Avec un appareil infrarouge à spectre complet, on obtient de l’infrarouge rose bonbon en vissant à l’objectif deux filtres : un filtre vert jaunâtre et un autre bleu de cobalt.
Afin d’enlever aux photos leur légère teinte rose résiduelle, on peut ajouter un troisième filtre, soit un 80A.
Le résultat est que la verdure demeure rose, alors que la pierre perd sa teinte rosâtre et que les ciels deviennent beaucoup plus séduisants.
Détails techniques : Panasonic GX1 infrarouge à spectre complet, objectifs [M.Zuiko 12 mm F/2,0 (4e et 5e photos) et Lumix 20 mm F/1,7 (les autres photos)]+ filtre vert jaunâtre Лomo ж3-2* + filtre bleu B+W KB20 + filtre bleu 80A d’Hoya
1re photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 250 — 20 mm
2e photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 160 — 20 mm
3e photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 20 mm
4e photo : 1/60 sec. — F/7,1 — ISO 250 — 12 mm
5e photo : 1/60 sec. — F/7,1 — ISO 250 — 12 mm
6e photo : 1/60 sec. — F/8,0 — ISO 250 — 20 mm
Pour consulter tous les textes de ce blogue consacrés à l’infrarouge couleur, veuillez cliquer sur ceci.
La Santé publique du Québec estime que les personnes ayant un antécédent de Covid-19 ont conservé une mémoire immunitaire qui fait en sorte qu’une seule dose suffit à les protéger convenablement alors qu’il en faut deux chez les personnes qui n’ont jamais contracté le virus.
Par contre, les autorités américaines et européennes, de même que les autorités canadiennes pensent au contraire que si on a déjà attrapé le Covid-19, il faut, comme tout le monde, recevoir deux doses d’un vaccin à deux doses.
Qui croire ?
Les preuves en laboratoire vs la vraie vie
La politique sanitaire du Québec à ce sujet est basée sur des études in vitro, c’est-à-dire sur la mesure en laboratoire de la réponse immunitaire de personnes qui reçoivent une ou deux doses de vaccin et qui ont attrapé ou non le virus précédemment.
La Santé publique du Québec présume qu’il existe une corrélation entre ces mesures in vitro et la vraie vie. Dans ce cas-ci, rien ne le prouve.
On possède déjà l’expérience de Manus, une ville brésilienne peuplée de deux-millions d’habitants.
Lors de la première vague, 76 % des citoyens de cette métropole ont attrapé le Covid-19. Au point qu’on ne savait plus où enterrer les morts.
Puisque tout malheur a du bon, les survivants se sont dit que grâce à leur expérience douloureuse, ils avaient maintenant atteint l’immunité grégaire.
Mais l’immunité naturelle ne dure pas. Le système immunitaire des gens conserve en mémoire la recette de la fabrication des anticorps contre le Covid-19 mais juge inutile de continuer à en fabriquer lorsque l’exposition au virus a disparu.
Conserver la recette des anticorps suffit en cas de réinfection ‘lente’, c’est-à-dire dans le cas où l’envahissement du virus dans le corps est plus lent que le temps que met l’organisme à redémarrer sa production d’anticorps.
Dans un article publié sur ce blogue au début de la pandémie au Québec, nous expliquions que dans la majorité des cas, le nez sert d’incubateur au Covid-19 avant que des millions de copies du virus se lancent à l’assaut des poumons.
Tant qu’on n’aura pas mis au point un vaccin administré par vaporisation nasale qui rende cet incubateur impropre à la réplication virale, on doit compter sur de très grandes quantités d’anticorps sanguins et tissulaires pour empêcher toute réinfection.
Dans la ville de Manus, il aura suffi de l’apparition d’un variant (le P1) pour que cette ville — qui se croyait protégée — soit de nouveau atteinte durement en janvier 2021. On y comptait jusqu’à 22 % plus de morts quotidiens qu’au cours de la première vague.
Selon le New York Times, sur cent personnes atteintes par cette deuxième vague à Manus, entre 25 et 61 personnes avaient contracté le virus précédemment.
Conclusion
Le bilan de la lutte sanitaire, c’est qu’il y a eu 2,6 fois plus de morts par million d’habitants au Québec que dans les provinces anglophones du Canada.
Donc, lorsque les autorités sanitaires du Québec et du Canada donnent des avis contraires, les plus crédibles sont ceux qui ont causé moins de morts.
La série intitulée L’histoire d’un fiasco est le récit ahurissant de la lutte sanitaire menée par les autorités de la Santé publique du Québec.
Il ne s’agit pas d’une lutte au cours de laquelle beaucoup de décisions devaient être prises et du nombre, il est normal qu’on se soit trompé à l’occasion.
Au contraire, il s’agit d’une lutte où, dès le départ, les responsables ont déclaré vouloir laisser se développer l’immunité ‘naturelle’, c’est-à-dire vouloir que les gens attrapent le Covid-19 pour en devenir immunisés.
En conséquence, on a fait campagne contre le port du masque. On a mené une campagne de dépistage lilliputienne (tout en la qualifiant de ‘massive’). On a embauché insuffisamment de préposés à la recherche de contacts. On a laissé moisir les tests rapides reçus gratuitement du fédéral. On a déconseillé l’utilisation de scanneurs thermiques en usine comme mesure de dépistage. Et on a interdit les purificateurs d’air HEPA dans nos écoles (préférant de simples ventilateurs).
Bref, tout ce qui aurait pu nous protéger, ils étaient contre. Il n’est donc pas surprenant qu’il y ait eu tant de morts au Québec.
Alors que le principe de précaution veut qu’on tienne compte de l’expérience brésilienne, voilà que les autorités sanitaires du Québec préfèrent économiser les vaccins chez ceux qui ont déjà attrapé le Covid-19.
À l’heure actuelle, il n’est pas clair si la Santé publique ne fait que déconseiller la deuxième dose à ces personnes ou si elle leur refusera la double vaccination. Conséquemment, ma suggestion est simple.
Si vous avez attrapé le Covid-19 depuis plus d’un mois, n’avez pas encore été vacciné et souhaitez maintenant rattraper votre retard, mentez si la Santé publique vous demande si vous avez déjà eu des symptômes typiques du Covid. Vous n’êtes pas sous serment. Faites-leur croire que vous n’avez jamais eu le Covid-19.