Le Bécassin roux

8 novembre 2015
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Le Bécassin roux (Limnodromus griseus) est un oiseau de rivage. Il est roux vif en été (d’où son nom français) et gris en automne (d’où son nom latin).

Dodu, il se caractérise par ses plumes finement bordées de blanc et son long bec droit et brun. Mâle et femelle sont d’aspects identiques.

L’envergure de ses ailes est de 26 à 30,5 cm. Son poids est en moyenne de 111g pour le mâle et de 116g pour la femelle.

On le trouve dans les champs humides et les tourbières de la forêt boréale. L’hiver, il migre vers le sud, jusqu’au Brésil.

Omnivore, il se nourrit d’insectes aquatiques, de crustacés, de petits mollusques, de vers marins, de graines et de plantes aquatiques. À cette fin, il plante son bec dans l’eau peu profonde et la boue comme le ferait une machine à coudre.

Au cours d’une année de reproduction, cet oiseau est monogame. Son nid est aménagé sur le sol. La ponte compte généralement quatre œufs qui sont couvés pendant 21 jours par les deux parents.

L’oisillon commence à chercher sa nourriture peu de temps après l’éclosion pour revenir se réchauffer au nid peu de temps après.

Le jeune ne quitte jamais ses parents; ce sont eux qui le quittent. La femelle abandonne le nid peu après l’éclosion pour migrer vers le sud. Le mâle s’occupe seul des petits mais les quitte après trois semaines de soins, afin de migrer à son tour.

En captivité, Bécassin roux peut vivre treize ans.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
1re photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 150 mm
2e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 150 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Courlis corlieu

6 novembre 2015
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Le Courlis corlieu (Numenius phaeopus) fait partie de ces oiseaux dont le long bec arqué sert à fouiller les milieux humides et vaseux à la recherche de nourriture.

À partir de sa base, ce bec est presque rectiligne sur les deux tiers de sa longueur et ne se courbe véritablement vers le bas que dans le dernier tiers.

Son plumage est beigne et brun, dans une succession de motifs indistincts qui, par moments, ressemblent à des chevrons.

Le plumage de la tête est essentiellement une succession de bandes qui vont de l’avant vers l’arrière. D’abord, une fine raie pâle au somment, bordée de part et d’autre par une large bande brune qui s’amincit aux extrémités, une bande pâle juste au-dessus de l’œil et finalement, une ligne brisée de chaque côté de l’œil.

Il a les yeux brun foncé et les pattes grises.

On trouve cet oiseau terrestre dans le nord de l’Europe, de l’Asie et de l’Amérique. Sa population approximative est d’un à 2,3 millions d’individus.

Même si la sous-espèce canadienne a diminué de plus de 80% au cours des quarante dernières années, elle n’est pas encore considérée comme menacée.

L’hiver, cet oiseau migre vers le sud en volant à des altitudes telles qu’il n’est visible sur son parcourt qu’au moment des haltes.

Il se nourrit d’invertébrés marins, de crustacés, et des petits poissons. Durant la période de nidification, il ajoute à sa diète de gros insectes et parfois des fleurs. Il aime aussi les baies lorsqu’elles apparaissent à la fin de l’été.

Le retour de la migration se fait en avril ou mai, alors que la température commence à peine à être plus clémente. La formation des couples et la nidation suivent dès que la fonte des neiges commence à révéler le sol.

Placé à même le sol de la toundra ou au pied d’un arbuste, le nid mesure environ 14cm de diamètre et 4cm de profondeur. La ponte est habituellement de quatre œufs vert clair ou olive tachetés de brun.

La couvée dure 24 à 28 jours et est assurée en alternance par la femelle (les deux tiers du temps, surtout au début) et le mâle (dans le tiers restant).

À peine quelques heures après l’éclosion, l’oisillon commence à chercher sa nourriture pour revenir se réchauffer au nid peu de temps après. Il quitte définitivement ses parents après un mois.

À la troisième semaine de couvée, la femelle laisse au mâle seul le soin de continuer la garde des petits.

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Le Rêve du Courlis

Pour terminer, précisons que les photos qui illustrent ce texte ont été prises au Biodôme de Montréal. Son seul Courlis corlieu a été obtenu à la suite d’une blessure dont il ne s’est jamais complètement remis, d’où son aile droite pendante.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
1re photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 150 mm
2e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 150 mm
3e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 150 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Canard branchu

14 décembre 2014
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Considéré comme le plus beau canard d’Amérique du Nord, le Canard branchu mesure 50 cm de longueur et pèse environ 680g. Ses ailes ont une envergure de 75 cm.

Il habite les régions boisées le long des rivières, des lacs et des marais du Sud du Canada, de la moitié Est des États, de la côte Ouest de ce pays, de même que dans le Nord du Mexique.

Végétarien à 90%, il se nourrit de plantes aquatiques, de graines, de fruits et d’insectes. Par contre, les oisillons se nourrissent à 70% d’insectes.

Le mâle arbore ses couleurs vives d’octobre à juin. C’est vers le mois d’avril qu’il arrive au Canada, car il passe l’hiver dans la partie plus chaude de son aire de répartition.

Contrairement aux autres canards qui ont aussi des pattes palmées, celles du Canard branchu peuvent se recroqueviller pour agripper fermement une branche d’arbre.

Cette propriété lui permet de nicher dans le creux d’un arbre. En mai, la femelle pond entre sept et quinze oeufs qu’elle couvre un mois. Il lui arrive de pirater le nid d’une autre femelle et d’y pondre ses oeufs (qu’elle laisse aux soins de sa consoeur).

Peu de temps après la ponte, le mâle se désintéresse de sa progéniture et passe plus de temps loin du nid. Vers le milieu de l’été, avec d’autres mâles, il forme des colonies qui peuvent parcourir de grandes distances pour muer : incapables de voler durant cette période (qui dure quatre semaines), il se cache dans des endroits tranquilles.

Durant ce temps, la femelle s’occupe des petits jusqu’à leur premier vol, généralement vers la mi-aout. Puis elle quitte sa couvée pour muer elle aussi.

À la première gelée, le Canard branchu quitte le Canada pour le Sud-Est des États-Unis. Font exception, les spécimens canadiens qui habitent le long du Pacifique — où le climat est plus doux — et qui y vivent toute l’année.

Ce canard atteint la maturité sexuelle à l’âge d’un an. En captivité, il peut vivre 22 ans.

Longtemps chassé à outrance pour le plumage coloré des mâles (qui servait à la fabrication d’appâts pour la pêche à la mouche et à la décoration de chapeau), ce canard est aujourd’hui considéré comme en sécurité depuis l’interdiction complète de sa chasse ente 1918 et 1941.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (2e photo) et Tamron SP 90 mm Macro F/2,5 (les autres photos)
1re photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 200 — 90 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 150 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 200 — 90 mm
4e  photo : 1/200 sec. — F/2,5 — ISO 200 — 90 mm
5e  photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 200 — 90 mm
6e  photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 320 — 90 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’Urubu à tête rouge

12 décembre 2014
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Contrairement aux prédateurs qui tuent leur proie afin de s’en nourrir, l’Urubu à tête rouge est un charognard qui — en tant que tel — dépèce la carcasse d’animaux déjà décédés. Il se nourrit proprement et rapidement sans laisser de trace, d’où son utilité à débarrasser les éleveurs de leurs animaux morts.

L’Urubu à tête rouge habite presque tout le continent américain, du sud du Canada à la pointe de l’Amérique du Sud. Il fréquente à peu près n’importe quel habitat, sauf les forêts denses.

Les animaux frappés par des voitures, et dont les carcasses sont abandonnées le long des routes, constituent une source d’alimentation abondante qui explique sa présence au Canada depuis les années 1970.

Essentiellement, cet oiseau vient au Québec au début de l’été et nous quitte à l’arrivée de la saison froide. Toutefois, en 1986, on a observé pour la première fois un nid de ce vautour au Québec, près du lac des Deux Montagnes, au sud-ouest de Montréal. On a mis deux décennies à en trouver un deuxième, celui-là à Saint-Liguori, en 2011, dans une cabane à sucre abandonnée.

En dépit de l’aversion et du mépris qu’ils suscitent, les oiseaux charognards sont souvent des animaux gauches, aussi peureux que laids. Ils se déplacent au sol en sautillant et en marchant un peu, de manière maladroite.

Adulte, l’Urubu à tête rouge mesure 66 à 81 cm de longueur et ne pèse que 0,8 à 2 kg, en dépit de son envergure impressionnante pouvant atteindre 1,8 mètre.

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C’est un grand oiseau à l’air triste. Sa petite tête est nue, à la peau plissée rose ou rouge, parfois recouverte d’un fin duvet noir réparti inégalement. Seul le bout du bec crochu n’est pas recouvert de peau.

À cause de sa longueur, sa mâchoire n’est pas très puissante. Il attend donc qu’un animal de proie — un loup ou un coyote — ouvre la carcasse fraîche et se soit rassasié, avant de se nourrir lui-même.

Les plumes du corps sont noires ou brunâtres. Sur le dessus des ailes, les plumes sont de couleur foncée entourée de brun plus pâle, alors que sous les ailes, une partie des plumes sont grises.

Il a les pattes gris rosâtre, capables de permette à l’oiseau de se déposer sur une grosse branche, mais qui n’ont pas suffisamment de puissance pour saisir et emporter une charge appréciable.

C’est son odorat exceptionnel qui guide sa recherche de nourriture, attiré par l’éthanethiol, un composé volatil soufré dont l’odeur rappelle l’œuf pourri.

La saison de reproduction s’étend de mars à juin. Cet oiseau ne construit pas de nid proprement dit, mais pond directement ses deux oeufs (rarement un ou trois) dans un lieu sûr; falaise, grotte, crevasse rocheuse, creux d’arbre, etc.

Les parents couvent alternativement la nichée pendant 30 à 40 jours. Ils se partagent la tâche de nourrir les oisillons par régurgitation pendant dix ou onze semaines. Dans certains cas, les jeunes peuvent partir à la recherche de nourriture dès l’âge de neuf ou dix semaines.

À l’état sauvage, il pourrait vivre seize ans : en captivité, 21 ans.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 75 mm F/1,8 (1re photo), M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (2e photo) et Tamron SP 90 mm Macro F/2,5 (3e photo)
1re photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 500 — 75 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 73 mm
3e  photo : 1/100 sec. — F/2,5 — ISO 800 — 90 mm


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Le Dendrocygne veuf

10 décembre 2014
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Le nom Dendrocygne veuf est la traduction littérale de Dendrocygna viduata où l’adjectif latin viduata peut signifier veuf, mais aussi dépourvu. Je n’ai pas réussi à avoir de quoi cet oiseau serait privé.

Morphologiquement, la caractéristique principale de cet oiseau est ce contraste entre le blanc du devant de la tête (sauf le bec anthracite) et le noir de l’arrière du crâne.

Il a de longues pattes, le cou rouille, les plumes des ailes kaki ou bruns bordé de jaune, les flancs striés crème et noir. Le ventre et la fin de l’abdomen sont noirs chez le mâle et kaki ou bruns chez la femelle.

Sur l’internet, on peut lire que l’iris de ses yeux est brun : chez les deux spécimens ci-dessus, il est plutôt bleu pâle.

Adulte, ce canard mesure entre 43 et 48 cm, possède une envergure de 90 cm et pèse en moyenne 700g.

Géographiquement, on le trouve dans l’hémisphère austral. Ce qui est étonnant, c’est qu’il est présent de part et d’autre de l’Atlantique. En effet, il habite en Amérique du Sud et en Afrique subsaharienne.

Son habitat est constitué de tous les types de plans d’eau; lacs, rivières, marais et plaines inondées. Il évite les zones boisées et les forêts.

Son alimentation est constituée de plantes aquatiques, de riz, de graines, de mollusques, d’insectes et de crustacés.

Plutôt tranquille le jour, cet oiseau devient bavard à la tombée du jour, alors qu’il commence à s’alimenter.

En général, les canards nagent ou flottent le cou replié de manière à laisser reposer la tête : sur l’eau, le Dendrocygne veuf dresse habituellement la tête comme le fait, au sol, la femelle ci-dessus.

La période de reproduction coïncide avec la saison des pluies.

Monogame, il niche soit au sol, soit sur des roseaux, ou plus rarement dans des creux d’arbres. La ponte se compose de six à dix oeufs, couvés alternativement par la femelle et le mâle pendant quatre semaines.

À la naissance, les petits sont couverts d’un mince duvet qui sera complètement replacé par des plumes 45 à 68 jours plus tard.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 75mm F/1,8
1re photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 640 — 75 mm
2e  photo : 1/200 sec. — F/1,8 — ISO 640 — 75 mm


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L’Ara rouge

8 décembre 2014
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Le plumage de ce perroquet est rouge de la tête aux épaules et sur presque tout le ventre. Les plumes du dos sont bleu poudre tandis que les ailes sont décorées de jaune, de vert et de bleu.

Il a le visage nu, de petits yeux globuleux et une mandibule supérieure de couleur ivoire (terminée de noir) tandis que la mandibule inférieure est noire. Adulte, son poids varie de 1 à 1,3 kg.

Il habite les forêts (denses ou clairsemées) qui ne sont pas envahies par des eaux, en Amérique centrale et dans la partie nord de l’Amérique du Sud. On le trouve à l’étage supérieur ou à la cime des grands arbres, généralement à moins de 500m d’altitude.

Cet oiseau est exclusivement végétarien. Il se nourrit de fruits, de noix et de graines.

Comme la plupart des perroquets, il est monogame. La saison de reproduction varie selon les pays. Il fait son nid dans la cavité d’un arbre, entre 7 et 40 mètres du sol. L’espèce produit une couvée aux deux ans. La femelle pond moins de cinq oeufs qui seront couverts pendant 24 à 28 jours.

Nourris par leurs deux parents, les oisillons font leur premier vol vers la 14e semaine mais deviennent indépendants vers quatre ou cinq mois. Ils atteignent sa maturité sexuelle vers l’âge de trois ou quatre ans.

En milieu naturel, l’Ara rouge peut vivre 50 ans et en captivité, 80 ans.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les deux premières photos) et M.Zuiko 75 mm F/1,8 (la 3e photo)
1re photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 60 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 60 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 75 mm


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L’Ibis blanc

5 décembre 2014
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L’Ibis blanc est un oiseau caractérisé par un long bec courbé vers le bas, de longues pattes et de longs doigts, un plumage blanc (ou rose très pâle), et des extrémités d’ailes noires. Il a les yeux bleu pâle.

Adulte, il mesure 64cm de long et son poids atteint 750g à 1kg. Son envergure est de 97cm.

En temps normal, ses membres inférieurs sont roses tandis que son bec et sa face nue sont rose orangé. Durant la saison des amours, tout ce qui n’est pas caché par des plumes (donc y compris le bec) acquiert une teinte cramoisie.

Une partie de son temps est occupé à fouiller la vase à la recherche de nourriture. Il aime les petits invertébrés aquatiques (crustacés, mollusques), les vers marins, les petits poissons, les grenouilles, les insectes, les larves, et les reptiles. Il lave sa nourriture sous l’eau plus claire et l’avale en redressant la tête d’un ou de quelques coups secs.

On le trouve du sud des États-Unis au nord du Brésil. Il habite les marais salants côtiers, les vasières et les mangroves, de même que les lacs et les marais à l’intérieur des terres.

En vol, il adopte une formation en V ou en ligne ondulante, le cou et les pattes tendues. Il peut alors atteindre une vitesse de 40km/h.

De mai à juillet, ces oiseaux nichent à proximité d’autres échassiers (ibis et hérons), dans la fourche d’un arbre mort ou vivant, ou parfois au sol. Monogame, le mâle apporte les matériaux nécessaires à la construction du nid, tandis que la femelle les assemble.

Les oeufs, au nombre de deux ou trois (mais parfois jusqu’à cinq), sont couvés alternativement par chaque parent. Ils éclosent au bout de trois semaines. Les oisillons naissent aveugles, dotés d’un duvet clairsemé insuffisant à les protéger du soleil. Pendant ce temps, les parents déploient leurs ailes afin de les protéger du soleil. Les petits quittent le nid au bout de trente à cinquante jours.

En milieu naturel, il peut vivre seize ans : en captivité, vingt.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs Tamron SP 90 mm Macro F/2,5 (1re photo), M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (2e photo) et M.Zuiko 75 mm F/1,8 (les autres photos)
1re photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 640 — 90 mm
2e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 115 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 640 — 75 mm
4e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 250 — 90 mm


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La Sarcelle à ailes vertes

3 décembre 2014
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Pesant en moyenne 322g pour le mâle et 308g pour la femelle, la Sarcelle à ailes vertes (aussi appelée Sarcelle d’hiver) est le plus petit canard du Québec. L’envergure de ses ailes fait de 53 à 59 cm.

Il a le bec noir, étroit, au bout arrondi.

Le plumage de la femelle est finement strié de brun.

Le mâle a la tête uniformément brune, traversée par un masque vert foncé iridescent. Sa poitrine est beige alors que le reste du corps est gris, finement strié de gris plus foncé. Font exception, une série de plumes vert émeraude au bas des ailes (visibles lorsque qu’il les déploie) et qui lui donnent son nom. De plus, ses ailes sont traversées par une barre blanche verticale à l’épaule.

On le trouve dans les marais, étangs et bords des lacs. Sa préférence va pour les plans d’eau où poussent des herbes hautes sur un fond vaseux, là où, entre autres, il se nourrit. En automne, il migre vers les eaux salées peu profondes d’Amérique centrale et des Antilles afin d’y passer l’hiver.

L’alimentation de ce canard est composée d’insectes aquatiques, de mollusques, de crustacés et de têtards. Il se nourrit aussi d’algues ou de plantes aquatiques souples. En automne, il accumule des provisions en vue de la migration en consommant des graines de céréales.

La femelle fait son nid sur le sol humide de la forêt boréale, caché par des herbes hautes ou des buissons. Elle y pond de huit à douze oeufs à la fois, qu’elle couve pendant environ 22 jours. C’est elle seule qui s’occupe des petits jusqu’à ce qu’ils quittent le nid. La maturité sexuelle de ce canard est atteinte à un an.

Sa longévité est en moyenne de dix à quinze ans, mais peut atteindre 21 ans en captivité.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Tamron SP 90mm Macro F/2,5
1re photo : 1/100 sec. — F/2,5 — ISO 400 — 90 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 500 — 90 mm


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L’Ibis rouge

1 décembre 2014
Ibis rouge mâle
Ibis rouge
Ibis rouge

Seul oiseau côtier au monde de couleur rouge, cet oiseau est natif des côtes Nord-Est de l’Amérique du Sud. En plus de sa coloration, il se caractérise par son long bec recourbé vers le bas et ses pieds légèrement palmés. Adulte, son poids varie de 500 à 800g. L’envergure de ses ailes est d’environ un mètre.

Le mâle est légèrement plus grand que la femelle.

C’est en fouillant la boue des marais, lagunes et estuaires, que l’Ibis rouge trouve les insectes, crustacés, mollusques, petits poissons et invertébrés dont il se nourrit.

La couleur vive de son plumage lui vient d’un colorant rouge trouvé dans la carapace des crustacés (crevettes et crabes) qu’il consomme. En captivité, si son alimentation est pauvre de ce pigment ou d’un pigment équivalent, ses couleurs pâlissent.

Au cours de la saison de la reproduction — qui se déroule au cours de la saison des pluies, de mars à juillet — le bec du mâle devient noir.

L’Ibis rouge niche en colonie; il construit son nid rudimentaire près du nid d’autres ibis, dans de jeunes palétuviers, entre 1,5 et 6 mètres au-dessus de l’eau. Cinq ou six jours après l’accouplement, la femelle pond entre un et trois oeufs. L’incubation dure de 19 à 23 jours.

Le mâle et la femelle couvent puis prennent soin des petits. Les oisillons accomplissent leur premier vol vers l’âge de 35 jours et deviennent indépendants vers le 75e jour.

L’espérance de vie de cet oiseau est de seize ans dans la nature, et de vingt en captivité.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 45 mm (1re photo), M.Zuiko 75 mm F/1,8 (2e photo) et M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (3e photo)
1re photo : 1/125 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 45 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 400 — 75 mm
3e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 5000 — 150 mm


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Le Hocco à pierre

26 novembre 2014
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Considéré comme une espèce menacée depuis 2008, le Hocco à pierre est un gros oiseau originaire des régions montagneuses de Colombie et du Venezuela.

Il tire son nom de sa crête frontale grise qui ressemble à une pierre arrondie.

Son plumage est noir et brun foncé, sauf le bas-ventre qui est parfaitement blanc. Les plumes caudales ont des extrémités blanches.

Chez environ le quart des femelles, les plumes à partir du bas du cou jusqu’à la base de la queue sont principalement brunes au lieu d’être noires.

Dans le cas précis de la femelle illustrée ci-dessus, celle-ci possède la particularité d’avoir une plume caudale entièrement blanche, ce qui est rare.

Le plumage de l’Hocco à pierre possède le raffinement d’une robe de bal. Au niveau de la tête et du cou, le plumage noir est court, dense et mat. C’est aussi le cas de la seconde moitié du dos qui est brun foncé.

Mais la poitrine, le haut du dos, et la première moitié des ailes sont recouverts de plumes arrondies aux reflets verdâtres ou bleutés dont le pourtour est noir et mât. Comme si chaque plume se terminait par une frange décorative. L’ensemble fait penser à un châle d’écailles de poisson.

Sans aucune transition, le bas des ailes rondes porte deux rangées de longues plumes aux mêmes reflets.

Les plumes caudales sont brun foncé mat.

Cet oiseau se caractérise également par sa petite tête, ses grands yeux bruns, et son bec de couleur saumon.

Le jour, cet oiseau vit au sol. Lorsqu’il s’y déplace, sa démarche est lente. La nuit, il dort dans des arbres. Il peut donc voler mais ne prend généralement son envol qu’en cas de danger ou pour aller dormir.

Cet oiseau est végétarien. Il aime les fruits murs tombés au sol, les feuilles tendres et les bourgeons des plantes des sous-bois. Mais il lui arrive de manger de petits animaux qui se laissent facilement capturer.

C’est durant l’été austral que le Hocco à pierre se trouve une partenaire. Il est habituellement monogame. Un mois plus tard, la femelle construit son nid. Formé de branches, de brindilles et de feuilles, il est construit à la mi-hauteur d’un arbre, entre quatre et six mètres du sol.

La ponte comprend habituellement deux oeufs qui seront couvés par la femelle seule pendant 30 à 34 jours. Les parents nourrissent les oisillons jusqu’à ce qu’ils soient assez grands pour s’alimenter eux-mêmes sur le sol. Ils peuvent voler vers l’âge de 20 jours.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs Tamron SP 90 mm Macro (1re photo), M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (2e photo), M.Zuiko 75 mm F/1,8 (3e photo) et M.Zuiko 40-150 mm R (4e photo)
1re photo : 1/100 sec. — F/2,5 — ISO 800 — 90 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 3200 — 60 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 800 — 75 mm
4e  photo : 1/30 sec. — F/4,9 — ISO 1600 — 92 mm


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