunal de l’opinion publique; il est imperméable aux plaidoiries que le peuple ne veut pas entendre.

Cet aveuglement fait en sorte qu’une indignation se répand comme une trainée de poudre et peut donner naissance à un climat insurrectionnel. D’où la fragilité des institutions garantes du maintien de l’ordre établi.

À la suite de la tuerie de Parkland, la vaste majorité des jeunes Américains ont été scandalisés par le peu d’empathie de la National Rifle Association (NRA).

Instantanément, ce puissant lobby des propriétaires d’armes est devenu la bête noire des protestataires.

Au pieux mouvement #NeverAgain se sont greffés deux mouvements beaucoup plus agressifs; #BoycottNRA et #ThrowThemOut.

Le premier cible le financement de la NRA tandis que le second (soutenu par l’organisme Everytown.org) vise à prévenir la réélection des congressistes américains corrompus par ce lobby.

Dénonciation des contributions politiques de la NRA

En seulement deux semaines, Everytown.org a reçu l’appui de millions de personnes. Grâce à leurs dons, il a fait paraitre dans le New York Times une réclame de deux pages qui dresse (ci-dessus, à droite) la liste des congressistes qui ont accepté de l’agent de la NRA, le montant reçu et le numéro de téléphone du politicien.

Quant à #BoycottNRA, elle fait pression pour que les grandes entreprises américaines cessent d’accorder des rabais et des offres préférentielles aux membres de la NRA.

Déjà les chaines hôtelières Best Western et Wyndham ont coupé les ponts avec la NRA. Cela est également vrai de la firme de location de voitures Rent-A-Car, propriétaire des marques Alamo et National.

Il y a deux jours, sur Twitter, Hertz a publié un message annonçant avoir avisé la NRA qu’il cessait son programme de location de voitures à rabais en faveur des membres de ce lobby.

De plus, l’assureur Chubb a cessé d’offrir la police NRA Carry Guard insurance dont le but était de couvrir les frais juridiques des membres de la NRA accusés d’homicides qui invoquaient la légitime défense.

Note : Cela ne veut pas dire qu’une telle protection ne sera pas offerte, mais qu’elle le sera autrement que par le biais de la NRA.

Quant à elle, la Bank of Omaha cessera d’offrir une carte VISA à tous les nouveaux membres de la NRA.

Menacés par les jeunes, Delta et United Airlines ont cessé d’offrir des vols à rabais aux membres de la NRA.

Même chose pour les éditeurs de logiciels Norton et Symantec.

Par ailleurs, le groupe Moms Demand Action for Gun Sense in America fait pression sur Apple, Amazon and Google pour que ces diffuseurs suppriment la chaîne NRA-TV de leurs plateformes de diffusion en continu.

Selon les écoles, la semaine de relâche printanière est répartie tout au cours du mois prochain. Normalement, la Floride est alors une destination de choix.

Pour quelques jours, des millions de collégiens ont l’habitude de faire la fête sur les plages de la Floride au grand déplaisir des habitants de cet État qui se plaignent de leur manque de civisme.

Mais pour l’industrie hôtelière, ils représentent une mine d’or.

Puisque le gouverneur républicain de la Floride est un partisan de la NRA, des voix commencent à s’élever pour que les collégiens prennent ailleurs la semaine de relâche.

Dans un pays où l’argent est dieu, la prise de conscience des jeunes que leur pouvoir de dépenser peut faire changer les choses, est de nature à provoquer de profonds bouleversements dans les années qui viennent.

C’est à suivre…

Références :
Armer les enseignants: l’idée stupide de Trump
Combien d’enfants doivent tomber sous les balles ?
Gun inequality: US study charts rise of hardcore super owners
La carte des homicides dans le monde
NRA calls companies’ Florida shooting boycott ‘political and civic cowardice’
NRA under mounting pressure as companies cut ties with gun lobby
Pourquoi la tuerie de Parkland pourrait être celle qui fait enfin bouger les États-Unis sur le contrôle des armes
The N.R.A. Can Be Beat
Thoughts and Prayers and N.R.A. Funding

Parus depuis :
John Paul Stevens: Repeal the Second Amendment (2018-03-27)
Etats-Unis : un ex-juge de la Cour suprême plaide pour l’abrogation du deuxième amendement (2018-03-28)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le fiasco de l’utilisation des armes à projectiles à mortalité réduite

Publié le 22 février 2018 | Temps de lecture : 3 minutes

 

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La vidéo ci-dessus est le réquisitoire de l’émission Enquête de Radio-Canada contre l’utilisation des armes à projectiles à mortalité réduite.

Lors de la crise étudiante de 2012, l’utilisation de ces armes s’est soldée par des commotions cérébrales, des yeux crevés, des dents cassées, des mâchoires fracturées et conséquemment, des handicaps permanents infligés à des adolescentes et jeunes adultes québécois.

À l’époque, j’avais écrit le texte ‘Tirs de balles de plastique : attend-on de tuer quelqu’un ?’. Ce texte concluait que ces outils de répression n’avaient aucune place dans l’arsenal policier d’un pays démocratique.

Implicitement, c’est également à cette conclusion que sont arrivés les journalistes d’Enquête.

Ces incidents ont fait l’objet de plusieurs poursuites judiciaires. Dans tous les cas où un jugement a été rendu, les tribunaux ont unanimement donné raison aux plaignants et blâmé les forces policières pour leur manque de prudence.

Or cette imprudence a été facilitée par les lacunes dans la formation reçue par les policiers.

Mais voilà que pour se justifier, l’École nationale de police du Québec vient de publier un rapport intitulé ‘Actualisation de l’étude sur les armes intermédiaires d’impact à projectiles’.

Ce rapport conclut que les données sur la gravité des blessures causées par les armes à létalité réduite sont insuffisantes et que davantage de recherche serait nécessaire.

À mon avis, la recherche relative à l’innocuité d’une substance ou d’un dispositif doit se faire avant sa commercialisation et non après.

Si les données sont insuffisantes pour juger de son innocuité, la prudence élémentaire exige qu’on évite son emploi.

Dans le cas des autorités policières, celles-ci ont négligemment minimisé les mises en garde des fabricants, les comparant aux avertissements qu’on peut lire sur les boites de céréales.

Quant à l’expérience irremplaçable acquise sur le terrain (tant à Montréal qu’à Victoriaville), les analystes de l’École nationale de police du Québec ne semblent pas en tirer de leçon.

On peut donc en conclure qu’il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

Ceci étant dit, si des policiers veulent qu’on effectue plus de recherche, je n’y vois pas d’objection à la condition qu’ils servent eux-mêmes de sujets d’expérience.

Sur une base volontaire, les policiers pourraient s’inscrire à des expériences où seraient analysées chez eux les conséquences de l’impact des projectiles à mortalité réduite selon la distance.

On pourrait ainsi calculer les lésions et les handicaps permanents infligés chez ces braves volontaires (les dents cassés, les yeux crevés, etc.), dresser des tableaux, décorer le rapport de magnifiques graphiques en couleur, et ainsi de suite.

Si cela était convenu, je serais prêt à parier qu’on n’entendrait plus jamais l’École nationale de police du Québec réclamer plus d’études à ce sujet…

Références :
Actualisation de l’étude sur les armes intermédiaires d’impact à projectiles
En Grande-Bretagne, les « bobbies » n’ont pas d’armes à feu
L’usage des armes intermédiaires comporte des risques méconnus

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Lacunes sanitaires de restaurants et d’épiceries de Montréal pour l’année 2017

Publié le 20 février 2018 | Temps de lecture : 13 minutes

On trouvera ci-dessous la liste alphabétique des établissements condamnés récemment pour avoir enfreint les règles d’hygiène de la ville de Montréal. Pour ces douze mois, les amendes totalisent 774 140$.

Contrairement à notre habitude, nos listes passeront dorénavant sous silence les établissements qui ont écopé de l’amende minimale, soit 250$. Ceux-ci représentent environ 30% des contrevenants. Nous présumons qu’il s’agit là d’une première offense, probablement mineure, aux règlements de la ville.

• Adriatica (Bistro —) / 11500 Boul. Albert-Hudon / 500$
• Adriatica (Boulangerie —) / 11500 Boul. Albert-Hudon / 1 000$
• Agave (Restaurant —) / 1602 Av. Laurier Est / 2 000$
• Akita (Restaurant —) / 6985 Rue Jarry Est / 700$
• A Lam Kee (Épicerie —) / 1065 Boul. Saint-Laurent / 800$
• Al-Baghdadi (Pâtisserie —) / 1624 Av. Lincoln / 1 450$
• Aliments Bon Jour (Les —) / 2150 Rue Léger / 750$
• Alissar (Restaurant —) / 3640 Rue Jarry Est / 4 600$
• Alkaram (Boulangerie & pâtisserie —) / 8927 Boul. Pie-IX / 500$
• Allo Mon Coco / 9197 Boul. de l’Acadie / 1 650$
• Al Mizan (Marché —) / 1695 Boul. De Maisonneuve Ouest / 1 200$
• Al-Mubarak (Marché —) / 1984 Rue Saint-Antoine Ouest / 1 200$
• Amir (Restaurant —) / 4483 Rue Saint-Denis / 4 750$
• Amir (Restaurant —) / 580 Rue Sainte-Catherine Est / 2 250$
• Amis (Restaurant —) / 4424 Rue Wellington / 3 400$
• Amuse-Bouche Tsak-Tsak / 280 Rue Beaubien Est / 1 250$
• Anjou (Pizzeria —) / 8715 Rue Sherbrooke Est / 400$
• Appas (Boulangerie et traiteur —) / 1487 Rue MacDonald / 1 200$
• A Quinta (Restaurant —) / 1851 Rue Ontario Est / 2 200$
• Argana (Restaurant —) / 1987 Rue Jean-Talon Est / 750$
• Au Bon Café / 7275 Rue Sherbrooke Est / 750$
• Au Coin du Parc (Dépanneur —) / 4805 Boul. Henri-Bourassa Est / 700$
• Au Paradis du fromage / 116 Av. Atwater / 1 500$
• Au Vieux Duluth Express / 1455 Rue Peel / 2 250$
• Aux Deux Gaulois (Boucherie —) / 8501 Rue Saint-Denis / 750$
• Baguette Cali / 4090 Rue Wellington / 850$
• Bahay Kubo (Restaurant —) / 4735 Av. Van Horne / 1 500$
• Balkani Montréal / 7070 Av. Henri-Julien / 2 750$
• Barbes Café-resto / 3911 Rue Jean-Talon Est / 1 500$
• Bardeco (Restaurant —) / 5917 Boul. Monk / 2 000$
• Barros Luco (Restaurant —) / 5201 Rue Saint-Urbain / 750$
• Basha (Restaurant —) / 7234A Rue Hutchison / 500$
• Basha (Restaurant —) / 286 Rue Jean-Talon Est / 500$
• Basha (Restaurant —) / 265 Rue Sainte-Catherine Est / 2 950$
• Basha (Restaurant —) / 666 Rue Sherbrooke Ouest / 700$
• BBQ Thai Son (Resto —) / 7093 Rue Saint-Denis / 1 800$
• B et G (Supermarché —) / 11301 Av. Jean-Meunier / 500$
• Beaubien Bagel / 828 Rue Beaubien Est / 2 000$
• Beijing (Restaurant —) / 92 Rue de La Gauchetière Ouest / 3 500$
• Belle Vie (Marché —) / 5982 Rue De Jumonville / 1 000$
• Bismilla (Boucherie —) / 766 Rue Jean-Talon Ouest / 4 500$
• Bombay Mahal (Restaurant —) / 1001 Rue Jean-Talon Ouest / 1 250$
• Bombay Tandoori (Restaurant —) / 2520 Rue du Centre / 975$
• Bona Pizza Pasta (Restaurant —) / 4425 Rue Bélanger / 1 000$
• Bruno (Boulangerie —) / 1780 Av. Dollard / 1 250$
• Cactus (Restaurant —) / 4461 Rue Saint-Denis / 1 000$
• Café Ahmed / 12224 Boul. Laurentien / 1 000$
• Café Asia Plus / 1450 Rue City Councillors / 900$
• Café Banh Mi Linh / 8084 Rue Lajeunesse / 900$
• Café Double / 1751 Rue Richardson / 1 250$
• Café El Mundo / 600 Rue Jean-Talon Est / 900$
• Café Gourmet / 505 Rue Sainte-Catherine Est / 600$
• Café International / 6714 Boul. Saint-Laurent / 1 600$
• Café New Mondo / 9258 Boul. de l’Acadie / 2 750$
• Café Paris / 1333 Rue Sainte-Catherine Ouest / 2 400$
• Café Pasta / 75 Rue Queen / 800$
• Café Port-Royal / 9710 Boul. Saint-Laurent / 1 500$
• Café Tunis / 3765 Rue Villeray / 5 700$
• Café Tu Sol / 1480 Rue Jean-Talon Est / 800$
• Café Venezia / 1000 Rue Saint-Antoine Ouest / 1 200$
• Café Veritas / 480 Boul. Saint-Laurent / 500$
• Café Vinh Hing (Pâtisserie —) / 939 Boul. Décarie / 7 900$
• Capitol (Bouchers —) / 158 Pl. du Marché-du-Nord / 3 150$
• Caravane Café Boire Manger Découvrir / 3506 Av. Lacombe / 900$
• Cari Masala (Restaurant —) / 9194 Rue Sherbrooke Est / 3 700$
• Carribean Spicy / 11695 Boul. de Pierrefonds / 2 600$
• Casa Antillaise (Restaurant —) / 10795 Boul. Pie-IX / 1 500$
• Casey’s Resto Bar / 1031 Rue du Marché-Central / 2 800$
• C Cho (Boulangerie —) / 795 Rue Legendre Est / 600$
• C & C (Marché —) / 4829 Rue de Verdun / 3 250$
• Chand Place Indien (Restaurant —) / 989 Rue Jean-Talon Ouest / 7 250$
• Chef Guru G (Restaurant — ) / 4120 Boul. Saint-Laurent / 2 800$
• Chemin Faisant / 1510 Rue Fleury Est / 1 000$
• Chez Ana (Boulangerie Pâtisserie —) / 22 Av. Duluth Est / 920$
• Chez Khady / 850 Boul. Décarie / 2 500$
• Chez La Mère (Restaurant —) / 5054 Rue de Castille / 1 500$
• Chez Mon Copain / 8321 Rue Hochelaga / 2 100$
• Chez Nénette (Dépanneur —) / 3648 Rue Monselet / 1 000$
• Cholan (Marché —) / 905 14e Av.(Lachine) / 1 000$
• Club espagnol de Québec / 4388 Boul. Saint-Laurent / 600$
• Club sportif Côte-de-Liesse / 8305 Ch. de la Côte-de-Liesse / 1 250$
• Cocobun (Pâtisserie —) / 1550 Boul. de Maisonneuve Ouest / 1 000$
• Côte-St-Paul (Brasserie —) / 1400 Av. de l’Église / 1 300$
• Cristal chinois BBQ Express / 12230 Boul. Laurentien / 1 000$
• Cristal chinois / 1002 Boul. Saint-Laurent / 2 750$
• Cuillère Graisseuse (La —) / 160 Av. Laurier Ouest / 900$
• Cuisine Cantonaise (Restaurant —) / 84 Rue de La Gauchetière Ouest / 3 300$
• Cultures / 3131 Boul. de la Côte-Vertu / 1 000$
• Cultures et Thai Express / 1023 Rue du Marché-Central / 4 700$
• Dagwoods (Restaurant —) / 7569 Boul. Newman / 1 000$
• De Charette (Dépanneur —) / 6005 Av. De Charette / 3 150$
• Déjeuner Cosmopolitain / 983 Boul. Saint-Jean / 1 000$
• Déli-Capri (Restaurant —) / 2051 Boul. Rosemont / 7 750$
• Délices d’Asie du Marché Jean-Talon / 7070 Av. Henri-Julien / 750$
• Délicieux (Restaurant —) / 5665 Ch. de la Côte-des-Neiges / 1 200$
• Déli-Dépanneur / 1822 Rue Notre-Dame Ouest / 4 000$
• Déli Planète (Restaurant —) / 895 Rue de La Gauchetière Ouest / 1 000$
• De Luxe (Marché —) / 9204 Rue Sherbrooke Est / 2 300$
• Dépanneur 7750 Hochelaga / 7750 Rue Hochelaga / 500$
• Desi Dera (Restaurant —) / 790 Rue Jarry Ouest / 4 500$
• de Tours (Charcuterie —) / 138 Av. Atwater / 500$
• Dirty Dogs Mont-Royal (Restaurant —) / 25 Av. du Mont-Royal Est / 2 750$
• 18 (Marché —) / 4650 Rue d’Amiens / 775$
• Dolci Piu / 849 Boul. Décarie / 300$
• Double Pizza / 4960 Rue de Charleroi / 3 200$
• du Marché (Boucherie —) / 224 Pl. du Marché-du-Nord / 1 200$
• Efes (Pâtisserie boulangerie —) / 689 Rue Saint-Roch / 3 200$
• Elatos Famous Gyros / 550 Rue Jarry Ouest / 1 000$
• Ella’s Deli / 4968B Ch. Queen-Mary / 1 750$
• Esquivel Fausto A. Antigua / 2865 Rue Bélanger / 1 500$
• Europa Espace Boutique / 33 Rue Notre-Dame Ouest / 1 000$
• Famili (Restaurant —) / 7215 Rue Saint-Hubert / 1 000$
• FC Fruits et Légumes / 7070 Av. Henri-Julien / 6 500$
• Fefa Resto / 7446 Boul. Maurice-Duplessis / 1 250$
• Ferrari (Restaurant —) / 1407 Rue Bishop / 2 950$
• Fornarina (Restaurant —) / 6825 Boul. Saint-Laurent / 2 500$
• Froment et de Sève (Boulangerie de —) / 2355 Rue Beaubien Est / 1 000$
• Fu Lam (Buffet chinois —) / 3500 Boul. de la Côte-Vertu / 3 000$
• Fusion (Restaurant —) / 7500 Boul. des Galeries-d’Anjou / 4 800$
• Fu Tai (Marché —) / 6700 Ch. de la Côte-des-Neiges / 3 000$
• Gastronomica Roberto / 2227 Rue Bélanger / 1 750$
• G & D Supermarché / 1006 Boul. Saint-Laurent / 800$
• Granada Pizza / 4668 Rue de Charleroi / 700$
• Grillade de Shanghai (Restaurant —) / 4050 Rue Sainte-Catherine Ouest / 1 750$
• Hamza Fruits / 7256 Rue Hutchison / 700$
• Heng Heng Chanchaya (Épicerie —) / 1071 Boul. Saint-Laurent / 1 200$
• Hoang Oanh (Sandwich vietnamien —) / 1071 Boul. Saint-Laurent / 750$
• Ho Guom (Restaurant —) / 2035 Rue Jean-Talon Est / 2 000$
• Houston Square-Victoria / 1001 Rue du Square-Victoria / 900$
• Huong Xua (Restaurant —) / 7061 Rue Jarry Est / 600$
• Hurley’s (Bistro irlandais —) / 1225 Rue Crescent / 2 700$
• Ichi Sushi / 1037 Rue Fleury Est / 1 500$
• Indian Curry (Maison —) / 996 Rue Jean-Talon Ouest / 500$
• Itamea-Beaubien (Restaurant —) / 1283 Rue Beaubien Est / 3 900$
• International St-Laurent (Marché —) / 3701 Boul. Saint-Laurent / 1 200$
• Iris (Restaurant —) / 50 Rue Jarry Est / 3 500$
• Jade Quartier-Chinois (Restaurant —) / 67 Rue de La Gauchetière Ouest / 7 600$
• Jaura (Boulangerie —) / 3804 Rue Wellington / 1 000$
• Jolée (Restaurant —) / 5495A Av. Victoria / 3 750$
• Jumbos (Restaurant —) / 2255 54e Av. (Lachine) / 750$
• Kalohin (Restaurant —) / 1240 Rue Stanley / 14 300$
• Kam Thai Plus (Restaurant —) / 6700 Ch. de la Côte-des-Neiges / 1 000$
• Kanbai (Restaurant —) / 1813 Rue Sainte-Catherine Ouest / 3 100$
• Karoun Express (Restaurant —) / 6245 Boul. Métropolitain Est / 1 250$
• Kelli (Marché —) / 1060 Rue Notre-Dame / 600$
• Keung Kee (Rastaurant —) / 70 Rue de La Gauchetière Ouest / 1 740$
• Kien Vinh Trading / 1062 Boul. Saint-Laurent / 5 000$
• Kim Fay (Restaurant —) / 6690 Av. de Darlington / 2 250$
• Kurde (Restaurant —) / 6717 Boul. Monk / 3 750$
• La Baie des Fromages (Magasin —) / 1715 Rue Jean-Talon Est / 1 750$
• La Belle Province / 1356 Rue Jarry Est / 1 500$
• La Brioche / 1650 Rue Poirier / 750$
• Lachine Arena Pizza BBQ et Brochetterie / 2505 Rue Provost / 650$
• La Concession / 75 Rue Notre-Dame Ouest / 500$
• La Corniche (Cuisine tunisienne —) / 7086A Boul. Saint-Laurent / 1 200$
• Lagoria (Intermarché —) / 8725 Boul. Viau / 1 000$
• Lahmadjounes Arméniens / 420 Rue Faillon / 7 500$
• Laitue et Go / 110 Rue Peel / 2 500$
• Lajeunesse (Pâtisserie —) / 533 Rue Gounod / 1 500$
• Lajoie (Restaurant —) / 1239 Av. Lajoie / 2 250$
• La Lumière de l’Inde (Restaurant —) / 5163 Boul. Saint-Laurent / 750$
• La Marchigiana (Boulangerie Pâtisserie —) / 7757 Boul. Newman / 900$
• La Nouvelle Boulangerie de Montréal / 150 Rue Sainte-Catherine Ouest / 750$
• La Patate Rouge (Restaurant —) / 755 Boul. Crémazie Est / 2 490$
• La Petite Tonkinoise / 140 Av. Laurier Ouest / 1 300$
• La Porte Royale / 360 Rue Saint-Jacques / 640$
• La Québécoise Hot Dog / 3520 Rue Ontario Est / 7 100$
• La Saïgonnaise / 5711 Ch. de la Côte-des-Neiges / 1 000$
• La Vida Casse-croute Créole / 785 Rue Jarry Ouest / 5 250$
• Le Bardeco (Restaurant —) / 605 Rue Notre-Dame / 2 000$
• Le Beaujolais (Restaurant —) / 1231 Montée de Liesse / 3 600$
• Le Braseiro (Restaurant —) / 8261 Boul. Saint-Laurent / 3 250$
• Léché Desserts / 640 Rue De Courcelle / 2 050$
• Le Pub du Métro / 8753 Rue Lajeunesse / 2 200$
• Le Coq Rico (Restaurant —) / 8899 Rue Berri / 1 500$
• Le Dépanneur Café / 206 Rue Bernard Ouest / 1 590$
• Le Jardin Hochelaga / 8792 Rue Hochelaga / 750$
• Le Lai (Restaurant —) / 6343 Rue Sherbrooke Est / 2 150$
• Le Mandarin (Buffet chinois —) / 7373 Boul. Langelier Est / 5 100$
• Léopold Fruits et légumes / 182 Pl. du Marché-du-Nord / 650$
• Le Resto du Village / 1310 Rue Wolfe / 1 650$
• Le Roi de la Pointe de Pizza / 434 Rue Jarry Est / 500$
• Les Beaux Temps (Marché —) / 9630 4e Rue (Rivière-des-Prairies) / 1 250$
• Leslie Klein / 7075 Av. Casgrain / 300$
• Le Sommet (Restaurant —) / 4767 Rue Sainte-Catherine Est / 8 650$
• Les Saisons de Corée (Restaurant —) / 1184 Rue Bishop / 900$
• Les Tuileries (Pâtisserie —) / 1793 Boul. Graham / 5 550$
• Le Surfin 8005 (Restaurant —) / 8005 Av. André-Ampère / 2 750$
• Les Volailles et Gibiers du Marché / 7070 Av. Henri-Julien / 4 250$
• L’Euromarché Latina / 11847 Boul. Laurentien / 5 500$
• L.H. Cinq-Continent (Dépanneur —) / 3280 Rue Denis-Papin / 1 500$
• L’Olivier (Supermarché —) / 234 Rue Jean-Talon Est / 7 100$
• Lion (Pizzeria —) / 1802 Boul. Sunnybrooke / 2 000$
• Lotus Bleu / 350 Av. Duluth Est / 2 550$
• Lotus Bleu / 4847 Rue de Verdun / 1 000$
• Lyla (Restaurant —) / 431 Rue Jean-Talon Ouest / 1 000$
• Machado (Les Entreprises —) / 8695 10e Av. / 1 750$
• Mademoiselle Jean-Talon (Restaurant —) / 901 Rue Jean-Talon Ouest / 1 250$
• Madni (Marché —) / 12090 Boul. Laurentien / 1 000$
• Maharaja (Restaurant Buffet —) / 1481 Boul. René-Lévesque Ouest / 7 200$
• Maison Bong / 1021B Boul. Saint-Laurent / 1 800$
• Maison Ho (La —) / 1800 Rue Notre-Dame / 1 250$
• Maison Indian Curry / 996 Rue Jean-Talon Ouest / 1 250$
• Maison Mottas (Pâtisserie —) / 303 Av. Mozart Est / 3 000$
• Mak Mak (Nouveau restaurant —) / 4219 Rue Notre-Dame Ouest / 1 650$
• Malhi (Cuisine Indienne —) / 880 Rue Jarry Ouest / 900$
• Marusan (Restaurant —) / 401 Rue Notre-Dame Ouest / 800$
• McDonald’s / 1692 Av. du Mont-Royal Est / 1 400$
• McDonald’s / 2600 Rue Ontario Est / 1 000$
• McDonald’s / 1703 Rue Sainte-Catherine Est / 1 200$
• Meghna (Nouveau Marché —) / 1605 Boul. Saint-Laurent / 1 000$
• Méli-Mélo Caraïbe / 640 Rue Jarry Est / 2 200$
• Merson’s (Pâtisserie —) / 3410 Rue Bélanger / 5 200$
• Mikado (Restaurant —) / 1731 Rue Saint-Denis / 600$
• Mikasa Sushi Bar / 9835 Boul. de l’Acadie / 800$
• Minar (Restaurant —) / 938 Rue de l’Église / 6 250$
• Molisana (Boulangerie —) / 6547 Av. Somerled / 2 000$
• Mondiana (Épicerie —) / 1130 Rue Bélanger / 1 200$
• Mongolian Hot Pot / 50 Rue de La Gauchetière Ouest / 1 200$
• Monsieur Hot Dog Plus / 7751 Rue Saint-Hubert / 2 600$
• Montanara Pizzeria / 2291 Rue Fleury Est / 700$
• Monteiro (Rotisserie —) / 355 Rue Jean-Talon Est / 1 850$
• Montréal Kosher Bakery / 2135 Rue Saint-Louis / 500$
• Montreal Kosher Bakery / 2765 Av. Van Horne / 1 800$
• Montréal Pool Room / 1217 Boul. Saint-Laurent / 900$
• Mottas (Pâtisserie maison —) / 303 Av. Mozart Est / 7 500$
• Mourelatos (Super Marché —) / 1855 Av. O’Brien / 3 600$
• Mourelatos (Super Marché —) / 4957 Boul. Saint-Jean / 1 000$
• Mr. Spicy (Restaurant —) / 1701 Boul. des Sources / 1 800$
• Muffins Plus / 625 Rue Sainte-Catherine Ouest / 2 400$
• Nam Quan (Restaurant —) / 3562 Rue Jarry Est / 1 600$
• New Rivoli (Restaurant —) / 7536 Rue Saint-Hubert / 1 100$
• Nickel’s Grill et Bar / 7275 Rue Sherbrooke Est / 1 000$
• Nilufar (Restaurant —) / 1923 Rue Sainte-Catherine Ouest / 1 600$
• Noël (Charcuterie —) / 5733 Boul. Léger / 2 750$
• Noodle Factory (Restaurant —) / 1018 Rue Saint-Urbain / 900$
• Norgate (Poissonnerie —) / 1133 Boul. Décarie / 1 250$
• Nos Thés et Cafés / 1609 Rue Sainte-Catherine Ouest / 1 800$
• Notre Maison (Pâtisserie —) / 4101 Boul. Saint-Laurent / 1 900$
• Nouilles Etc. (Restaurant —) / 6666 Rue Sherbrooke Est / 1 000$
• Nouille Express / 1510 Boul. De Maisonneuve Ouest / 2 000$
• Nouilles Impériales (Restaurant —) / 12000 Boul. Armand-Bombardier / 2 200$
• Nouveau Delhi Express (Restaurant —) / 3876 Rue Wellington / 1 600$
• Nouveau Navarino (Boulangerie & Pâtisserie —) / 5563 Av. du Parc / 900$
• Nudo (Restaurant —) / 1055 Boul. Saint-Laurent / 750$
• O.C.N. Import / 181 Rue Jean-Talon Ouest / 2 250$
• Odaki (Restaurant —) / 1836 Rue Sainte-Catherine Ouest / 600$
• Olly Fresco’s / 625 Rue Sainte-Catherine Ouest / 800$
• Oriental (Produits alimentaires —) / 6909 Rue Marconi / 6 500$
• Palais Impérial (Restaurant —) / 120 Rue Du Barry / 1 250$
• Palumbo Desormeaux (Inter-marché —) / 2710 Rue Des Ormeaux / 3 000$
• Paname (Restaurant —) / 365 Rue Jean-Talon Est / 1 000$
• Paolo & Suzanne / 5501 Boul. Gouin Ouest / 1 750$
• Papineau Jojo Pizza / 6507 Av. Papineau / 900$
• Paradis des Fruits (Le —) / 1850 Av. du Mont-Royal Est / 1 000$
• Paradis du poulet (Le —) / 3224 Boul. Rosemont / 1 000$
• Paris Pho (Restaurant —) / 1717 Rue Poirier / 2 700$
• Pasteria La Molisana / 1014 Rue Fleury Est / 2 100$
• Percé (Restaurant —) / 9 Av. Vincent-d’Indy / 500$
• Pho-Da Son (Restaurant végétarien —) / 3343 Rue Jarry Est / 1 600$
• Pho Haoi (Restaurant —) / 6230 Ch. de la Côte-des-Neiges / 2 450$
• Pho Maisonneuve (Restaurant —) / 948 Boul. De Maisonneuve Est / 900$
• Pho Mymy (Restaurant —) / 9460 Boul. de l’Acadie / 1 250$
• Pho Ong Rau (Restaurant vietnamien —) / 300 Rue Jarry Est / 1 800$
• Pho Trang An (Restaurant vietnamien —) / 7259 Rue Saint-Denis / 700$
• Picadilly (Boulangerie Pâtisserie —) / 542 Av. Ogilvy / 800$
• Pizza New York / 6352 Rue Pascal / 800$
• Pizza Quatre Frères / 1155 Rue Fleury Est / 500$
• Pizza Roni / 196 Boul. Henri-Bourassa Ouest / 850$
• Pizza Surprise 2010 / 7868 Rue Sherbrooke Est / 1 250$
• Pizza 24H / 3931 Rue Jean-Talon Est / 1 300$
• Planète-Pain / 2020 Rue Gauthier / 2 700$
• Portugalia (Rôtisserie —) / 34 Rue Rachel Ouest / 1 250$
• Pot de Luzy (Restaurant — ) / 1049 Av. Van Horne / 750$
• Poulet Bronzé / 1622 Av. Lincoln / 1 000$
• Poutine Lafleur / 3665 Rue Wellington / 650$
• Premier Choix (Fruiterie et charcuterie —) / 6500 Av. Papineau / 1 000$
• Presse Café Premium / 705 Rue Sainte-Catherine Ouest / 1 500$
• Pub Mc Lean’s / 1210 Rue Peel / 1 550$
• Pub St-Paul / 124 Rue Saint-Paul Est / 1 000$
• Qing Hua Dumpling / 1676 Av. Lincoln / 5 500$
• Qing Hua Dumpling / 1019 Boul. Saint-Laurent / 1 200$
• Québec Déli (Restaurant —) / 590 Rue Jarry Est / 3 900$
• Ram Sweetshop / 1016 Rue Jean-Talon Ouest / 3 700$
• Resto Café Royal / 5473 Av. Royalmount / 3 000$
• Rites Berbères (Restaurant —) / 4697 Rue De Bullion / 2 300$
• Riz et Nouilles / 6254 Ch. de la Côte-des-Neiges / 1 200$
• Roasters (Rôtisserie —) / 931 Boul. Crémazie Ouest / 3 000$
• Roi de la pointe de pizza (Le —) / 434 Rue Jarry Est / 400$
• R.P. (Dépanneur —) / 6600 Boul. des Galeries-d’Anjou / 2 500$
• Rubis Rouge (Restaurant —) / 1008 Rue Clark / 1 750$
• Sabor Latino (1) / 436 Rue Bélanger / 2 000$
• Sabra 5 Étoiles (Boucherie —) / 2432 Rue Fleury Est / 2 000$
• Sady’s (Restaurant —) / 506 Rue de Liège Est / 7 900$
• Saint-Jean Bagel / 3702 Boul. Saint-Jean / 14 750$
• Samos (Charcuterie —) / 201 Rue Beaubien Est / 1 800$
• Sapori Veri (Boulangerie pâtisserie charcuterie —) / 6331 Rue de Dijon / 2 300$
• Sawadika (Bistro —) / 1800 Boul. de la Côte-Vertu / 1 750$
• Szechwan & Nouille / 355 Rue Bernard Ouest / 800$
• Séraphin (Boulangerie —) / 5008 Boul. Saint-Laurent / 8 850$
• Shahi Rasoi (Restaurant —) / 790 Rue Jean-Talon Ouest / 2 250$
• Shark Pool Bar / 1606 Rue Sainte-Catherine Ouest / 900$
• Silver Dragon II / 1800 av. de l’Église / 4 600$
• Sinoger (Café Bistro —) / 3100 Boul. de la Côte-Vertu / 1 300$
• Solvenia (Boucherie et Charcuterie —) / 3653 Boul. Saint-Laurent / 900$
• Solymar (Restaurant —) / 7614 Rue Saint-Hubert / 4 700$
• Sophi Andrew (Dépanneur —) / 1401 Rue Poirier / 2 800$
• Sorgho Rouge / 1448 Rue Saint-Mathieu / 6 650$
• Subway / 1350 Av. du Mont-Royal Est / 650$
• Sushi Crescent (Restaurant —) / 1437 Rue Crescent / 3 350$
• Sushi Palace / 1803 Rue Poirier / 1 750$
• Sushi Plus / 1248 Av. Beaumont / 2 000$
• Sushi Sainte-Catherine / 1801 Rue Sainte-Catherine Ouest / 1 100$
• Sushi St-Denis / 1669 Rue Saint-Denis / 3 500$
• Sushi St-Jean (Restaurant —) / 1000 Boul. Saint-Jean / 3 500$
• Sushi-Ya / 350 Rue Saint-Paul Est / 1 300$
• T.A.B. Café restaurant / 1980 Rue Sherbrooke Ouest / 700$
• Tapioca (The —) / 1672 Boul. De Maisonneuve Ouest / 950$
• Thaï Express / 1570 Boul. De Maisonneuve Ouest / 1 500$
• Thai Express / 7275 Rue Sherbrooke Est / 2 000$
• Thaï Express des Jardins Dorval / 500 Av. Dorval / 1 600$
• Time (La Pizzeria —) / 1655 Av. Dollard / 3 500$
• Tim Hortons / 5095 Ch. Queen-Mary / 1 500$
• Tong Por (Entrepôt du restaurant —) / 12242 Boul. Laurentien / 1 800$
• Tonkin Express / 8582 Rue Hochelaga / 800$
• Toro Sushi Bar / 2045 Rue Bishop / 1 500$
• Touma (Restaurant —) / 222 Boul. Crémazie Est / 2 700$
• Tre Marie (Restaurant —) / 6934 Rue Clark / 2 000$
• Tropic (Super marché —) / 8075 Av. André-Ampère / 22 700$
• Tunis (Marché —) / 1700 Rue d’Oxford / 1 600$
• Tuong Lai (Restaurant —) / 1400 Av. Dollard / 700$
• Viandes Zizo / 6363 Rue Pierre / 4 000$
• Vianou Boulangerie Pâtisserie Internationale / 7110 Rue Alexandra / 2 000$
• Vincent Sous-marin / 3855 Rue Sainte-Catherine Est / 6 900$
• Vua Sandwichs / 1579 Rue Saint-Denis / 800$
• Wahly (Restaurant —) / 13999 Rue Notre-Dame Est / 6 900$
• Wang Ji (Restaurant —) / 4354 Rue Wellington / 1 250$
• Wok Café / 3510 Boul. des Sources / 1 000$
• Wok Café / 1845 Rue Sainte-Catherine Ouest / 4 600$
• Wok’n Roll (Restaurant —) / 4293 Rue Saint-Denis / 750$
• Woo (Dépanneur —) / 4740 Rue Hochelaga / 900$
• Yagel Bagel / 6579 Av. Somerled / 700$
• Yamasa Sushi / 1017 Boul. Saint-Laurent / 3 300$
• Yasine (Marché —) / 5930 Rue De Salaberry / 3 400$
• Yuki Ramen (Restaurant —) / 1616 Rue Sainte-Catherine Ouest / 1 000$
• Zinman – Marché de viandes & volailles / 7010 Rue Saint-Dominique / 1 750$
• Zykaa (Restaurant —) / 8792 Rue Hochelaga / 750$


Pour consulter la liste de tous les articles publiés sur ce blogue relativement aux établissements condamnés pour avoir enfreint les règles sanitaires de la ville, veuillez cliquer sur ceci.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le sort des djihadistes français en Irak

Publié le 16 février 2018 | Temps de lecture : 5 minutes
Hôtel du ministère des Affaires étrangères à Paris

La déchéance ratée

Au lendemain des attentats de Paris en novembre 2015, François Hollande, ex-président de la République française, s’était engagé à modifier la constitution de son pays de manière à donner à l’État le pouvoir de déchoir de leur nationalité les terroristes binationaux.

Puisque le droit international interdit qu’on crée des êtres apatrides, ce pouvoir constitutionnel n’aurait concerné que ceux qui possèdent déjà une autre nationalité.

Cette privation de la citoyenneté française soulageait la France de toute obligation légale au sujet de ces gens.

Selon M. Hollande, ceux qui acceptent de commettre des attentats en France ou qui tentent de tuer des soldats français à l’Étranger s’excluent d’eux-mêmes de la Nation.

Après quatre mois de controverse, l’ex-président français renonça à cette mesure, appuyée par une majorité de ses compatriotes.

Plutôt que de créer deux classes de citoyens français (les binationaux et les autres), aux droits constitutionnels différents, le gouvernement français préféra finalement d’autres moyens d’empêcher le retour au pays des djihadistes.

Dans les faits, la déchéance de la nationalité aurait été l’objet de longues contestations juridiques qui en aurait retardé l’application dans chaque cas.

L’entrevue de l’ambassadeur irakien

À l’émission Focus, sous le titre ‘Irak : la trop lente reconstruction de Tikrit en ruines’, la chaine France24 diffusait le 14 février dernier une entrevue accordée par M. Fareed Yasseen, ambassadeur irakien à Washington.

À cette occasion, ce dernier rapporta les détails d’une réunion secrète à laquelle il a assisté et qui portait sur le problème du rapatriement des djihadistes français capturés par l’armée irakienne :

Je me souviens d’un ancien ministre français qui, soulevant ce problème, a dit à un haut responsable irakien : « Le retour de ces djihadistes va poser un vrai problème en France. On ne pourra pas les garder en prison. Ils vont sortir. Ils vont faire des dégâts.»

Alors, il se tourne vers lui — à l’époque, cela m’avait frappé — et lui a dit : « Tuez-les là-bas.»

Le ‘là-bas’ de cette citation suggère que la réunion s’est tenue hors d’Irak. Puisque c’est le genre de discussion qu’on tient loin d’oreilles indiscrètes, il serait raisonnable de penser que cela ait eu lieu au Quai d’Orsay, à Paris, là où se trouve le ministère des Affaires étrangères.

L’article du Wall Street Journal

Ce témoignage confirme un article paru en mai 2017 dans le Wall Street Journal.

Lors de la reconquête de Mossoul (la deuxième ville d’Irak), 1 200 membres des forces spéciales françaises auraient recruté officieusement des soldats irakiens afin qu’ils traquent et exécutent les mercenaires français dotés de pouvoirs de commandement au sein de l’État islamique.

À cette fin, les militaires français leur ont fourni les noms (et noms de guerre) d’une trentaine de Français recherchés, de même que les photos de quelques-uns d’entre eux.

L’État islamique regroupant ses mercenaires en brigades mono-ethniques (afin de favoriser leur cohésion), il suffisait aux agences de renseignement français d’intercepter un seul appel en français en provenance de Mossoul pour savoir où se cachaient les djihadistes français et conséquemment guider les bombardements ou les combats des forces gouvernementales.

La position française depuis Macron

Les mercenaires français capturés par l’armée irakienne seront jugés dans ce pays. Or il est presque certain qu’ils seront condamnés à la peine capitale.

Du point de vue irakien, ces prisonniers sont des mercenaires venus de l’Étranger pour semer la mort et la désolation. Il n’y a donc pas de raisons pour les tribunaux de ce pays d’être cléments à leur sujet.

D’autant plus qu’une peine d’emprisonnement à perpétuité dans ce pays serait à la charge des autorités irakiennes.

Officiellement, le gouvernement Macron n’exige pas que ses ressortissants prisonniers soient rapatriés en France pour y être jugés. Il se contente d’exprimer le souhait que la justice irakienne leur évite la peine capitale, ce qui est très improbable.

En somme, de François Hollande à Emmanuel Macron, la France poursuit une politique de fermeté à l’égard de ses ressortissants djihadistes.

Tout ce qui change, c’est la manière de l’exprimer.

Références :
France’s Special Forces Hunt French Militants Fighting for Islamic State
France’s Special Forces Hunt French Militants Fighting for Islamic State
François Hollande renonce à la déchéance de nationalité et au Congrès

Paru depuis :
Rapatriement des familles de djihadistes : la France défend son refus devant la Cour européenne des droits de l’homme (2021-09-30)

Sur le même sujet : Syrie : Terroristes à donner

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 — 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 12 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Un amour maternel

Publié le 15 février 2018 | Temps de lecture : 4 minutes

Le début de l’histoire…

Une semaine après son accouchement, Mme Salma Parbin fut peu à peu envahie par une certitude; le bébé que l’hôpital lui avait remis n’était pas le sien.

Sous l’insistance de son épouse, le mari s’adressa d’abord au surintendant de l’hôpital. Celui-ci refusa net de considérer l’affaire.

Mais comment la mère pouvait-elle en être si certaine ?

L’hôpital où elle avait accouché est situé dans l’État d’Assam. Cette partie de l’Inde est une mosaïque ethnique où se trouvent, entre autres, les Hindis (5,9% de la population) et les Bodos (4,8%).

Ces deux groupes ethniques se distinguent non seulement par la langue, mais également par des caractéristiques anatomiques; les Hindis ont des traits indo-européens tandis que les Bodos, d’origine sino-tibétaine, ont les yeux bridés.

Or le garçonnet qu’on a apporté à Mme Parbin et avec lequel elle a quitté l’hôpital avait des traits asiatiques.

En vertu du droit d’accès à l’information de l’hôpital, le mari put consulter le registre des naissances. Or celui-ci indiquait qu’une patiente nommée Sewali Boro (un patronyme typique des Bodos) avait donné naissance à un petit garçon à quelques minutes d’intervalle de son épouse.

L’instinct maternel

Depuis des siècles, on sait que les pleurs du nourrisson affamé déclenchent la lactation de celle qui le nourrit.

À partir entre autres de cette observation, on croit que l’instinct maternel est inné.


 
Ma mère (ci-dessus) — qui accoucha de cinq enfants et en adopta deux autres — n’en était pas convaincue.

Afin de récupérer, toutes mes amies qui ont confié leur bébé naissant à des nourrices étaient un peu froides à l’égard de leurs bébés. Plus une mère s’occupe de son enfant — en particulier l’enfant fragile qui demande plus de soins — plus elle en est viscéralement attachée.

…la fin de l’histoire

Six semaines après la naissance des garçons, les deux familles acceptèrent de se rencontrer. Mais pour les parents Boro, ce garçonnet — qu’ils soient ses géniteurs ou non — était devenu le leur.

Même l’époux de Mme Parbin était hésitant; peut-être après tout s’agissait-il là d’une coïncidence.

Pour en avoir le cœur net, Mme Parbin fit effectuer un test d’ADN. Quatre mois plus tard, les résultats furent catégoriques; il était impossible que celle-ci soit la mère biologique de l’enfant.

Forte de cette preuve, Mme Parbin porta plainte auprès des autorités et exigea qu’un test analogue soit effectué chez les Boro.

En raison des lenteurs administratives en Inde, il fallut attendre plus de deux ans pour que les résultats de ce second test, dévoilés en novembre 2017, confirment l’erreur médicale.

Mais depuis près de trois ans, Mme Parbin avait nourri son enfant, avait entendu les premiers mots qu’il lui avait adressés, l’avait vu faire ses premiers pas, et avait suivi son développement. Au point qu’elle avait réalisé qu’elle était chanceuse d’être la mère de cet adorable petit garçon, expressif et plein d’audace… malgré ses petits yeux rieurs.

L’idée de s’en séparer lui était devenue peu à peu insupportable.

Si bien que le mois dernier, lorsque la cour fut prête à entendre les représentations des deux familles, celles-ci s’entendirent pour que l’affaire soit abandonnée.

Ce qui tend à confirmer, après tout, que ma maman avait peut-être un peu raison…

Références :
Assam
Bodos (peuple)
Swapped at birth, boys likely to stay with parents who took them home
Two Indian families opt to keep sons who were swapped at birth

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Pour la déclaration obligatoire des investissements des élus dans les paradis fiscaux

Publié le 12 février 2018 | Temps de lecture : 6 minutes
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Introduction

À la période de questions du 8 février 2018, le député péquiste Nicolas Marceau, suivi du chef de l’opposition, abordèrent le dernier sujet de la journée; la commercialisation de la marijuana au Québec.

Des rapports policiers indiquent que le crime organisé s’apprête à s’impliquer dans la production légale de cannabis afin de compenser la perte de ce marché au profit de l’État.

Son but est de prendre le contrôle de l’approvisionnement à la Société québécoise du cannabis, responsable de sa distribution. À cette fin, on créerait des usines de production financées par des sociétés-écrans situées dans des paradis fiscaux.

On devine le reste. Une fois ses usines de productions reconnues, la pègre éliminerait ses concurrents par des menaces, par l’extorsion et par des actes criminels. Jusqu’à reconstituer le monopole qu’elle a déjà.

En interdisant la production personnelle de cannabis, le gouvernement Couillard contribuera également à ce monopole de la pègre.

L’État deviendrait ainsi le distributeur au détail du crime organisé.

Afin d’éviter cela, le Parti Québécois suggérait de doter la Société québécoise du cannabis du pouvoir de rayer toute entreprise financée à partir de paradis fiscaux de la liste de ses fournisseurs.

Dans le fond, cette suggestion ressemble au pouvoir de refuser d’accorder un permis d’alcool à tout établissement qui est la propriété du monde interlope.

Et dans le cas des fournisseurs qui n’appartiennent pas à la pègre, on s’assure ainsi que les profits réalisés par la production de cannabis ne seront pas détournés vers les paradis fiscaux et que ces entreprises paieront leur juste part d’impôts.

Mais voilà que la question de l’opposition soulève la colère du ministre des Finances. Au point de justifier l’intervention du président de l’Assemblée nationale.

Frappant son bureau, bafouillant et gesticulant dans tous les sens, le ministre des Finances s’est perdu dans considérations teintées d’émotivité. Si bien qu’il n’a pas réussi à terminer sa réponse incohérente dans le temps qui lui était alloué.

Conséquemment, la période des questions s’est terminée en queue de poisson.

Le gouvernement Couillard et les paradis fiscaux

Depuis quinze ans, le Parti libéral gouverne à peu près sans interruption le Québec. Jusqu’ici, il n’a presque rien fait contre l’évasion et l’évitement fiscaux.

Officiellement, il est contre le premier et pour le second alors que l’évitement fiscal n’est que de l’évasion fiscale légalisée.

Le gouvernement libéral invoque qu’il ne peut agir seul et qu’il doit attendre l’action concertée de tous les pays de l’OCDE avant d’agir.

Des experts comme Alain Deneault soutiennent le contraire.

Mais supposons que le ministre ait raison. Dans ce cas, il est clair que la suggestion du chef de l’opposition permet de pallier ‘l’impuissance’ présumée du gouvernement Couillard d’agir autrement.

Or cette suggestion met le ministre dans tous ses états. Pourquoi ?

La lutte contre les conflits d’intérêts

Au Québec, l’article 38 du Code d’éthique des membres de l’Assemblée nationale oblige tous les élus (au pouvoir comme dans l’opposition) à divulguer leurs intérêts pécuniaires. En plus, dès qu’ils deviennent ministres, ceux-ci doivent confier les sociétés qu’ils contrôlent à des fiducies sans droit de regard.

Cette divulgation concerne les sommes qui doivent leur être versées au cours de l’année, les biens immobiliers (sauf la résidence personnelle), les emprunts et les prêts d’une certaine valeur (sauf le solde de comptes bancaires), les investissements sous forme d’actions ou d’obligations (dans des entreprises cotées ou non en bourse).

Pourquoi la loi exige-t-elle cela ? Afin d’empêcher les élus d’adopter des mesures qui les favorisent personnellement au détriment de l’intérêt général.

L’échappatoire

Rien dans ce code de déontologie n’oblige la divulgation des sommes déposées dans un établissement financier. Ce qui veut dire que n’importe quel élu peut cacher son argent dans des paradis fiscaux.

De plus, si une partie de l’argent caché dans des paradis fiscaux sert à l’achat d’actions ou d’obligations, le député doit déclarer cet investissement mais pas qu’il a été effectué par le biais d’un paradis fiscal et conséquemment, que les profits et les gains de capital réalisés sur cet investissement sont libres d’impôt.

Les élus faisant partie du 1%

Pour faire partie du 1% au Québec, il faut des revenus annuels supérieurs à 190 000$. Concrètement, les médecins et les avocats — omniprésents ces jours-ci dans le Conseil des ministres — en font partie.

Combien d’entre eux cachent leur argent dans les paradis fiscaux ? Nul ne le sait. Et on l’ignore parce que rien n’oblige les élus à le dire. Donc personne ne le fait.

Est-il possible que le peu d’empressement de nos gouvernements à s’attaquer aux paradis fiscaux tire son explication du fait que beaucoup d’élus en profitent ?

Compte tenu de ce qui est déjà exigé, rien n’empêcherait que le code d’éthique soit amendé afin d’obliger la divulgation explicite des avoirs dans des paradis fiscaux.

Ce faisant, les élus concernés seraient tenus de s’abstenir de tout débat au sujet des paradis fiscaux comme ils doivent le faire lorsqu’il s’agit de débats qui concernent leurs avoirs personnels.

Évidemment, on peut présumer que des petits malins compteront sur le secret entourant les paradis fiscaux pour éviter de se soumettre à la loi. Mais puisque tout finit toujours par se savoir — comme dirait Bill Morneau, ministre canadien des Finances — on peut s’attendre que, d’un scandale à l’autre, on apprenne à se soumettre à la loi.

Et c’est ainsi qu’on comprendra peut-être pourquoi un ministre québécois des Finances réagit si émotivement face à une suggestion d’agir contre les paradis fiscaux…

Références :
Code d’éthique et de déontologie des membres de l’Assemblée nationale
Paradis fiscaux : le Québec peut agir
Qui fait partie du fameux 1% le plus riche au Québec?

Parus depuis :
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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le sabotage de la vente d’hélicoptères québécois par le ministre fédéral François-Philippe Champagne

Publié le 9 février 2018 | Temps de lecture : 6 minutes

Ce qui devait arriver arriva.

On apprenait ce matin la décision des Philippines de renoncer à acheter des hélicoptères civils construits au Québec québécois. Ce contrat de 235 millions$US représentait des retombées économiques de 2,7 milliards$ pour l’économie québécoise.

Depuis quelques jours, une agence de presse canadian a mené une campagne hostile au contrat.

Dans nos quotidiens, il n’est venu à l’esprit de personne de vérifier si ces hélicoptères sont propices à autre chose qu’à des missions de sauvetage, de reconnaissance et de transport de passagers.

La même chose peut être dite du gouvernement canadien qui a eu deux ans pour enquêter à ce sujet puisque ce contrat a été conclu en 2015 sous le gouvernement Harper.

Il aura suffi des fanfaronnades de l’autoritaire président philippin, se vantant d’avoir jeté lui-même un criminel d’un hélicoptère en haute altitude, pour que François-Philippe Champagne, le délicat ministre fédéral du Commerce international, annonce qu’on fera enquête avant d’autoriser cette vente.

On peut donc se réjouir que le président philippin n’ait pas avoué avoir jeté un criminel par la portière d’une voiture en marche puisque dans ce cas, le Canada hésiterait à vendre à des autos, des pièces de rechange et même de l’essence aux Philippines.

Sorte de ‘Trump’ national, le président de ce pays a également déclaré qu’il veut ces hélicoptères pour achever les vendeurs de drogue. Il n’en fallait pas plus pour qu’Ottawa imagine le scénario burlesque selon lequel les Philippines dépenseraient 235 millions$US pour pouvoir précipiter des criminels du haut des airs quand il est si simple et beaucoup moins couteux de rester au sol et de leur tirer une balle dans la tête.

Indépendamment des déclarations outrancières du président Duterte, il n’existe aucune preuve que ces hélicoptères — en eux-mêmes dépourvus d’aptitudes meurtrières — seront utilisés pour violer les droits de la personne aux Philippines.

Mais ces scrupules excessifs, le Canada ne les a pas quand une compagnie ontarienne vend des chars d’assaut pour aider la dictature saoudienne à massacrer pacifiquement les Chiites du pays et à mener ses missions de paix au Yémen.

Depuis le début de cette campagne de dénigrement à l’encontre du contrat québécois, ni le premier ministre Philippe Couillard, ni sa volubile ministre de l’Économie du Québec, n’ont cru bon défendre les intérêts du Québec.

Les Québécois devront se rappeler que la perte d’emploi (ou le défaut d’en créer) à Bell Helicopter Textron est la conséquence d’une décision du gouvernement colonial canadien, toujours empressé de nuire à l’économie du Québec… surtout quant la sale job est effectuée par les traîtres québécois qui lui servent de façade.

Références :
Hélicoptères: les Philippines essaient de rassurer le Canada
La décision cinglée du gouvernement Trudeau
Les Philippines larguent Bell Helicopter de Mirabel
Les scrupules à géométrie variable du fédéral au sujet du Québec
 

Postscriptum : À titre d’information, voici le texte que j’avais soumis cette nuit au courrier des lecteurs du Devoir, texte qui, devenu caduc, ne sera sans doute pas publié demain :

 
Bell Helicopter : le silence d’Anglade et de Couillard

Le 5 février dernier, on annonçait la vente de seize hélicoptères Bell 412EPI aux Philippines. Il s’agit d’un contrat de 233 millions$US conclu en 2015 sous le gouvernement Harper et rendu public ces jours-ci.

Ces appareils seront produits à l’usine québécoise de la Bell Helicopter Textron où travaillent 900 personnes.

Le Bell 412EPI est capable de transporter un maximum de quatorze passagers. Il est utilisé principalement pour des missions de sauvetage, de reconnaissance et du transport de passagers.

Deux jours après l’annonce de cette vente, le gouvernement fédéral a annoncé qu’il mènera une enquête avant de permettre la vente d’hélicoptères aux Philippines.

Théoriquement, les hélicoptères Bell 412EPI pourraient également servir à transporter des militaires au combat.

Dans les faits, ces appareils ne sont pas équipés de mitraillettes. Dans une embuscade, les passagers de l’appareil ne peuvent tirer que par les portes latérales. N’importe quel combattant ennemi peut donc abattre l’hélicoptère lorsque celui-ci lui fait face ou lui tourne le dos. En somme, ces appareils sont extrêmement vulnérables sur un champ de bataille.

Tout au plus peuvent-ils transporter des militaires près des zones de combat sans s’en approcher.

Conséquemment, il n’y a aucune comparaison entre la vente de blindés — conçus pour tuer — et la vente d’hélicoptères en eux-mêmes totalement dépourvus d’aptitudes meurtrières.

Bref, le Canada ne peut interdire la vente d’hélicoptères québécois et permettre la vente de blindés ontariens sans faire preuve de principes à géométrie variable qui font soupçonner des motifs plus profonds à cette discrimination.

Alors que le contrat des blindés canadiens a été défendu bec et ongles par la première ministre ontarienne, voilà qu’un contrat assurant les emplois de 900 travailleurs québécois est remis en question dans la plus grande indifférence du gouvernement Couillard.

Enlisé à défendre les conséquences de la cure d’austérité qu’il a infligée à notre système de santé, le gouvernement Couillard est demeuré silencieux jusqu’ici au sujet de la vente d’hélicoptères québécois aux Philippines.

Tout comme le gouvernement Charest — enlisé dans la répression brutale de la contestation étudiante qu’il avait provoquée — est demeuré silencieux lorsque, en 2011, le gouvernement fédéral a décidé de délocaliser la construction navale canadienne du chantier maritime de la Davie (au Québec) vers deux provinces anglophones.

Si la Bell Helicopter devait perdre ce contrat, j’espère que ses 900 travailleurs se rappelleront au moment du scrutin que tout cela est le prix du fédéralisme canadien, c’est-à-dire une décision du gouvernement colonial canadien avec la complicité tacite de ses intendants provinciaux.
 

 

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les scrupules à géométrie variable du fédéral au sujet du Québec

Publié le 8 février 2018 | Temps de lecture : 8 minutes


 
Introduction

Le 5 février dernier, au Salon aéronautique de Singapour, la compagnie texane Bell Helicopter Textron annonçait la vente de seize hélicoptères Bell 412EPI aux Philippines. Il s’agit d’un contrat de 233 millions$US.

Ces appareils seront produits à l’usine québécoise de la compagnie où travaillent 900 personnes.

Le Bell 412EPI, illustré ci-dessus, est capable de transporter un maximum de quatorze passagers. Il est utilisé principalement pour des missions de sauvetage, de reconnaissance et du transport de passagers. Mais il peut également transporter des militaires.

Dans les faits, ces appareils seront utilisés pour des opérations de sécurité interne de l’armée.

Inquiétude quant aux droits de la personne

Cette entente suscite l’inquiétude en raison des violations des droits de la personne par l’armée philippine depuis que le pays est dirigé par Rodrigo Duterte, l’autoritaire président du pays.

Ce dernier s’est déjà vanté d’avoir lui-même jeté un criminel d’un hélicoptère en haute altitude.

Hélène Laverdière, porte-parole néodémocrate en matière d’affaires étrangères, s’en est publiquement inquiétée, de même qu’Andrew Scheer, le chef du Parti conservateur.

Si bien que deux jours après l’annonce de cette vente, le gouvernement fédéral a annoncé qu’il mènera une enquête avant de l’autoriser.

Le Canada veut-il cesser de vendre de l’armement militaire ?

À de multiples reprises sur ce blogue, j’ai écrit que le complexe militaro-industriel est un cancer puisqu’il exige continuellement de nouvelles guerres afin de maintenir les emplois.

Si le Canada désire cesser complètement l’exportation de matériel militaire, je serai le premier à applaudir à cette décision.

Mais si les scrupules du fédéral ne sont qu’un prétexte pour nuire à l’économie du Québec alors qu’on ferme les yeux lorsque de l’armement est produit dans les provinces anglophones du pays, c’est une autre histoire.

Récemment, la vente des blindés canadiens a été suspendue, mais n’a pas été annulée. Il est clair que si le Canada l’annulait, il lui serait difficile de justifier auprès de l’opinion publique canadienne-anglaise qu’il annule la vente à l’Arabie saoudite sans faire de même pour la vente aux Philippines.

Les blindés saoudiens vs les hélicoptères philippins

L’Arabie saoudite et les Philippines sont deux pays qui violent les droits de la personne à des degrés divers puisque l’un est en guerre et l’autre ne l’est pas.


 
À ma connaissance, il était prévu que les blindés vendus par le Canada à l’Arabie saoudite (photo ci-dessus) devaient transiter par la Belgique où une tourelle dotée d’une mitraillette devait être ajoutée avant de parvenir à l’Arabie saoudite.

Même en supposant que cette information soit inexacte, il demeure que le blindé canadien était équipé par défaut d’un canon.

Théoriquement, les hélicoptères Bell 412EPI pourraient servir à transporter des militaires au combat comme le ferait n’importe quel moyen de transport. Avec la différence qu’un hélicoptère peut amener des soldats là où des routes ne se rendent pas.

Dans les faits, ces appareils ne sont pas équipés de mitraillettes. Dans une embuscade, les passagers de l’appareil ne peuvent tirer que par les portes latérales. Ces hélicoptères sont donc extrêmement vulnérables sur un champ de bataille.

Tout au plus peuvent-ils transporter des militaires près des zones de combat sans s’en approcher.

En somme, ils serviront à l’armée sans être, strictement parlant, des appareils de combat.

Conséquemment, il n’y a aucune comparaison entre la vente de blindés — conçus pour tuer — et la vente d’hélicoptères en eux-mêmes totalement dépourvus d’aptitudes meurtrières.

S’empêcherait-on de vendre des autos à l’armée philippine en sachant qu’il serviront à transporter du personnel militaire ? Il me semble qu’il y a une limite à l’angélisme…

Bref, le Canada ne peut interdire la vente d’hélicoptères québécois et permettre la vente de blindés ontariens sans faire preuve de principes à géométrie variable qui font soupçonner des motifs plus profonds à cette discrimination.

Une comparaison avec Bombardier

Tout cela me rappelle le cas de la division aéronautique de Bombardier.

Le développement de la CSeries a été le plus important projet de recherche et développement au Canada depuis les vingt dernières années. Le fédéral n’y a pas investi un sou.

Quand la compagnie s’est retrouvée à court de liquidités, le fédéral n’a accordé qu’un prêt remboursable sous le prétexte que toute subvention serait contraire à l’ALÉNA.

Mais un mois plus tard, le fédéral accordait une subvention (c’est-à-dire un don) de 100 millions$ à Ford Canada. Du fait que ce don n’était pas fait directement au fabricant automobile mais plutôt à son centre de recherche, cela était conforme à l’ALÉNA.

On se demande pourquoi cela n’était pas possible pour Bombardier…

Le silence du gouvernement Couillard

Pour revenir à Bell Helicopter, on s’étonne du silence de Dominique Anglade, la volubile ministre de l’Économie du Québec.

En 2011, le gouvernement libéral n’a rien trouvé à redire quand, par le biais d’un contrat de construction navale de 36 milliards$, le gouvernement fédéral a délocalisé la construction navale canadienne du Québec vers deux provinces anglophones.

Le gouvernement Couillard n’a pas non plus été ému par la vente de différents fleurons de l’économie québécoise, rappelant que l’inverse était vrai lorsque le dollar canadien valait plus que la devise américaine.

Et le gouvernement Couillard n’a pas protesté de la manière avec laquelle le fédéral traitait Bombardier Aéronautique, estimant que la compagnie n’avait pas vraiment besoin d’argent.

Alors que le contrat des blindés canadiens a été défendu bec et ongles par la première ministre ontarienne, voilà qu’un contrat assurant les emplois de 900 travailleurs québécois est remis en question dans la plus grande indifférence du gouvernement Couillard.

À quoi ce gouvernement joue-t-il ?

Références :
Bell Helicopter fournira 16 appareils aux Philippines
La clarté et l’opacité du ministre Dion
La Davie et le petit pain fédéraliste
La vente d’hélicoptères canadiens aux Philippines suscite des inquiétudes
Le Canada a vendu pour 850 millions $ d’armes à des régimes répressifs
Ottawa accorde 100 millions en subventions au secteur automobile ontarien
Ottawa enquêtera sur le contrat de vente d’hélicoptères aux Philippines
Ottawa interrompt la vente d’hélicoptères aux Philippines


Postscriptum du 16 février 2018 : Prévenu de la publication de cet article, le bureau d’Alexandre Boulerice (lieutenant du NPD au Québec) nous a fait parvenir aujourd’hui la réplique suivante.

 
Bonjour M. Martel,

Nous tenons à vous remercier de partager avec nous votre position sur le contrat de vente des hélicoptères canadiens aux Philippines.

Regardant le travail de Mme Laverdière, elle soutient la nécessité d’une analyse rigoureuse des droits de la personne sous le régime de Duterte, et ce, afin d’éviter que des appareils canadiens puissent être utilisés contre des civils.

Il est également important de noter que la vente n’a pas été annulée, mais bien suspendue durant la réévaluation du contrat de vente par le gouvernement.

Comme le contrat de vente initial concernait l’utilisation des hélicoptères pour des fins de recherche et de sauvetages, les dernières précisions indiquant que les hélicoptères seraient plutôt utilisés à des fins militaires engendrent nécessairement une révision de la décision du gouvernement. C’est donc pourquoi Ottawa enquêtera sur ce contrat de vente avant d’aller de l’avant, si le gouvernement en décide ainsi.

Je vous invite à lire cet article du Devoir qui résume clairement la situation : Ottawa enquêtera sur le contrat de vente d’hélicoptères aux Philippines

N’hésitez pas à nous contacter à nouveau pour toute autre question.

Maxime Louis-Seize
Bureau d’Alexandre Boulerice
 

 

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’absence d’empathie du ministre Gaétan Barrette

Publié le 7 février 2018 | Temps de lecture : 4 minutes

Ces jours-ci, le public québécois découvre l’ampleur du système de type esclavagiste que le ministre de la Santé du Québec a mis en place dans nos établissements de santé pour contraindre nos infirmières à travailler dans n’importe quelles conditions.

Puisque ce sujet est abondamment commenté, le texte qui suit porte sur sujet qui a moins attiré l’attention mais qui, à mon avis, est hautement significatif de l’incapacité du ministre de se mette à la place des autres.

Dans le Grand-Nord québécois, lorsqu’un enfant autochtone tombe à ce point malade qu’il doive d’urgence être transporté par avion à un hôpital situé dans le Sud, le ministre Barrette refuse que l’enfant soit accompagné de sa mère.

Imaginez le contexte. Un enfant blessé ou susceptible de mourir doit quitter le milieu naturel auquel il est habitué et prendre l’avion pour la première fois de sa vie sans la présence rassurante de sa maman.

À l’hôpital, si on s’aperçoit que la condition de l’enfant exige le recours à une procédure qui comporte un certain risque d’échec ou de conséquences graves, qui donnera le consentement éclairé ? Les parents dont l’iglou, le tipi ou la maison n’est peut-être pas raccordé à un système de téléphonie ? Ou qui, parallèlement, ont pris un avion commercial et qui sont donc dans l’impossibilité d’être rejoints en vol ?

À moins qu’on le demande directement à l’enfant.

Mais comment fait-on comprendre à un enfant de cinq ans qu’on doit absolument lui ouvrir le corps pour le sauver, mais qu’il a un risque de mourir de cette procédure chirurgicale ?

Et à la mère qui arrive à l’hôpital trop tard, alors que son enfant a succombé, lui dit-on qu’on est désolé, qu’on a tout fait, mais que ce n’est pas bien grave puisqu’il serait mort de toute façon si on l’avait pas amené… Est-ce de nature à la consoler de ne pas avoir partagé les derniers instants de la vie de son enfant ?

Depuis plus d’un siècle, les peuples autochtones du Canada sont soumis aux politiques génocidaires du gouvernement canadien.

Après les pensionnats autochtones où de nombreux jeunes ont été abusés sexuellement, d’où tous (abusés ou non) revenaient ignorants des tâches nécessaires à leur survie dans la nature sauvage canadienne, comment la séparation d’un enfant peut ne pas susciter les plus vives inquiétudes chez ses parents ?

Pressé par les sociétés canadienne et québécoise de pédiatrie, le ministre Barrette a fait savoir qu’il est en réflexion.

Pour tout observateur doté de la moindre dose d’empathie, il est évident que l’enfant doit être accompagné de sa mère et, si celle-ci ne parle ni français ni anglais, d’une personne capable de lui servir d’interprète.

Mais pour le ministre, cela n’est pas évident et nécessite sa réflexion. Cette réflexion dure depuis trois ans.

Signalons que le Québec est la seule province canadienne où il est strictement interdit aux parents d’accompagner leur enfant lors d’évacuations médicales aériennes d’urgence.

Références :
Aboriginal nutritional experiments had Ottawa’s approval
Les pédiatres pressent Québec de permettre la présence des parents dans les ambulances aériennes
Québec est interpellé au sujet des parents à bord des ambulances aériennes

Parus depuis :
Barrette accusé de nourrir les préjugés anti-autochtones (2018-06-21)
Nunavik: plates excuses (2018-06-26)
Sur la trace des enfants autochtones disparus (2021-05-25)

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Écrit par Jean-Pierre Martel