Peter Doig au MBAM

Publié le 13 mars 2014 | Temps de lecture : 3 minutes
Devant « Grande Rivière » (2001-2002)
Devant « Pelican » (2004)
« Figures on a Red Boat », « Spearfishing » et « Red Boat (Imaginary Boys) »
Devant « 100 Years Ago » (2001)
Seule ou avec d’autres
Devant « Figures on a Red Boat » (2005-2007)
Devant « Balcony (North Coast) » (2013)

En collaboration avec la Galerie Nationale d’Écosse, le Musée des Beaux-Arts de Montréal (MBAM) présente, jusqu’au 4 mai 2014, l’exposition Peter Doig : Nulle terre étrangère.

Né en Écosse en 1959, ce peintre a vécu à Montréal entre l’âge de 7 à 14 ans, et de nouveau entre 27 et 30 ans. Il demeure maintenant aux Antilles, plus précisément à Trinité.

Il a connu une gloire soudaine après qu’une de ses toiles se soit vendue 11 millions$ en 2007, lors d’une vente aux enchères à Londres. À l’époque, c’était la somme la plus importante déboursée pour une œuvre d’un peintre vivant.

Depuis, il a eu droit à une rétrospective à Londres, Paris, Francfort et Édimbourg. La rétrospective montréalaise — la première en Amérique — porte spécifiquement sur les œuvres créées depuis son installation définitive à Trinité, en 2002.

L’intérêt pour son œuvre dépasse l’anecdote de cette vente aux enchères. Les méchantes langues racontent qu’il ne s’agissait que de la surenchère entre deux oligarques russes qui s’étaient juré que l’autre ne l’aurait pas.

Depuis les années 1970, les musées d’Art contemporain se sont intéressés à des peintres qui réalisaient des vidéos et installations (habituellement des ensembles d’objets disposés dans l’espace). Si bien qu’on se plaisait à répéter que la peinture (en tant que moyen d’expression artistique) était morte.

Arrive Peter Doig. Celui-ci réalise de grands formats sur lesquels il redonne un autre souffle à la peinture. Figuratives, ces toiles résument un peu l’histoire de l’Art, avec des modelés souvent entourés de noir (ou d’une autre couleur) comme le faisait Michel-Ange, des sujets qui font penser à Paul Gauguin, une manière qui rappelle Matisse, des dégoulinures (comme chez des peintres modernes), des suggestions de transparence, etc.

Encore une fois, le Musée des Beaux-Arts de Montréal permet aux visiteurs de prendre des photos, pourvu qu’ils n’utilisent pas de lampes-éclairs.

Plutôt que de reproduire les toiles comme le ferait un catalogue d’exposition, j’ai voulu vous présenter des photos dans lesquelles au moins un visiteur est présent.

Dans certains cas, celui-ci ne sert qu’à montrer la taille monumentale de la toile. Dans d’autres cas, elle établit une relation entre le visiteur et le sujet de l’œuvre.

À titre d’exemple, sur la deuxième photo, on peut imaginer que le personnage presque nu marchant sur cette plage soit étonné devant cette spectatrice si chaudement vêtue.

C’est à ce jeu — qui, dans certains cas, inverse le rapport entre le voyeur et le vu — que je vous invite.

Détails techniques des photos : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 14 mm
2e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 15 mm
3e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 29 mm
4e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 17 mm
5e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 12 mm
6e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 16 mm
7e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 15 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’Hecalé

Publié le 12 mars 2014 | Temps de lecture : 3 minutes
Face dorsale de l’Hecalé
L’Hecalé butinant
De près
De côté

L’Hécalé ou Heliconius hecale est un papillon d’Amérique latine. Son envergure varie entre 8,5 et 10 cm.

Sur sa face dorsale, la partie centrale des ailes est orange, alors que le reste est noir tacheté de blanc. Ces motifs et couleurs correspondent à ceux retrouvés également sur leur face ventrale.

Pour marcher, ce papillon n’utilise que ses deux paires de pattes postérieures : les pattes d’en avant, plus courtes, ne servent qu’à s’agripper.

Ses longues antennes rigides se terminent généralement par leur extrémité plus volumineuse et plus pâle.

Ce papillon vit plusieurs mois. Il doit cette longévité supérieure à la moyenne du fait qu’il se nourrit non seulement du nectar sucré des fleurs (comme le font les autres papillons), mais également de leur pollen, riche en protéines, comme le font les abeilles.

On le rencontre l’Hecalé dans tous les types d’habitats; forêts, prairies et montagnes (jusqu’à 1 700m d’altitude).

L’Hecalé, de biais
Tithorea tarricina, toxique, de biais

Il échappe à ses prédateurs grâce à sa ressemblance avec le Tithorea tarricina, un papillon dont la toxicité est liée au fait que ses chenilles grandissent en se nourrissant d’Apocynaceae.

Entre autres, on distingue ce dernier par ses antennes tombantes, ses yeux plus petits, ses pattes encore plus longues, ses taches blanches plus arrondies, et le bord externe de ses ailes supérieures; ce bord est très légèrement concave (c’est à dire en creux) dans le cas du Tithorea tarricina et convexe (c’est à dire bombé) dans le cas de l’Hécalé.

Face dorsale de l’Hecalé discomaculatus
Hecalé discomaculatus, de biais
Face ventrale des ailes de l’Hecalé discomaculatus
Hecalé discomaculatus en majesté

L’Hecalé se décline en une trentaine de sous-espèces légèrement différentes, dont l’Heliconius hecale discomaculatus (ci-dessus).

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm R (2e et 3e photos), M.Zuiko 60 mm F/2,8 (6e et 10e photos) et M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14 (les autres photos)
 1re photo : 1/250 sec. — F/4,0 — ISO 320 — 210 mm
 2e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 500 — 150 mm
 3e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 500 — 150 mm
 4e  photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 400 — 210 mm
 5e  photo : 1/250 sec. — F/4,0 — ISO 1600 — 210 mm
 6e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 4000 — 60 mm
 7e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 150 mm
 8e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 2000 — 160 mm
 9e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 2000 — 180 mm
10e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 640 — 60 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le papillon Voilier mormon

Publié le 10 mars 2014 | Temps de lecture : 2 minutes
Face dorsale du Voilier mormon mâle
Autre spécimen mâle (avec ocelles anaux orange)
Face dorsale de certains spécimens mâles
Face dorsale du Voilier mormon femelle
Face ventrale des ailes du mâle
Face ventrale des ailes de la femelle
Papillon mâle, en majesté

Le Voilier mormon, ou Papilio polytes est un papillon d’Asie d’une envergure de 7 à 10 cm.

Sur la face dorsale du mâle, le bord inférieur des ailes antérieures est décoré d’une série de taches blanches en forme de champignons. Ceci est très caractéristique.

Certains mâles ont des ocelles anaux (2e photo) ou des croissants orangés au bord des ailes postérieures (3e photo). À part ce petit détail, les mâles se ressemblent tous. Ils sont plus petits que les femelles.

La plupart de celles-ci ne ressemblent pas aux mâles. Afin d’échapper aux prédateurs, elles prennent plutôt l’aspect du papillon Pachliopta aristolochiae, réputé pour son mauvais goût.

À quelques petits détails près, la face ventrale des ailes correspond à leur face dorsale.

Chenille et œufs du Voilier mormon

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (1re et 2e photos), M.Zuiko 40-150 mm R (la 5e photo), M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (la 6e photo), et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 135 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 150 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 500 — 60 mm
4e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 1600 — 60 mm
5e  photo : 1/500 sec. — F/5,4 — ISO 200 — 125 mm
6e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 40 mm
7e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 1000 — 60 mm
8e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 2500 — 60 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Lacunes sanitaires de restaurants et d’épiceries de Montréal (de septembre 2013 à janvier 2014)

Publié le 5 mars 2014 | Temps de lecture : 6 minutes

On trouvera ci-dessous la liste alphabétique des établissements condamnés récemment pour avoir enfreint les règles d’hygiène de la ville de Montréal. Pour ces cinq mois, les amendes totalisent 244 950$.

   • Abu Elias (Boucherie —) / 733 Boul. de la Côte-Vertu / 2 400$
   • Al-Haaj (Marché —) / 7230 Rue Hutchison / 1 600$
   • André Ampère (Pâtisserie-boulangerie —) / 8035 Av. André-Ampère / 1 250$
   • Aqua Lunch / 977 Rue Sainte-Catherine Ouest / 250$
   • Basha No 08 (Restaurant —) / 3339A Boul. des Sources / 2 500$
   • Beaux Temps (Marché Les —) / 9630 4e Rue / 750$
   • Belle Province (La —) / 7201 Rue Beaubien Est / 4 000$
   • Belle Province (La —) / 7555 Boul. Décarie / 2 100$
   • Belle Vietnamienne Plus (La —) / 1206 Av. Union / 2 000$
   • Beijing (Restaurant —) / 92 Rue De La Gauchetière Ouest / 5 800$
   • Bionette (Pâtisserie-boulangerie Falfoul ‘PBF’ —) / 3131 Boul. de la Côte-Vertu / 1 500$
   • Blair (Marché —) / 557 Rue Jarry Ouest / 2 000$
   • B.M. (Restaurant —) / 5800 Rue Sherbrooke Ouest / 1 500$
   • Bon Goût Thai (Restaurant Au —) / 625 Rue Sainte-Catherine Ouest / 1 200$
   • Callia (Restaurant livraison —) / 78 Rue De La Gauchetière Ouest / 2 300$
   • Cavallaro / 2754 Boul. Saint-Charles / 6 700$
   • Chez Mamie (Restaurant —) / 12265 Boul. Rolland / 1 500$
   • Chez Nana (Résidence des Trembles) / 13030 Rue Notre-Dame Est / 1 700$
   • Cinq Épices (Restaurant —) / 80 Rue Jean-Talon Ouest / 3 000$
   • Clafouti (Le —) / 402 Rue Saint-Jacques / 1 300$
   • Comme Chez Soi (Restaurant Le —) / 5386 Boul. Saint-Laurent / 1 200$
   • Courtier (Brasserie Le —) / 362 Rue Sainte-Catherine Ouest / 1 500$
   • Cuisine Cantonaise (Restaurant —) / 84 Rue De La Gauchetière Ouest / 7 500$
   • Deli-Mode Restaurant / 405A Rue Sherbrooke Est / 1 500$
   • Dragon Magnifique (Restaurant —) / 3892 Rue Ontario Est / 2 700$
   • Duchemin et Frères (Marché —) / 1947 Boul. Keller / 1 500$
   • Eduardo (Aliments —) / 5475 Av. Royalmount / 1 500$
   • El Amigo 2 (Restaurant —) / 51 Rue Saint-Zotique Est / 2 400$
   • Empereur Rouge (La Poissonnerie —) / 10528 Boul. Pie-IX / 250$
   • Fang Express / 450 Av. Dorval / 1 250$
   • Escalier Shimsha (L’ —) / 552 Rue Sainte-Catherine Est / 6 400$
   • Euro-Marché St-Michel / 10181 Boul. Saint-Michel / 12 500$
   • Fine Bouche/Versailles Délices (Boulangerie —) / 9095 Boul. Pie-IX / 750$
   • Fine Pointe (Restaurant À la —) / 1791 Rue du Centre / 2 700$
   • Flap Flap (Resto —) / 5808 Rue de Charleroi / 1 900$
   • Foo Lam (Restaurant —) / 9394 Boul. de l’Acadie / 1 500$
   • Fu Kam Wah (Restaurant —) / 1180 Boul. Décarie / 1 250$
   • Fu Lam (Buffet chinois —) / 4275 Rue Jean-Talon Est / 2 500$
   • Fung Shing (Restaurant —) / 1102 Boul. Saint-Laurent / 3 500$
   • Golden Stone (Restaurant —) / 1439 Rue Saint-Mathieu / 2 000$
   • Grill (The —) / 6445 Boul. Décarie / 1 500$
   • Guido et Angelina #2 (Restaurant —) / 690 Rue Sainte-Catherine Ouest / 1 200$
   • Jardin Tiki / 5300 Rue Sherbrooke Est / 1 500$
   • Jonas (Restaurant —) / 7685 Rue Saint-Denis / 2 000$
   • Kam-Do (Restaurant —) / 971 Boul. Décarie / 1 500$
   • Kam Shing II (Restaurant —) / 4771 Av. Van Horne / 2 850$
   • Katz Déli à l’ancienne / 1 Place Ville-Marie / 2 400$
   • Kim Phat (Goyer) (Les aliments —) / 3588 Rue Goyer / 2 000$
   • Lahore Karahi (Restaurant —) / 14329 Boul. de Pierrefonds / 1 450$
   • Lam Kee (Épicerie à —) / 1065 Boul. Saint-Laurent / 4 200$
   • Li Wah (Café —) / 10815 Boul. Pie-IX / 5 000$
   • Luna (Pizzéria —) / 11985 Boul. Gouin Ouest / 1 500$
   • Maison Chung (Restaurant La —) / 5055 Ch. Reine-Marie / 2 000$
   • Mer Jaune (Restaurant La —) / 5832 Boul. Léger / 3 000$
   • Mike’s (Restaurant —) / 5685 Ch. de la Côte-des-Neiges / 800$
   • Ming Ming Nouille / 3257 Rue Beaubien Est / 1 500$
   • Mirasol (Restaurant —) / 4507 Rue Beaubien Est / 1 200$
   • Monkland Tennis Club (The —) / 4225 Av. Royal / 1 500$
   • Ngun Shing (Restaurant —) / 7007 Boul. Pie-IX / 2 000$
   • Nigiri Sushi / 600 Boul. De Maisonneuve Ouest / 1 000$
   • O’Cantinho (Restaurant —) / 3204 Rue Jarry Est / 1 500$
   • Odaki (Restaurant japonais —) / 3977 Boul. Saint-Laurent / 1 750$
   • Onkee (Marché —) / 4363 Rue Wellington / 3 800$
   • Papa (Restaurant —) / 5955 Av. Victoria / 1 700$
   • Pavillon Wong / 1862 Boul. des Sources / 11 000$
   • Perle Bleue (Restaurant La —) / 1005 Rue Guy / 2 100$
   • Petit Szechuan (Le —) / 6521 Av. Somerled / 1 200$
   • Pho Hin (Restaurant —) / 4130 Rue Jean-Talon Est / 2 000$
   • Pho-Maisonneuve (Restaurant —) / 948 Boul. De Maisonneuve Est / 1 250$
   • Pho Nguyen (Restaurant —) / 1452A Rue Saint-Mathieu / 1 250$
   • New York (Pizza —) / 6352 Rue Pascal / 1 500$
   • Pizza Time (Restaurant —) / 5106 Rue Jean-Talon Est / 1 500$
   • Planète-Pain / 2020 Rue Gauthier / 1 750$
   • P.M. (Restaurant à —) / 1809 Rue Sainte-Catherine Ouest / 1 200$
   • Punjab (Sucreries —) / 975 Rue Jean-Talon Ouest / 1 500$
   • Quinta (Restaurant à —) / 65 Rue Jarry Est / 3 500$
   • Relais Express (Le —) / 7495 Rue Saint-Denis / 1 200$
   • Rio (Restaurant —) / 719 Boul. Décarie / 1 200$
   • Rococo (Pâtisserie —) / 9220 Pl. Picasso / 1 750$
   • Roulotte (Restaurant La —) / 10 Rue Paiement / 1 350$
   • Saigon (Restaurant —) / 2044B Rue Metcalfe / 3 000$
   • Saigon VIP (Restaurant —) / 1850 Rue Sainte-Catherine Ouest / 1 200$
   • Silver Dragon II / 1800 Av. de l’ Église / 2 000$
   • Snowdon (Charcuterie —) / 5265 Boul. Décarie / 1 200$
   • Soleil (Café du —) / 6900 Boul. Décarie / 1 000$
   • Soleil de Saigon (Restaurant —) / 1993 Boul. Marcel-Laurin / 1 000$
   • Syj Thai Express (Restaurant —) / 3009 Rue Notre-Dame Ouest / 1 500$
   • Subway / 4845 Rue Jean-Talon Est / 1 750$
   • Taco Bravo / 6815 Autoroute Transcanadienne / 1 500$
   • Taco Suprême / 7077 Boul. Newman / 1 000$
   • Tambasco (Boucherie, charcuterie, fromagerie, fruits et légumes —) / 2708 Rue Jolicoeur / 1 600$
   • Tassili (Boucherie-épicerie —) / 265 Rue Jean-Talon Est / 1 500$
   • Thai Express / 705 Rue Sainte-Catherine Ouest / 1 500$
   • Tiki-Ming (Restaurant —) / 1500 Av. Atwater / 2 000$
   • Tikka II (Restaurant —) / 100 Rue Sainte-Catherine Ouest / 1 750$
   • Tomate La Boîte à Pizza / 2510 Rue Beaubien Est / 1 800$
   • Tong-Por (Restaurant —) / 12242 Boul. Laurentien / 2 800$
   • 3 Amigos (Resto-Bar —) / 1657 Rue Sainte-Catherine Ouest / 1 500$
   • Taouk Express / 7373 Boul. Langelier / 4 500$
   • Tradition MK (Traiteur —) / 5427 Rue Robert-Burns / 1 750$
   • Tunis (Café —) / 3765 Rue Villeray / 1 700$
   • Vergers Girard Senc (Les —) / 7075 Av. Casgrain / 8 250$
   • Victoria (Marché —) / 6324 Av. Victoria / 2 000$
   • Vie & Nam / 705 Rue Sainte-Catherine Ouest / 2 750$
   • Vinh Hing (Pâtisserie, boulangerie et café —) / 939 Boul. Décarie / 2 050$
   • Wings Buffalo Bill / 14329 Boul. de Pierrefonds / 900$
   • Wok Café / 1845 Rue Sainte-Catherine Ouest / 5 000$
   • Yoy Café et Sushi (Restaurant —) / 4526 Rue Saint-Denis / 500$
   • Yue (Dépanneur —) / 252 Rue De Courcelle / 1 300$


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le papillon Dryadula phaétusa

Publié le 4 mars 2014 | Temps de lecture : 1 minute
Face dorsale du Dryadula phaétusa
Détail de la face dorsale
Dryadula phaétusa butinant
Face ventrale du papillon
Yeux du papillon

Possédant une envergure de 8 à 9 cm, le Dryadula phaétusa est un papillon dont la face dorsale est tigrée horizontalement de bandes alternant entre l’orange et le noir.

C’est également le cas de la face ventrale des ailes supérieures : la face ventrale des ailes inférieures sont toutefois décorées de trois larges bandes brunes, espacées de lisières d’écailles orange, corail et blanches.

Ce papillon vit en Amérique, du sud des États-Unis au Brésil.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale MC-14 (1re et 4e photos) et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 250 — 210 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 60 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 320 — 60 mm
4e  photo : 1/250 sec. — F/6,3 — ISO 800 — 210 mm
5e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 60 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Montréal en lumière 2014

Publié le 3 mars 2014 | Temps de lecture : 2 minutes

Montréal en lumière est le plus important festival annuel d’hiver à Montréal. Depuis sa naissance en l’an 2000, il se déroulait principalement dans le Vieux-Port et dans le Vieux-Montréal.

Pour son quinzième anniversaire, on a déplacé la majorité de ses activités extérieures au Quartier des festivals.

Samedi soir dernier, en sortant de la représentation de l’opéra chinois La tragédie du Prince Zidan, j’en ai profité pour aller sur le site du festival (adjacent à la Place des Arts).

Tout le quartier était noir de monde, principalement de jeunes adultes.

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À gauche, on peut voir la grande roue Air France. Au centre, c’est l’iglou Provigo — à l’intérieur duquel la 2e photo a été prise — et à droite, la longue glissade urbaine (en vedette au début de la vidéo ci-dessous).

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Voici Nucléus, un grand cube à partir duquel des faisceaux laser étaient projetés sur trois panneaux transparents disposés tout autour.

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Sur cette photo, on peut voir la foule réunie sur la Place des Festivals (transformée en piste de danse d’une immense discothèque à ciel ouvert).

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Ici on a un exemple de jeu aménagé pour amuser les enfants.

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Prise à la sortie de la station de métro Saint-Laurent, cette photo donne un aperçu de l’exposition La fonte des Tropiques du photographe Matthieu Rytz. Cette installation recourt à des structures de glace comme cadre de diffusion photographique.

La courte vidéo ci-dessous — malheureusement muette — donne une idée de l’ambiance qui régnait à ce festival.
 

Cliquez pour démarrer

 
Détails techniques des photos : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 13 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 32 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 4000 — 17 mm
4e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 28 mm
5e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 29 mm
6e  photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’opéra « La tragédie du Prince Zidan »

Publié le 2 mars 2014 | Temps de lecture : 2 minutes
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Du 15 février au 1er mars 2014, la Place des Arts de Montréal présentait le festival « Spectaculairement Chine ». Son point culminant était la présentation de l’opéra La tragédie du Prince Zidan, inspiré du Hamlet de Shakespeare.

Cet opéra est une composition récente de la Compagnie de Jingju de Shanghai, basée au Théâtre Yifu de cette ville. L’œuvre est écrite à la manière d’un opéra de Pékin. Sans vraiment renouveler le genre, ce spectacle est fidèle à la tradition.

On y trouve donc ce mélange caractéristique de théâtre, de chant, de danse et d’arts martiaux. Comme toujours pour un opéra de Pékin, la musique n’est pas mélodieuse et fait une large place à la percussion. Les décors se limitent à quelques chaises et à des paravents. En contrepartie, les costumes sont magnifiques.

Hors de Chine, la présentation d’un opéra de Pékin est toujours un événement. Après Édimbourg, Montréal est devenue la deuxième ville occidentale à accueillir cette production, dont les photos ci-dessus donnent un aperçu de la splendeur.

Compléments de lecture :
Un opéra mélodramatique chinois : « Décapiter mon père »
Révolution de l’Opéra de Pékin

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
2e  photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
3e  photo : 1/640 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
4e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
5e  photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le papayer

Publié le 1 mars 2014 | Temps de lecture : 2 minutes
Papayer
Papaye mexicaine

Originaire du sud du Mexique, le papayer est un arbuste à feuillage persistant des régions tropicales humides. Les plants sont soit mâles, femelles ou hermaphrodites. Tous fleurissent continuellement dès leur première année d’existence. Évidemment, seules les plantes femelles produisent des fruits.

À la suite d’une blessure ou après une taille sévère, le papayer peut changer de sexe.

Adulte, cet arbuste mesure trois à sept mètres de hauteur et vit de trois à cinq ans. Toutes les parties de la plante contiennent un enzyme — la papaïne — qui digère les protéines. Il suffit d’envelopper une viande fibreuse dans des feuilles de papayer, pour qu’elle devienne tendre à la cuisson.

Son fruit, la papaye, pousse directement sur le tronc et peut atteindre 5 kg. Il se caractérise par sa chair orangée juteuse et ses graines au goût poivré et très amer qui sont logées dans la cavité centrale du fruit.

La couleur de la pulpe vient de sa forte teneur en bêta-carotène, un colorant végétal qui est également un précurseur de le vitamine A.

Réduites en poudre, les graines séchées sont utilisées comme vermifuge. La dose est d’une cuillerée à soupe de poudre de graine, diluée dans une bouillie sucrée, à prendre au lever, pendant cinq jours consécutifs. Chez l’enfant, cette dose est réduite de moitié. Les effets secondaires de cette médication sont inconnus.

Les principaux pays producteurs de papaye sont l’Inde (2,7 millions de tonnes), suivie du Brésil (1,9 million de tonnes) et du Nigeria (765 000 tonnes). Depuis 1998, des papayes transgéniques résistantes au virus « RingSpot » (variétés Rainbow et SunUp) sont cultivées à Hawaï.

Références :
Hawai — Des papayes OGM détruites par des opposants
Papaye
Papayer

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/80 sec. — F/5,6 — ISO 2000 — 30 mm
2e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 17 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel