Le réveil du printemps – III

Publié le 7 mai 2025 | Temps de lecture : 1 minute
Tulipe ‘Fusilier’
Magnolia de Loebner
Myosotis du 2541 av. Jeanne-d’Arc
Adonis du printemps

Voici des photos prises les 28 et 30 avril derniers au Jardin botanique de Montréal.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif Helios 85mm F/1,5
1re photo : 1/6400 sec. — F/1,5 — ISO 200 — 85 mm
2e  photo : 1/8000 sec. — F/1,5 — ISO 100 — 85 mm
3e  photo : 1/8000 sec. — F/1,5 — ISO 160 — 85 mm
4e  photo : 1/8000 sec. — F/1,5 — ISO 160 — 85 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La cathophobie de Projet Montréal

Publié le 6 mai 2025 | Temps de lecture : 2 minutes
La Croix du mont Royal

Depuis l’inauguration de la croix du mont Royal en 1924, la coutume veut que les employés municipaux remplacent les ampoules blanches à son pourtour par des ampoules pourpres pour souligner le décès du pape ou celui du roi d’Angleterre.

Conséquemment, le 21 avril dernier, à l’annonce de la mort du pape François, la croix du mont Royal s’est empourprée, comme le veut cette tradition séculaire.

Mais dès le lendemain, l’administration Plante a fait remettre les ampoules blanches.

La version imprimée du Journal de Montréal précise :

Le souci de ne pas heurter la sensibilité des non-catholiques et des non-croyants explique la décision de la ville.

Dans la version électronique du même article, cette précision a disparu au profit de la justification suivante :

La Ville de Montréal suit la recommandation du Conseil du patrimoine de Montréal selon laquelle l’éclairage de la croix du Mont-Royal doit demeurer blanc en tout temps.

Ce qui revient au même puisque la recommandation du Conseil du patrimoine a été prise par des gens nommés par l’administration Plante, des gens soucieux de donner à la métropole canadienne un visage plus inclusif…

Référence : Montréal abolit sa tradition de la croix du mont Royal pourpre lors d’une mort de pape après l’avoir respectée par accident la nuit suivant le décès de François

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 — 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le réveil du printemps – II

Publié le 6 mai 2025 | Temps de lecture : 1 minute
Bourgeons d’Aulne blanc
Bourgeons d’Érable rouge
Bourgeons de Forsythia
Fleurs d’Abricot ‘Scout’
Bourgeon de Sureau rouge
Physocarpe à feuilles d’obier du 2535 Av. Jeanne-d’Arc

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif Helios 85mm F/1,5
1re photo : 1/2500 sec. — F/1,5 — ISO 200 — 85 mm
2e  photo : 1/4000 sec. — F/1,5 — ISO 200 — 85 mm
3e  photo : 1/8000 sec. — F/1,5 — ISO 200 — 85 mm
4e  photo : 1/8000 sec. — F/1,5 — ISO 200 — 85 mm
5e  photo : 1/5000 sec. — F/1,5 — ISO 200 — 85 mm
6e  photo : 1/2500 sec. — F/1,5 — ISO 160 — 85 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La redéfinition du Canada sous la menace américaine

Publié le 5 mai 2025 | Temps de lecture : 5 minutes

Introduction

Après son élection à la tête du pays, une des premières décisions de Mark Carney fut d’inviter le roi Charles III à effectuer une visite officielle au Canada et, à cette occasion, à prononcer le discours d’ouverture du parlement canadien.

« Il s’agit d’un honneur historique. Cela montre la souverènité (sic) de notre pays » a déclaré le premier ministre.

Évidemment, Mark Carney ment; le fait que le roi d’Angleterre règne également sur Canada est un reliquat archaïque de notre passé de colonie britannique.

Mais menacé d’annexion par les États-Unis, le Canada cherche à se réinventer et à se montrer différent de notre puissant voisin.

La désillusion du post-nationalisme

À la suite de l’abandon des politiques migratoires canadiennes qui, pendant plus d’un siècle, favorisaient la venue presque exclusive d’immigrants de souche européenne, le multiculturalisme fut l’adaptation du pays à sa diversification ethnique.

En 1982, la notion du multiculturalisme fut même enchâssée dans l’article 27 de la Canadian Constitution, adoptée unilatéralement par l’ethnie dominante du pays en 1982.

Cela s’est concrétisé par les politiques d’ÉDI qui visaient à obliger toutes les institutions qui reçoivent du financement d’Ottawa à refléter la nouvelle composition ethnique du pays.

En vertu du multiculturalisme, le nouvel arrivant au pays peut s’adapter à la société d’accueil, mais n’en a aucune obligation. Au contraire, la suprématie des droits individuels, prescrite par la constitution, exige l’obligation de la société d’accueil de s’ajuster à lui par le biais d’accommodements, aussi couteux soient-ils.

Si bien qu’il y a une décennie, le Canada fut le premier pays à se déclarer ‘post-national’, définissant ainsi sa population comme un ensemble de citoyens atomisés vivant sur un même territoire. Des citoyens qui, chacun à sa manière, se forgent une identité selon leurs affinités (ethniques, notamment).

Ce refus de promouvoir un socle commun auquel tous les citoyens se doivent d’adhérer a fait du Canada le théâtre d’affrontements entre diverses diasporas (arabes vs juives, sikhs vs indiennes, notamment).

Une décennie après s’être déclaré ‘post-national’, voilà que le Canada effectue un virage à 180°. La cause de cette volteface tient en cinq lettres; T, R, U, M et P.

Le renouveau du nationalisme anglo-canadien

À partir de l’exemple de deux pays qui se sont fait la guerre à répétition, soit la France et l’Allemagne, on peut affirmer que l’intégration économique est le meilleur moyen de prévenir les guerres; aujourd’hui, un conflit militaire entre ces deux pays serait impossible.

À deux occasions, le Canada a repoussé des invasions américaines; en 1775 et en 1812. On peut croire que l’intégration économique canado-américaine, concrétisée par des accords de libre-échange, a mis notre pays à l’abri d’une troisième tentative de conquête militaire par notre puissant voisin.

Effectivement, au-delà des fanfaronnades et des menaces de Donald Trump, ce dernier n’ordonnera pas la troisième tentative américaine de nous conquérir pour une simple et bonne raison.

De nos jours, toute guerre est ruineuse. Or la réduction du déficit budgétaire du gouvernement américain est une des quatre préoccupations fondamentales de l’administration Trump.

Mais ses menaces répétées du contraire ont été instrumentalisées par le Parti libéral du Canada pour propulser à la tête du pays un banquier mondialiste coupé des préoccupations du Canadien moyen et dépourvu de charisme.

Comme la personne meurtrie se réfugie en position fœtale sous les couvertes de son lit, le nouveau premier ministre canadien n’a rien trouvé de mieux pour unir le pays derrière lui que lui offrir le réconfort de son glorieux passé de colonie britannique.

Évidemment, on peut anticiper les émissions spéciales de Radio-Canada consacrées à la visite royale qui viseront à faire en sorte que tous les maris adultères se reconnaitront dans ce pauvre Charles III et alors que toutes les adolescentes qui rêvent d’être princesses se pâmeront le long du parcours de la seconde épouse du monarque anglais en agitant des petits drapeaux canadiens.

Conclusion

Quand les Québécois comprendront-ils que nous n’avons rien à gagner à demeurer dans un pays dont l’élite politique n’a pas hésité à nous imposer une camisole de force constitutionnelle en 1982, et qui, aujourd’hui, n’hésite pas applaudir les descendants de nos conquérants comme le feraient des phoques de cirque…

Références :
Bientôt de passage au Canada, le roi Charles III prononcera le discours du Trône
Comment en est-on venus à prêter serment à un roi étranger ?
Déchiffrer Donald Trump
Le multiculturalisme et la guerre des diasporas au Canada
Le multiculturalisme ou le tribalisme des sociétés anglo-saxonnes
Trump et la naissance du nationalisme ‘postnational’

Pour consulter tous les textes de ce blogue consacrés au prix que nous payons pour appartenir au Canada, veuillez cliquer sur ceci.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les obligations d’épargne du Québec ou la sécurité financière absolue

Publié le 2 mai 2025 | Temps de lecture : 5 minutes


 
Les différents types d’investissements

Les actions

Les indices boursiers sont basés sur la valeur des actions d’un nombre limité de grandes compagnies qui composent cet indice.

La volatilité des indices depuis l’accession au pouvoir de Donald Trump témoigne des inquiétudes des investisseurs. Cette volatilité devrait se poursuivre tant que Trump sera lui-même.

Les obligations

Les obligations rapportent des intérêts fixes. Mais lorsqu’une compagnie fait faillite, une fois que ses principaux créanciers se sont partagé ses actifs, ses obligations ne valent plus rien.

Les obligations d’organismes publics — gouvernements, municipalités, commissions scolaires, etc.— ne comportent pas un tel risque.

Rien n’est plus sécuritaire que des obligations gouvernementales. Or on peut les acheter facilement sur l’internet. Donc sans passer par un courtier.

Les cryptomonnaies

Les cryptomonnaies sont des placements purement spéculatifs. Leur valeur correspond à celle que sont prêts à payer les acheteurs. Le jour où plus personne n’en veut, elles ne valent plus rien.

Les pierres et métaux précieux

Les pierres et les métaux précieux sont des valeurs refuges. Ce sont les seules sur lesquelles on peut compter lors d’une guerre.

À l’approche d’envahisseurs, les nobles s’empressaient de dessertir (de prélever les pierres précieuses) des objets d’art qu’ils possédaient avant de s’enfuir à l’Étranger.

En comparaison avec les pierres précieuses, les métaux précieux ont l’avantage qu’on peut suivre le cours de leur valeur.

La perspective d’une guerre (et particulièrement d’une guerre mondiale) pousse l’or à des sommets. Et son prix redescend lorsque le risque est passé… pour remonter de nouveau à la crise suivante.

Mais ce cycle en cycle, son prix augmente, de 35$ l’once en 1971 à plus de trois-mille dollars aujourd’hui.

L’immobilier

Investir dans l’immobilier est une manière de placer son argent. Mais c’est un investissement qui exige du temps. Du temps pour collecter les loyers, pour gérer les conflits entre locataires, pour faire réparer les différents bris, etc.

Les obligations d’épargne du Québec

Les obligations d’épargne du Québec ne sont offertes qu’aux personnes et aux sociétés du Québec (ou celles qui sont soumises au droit québécois).

Ces obligations ne sont en vente que deux mois par année; en mai et en octobre. Tous les achats effectués au cours de ces deux mois prennent effet le premier jour du mois suivant (soit le 1er juin ou le 1er novembre).

Celles en vente présentement sont pour dix ans… mais encaissables n’importe quand. En d’autres mots, l’échéance est facultative, au choix de l’investisseur.

On peut les encaisser en partie (avec un minimum de 100 $) ou en totalité. Elles sont encaissables à leur pleine valeur, sans pénalité.

La première année, leur taux est garanti. Toutefois, dans le cas des obligations d’épargne achetées en mai, les acheteurs peuvent les échanger pour des obligations de novembre si elles sont plus payantes. Mais si, au contraire, le taux d’intérêt a baissé en novembre, ces obligations achetées en mai conservent leur rendement garanti la première année.

Au-delà du premier douze mois, leur taux est ajusté à celui des obligations gouvernementales émises le premier novembre. D’année en année, c’est le taux de novembre qui détermine celui des obligations d’épargne pour les douze prochains mois.

La hausse prévisible des taux d’intérêt

À moins d’un effondrement de la bourse, on peut prévoir — avec une certitude absolue — que les taux d’intérêt augmenteront au cours des prochaines années.

Le déficit record du gouvernement canadien (62 milliards $), celui du gouvernement québécois (14 milliards $), celui du gouvernement américain (6,4 % du PIB en 2024), et les déficits importants (au-delà de 3 % du PIB) des gouvernements européens afin d’acheter de l’armement pour se protéger d’une invasion russe (qui n’arrivera pas), siphonneront les liquidités des investisseurs et provoqueront une surenchère destinée à séduire les épargnants.

Donc, au cours des prochaines années, les taux d’intérêt connaitront une croissance significative.

Avec les obligations d’épargne du Québec, il n’y a aucun souci de se retrouver avec un investissement qui rapporte seulement 3 % alors que les taux d’intérêt courants sont beaucoup plus élevés.

Ceux qui achètent les obligations d’épargne du Québec ont le choix entre des intérêts simples ou composés. Les intérêts simples sont versés annuellement dans le compte de banque de l’investisseur. Lorsque ce dernier préfère des intérêts composés, l’intérêt accumulé est réinvesti automatiquement.

Les personnes intéressées peuvent acheter des obligations d’épargne du Québec en cliquant sur ceci.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le réveil du printemps

Publié le 1 mai 2025 | Temps de lecture : 1 minute
Primevère du Yunnan

Samedi de la semaine dernière et lundi dernier, je me suis rendu au Jardin botanique afin de capter les premiers bourgeons et les fleurs précoces du printemps.

À ces occasions, j’ai apporté un objectif manuel qui possède le défaut d’être lourd et encombrant, mais qui a l’avantage de magnifier les petites plantes en leur créant souvent un arrière-fond féérique.

Parmi les photos que j’y ai prises, je publie aujourd’hui celle-ci, ma favorite. On cliquera sur l’image pour voir cette fleur de près.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif Helios 85mm F/1,5 — 1/4000 sec. — F/1,5 — ISO 200 — 85 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel