Gaia

23 mars 2020
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La Vila Nova de Gaia (que nous appellerons Gaia) est la ville jumelle de Porto. Comme Lévis l’est pour Québec. Ou comme les districts de Buda et de Pest forment Budapest.

Sur son territoire de 168,7 km² vivaient 302 295 habitants au recensement de 2011.

Nous en verrons la partie qui longe le Douro.

Notre visite débute au Moisteiro do Serra de Pilar, situé sur un promontoire au sud du pont Dom Luís I (de 0:17 à 0:51).

Du cloitre, construit au XVIIe siècle, les visites guidées ne nous montrent que la cour extérieure. Mais elles donnent accès à l’église, normalement fermée en dehors des services religieux.

Celle-ci est la seule église circulaire de la péninsule ibérique (si on exclut la Capela de Santo Amaro de Lisbonne).

L’entrée principale de l’église fait face au maitre-autel, profondément encastré. Entre les deux, on trouve six autels latéraux en mauvais état : deux rudimentaires près de l’entrée, trois autels de bois doré ayant perdu leur dorure et un autel rococo.

Plus à l’ouest se trouve le Jardim do Morro (de 0:53 à 0:55) qui offre une vue remarquable de Porto.

Sur l’avenue qui longe le fleuve, on trouve les chais des plus grands producteurs de porto, mais également des restaurants et des artisans (comme ce sculpteur de savon à 0:57).

La visite de Cálem (au cout de 10 €) débute par celui de son musée interactif. Celui-ci est séduisant, jouissif et, à mon avis, le plus intéressant de tous les musées privés consacrés au porto.

On y présente la région viticole du Douro, la géologie de son sol, son climat, les cépages utilisés, les types de vins de porto produits et les odeurs à rechercher lors de la dégustation.

Chez Sandeman, quatre visites sont proposées (de 10 à 21 €). Par exemple, en ajoutant 7 € au cout de la visite classique, on a le droit de visiter non seulement les chais à Gaia mais également le vignoble de Sandeman dans la vallée du Douro. Toutefois, cela ne comprend pas le transport.

En d’autres mots, pour 7 € de plus, on gagne un magnifique voyage à pied de 90 km…

Chez Sandeman, des guides multilingues expliquent ce qu’il faut savoir au sujet du porto.

À 2:06, nous voyons Half Rabbit. Mi-murale mi-sculpture, cette œuvre de Bordalo II a été fabriquée à partir de rebuts et de matériaux trouvés çà et là.

De 2:07 à 2:10, il s’agit de l’Igreja Paroquial de Santa Marinha.

Au prix fixe de 12 €, la visite chez Taylor’s se fait à l’aide d’un audioguide.

Contrairement à ses rivaux dont les chais sont sur du bois ou du granite, les chais de Taylor’s sont sur un gravier de schiste. En y entrant, on est saisi par une odeur désagréable de roche mouillée.

La montée épuisante chez Taylor’s est gratifiée d’un site champêtre qui surplombe la ville et qui sert de cadre enchanteur pour la dégustation des deux portos offerts aux visiteurs.

En descendant de chez Taylor’s, on peut s’arrêter à une exposition photographique (au cout de 5 €). Dans une usine désaffectée, on présente un grand nombre de clichés réalisés dans la région de Porto par l’Écossais Frederick-William Flower entre 1849 et 1859.

En dépit de sa présentation rudimentaire, cette exposition est très intéressante.

À la fin, le visiteur a droit à un porto rose. C’est la plus récente création des producteurs de porto. Tout comme un vin rosé, il se prête bien à la consommation en après-midi sur une terrasse ensoleillée.

Un téléférique effectue la navette entre deux points séparés d’un peu plus d’un demi-kilomètre au-dessus de la rive sud du Douro. Pour 6 €, il offre une vue excellente de Porto, toute aussi bonne (doit-on préciser) que celle qu’on obtient gratuitement le pont Dom Luís I.

Au cout de 10 €, on peut visiter le musée et les chais d’un petit producteur de porto appelé Ramos Pinto

Plus que ses concurrents, le musée de cette maison présente le succès de son fondateur. Petit génie du markéting, il a su, au début de la vingtaine, faire parler de lui en utilisant avantageusement l’esthétique sensuelle de l’Art nouveau, et ce dans un Portugal très conservateur.

Un peu à l’ouest de la station du téléférique se cache le Convento Corpus Cristi.

Son église néoclassique, de forme octogonale, est d’un intérêt limité. Toutefois, un escalier discret (à 3:47) mène à la salle d’où les sœurs cloitrées dominicaines assistaient à la messe, séparées de l’église par un grillage. Cette salle est de toute beauté.

Le diaporama s’achève sur la tombée du jour sur Porto et Gaia.


Détails techniques : À l’exclusion des photos de gravures ou d’autres photos, le diaporama présente 123 photos réalisées à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5 mark II.

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (63 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (43 photos), le M.Zuiko 25 mm F/1,2 (10 photos), l’hypergone 8 mm F/1,8 (5 photos) et M.Zuiko
75 mm F/1,8 (2 photos).

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Écrit par Jean-Pierre Martel