L’électricité accordée aux centres de données : du gaspillage ?

Publié le 10 février 2025 | Temps de lecture : 5 minutes

Introduction

Le 25 janvier dernier, une manchette du Journal de Montréal a attiré mon attention; ‘Intelligence artificielle: pas de nouveaux centres de données au Québec malgré les milliards de Trump’.

Ce que ce titre suggère, c’est que pendant que l’administration Trump débloque des milliards pour l’intelligence artificielle (IA), le Québec reste là à regarder passer le train.

Ordinateurs et IA : qui fait quoi ?

Le projet Stargate est une initiative de trois géants de l’informatique mondiale —  Oracle, la société de portefeuille SoftBank, et le groupe Open AI — dans lequel l’administration Trump a promis d’investir annuellement cent-milliards de dollars américains pendant quatre ou cinq ans.

D’après les informations rendues publiques, il semble que ces sommes ne serviront pas à développer l’IA elle-même, mais, dans un premier temps, à créer les infrastructures permettant d’exécuter et d’entrainer des modèles d’IA complexes.

Puis, en vue de l’utilisation massive de l’IA par le public, on créera en sol américain de pharaoniques centres de données qui alimenteront ses requêtes d’IA. Et il est possible que cet investissement serve également à assurer leur approvisionnement énergétique par la construction de minicentrales nucléaires.

Déjà, tous les logiciels de conception assistée par ordinateur, de traitement de texte ou de retouche photographique, par exemple, s’exécutent à la fois localement (sur l’ordinateur de l’utilisateur), et sur le serveur qui héberge sa version dématérialisée.

Lorsqu’un bouton ou un hyperlien change de couleur au passage du curseur de la souris, ce qui rend ce bouton suffisamment intelligent pour savoir qu’il doit alors changer d’aspect, c’est du code qui s’exécute localement.

Mais quand le logiciel aura besoin d’adresser une requête complexe d’IA, le serveur qui héberge sa version infonuagique transmettra cette requête aux ordinateurs surpuissants de Stargate.

Entre l’ordinateur infonuagique qui transmet une requête d’IA et le super-ordinateur qui l’exécutera, il y a le même rapport qu’entre l’employé d’un restaurant qui transmet votre commande au chef, et ce chef en cuisine qui prépare vos mets.

Et pour poursuivre cette analogie, le résultat de la requête qui apparait à l’écran est l’équivalent du mets qu’on dépose devant le client attablé du restaurant.

Les centres de données ‘ordinaires’

En 2021, le gouvernement de la CAQ souhaitait faire du Québec l’eldorado des centres de données.

Malheureusement, tout comme les fermes de minage de cryptomonnaie, les centre de données entrainent très peu de retombées économiques.

Ils ont besoin de main-d’œuvre au moment de la construction de leurs bâtiments. Mais une fois cela complété, ils fonctionnent tout seuls ou presque; ce sont de grands hangars dans lesquels on empile, du plancher au plafond, des milliers d’ordinateurs sur des étagères. Le tout est acheté en lot de l’Étranger (généralement de Chine).

Et ça roule avec très peu de personnel.

Entre vendre de l’électricité à des États américains — ce qui ne crée aucun emploi au Québec — et vendre la même chose à des centres de données qui en créent peu, c’est presque du pareil au même.

Toutefois, vendre de l’électricité à 3,98 cents du kilowatt-heure (le prix demandé par la CAQ à nos centres de données), et dézoner nos meilleures terres agricoles pour leur permettre de s’installer au Québec en dépensant le moins possible, on devrait faire cela quand on est très, très, très mal pris.

Il y a actuellement 52 centres de données en sol québécois, dont la moitié sont américains. Au total, ces centres consomment approximativement 153 MV d’électricité.

À titre de comparaison, le fabricant de batteries électriques Northvolt aurait eu accès à 360 MV (un peu plus du double) et son usine aurait employé trois-mille travailleurs.

Jusqu’ici, la CAQ a attribué des blocs d’énergie représentant 153 MV à des centres de données et encore plus, soit 287 MV, à des fermes de minage de cryptomonnaie.

Le résultat, c’est que le ministère de l’Économie a dû renoncer, par manque d’énergie, à des projets industriels majeurs totalisant 30 000 MV.

Références :
Critères d’attribution des blocs d’énergie: «On est dans le néant», déplore un entrepreneur
Intelligence artificielle: pas de nouveaux centres de données au Québec malgré les milliards de Trump
Le Québec se veut le nouvel eldorado vert des centres de données
Plus de 80% des centres de données ici appartiennent à des intérêts hors Québec
Stargate, le projet titanesque des États-Unis
Voici les gagnants des blocs d’énergie attribués par le ministre Fitzgibbon

Paru depuis : La face sombre des centres de données (2025-04-05)

Complément de lecture : Big tech’s new datacentres will take water from the world’s driest areas (2025-04-09)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Guide de la création des menus sous WordPress

Publié le 22 janvier 2025 | Temps de lecture : 10 minutes

Introduction

Barre de menu du blogue

WordPress offre une grande variété de maquettes (ou ‘thèmes’) qui sont autant de styles différents pour habiller un blogue. Chacune de ces maquettes vient avec sa propre barre de menu, d’habitude assez rudimentaire.

Pour l’étoffer, les programmeurs de WordPress ont créé un module à cette fin. Le didacticiel qui suit est valide pour les maquettes dites ‘classiques’, celles nées avant 2022.

Le module de création des menus

Pour utiliser ce module, on doit accéder au blogue à titre d’administrateur, puis cliquer sur ‘Apparence’, et enfin sur ‘Menus’.


 
L’interface du module se divise en deux parties.

À gauche, sous ‘Ajouter des éléments de menu’ (ici en jaune), on définit les nouveaux choix qu’on désire offrir aux lecteurs.

L’élément à ajouter peut être une ‘page’, un article, un lien personnalisé ou une catégorie.

À droite, sous ‘Structure du menu’, c’est là qu’on détermine l’endroit du menu (ou de ses sous-menus) où on désire voir apparaitre ce nouveau choix.

L’ajout d’une page

Parmi tous les documents que peuvent consulter les lecteurs d’un blogue, WordPress distingue entre les ‘pages’ et les ‘articles’. Fondamentalement, c’est pareil.

Les articles sont des documents qui s’ajoutent à la queue leu leu au fur et à mesure de leur publication. Ils sont créés en cliquant sur ‘+ Créer’ dans le menu horizontal du Tableau de bord.

Par contre, les pages sont des documents ‘intemporels’ dans le sens qu’ils ne sont pas liés à une date de publication. Ils sont créés en cliquant sur ‘Pages’, à gauche, un peu en haut d’Apparence, dans le menu vertical du Tableau de bord, puis en cliquant sur ‘Ajouter une page’.

La meilleure manière de créer un texte de présentation d’un blogue, c’est de le faire sous forme d’une ‘page’ à laquelle on accède par le biais d’un élément de la barre de menu. Par exemple, en cliquant sur ‘À propos’, le visiteur peut consulter le texte en question.


 
Pour permettre aux visiteurs du blogue d’accéder à une ‘page’ par le biais d’un élément du menu, on clique sur la petite flèche à droite de ‘Pages’, on coche le nom de la page à ajouter et on clique sur le bouton ‘Ajouter au menu’.

Positionner un élément de menu


 
Dès qu’on clique ‘Ajouter au menu’, le nouvel élément (ici en bleu) apparait dans la moitié droite de l’interface, complètement à la fin des éléments actuels (ici en gris) de la barre de menu.

Si on clique sur la petite flèche à droite du nom de la page, on a alors la possibilité de modifier le nom que portera l’élément qui sera ajouté à la barre de menus.

Par exemple, dans la case ’Titre de la navigation’ (ici en jaune), si on abrège le nom de ‘À propos de l’auteur’ à ‘À propos’ (tout court), le titre du document demeurera le même, mais le nom raccourci sera celui qui apparaitra sur l’élément de la barre de menu.

Puis, à l’aide du curseur de la souris (sur un ordinateur) ou à l’aide d’un doigt (sur une tablette), on déplace cet élément vers l’endroit où on veut le voir apparaitre dans la barre de menu.

Dans ce cas-ci, on le laissera à la fin des éléments du menu. Ce qui correspond à l’élément le plus à droite de la barre de menu.

Si on déplace ce nouvel élément un peu vers la droite, il devient un élément de sous-menu. Dans l’exemple ci-dessus, si on déplace ‘À propos’ non pas en suivant la flèche rouge vers le haut, mais en le déplaçant légèrement vers la droite, ‘À propos’ deviendrait le premier élément d’un sous-menu de ce qui le précède, soit ‘Récits de voyages’.

Dans ce cas, dès le nouveau menu sauvegardé, l’élément ‘Récits de voyage’ perdrait le code qui lui est propre pour ne devenir d’une simple ‘étiquette’ qui, cliquée, permet simplement d’accéder au sous-menu.

D’autre part, au lieu déplacer manuellement le nouvel élément au sein du menu, on peut obtenir les mêmes résultats en choisissant sa position dans la liste déroulante de la case ‘Ordre du menu’. Quant à la case ‘Menu parent’, elle est une autre manière de créer des sous-menus et des sous-sous-menus.

Pour terminer, on clique sur le bouton ‘Enregistrer le menu’. En allant sur le blogue, on peut tester le résultat.

L’ajout d’un article


 
Pour permettre aux visiteurs d’un blogue d’accéder directement à un article à partir de la barre de menu, on clique sur la petite flèche à droite d‘Articles’.

Pour trouver l’article à associer avec cet élément du menu, il est plus simple d’effectuer une recherche à partir d’un mot-clé.

Dans la boite de saisie, on entre ce mot-clé; WordPress dressera alors la liste de tous les documents dont le titre ou le texte contient ce mot-clé. On coche le nom du document qu’on veut associer et on clique sur le bouton ‘Ajouter au menu’.

Tout comme pour une ‘page’, le titre du document apparaitra dans la moitié droite de l’interface, complètement au bas des éléments actuels de la barre de menu. On le déplace donc là où on veut qu’il apparaisse dans la barre des menus en suivant les instructions données précédemment au sujet d’une page.

Pour terminer, on clique sur le bouton ‘Enregistrer le menu’ et on vérifie le résultat.

L’ajout d’une catégorie

Une des utilisations les plus fréquentes des menus, c’est de donner accès à tous les documents qui appartiennent à une même catégorie.


 
Pour connecter une catégorie à un élément du menu, on clique sur la petite flèche à droite de ‘Catégories’ et on choisit d’effectuer une recherche sur le nom de la catégorie à connecter.

Contrairement à la recherche d’un article — où le mot-clé peut se trouver dans le titre, de même que dans le texte d’un document — ici le mot-clé doit se trouver nécessairement dans le nom de la catégorie.

Une fois trouvé, on coche à côté du nom de la catégorie et on clique sur le bouton ‘Ajouter au menu’.

Et comme précédemment, le nom de la catégorie choisie apparait au bas de la moitié droite de l’interface. On le déplace alors là où on veut qu’il apparaisse dans la barre des menus en suivant les instructions données précédemment au sujet d’une page.

Pour terminer, on clique sur le bouton ‘Enregistrer le menu’ et on vérifie le résultat.

L’ajout d’un lien personnalisé

À l’aide de la boite de saisie ‘Rechercher le texte’ (ci-contre), si on effectue une recherche sur un mot-clé, on obtiendra tous les documents du blogue dont le texte contient ce mot.

Dans cette liste, WordPress donnera préférence aux documents dont le titre contient également le mot-clé.

Mais comment faire pour demander l’affichage des documents qui contiennent deux mots-clés ? Ou le premier sans le deuxième ?

On ne peut pas exiger des lecteurs d’un bloque qu’ils soient familiers avec la terminologie des recherches avancées de WordPress. Voilà pourquoi il est utile de les codifier sous forme d’éléments de menu.

Partons d’un exemple.

Si on demande à WordPress d’afficher tous les textes qui contiennent le mot ‘Olympus’, on remarquera que dans la partie supérieure de l’interface du navigateur (Google Chrome, Apple Safari, etc.), l’URL affichée sera la suivante :


 
Donc, pour obtenir l’affichage sélectif de tous les documents qui contiennent le mot ‘Olympus’, le suffixe à ajouter au bout de l’adresse du blogue est :
/?s=Olympus

À l’inverse, le signe marque l’exclusion. Pour afficher tous les documents du blogue sauf ceux qui contiennent le mot ‘Olympus’, ce suffixe sera :
/?s=-Olympus

Pour afficher les documents qui contiennent simultanément les mots ‘Olympus’ et ’Sigma’, à l’exclusion donc de ceux qui ne contiennent que l’un des deux, ce suffixe est :
/?s=Olympus+Sigma

Pour afficher les documents dont le texte contient le mot ‘Olympus’, à l’exclusion de ceux qui contiennent le mot ’Sigma’, le suffixe est alors :
/?s=Olympus+-Sigma

En somme,
veut dire ‘sans…’,
+ veut dire ‘…et…’,
+- signifie ‘…et à l’exclusion de…’.

Il est à noter que ces suffixes s’appliquent également à une catégorie.

C’est ainsi qu’après avoir demandé la consultation de tous les documents du blogue appartenant à la catégorie ‘Bijouterie’, on peut restreindre cet affichage aux seuls documents qui contiennent le mot ‘Fouquet’ en ajoutant à la requête le suffixe approprié, comme ci-dessous.
 

 
Pour afficher les documents publiés le 31 décembre 2024, le suffixe sera :
/2024/12/31

Pour tous les documents publiés au cours du mois de décembre 2024, le suffixe sera :
/2024/12/

Et pour tous les documents de l’année 2024, le suffixe sera :
/2024/

Et si on veut que les documents répondant à notre critère de sélection soient classés en ordre chronologique, c’est-à-dire du plus vieux au plus récent, le suffixe est :
/?order=asc

Alors prenons un exemple.

On trouve sur le blogue une série consacrée au droit international. Sous l’élément ‘Géopolitique’ de la barre de menu, si on veut ajouter un élément de son sous-menu qui permet de consulter cette série en ordre chronologique, on choisit cette catégorie à l’aide du module ‘Catégories’.


 
Puis on copie l’hyperlien qui s’affiche au haut du navigateur (ici en jaune).

On se rend ensuite dans le module de création des menus.


 
On clique sur la petite flèche à droite de ‘Liens personnalisés’ et dans la boite appelée ‘URL’, on colle l’hyperlien copié précédemment, en prenant soin de lui ajouter le suffixe ‘/?order=asc’.

Ensuite, on donne un nom à cet élément de menu (ici, ’Droit international), et on clique le bouton ‘Ajouter au menu’.

Finalement, dans la moitié droite de l’interface, on déplace ce nouvel élément à l’endroit approprié du menu. En le déplaçant légèrement vers la droite, on en fait un élément de sous-menu.

Et on termine le tout en cliquant sur le bouton ‘Enregistrer le menu’.

Dernier petit truc.

Il est possible d’ajouter à des documents du texte ‘invisible’, c’est-à-dire du texte qui ne s’affiche pas. Pour ce faire, il faut utiliser le code suivant :

Le module de recherche de WordPress ne fait pas la différence entre le texte visible et celui qui ne l’est pas. Ce qui signifie qu’on peut effectuer une recherche sur du texte caché et seuls les documents qui le contiennent s’afficheront.

Si on ne souhaite pas regrouper des documents au sein d’une catégorie qui leur est propre, on pourra donc créer un élément de menu qui affichera ces documents à deux conditions.

Premièrement, en prenant soin de leur ajouter secrètement un groupe unique de caractères (ZKBTNKN812, par exemple). Et deuxièmement, en créant un élément de menu basé sur le lien personnalisé suivant :
https://www.Nom_du_blogue/?s=ZKBTNKN812

Évidemment, un même document peut renfermer plus d’un ‘code secret’ si on veut qu’il soit appelé par plus d’un élément du menu.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’arnaque de l’activation nécessaire du compte Vidéotron

Publié le 19 janvier 2025 | Temps de lecture : 1 minute


 
Hier, j’ai reçu le message ci-dessus.

Celui-ci m’avisait de la fermeture imminente de mon compte chez Vidéotron à moins d’être réactivé en cliquant sur l’hyperlien ‘GARDER MON COMPTE ACTIF’.

Si vous avez reçu le même, sachez que c’est une arnaque,

Le courriel que j’ai reçu est censé provenir de l’adresse ‘yvanbrisson@vide…….ca’. Mais que cela ne veut rien dire puisque n’importe quel pirate peut falsifier le nom de l’expéditeur.

Comme on peut le voir sur la capture d’écran ci-dessus, en cliquant sur cet hyperlien, on accède à une page web qui n’a aucun rapport avec Vidéotron et à laquelle je déconseille de vouloir accéder.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Internet : l’ère de l’éphémère (2e partie)

Publié le 15 janvier 2025 | Temps de lecture : 3 minutes

Introduction

La maison de sondage PEW Research publiait en mai dernier les résultats d’une étude portant sur la disparition des pages web avec le temps.

Pour ce faire, les chercheurs ont choisi de manière aléatoire près d’un million de pages web parmi celles archivées en 2013 par Common Crawl. Fondé en 2007, cet organisme entrepose mensuellement entre 1,2 et 3,6 milliards de pages web.

En suivant l’existence des pages choisies par les chercheurs au sein des sauvegardes successives de Common Crawl, ils ont pu découvrir les pages disparues au fil du temps et déterminer le mois de leur disparition.


Selon cette étude, une disparition annuelle d’environ sept pour cent survient au cours des cinq premières années. Au-delà, cette disparition s’effectue à un rythme moindre.

Les hyperliens des sites gouvernementaux

Environ la moitié des pages sélectionnées étaient hébergées sur des sites gouvernementaux. Au total, ces pages contenaient 42 millions d’hyperliens, dont 86 % pointaient vers d’autres pages sur le même site.

En moyenne, 21 % de ces pages contenaient au moins un hyperlien défectueux. Dans 6 % des pages, aucun de ses hyperliens ne fonctionnait correctement.

Le pourcentage de pages web dont au moins un hyperlien était brisé était de 15 % dans le cas des sites d’un État américain, de 21 % dans le cas du gouvernement fédéral américain, de 27 % dans le cas d’un comté (en anglais, County) et de 29 % dans le cas d’une ville.

Les hyperliens des médias électroniques et de Wikipédia

L’autre moitié des pages sélectionnées étaient des nouvelles publiées par 2 063 médias électroniques. Au total, ces pages comportaient quatorze-millions d’hyperliens, dont 5 % brisés.

Près du tiers des hyperliens pointaient vers une page web déplacée ailleurs mais que le site web du média, à la volée, redirigeait au bon endroit.

Le huitième des hyperliens donnaient aux lecteurs l’accès à un document statique (habituellement un PDF).

Dans 23 % des cas, les pages web de quotidiens électroniques contiennent au moins un hyperlien brisé.

Sur le site de l’encyclopédie Wikipédia, 11 % de toutes les références de sont brisées, soit le double de ce qui a été observé sur les médias électroniques.

Un peu plus de la moitié (54 %) des textes de Wikipédia comporte au moins une référence défectueuse. Encore une fois, c’est environ le double de ce qui a été observé sur les sites des médias en ligne.

Référence : When Online Content Disappears

Complément de lecture (au sujet de X) : Internet : l’ère de l’éphémère (1re partie)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Internet : l’ère de l’éphémère (1re partie)

Publié le 4 janvier 2025 | Temps de lecture : 3 minutes

Introduction

En naviguant sur l’internet, qui n’a jamais cliqué sur un hyperlien défectueux ?

Est-ce fréquent ? En mai 2024, la firme de sondage PEW Research a publié les résultats d’une étude qui visait précisément à répondre à cette question.

La pérennité des gazouillis

Toutes les trente minutes, les chercheurs ont sélectionné trois-mille nouveaux gazouillis publiés sur X entre le 8 mars et le 27 avril 2023. Au total, 4,8 millions de gazouillis ont été sélectionnés et suivis quotidiennement du 15 mars au 15 juin de cette année-là.

À la fin de la période d’observation, 18 % des gazouillis publiés entre le 8 mars et le 27 avril avaient disparu le 15 juin suivant, soit moins de deux mois plus tard.

Cette disparition survient tôt. Elle concerne :
• 1 % des gazouillis publiés il y a moins d’une heure,
• 3 % de ceux postés le jour même,
• 10 % de ceux publiés il y a une semaine,
• 15 % de ceux vieux d’un mois.

Dans le tiers des cas — 6 % des 18 % disparus en moins de deux mois — les gazouillis refont surface ultérieurement. Soit parce que ce compte, devenu privé, est redevenu public ou qu’il a été recréé après une fermeture.

À partir des codes internes du média social, les chercheurs ont distingué les gazouillis retirés définitivement par leur auteur, ceux redevenus visibles après un retrait temporaire, et ceux disparus avec la fermeture du compte (voulue par son propriétaire ou en raison d’un bannissement sur X).

Dans les deux tiers des cas — 11 % des 18 % — les gazouillis avaient disparu en raison de la disparition du compte (fermé volontairement, devenu privé ou banni).

Puis les chercheurs ont sélectionné un sous-groupe de cent-mille auteurs afin d’analyser leurs caractéristiques.

Si le pourcentage des disparitions est de 18 % en général, il est de 49 % dans le cas des gazouillis écrits en turc, de 42 % de ceux écrits en arabe. Il est de 20 % quand ils sont publiés en anglais et moins souvent (de 7 à 11 %) dans le cas de ceux publiés en coréen, en espagnol, en japonais, en portugais ou en thaï (en ’thaïlandais’).

De plus, lorsque le propriétaire d’un compte l’a personnalisé (en se donnant la peine d’ajouter une photo ou des détails biographiques), il a tendance à conserver ses gazouillis plus longtemps.

Par exemple, ceux qui ont ajouté une photo à leur profil ont conservé en moyenne 17 % de leurs gazouillis alors que 58 % des gazouillis des autres ont disparu.

Les gazouillis disparaissent plus souvent à partir des comptes récents, de ceux qui comptent moins d’abonnés ou de ceux qui sont moins visités.

Dans cette partie de l’étude, la période d’observation a été relativement courte. Probablement parce que les vieux gazouillis d’une personne en particulier n’intéressent pas grand monde à moins que cette personne soit une célébrité.

La seconde partie de cette série traitera des pages web, des médias électroniques, et des références aux articles sur Wikipédia.

Référence : When Online Content Disappears

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’insupportable popularité de TikTok

Publié le 19 septembre 2024 | Temps de lecture : 3 minutes

Accusée de recueillir des données personnelles pour ce compte du gouvernement chinois, TikTok a apporté des correctifs qui n’ont pas satisfait ses accusateurs.

TikTok n’est pas un appareil; c’est une application. En tant que telle, TikTok ne peut rien colliger de plus que ce que font déjà tous les médias sociaux américains.

Depuis les révélations d’Edward Snowden, on sait que les pays à majorité anglo-saxonne (États-Unis, Grande-Bretagne, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande) épient tous nos courriels, tous nos textos et toutes nos conversations téléphoniques.

Dans ce dernier cas, cela ne veut pas dire qu’un espion écoute nos conversations en temps réel, mais que cette conversation est enregistrée et conservée sur d’immenses serveurs.

Que TikTok appartienne à la Chine, au Burkina Faso ou à des Extraterrestres, on ne voit pas très bien ce que ça change.

Une proportion croissante des Américains sont de cet avis.

Selon un sondage réalisé par le Pew Research Center, l’appui au bannissement de TikTok a chuté de 50 % en mars 2023 à 32 % l’été dernier.

Inversement, l’opposition au bannissement est en hausse, passant de 22 % à 28 %. Quatre points de pourcentage séparent maintenant les pour des contre.

Ce qui distingue les uns des autres est moins l’allégeance politique que leur utilisation de l’application; ceux qui s’en servent ne sont que 10 % à vouloir son interdiction alors qu’ils sont 61 % à s’opposer à cette mesure.

Ce qui devrait accroitre la détermination du Congrès américain à aller de l’avant malgré la fonte de l’appui populaire, c’est la découverte que 36 % des utilisateurs de TikTok s’en servent pour s’informer au sujet de la politique américaine.

Cette proportion est même de 39 à 48 % (selon les sondages) chez les jeunes de 18 à 29 ans.

Imaginez que le quotidien le populaire au Québec, ce ne soit pas le Journal de Montréal/Journal de Québec (avec leur 3,6 millions de lecteurs), mais l’édition québécoise de la La Pravda de Moscou…

Que TikTok milite actuellement ou non en faveur d’une idéologie particulière, cela n’a pas d’importance; ce qui compte, c’est qu’il soit en mesure de le faire, notamment en période de crise.

Aux yeux de la plus grande puissance militaire au monde, TikTok est la cellule dormante du pays qui représente la plus grande menace à sa suprématie.

Voilà pourquoi elle sera bannie ou vendue à des intérêts américains.

Références :
About half of TikTok users under 30 say they use it to keep up with politics, news
How Americans Navigate Politics on TikTok, X, Facebook and Instagram
Le bannissement de TikTok au travail
More Americans – especially young adults – are regularly getting news on TikTok
Support for a U.S. TikTok ban continues to decline, and half of adults doubt it will happen
TikTok
TikTok et le Bonhomme Sept Heures
TikTok is Now the Frontier for Political Discourse

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Comment ajouter aux articles d’un blogue le temps qu’il faut pour les lire ?

Publié le 1 septembre 2024 | Temps de lecture : 5 minutes
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Introduction

De nos jours, sollicité de toutes parts, le lecteur moyen possède une durée d’attention très limitée.

Voilà pourquoi la personne habituée à lire sur l’internet des textes qui ne dépassent pas 280 caractères sera rebutée par de longues dissertations comme celles publiées sur ce blogue.

D’où l’idée d’afficher, dès le début d’un texte, le temps nécessaire pour le lire. Comme pour dire : ‘Oui, je sais, ça parait long. Mais vois-tu, ça ne te prendra que quelques minutes de ton temps.

Pour y parvenir, il y a deux grandes étapes. Premièrement, il faut doter le blogue de la capacité de calculer le temps de lecture. Une fois qu’il en est apte, il faut déterminer l’endroit où on veut que ce temps de lecture soit affiché.

Avant d’aller plus loin, il est recommandé d’effectuer une sauvegarde du blogue puisque la moindre erreur pourrait le rendre inopérant.

De plus, n’ajoutez pas de code en l’écrivant vous-mêmes; vous risqueriez de vous tromper. Ajoutez-le par copier-coller seulement.

Modifier la machine logicielle

Le fichier functions.php est en réalité le code d’un programme informatique. Il est un élément important de la machine logicielle qui permet au blogue de fonctionner. Pour doter le blogue du pouvoir de calculer le temps de lecture, il faut lui ajouter le code nécessaire.

Pour cela, il faut accéder au blogue à titre d’administrateur.

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Dans le panneau de gauche, lorsque le curseur de la souris survole l’item Apparence, un panneau latéral s’ouvre; cliquez sur le sous-item Éditeur de fichiers des thèmes.

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Par défaut, à l’ouverture, l’éditeur affichera le code du fichier style.css. N’y touchez pas.

Dans la liste des fichiers affichée à droite, cliquez sur functions.php. Aussitôt, l’éditeur affichera son code. De plus, près du coin supérieur gauche de l’écran, le nom de ce fichier (functions.php) sera affiché (ici en rouge) : cela vous indique que vous modifiez bien le bon logiciel.

Quelque part dans ce code, vous trouverez le texte :

/**
* Enqueue scripts and styles
*/

Cliquez immédiatement à droite de ce ‘*/’ et appuyez sur ‘Enter’ afin de créer une nouvelle ligne. Puis copiez le code ci-dessous et collez-le à la ligne vide que vous venez de créer.

function TempsDeLecture() {
   $article = get_post_field( 'post_content', $post->ID ); //lire le texte
   $NombreDeMots = str_word_count( strip_tags( $article ) ); //lui retirer les balises html
   $Temps = ceil($NombreDeMots / 200); //diviser le nombre de mots entiers par une vitesse de lecture de 200 mots par minute
   if ($Temps == 1) { //ajouter le pluriel si besoin
      $label = " minute";
      } else {
      $label = " minutes";
   }
   $NombreDeMinutes = $Temps . $label; //formater le résultat
   return $NombreDeMinutes;
   }

Le lecteur moyen lit entre 180 et 230 mots à la minute tandis qu’un lecteur chevronné peut lire jusqu’à 350 mots à la minute. Ici, le code suggéré se base sur une vitesse de lecture de deux-cents mots à la minute.

Une fois le code ajouté, appuyez sur le bouton Mettre à jour le fichier.

L’affichage du temps de lecture

Sous WordPress, l’affichage des articles est déterminé par deux programmes informatiques. Le fichier index.php détermine l’affichage des textes lorsqu’ils se suivent à la queue leu leu. Lorsqu’un seul texte est affiché à l’écran, c’est de programme single.php qui détermine sa présentation.

Dans un cas comme dans l’autre, une seule ligne de code sera nécessaire. Toutefois, il faut l’ajouter très précisément, au bon endroit.

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Pendant que nous sommes toujours sous l’éditeur de code, dans la liste des fichiers affichée à la droite de l’écran, cliquez sur single.php. Son code apparait aussitôt.

Parmi les premières lignes de code, trouvez celle-ci :

   <h2><?php the_title(); ?></h2>

Immédiatement après, ajoutez une ligne vide et collez-y le texte suivant :

   <small>Publié le <?php the_time(get_option('date_format')) ?> | Temps de lecture : <?php echo TempsDeLecture(); ?></small><br />

Ici, nous avons fait une pierre deux coup. À gauche du temps de lecture (obtenu grâce au code ajouté à la machine logicielle du blogue), nous avons également précisé la date de publication grâce à une fonction qui s’y trouvait déjà.

Une fois cette ligne de code ajoutée, finalisez le tout en cliquant sur le bouton ‘Mettre à jour le fichier’.

Pour ajouter la même chose aux articles lorsqu’ils s’affichent à la queue leu leu, la ligne de code à ajouter est identique.

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Toujours sous l’éditeur de code, dans la liste des fichiers affichée à la droite de l’écran, cliquez sur index.php. Son code apparait aussitôt.

Parmi les premières lignes de code, trouvez celle-ci :

   <h2><a href="<?php the_permalink() ?>" rel="bookmark"><?php the_title(); ?></a></h2>

À sa suite, ajoutez la ligne suivante…

   <small>Publié le <?php the_time(get_option('date_format')) ?> | Temps de lecture : <?php echo TempsDeLecture(); ?></small><br />

…puis cliquez sur le bouton ‘Mettre à jour le fichier’.

Voilà !

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Comment supprimer les demandes intempestives d’abonnement sous WordPress

Publié le 30 août 2024 | Temps de lecture : 3 minutes
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Introduction

Il y a quelques jours, je me suis rendu compte que des demandes d’abonnement surgissaient lorsqu’on consultait mon blogue à partir d’un appareil mobile. Peut-être était-ce le cas également lorsque cette consultation s’effectuait sur un ordinateur.

Depuis quinze ans, n’importe quelle personne peut consulter gratuitement mon blogue, abonnée ou non.

Au contraire, cette fenêtre popup laisse entendre qu’il faut s’abonner au blogue si on veut poursuivre sa lecture ou consulter d’autres articles.

Antérieurement

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Jusqu’à tout récemment, il y avait deux moyens de s’abonner au blogue.

Le premier moyen se trouvait au bas de chaque texte; c’est le formulaire de commentaire (ci-dessus, à gauche), dont la dernière ligne sert justement à s’abonner.

Le deuxième moyen s’affichait au bas de la colonne de droite de l’interface (ci-dessus, à droite), soit le formulaire d’abonnement proprement dit. Or c’est ce deuxième moyen qui disparait, remplacé par des fenêtres surgissantes.

Le coupable

Parmi tous les modules facultatifs de WordPress, le plus utile est Jetpack.

Malheureusement, sans aviser ses millions de blogueurs, Jetpack a décidé dernièrement de supprimer le formulaire d’abonnement proprement dit, et de le remplacer par des fenêtres popup.

Comment faire en sorte qu’elles n’apparaissent plus ?

La solution

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Pour corriger cela, il faut accéder au blogue à titre d’administrateur. Il est préférable de le faire à partir d’un ordinateur.

On clique d’abord sur Jetpack, puis sur Réglages.

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Dans les réglages, on clique sur l’onglet Newsletter, situé en haut, à droite.

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C’est l’item ‘Afficher la fenêtre contextuelle d’abonnement…’ qui fait problème. Il suffit de l’inactiver pour que le problème s’évanouisse.

Et pendant que nous y sommes, attardons-nous quelques instants sur ces réglages.

On pourrait tout aussi bien inactiver le premier réglage, soit ‘Donner la possibilité aux visiteurs de s’abonner à ce site…’. Mais ce faisant, on inactiverait tous les réglages qui suivent, dont l’avant-dernier. Cela ferait donc disparaitre le choix de s’abonner en cochant la dernière ligne du formulaire de commentaire.

Si on laisse le premier réglage actif, on peut toutefois remplacer la case à cocher du formulaire de commentaire par une version plus petite de la fenêtre popup dont nous parlons depuis le début, et qu’on trouverait donc au bas du formulaire de commentaire.

Pour ce faire, il suffit d’activer l’item ‘Ajouter le bloc S’abonner à la fin de chaque article’ (ci-dessus, au centre).

Lorsque l’item ‘Superposition d’abonnement sur la page d’accueil’ est activé, la première chose qu’une personne voit en accédant au blogue, c’est un formulaire d’abonnement encore plus gros que la fenêtre surgissante dont nous parlons. De quoi faire fuir tous ceux qui accèdent au blogue.

Le retour de l’ancien formulaire d’abonnement

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Pour faire réapparaitre l’ancien formulaire d’abonnement, il faut cliquer sur ‘Apparence’, puis sur ‘Widgets’.

À droite, on doit fouiller, parmi les ‘widgets’ désactivés, pour trouver celui qui correspond à l’ancien formulaire d’abonnement. Puis il faut le faire glisser vers le haut, parmi les widgets actifs.

Pour terminer, on clique sur le bouton ‘Mettre à jour’.

Et voilà !

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’ubérisation du taxi québécois : le premier grand gaspillage de la CAQ

Publié le 3 juillet 2024 | Temps de lecture : 4 minutes
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Le contexte

À son arrivée au pouvoir en 2018, la CAQ héritait des surplus budgétaires dégagés par l’austérité budgétaire du gouvernement libéral de Philippe Couillard.

Plutôt que d’investir massivement dans les différentes missions de l’État négligées par quinze ans d’incurie libérale, la CAQ a préféré gaspiller ces surplus en accordant des réductions d’impôt et en ubérisant l’industrie du taxi québécois.

À l’époque, le grand gourou informatique de la CAQ était le ministre Éric Caire. Or celui-ci était formel; il fallait, à n’importe quel prix ubériser le taxi québécois afin de moderniser cette industrie. Comme si c’était la priorité économique de son gouvernement.

Grâce à l’application téléphonique d’Uber, les utilisateurs du taxi québécois pourront, disait-il, bénéficier de la facturation dynamique — c’est-à-dire d’un tarif fluctuant selon l’offre et de la demande — tandis que, d’autre part, n’importe quel automobiliste pourra se transformer en opérateur de taxi.

Pour un parti de droite comme la CAQ, Uber était le symbole de l’économie de demain, caractérisée par le ‘capitalisme participatif’.

Pour les utopistes libertariens, une démocratie parfaite serait celle où tous les citoyens, même les plus pauvres, seraient des capitalismes par gout ou par nécessité.

Toutefois, l’ubérisation de l’industrie du taxi nécessitait le rachat de tous les permis de taxi en circulation (sic).

Lorsque la CAQ l’a promise, il s’agissait d’une promesse mineure de son programme électoral. Essentiellement, à l’élection générale de 2018, l’immense majorité de ceux qui ont voté pour la CAQ, l’ont fait pour se débarrasser des Libéraux.

Si on leur avait demandé de nommer les principales promesses de la CAQ, presque personne n’aurait mentionné l’ubérisaton du taxi. Cette promesse était tellement mineure que la CAQ elle-même en ignorait le cout exact.

Mais bientôt, il s’est avéré que la somme à débourser était colossale. N’importe quel gouvernement responsable aurait renoncé à une promesse qui s’avèrerait excessivement couteuse.

Le dogmatisme idéologique du gouvernement

Lorsqu’une entreprise privée a besoin d’un bien pour opérer (un terrain, une bâtisse, de la machinerie, etc.), c’est à elle de l’acquérir à ses frais.

Si le modèle d’affaire d’Uber nécessite le rachat de tous les permis de taxi au Québec, c’est à Uber d’en assumer le cout.

Afin de plaire à cette multinationale, la CAQ a préféré gaspiller notre argent en rachetant les milliers de permis détenus par des Québécois. Des Québécois qui paient honnêtement l’impôt sur leurs revenus. Alors qu’Uber pratique l’optimisation fiscale en délocalisant ses profits dans des paradis fiscaux.

Si bien que la CAQ a dépensé une fortune pour diminuer ses revenus fiscaux.

À sa face même, c’était une idée stupide.

Le cout final

Le 21 juin dernier, la Cour supérieure condamnait le gouvernement de la CAQ à payer 143,9 millions de dollars supplémentaires en raison des sommes insuffisantes que la CAQ a versées jusqu’ici pour le rachat des permis de taxi.

Avec les intérêts, cela fait 220 millions de dollars. Cela s’ajoute à la somme versée en 2018 aux propriétaires de permis de taxi, soit 873 millions de dollars.

Au total, l’ubérisation de l’industrie du taxi a couté plus d’un milliard de dollars aux contribuables québécois.

Références :
Baisse d’impôts de la CAQ: voici combien vous pourriez économiser
Libertarianisme
L’ubérisation du taxi québécois
Perte de valeur des permis de taxis : Québec devra verser plus de 143 millions $

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II + objectif M.Zuiko 25mm F/1,2 — 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 25 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Comment réduire la taille d’une photo sur un Macintosh ?

Publié le 29 décembre 2023 | Temps de lecture : 3 minutes

À partir des logiciels gratuits qui viennent avec un ordinateur d’Apple, comment peut-on réduire la taille d’une photo importée sur cet ordinateur ?
 

 
L’application Aperçu se trouve sur tous les ordinateurs Macintosh.
 

 
Sous le menu ‘Fichier’, choisissez l’item ‘Ouvrir…’.
 

 
Allez au répertoire où se trouve la photo dont vous voulez réduire la taille.

Vous noterez qu’à l’instant où vous cliquez sur le nom d’un fichier, votre ordinateur en donne un aperçu à droite. Et sous son nom, il vous en indique la taille (ici de 5,8 Mo).

Puis cliquez sur le bouton ‘Ouvrir’ situé près du coin inférieur droit de l’interface.
 

 
De retour dans l’application Aperçu, sous le menu ‘Outils’, choisissez l’item ‘Ajuster la taille…’
 

 
La version d’Aperçu sur mon vieil ordinateur présume que vous voulez réduire la taille ou la résolution d’une photo à des fins d’impression.

De nos jours, la majorité des photos numériques sont échangées sur l’internet. Donc, je présume que l’unité de mesure de la version actuelle d’Aperçu est le pixel.

Mais si Apple n’a pas modifié Aperçu depuis longtemps et que la version que vous utilisez fonctionne comme la mienne, vous devrez changer l’unité de mesure.
 

 
Pour ce faire, cliquez sur le bouton à droite de l’unité de mesure, et choisissez ‘pixels’.
 

 
Aussitôt, Aperçu vous indique les dimensions de votre photo numérique en pixels.

Puisque, la boite ‘Échelle proportionnelle’ est cochée, cela signifie que si vous modifiez une de ses dimensions (la largeur, par exemple), la hauteur sera automatiquement modifiée proportionnellement, de manière à me pas déformer l’image.
 

 
Dans l’exemple que nous utilisons ici, si on réduit la largeur de la photo à 1600 pixels, Aperçu nous indique au bas de l’écran que la taille du fichier passe de 5,8 Mo à seulement 610 Ko. C’est une réduction d’environ 90 %.
 

 
Puisqu’il est recommandé de toujours conserver la version originale d’une photo numérique, il faudra sauvegardez la copie de moindre taille sous un autre nom.

Sous le menu ‘Fichier’, choisissez l’item ‘Sauvegarder sous…’ (et non ‘Sauvegarder’) afin d’attribuer un autre nom à cette copie.

Cette version réduite sera celle que vous expédierez par courriel à des parents ou des amis.

Parmi vos destinataires, s’il se trouve des personnes qui habitent dans des coins du monde où les communications internet sont lentes ou couteuses, elles seront sensibles à votre délicatesse à leur égard…

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Écrit par Jean-Pierre Martel