Au sud-ouest de la gare Centrale d’Helsinki

17 avril 2021
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Notre visite commence à l’autoroute cyclable appelée Baana (de 0:04 à 0:23).

Celle-ci fut aménagée à la place d’une ancienne voie ferrée creusée dans le roc, longue de 1,3 km, dont l’extrémité nord-est se trouve à quelques minutes à pied de la gare Centrale.

Les viaducs qui l’enjambent portent des inscriptions qui permettent aux piétons et aux cyclistes de savoir quelle sortie emprunter.

Tout près de l’extrémité sud-ouest de la piste Baana se trouve le grand cimetière d’Hietaniemi (de 0:33 à 1:22).

De 1:24 à 1:46, nous voici au centre commercial Kamppi (du nom du quartier où il se trouve). Celui-ci est relié au métro.

Au Québec, ‘avoir la gastro’ signifie être atteint d’une gastroentérite. À 1:38, on remarquera ce restaurant appelé ‘Street Gastro’, qui suggère qu’en Finlande, ‘gastro’ n’a pas ce sens péjoratif.

De 1:56 à 3:34, nous entreprenons la visite du cinéma Finnkino (au rez-de-chaussée) et du Musée de la ville d’Helsinki (aux étages supérieurs).

La première partie du musée est consacrée à la finlandaise Tove Jansson (1914-2001). On y voit les fresques qu’elle a réalisées en 1947 pour décorer le restaurant de l’Hôtel de Ville d’Helsinki (de 2:22 à 2:28) et sa première œuvre importante (à 2:32), soit une murale pour la manufacture Strömberg.

Un peu plus loin sur le même étage, le musée présentait en 2018 l’exposition temporaire ‘Air de Paris’, puisée dans la collection de Leonard Bäcksbacka (dont la galerie d’art se trouve dans la capitale).

L’exposition montrait les œuvres d’artistes finlandais qui ont été influencés en se rendant dans cette capitale de l’art occidental qu’était Paris jusqu’à la Première Guerre mondiale.

Au dernier étage, le musée rappelle l’histoire tumultueuse du graffiti à Helsinki et présente les œuvres contemporaines du musée (de 3:04 à 3:34).

De 3:49 à 4:00, nous sommes à la Place du Palais de Verre (ou Lasipalatsinaukio), sous laquelle se trouve le musée privé Amos Rex.

La firme d’architecture JKMM a réalisé en 2018 cette étonnante sculpture sur le toit du musée sous-terrain.

À deux pas de là se trouve la chapelle de Kamppi (de 4:01 à 4:06), construite en 2012, d’une capacité de soixante places assises. Ses murs sont en épicéa traité à la cire. Le plancher est en aune ciré et les bancs sont en frêne.

Ce lieu de culte luthérien est ouvert aux fidèles de toutes les religions.

C’est de 1824 à 1826 que l’architecte Carl-Ludvig Engel fit construire la Vieille église (ou Vanna Kirkko), la plus ancienne de la capitale (de 4:49 à 4:56).

Son retable intitulé Jésus-Christ bénit les enfants est de Robert-Wilhelm Ekman.

Originellement, cette église luthérienne était adjacente à un cimetière (devenu parc depuis).

C’est sur un extrait (transcrit à l’orgue) de la Musique pour l’eau de Haendel que s’effectue notre visite de l’église luthérienne Saint-Jean (de 5:28 à 5:49). De style néogothique, ce temple fut construit de 1888 à 1891. C’est la plus grande église d’Helsinki.

De 5:51 à 7:05, nous faisons la visite du Musée Sinebrychoffin.

En 1840-1842, le brasseur Nikolai Sinebrychoff se fait construire une somptueuse résidence adjacente à son entreprise. Mort sans enfant, il légua sa résidence à son frère Pavel-Petrovich (encore plus doué en affaires), qu’hérita à son tour son propre fils Paul.

Or Paul Sinebrychoff et son épouse, l’actrice Fanny Grahn, étaient de grands collectionneurs d’objets d’art.

À la mort de Paul, leur collection était la plus importante collection privée de Scandinavie, rivalisant avec les plus grands musées publics des pays voisins (sauf la Russie, évidemment).

Leur résidence devint un musée en 1921.

Les bureaux administratifs de la brasserie et les quartiers des domestiques se trouvaient au rez-de-chaussée. C’est là que, de nos jours, se tiennent les expositions temporaires.

À l’étage vivait la famille Sinebrychoff. On peut y voir leur remarquable collection.

Le musée est à la fois un musée des arts décoratifs (dans les pièces meublées) et un musée des Beaux-arts où s’alignent les Corot, Cranach, Tiepolo, Watteau, en plus de peintres moins connus, mais remarquables.

De 7:11 à 7:17, nous entrevoyons le Hietalahden kauppahalli (ou Halle du district d’Hietalahti).

Cet édifice est une ancienne caserne russe construite en 1903 par l’architecte finlandais Selim-Arvid Lindqvist, à l’époque où la Finlande était un grand-duché russe.

Convertie en halle en 1906, son intérieur ressemble à celui de la Veille Halle de la place du Marché.

Devant cet édifice se tient un marché aux puces. Des rectangles blancs au sol indiquent à chaque marchand l’endroit où il doit dresser son étal.

Le diaporama se termine par une visite aux iles Pihlajasaaret. Il s’agit essentiellement de deux iles jumelles reliées par un pont, entourées de quelques ilots. Celle située à l’Ouest est dotée d’une plage ‘normale’ alors que celle à l’Est possède une plage naturiste à sa pointe méridionale.


Détails techniques : Le diaporama présente 211 photos et trois clips vidéos réalisés à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5 mark II et un iPad Air 2 (pour 8 de ces photos).

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (123 photos), le M.Zuiko 25 mm F/1,2 (47 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (31 photos), et le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (2 photos).


Détails des œuvres présentées dans ce diaporama :

• à 2:24 : Célébration champêtre, de Tove Jansson (1947)
• à 2:28 : Célébration urbaine, de Tove Jansson (1947)
• à 2:30 : Avant la mascarade, de Tove Jansson (1943)
• à 2:32 : Électricité, de Tove Jansson (1945)
• à 2:34 : Repos après le travail, de Tove Jansson (1945)
• à 2:40 : Au jardin du Luxembourg, d’Eero Snellman (1913)
• à 2:44 : Saint-Cloud, de Santeri Salokivi (1925)
• à 2:46 : Paris, d’Eero Snellman (1913)
• à 2:48 : Portrait de Kitty Fazer, d’Hjalmar Hagelstam (1938)
• à 2:52 : La Fille rousse, de Roger Limouse (non daté)
• à 2:54 : Un Café à Paris, d’Yngve Bäck (1950)
• à 2:58 : Le Cirque, de Birger Carlstedt (1937)
• à 3:02 : Nature morte, de Birger Carlstedt (1944)
• à 3:31 : Fan Fiction #2, de Timo Vaittinen (2015)
• à 4:17 : Arcum Tendit Apollo, d’Emil Cedercreutz (1924)
• à 4:45 : Mémorial à Elias Lönnrot, d’Emil Wikström (1902)
• à 5:54 : Paysage, de Jean-Baptiste Camille Corot (XIXe)
• à 5:57 : Étude pour L’Enlèvement des Sabines, de Giovanni-Battista Tiepolo (XVIIIe)
• à 5:59 : La Balançoire (détail), d’Antoine Watteau (vers 1712)
• à 6:03 : Moine franciscain lisant, attribué à Rembrandt (1661)
• à 6:05 : Jeune soldat, de Jacob Duck (XVIIe)
• à 6:07 : Vue d’Overtoom à Amsterdam, inconnu (XVIIe)
• à 6:13 : Portrait d’une jeune femme, de Lucas Cranach (1525)
• à 6:15 : Lucretia, de Lucas Cranach (1530)
• à 6:17 : La Sainte Famille, de Joos van Cleve (vers 1520-30)
• à 6:19 : Saint Jean Baptiste, saint Julien l’Hospitalier, saint Michel et saint Zénobe de Florence, de Bicci Di Lorenzo (XVe)
• à 6:21 : L’Adoration des mages, de Giovanni Boccati (XVe)
• à 6:24 : Faune, de Johan-Tobias Sergel (1774)
• à 6:53 : L’Accompagnement musical, d’Antonie Palamedesz (1632)
• à 6:55 : Portrait de deux sœurs, de Cornelius de Vos (vers 1600)
• à 6:57 : Maria-Odilia Buys, de Jan-Anthonisz van Ravesteyn (1628)
• à 7:09 : Chaise ‘Egg’, d’Arne Jacobsen (1958).

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Écrit par Jean-Pierre Martel