Au nord-ouest de la gare Centrale d’Helsinki

23 avril 2021
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La Finlande n’ayant pas le climat pour la culture du raisin, l’État y décourage la consommation du vin (nécessairement importé).

Les seuls vins qu’on peut trouver à l’épicerie sont quelques piquettes dont la teneur en alcool est de l’ordre de 5 %. Lourdement taxés, les vins dignes de ce nom ne s’achètent qu’aux boutiques Alko, propriétés de l’État.

À 0:15, on notera que tous les noms de rue à Helsinki sont indiqués en finlandais et en suédois.

À 0:23, il s’agit d’une sculpture créée en 2006 par Eila Hiltunen. Intitulée Menneet ritarit (‘Héroïnes disparues’), elle commémore le centième anniversaire du droit de vote accordé aux femmes en 1906 et l’élection de 19 d’entre elles au parlement finlandais l’année suivante.

À 0:25, nous voyons Oma maa mansikka (‘Là où poussent les fraises’), une sculpture imposante de Jukka Lehtinen (2007).

De 0:27 à 1:47, nous faisons la visite du remarquable musée d’Histoire naturelle d’Helsinki.

Cette visite débute à 0:28 par le buste de Carl von Linné (1707-1778). Ce naturaliste suédois a classé systématiquement toutes les espèces vivantes connues à son époque.

Le musée utilise une vaste gamme de moyens pour présenter la nature; jeux pour enfants, squelettes, petits animaux baignant dans leur bocal, et vitrines saisissantes d’animaux empaillés.

Avec celui de Toronto et de Glasgow, c’est un des musées les plus intéressants du genre que j’ai eu l’occasion de visiter.

Le musée d’Art contemporain d’Helsinki s’appelle le Kiasma (de 1:59 à 2:41).

Construit de 1996 à 1998 sur les plans de l’architecte américain Steven Holl, le Kiasma comprend cinq niveaux d’exposition.

On y présente des expositions temporaires d’artistes invités ou réalisées à partir de sa collection permanente.

Au sortir du Kiasma, on rencontre la statue (à 2:43) du baron Carl-Gustaf-Emil Mannerheim, maréchal de Finlande et président de la République de 1944 à 1946.

À 2:47, nous voyons l’édifice du parlement finlandais. Conçu par l’architecte finlandais Johan-Sigfrid Sirén et inauguré en 1931, l’édifice est dans le style néoclassique, rehaussé d’une touche décorative finlandaise.

À sa gauche (à 2:47) se trouve la statue de Pehr-Evind Svinhufvud, premier président de la République finlandaise depuis son indépendance.

De 2:57 à 3:05, nous voici à l’église Temppeliaukion.

Dessinée par les architectes Timo et Tuomo Suomalainen en 1969, elle fut creusée dans le roc à partir d’une colline rocheuse.

Elle symbolise l’idéal typiquement finlandais de spiritualité en communion avec la nature.

Elle est recouverte d’un dôme de 24 mètres de diamètre soutenu par des planches de métal orientées pour laisser entrer la lumière.

De 3:21 à 3:31, il s’agit de la plage de Hietaniemi (qui jouxte le cimetière homonyme).

Sauf son extrémité sud (où on trouve quelques cailloux), cette plage est en sable fin.

Dans l’édifice circulaire à 3:21, on trouve des douches et des salles pour se changer. Au cout d’un euro, on peut louer un des nombreux casiers disponibles.

Si l’eau de la plage est plus propre que celle de l’ile de Seurasaari, elle est parfois colonisée par des algues bleues. Voilà pourquoi la douche est recommandée après la baignade.

Qui est Kyösti Kallio (à 3:35) ? Il fut premier ministre à quatre occasions de 1922 à 1937, et président de la République de 1937 à 1940.

Créée en 2011 par le cabinet d’architectes finlandais LPR-arkkitehdit, la Maison de la Musique (de 3:39 à 3:45) abrite une salle de concert de 1 700 places où les mélomanes s’assoient tout autour des musiciens et chanteurs, comme à la Philharmonie de Berlin.

Un peu plus au nord, on trouve le Café Huvila (de 3:47 à 3:53). Il est situé dans la dépendance d’une villa de style italien construite en 1846.

Parmi les mets offerts, il y a une quiche à la betterave accompagnée d’une salade (pour 9€). C’est très bon.

Inauguré en 1916, soit un an avant l’indépendance du pays, le Musée national de Finlande est ‘national’ au sens patriotique du terme (de 3:55 à 6:07).

Quiconque s’intéresse à l’histoire du peuple finlandais se doit de visiter ce musée remarquable.

L’édifice est dans le style Romantique national (la version finlandaise de l’Art nouveau). Avec son imposante tour carrée, il fait penser à une église.

À 4:05, il s’agit de la toile du peintre russe Vladimir Makovsky représentant Nikolaï-Ivanovitch Bobrikov. Celui-ci était gouverneur général du grand-duché de Finlande de 1898 à 1904.

En 1899, la Russie avait signé un décret établissant la suprématie des lois russes sur celles du parlement finlandais. De plus, on imposait la russification de l’administration et de l’enseignement en Finlande.

En 1903, Borikov avait accru la censure de la presse et interdit certains journaux, tout en limitant la liberté de réunion. Bref, il était la personne la plus détestée du pays.

Il fut assassiné en 1904 dans le vestibule du Sénat finlandais.

À 4:09, voici Hyökkäys (‘L’Attaque’), peinte par Edvard ‘Eetu’ Isto. Cette toile patriotique est parmi les plus célèbres de Finlande.

On y voit l’aigle à deux têtes (symbolisant la Russie) tentant d’arracher le grand livre de la Loi des mains de la Finlande. Cette toile a été peinte en 1899, l’année du décret dont nous venons de parler.

Dans ce musée, on y apprend également qu’au cours de la deuxième moitié du XXe siècle, le pays a été frappé par plusieurs crises importantes.

D’abord une guerre civile au lendemain de l’indépendance, inspirée de la Révolution russe.

Puis l’exode en Suède de 80 000 enfants par crainte d’une invasion soviétique au cours de la Deuxième Guerre mondiale. Chaque enfant portait une fiche qui l’identifiait au cas où il se perdrait au cours du voyage.

Puis une modernisation de l’agriculture du pays qui, dans les années 1970, chassa de leurs terres 300 000 Finlandais ruinés (qui émigrèrent en Suède).

Et ce, parallèlement à une bulle spéculative qui éclata dans la décennie suivante et qui provoqua l’effondrement du système bancaire. Tout cela propulsa le taux de chômage à 20 % dans les années 1990 et fit culminer à mille le nombre annuel de suicides.

Puis finalement une reconversion récente de l’économie vers les secteurs de haute technologie qui rendit le pays relativement prospère pour la première fois de son histoire.

On comprend entre autres pourquoi, de nos jours, ce peuple est un des plus heureux sur terre.

À 6:14, il s’agit d’un bronze que Veikko Myller créa en 1993 pour honorer la mémoire de Risto Ryti, président de la République de 1940 à 1944.

À 6:18, nous voyons la Maison Finlandia, à la fois salle de concert et palais des congrès, construite de 1962 à 1971 sur les plans de l’architecte Alvar Aalto.

De 6:36 à 6:39, il s’agit de l’Opéra national de Finlande, construit de 1975 à 1993 par les architectes Eero Hyvämäki, Jukka Karhunen et Risto Parkkinen.

Après un aperçu du musée du Tramway (de 6:40 à 6:43), nous nous attardons quelques instants au Craft Beer Garden Festival.

De 6:58 à 7:05, voici au parc Sibelius.

On peut y voir (à 6:58) le bronze Ilmar ja sotka (ou ‘Aviateur et mess’), créé par Aarre Aaltonen et dévoilé en 1946.

On y trouve également le monument à Sibelius (de 7:00 à 7:03), une œuvre en acier créée par Eila Hiltunen et dévoilée en 1967.

L’œuvre — qui fait penser à un orgue — est composée de plus de six-cents tuyaux et pèse vingt-quatre tonnes.

Le diaporama se termine par une promenade sur la piste cyclable le long de la rive occidentale d’Helsinki.


Détails techniques : Le diaporama présente 212 photos et un clip vidéo réalisés à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5 mark II.

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (103 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (76 photos), le M.Zuiko 25 mm F/1,2 (30 photos), et l’hypergone M.Zuiko 8 mm F/1,8 (3 photos).

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Tamminiemi et l’ile de Seurasaari à Helsinki

21 avril 2021
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Le domaine de Tamminiemi

C’est dans le domaine de Tamminiemi, situé dans la partie nord-ouest d’Helsinki, que fut construite en 1904 ce qui devint la résidence officielle du président de la Finlande de 1940 à 1981 (de 0:09 à 0:11).

Dans les années 1950, certaines des négociations en vue de la signature d’un traité de coopération entre la Finlande et la Russie se sont déroulées dans le sauna de cette résidence.

De nos jours, l’édifice abrite le musée Uhro Kekkonen (du nom du dernier président à y résider).

L’ile de Seurasaari

C’est en empruntant un pont de bois qu’on accède à l’ile de Seurasaari, située à quelques pas du domaine de Tamminiemi.

Entièrement piétonnière, l’ile de Seurasaari est longue d’un kilomètre et large d’un demi-kilomètre.

Au cours d’un élan patriotique qui devait mener à l’indépendance du pays en 1917, on y a créé en 1909 sur un musée à ciel ouvert destiné à montrer le mode de vie traditionnel des Finlandais.

À cette fin, on y a déplacé une soixantaine de bâtiments en bois construits au XVIIIe et au XIXe siècle en provenance d’un peu partout à travers le pays.

On y trouve des maisons, deux moulins, une salle de concert, une église, des bâtiments pour entreposer les récoltes, de même que des outils aratoires et des bateaux de pêche.

Dans ces maisons, la fenestration y est parcimonieuse afin de réduire la déperdition de chaleur durant la saison froide. Ce qui fait que les intérieurs sont sombres et que les gens étaient incités à travailler à l’extérieur.

Le métal étant dispendieux, l’assemblage des matériaux se faisait sans utiliser de clous, selon diverses techniques de construction.

Dans les maisons les plus humbles, la décoration est inexistante (quoique dans l’une d’elles, les murs sont tapissés de papier journal).

Ce qui est frappant, c’est la faible empreinte environnementale des Finlandais aux siècles passés. Presque tout y est fait de bois. Non seulement les bâtiments, mais également les récipients pour manger, l’ameublement, et les jouets pour les enfants.

Seuls sont d’essence minérale les foyers, les vitres et les miroirs, les instruments aratoires et les récipients pour la cuisson (en métal ou en céramique).

Par exemple, le toit de l’église (de 2:17 à 2:42) est recouvert de tuiles de bois imperméabilisées par de la résine de conifère.

Devant l’église et dans son vestibule, on peut voir des piloris qui servaient à punir publiquement les malfaiteurs (de 2:18 à 2:23).

Dans l’église, les hommes s’assoyaient à droite, les femmes à gauche. Les paroissiens fortunés à l’avant. Les ouvriers et les paysans à l’arrière.

Sur les côtés, les cierges étaient portés par de longs chandeliers horizontaux en forme de bras afin de réduire les risques d’incendie puisque l’église est entièrement en bois.

À 3:17, qu’est-ce qui justifie que les deux sièges aient trois pattes au lieu de quatre ? C’est que de tels sièges sont les seuls qui soient stables sur un sol irrégulier.

Pour terminer, mentionnons que sur l’ile, on trouve trois plages, dont deux naturistes (une pour les hommes et l’autre pour les femmes).


Détails techniques : Le diaporama présente 104 photos prises à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5 mark II.

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (57 photos) et le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (47 photos).

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Au sud-ouest de la gare Centrale d’Helsinki

17 avril 2021
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Notre visite commence à l’autoroute cyclable appelée Baana (de 0:04 à 0:23).

Celle-ci fut aménagée à la place d’une ancienne voie ferrée creusée dans le roc, longue de 1,3 km, dont l’extrémité nord-est se trouve à quelques minutes à pied de la gare Centrale.

Les viaducs qui l’enjambent portent des inscriptions qui permettent aux piétons et aux cyclistes de savoir quelle sortie emprunter.

Tout près de l’extrémité sud-ouest de la piste Baana se trouve le grand cimetière d’Hietaniemi (de 0:33 à 1:22).

De 1:24 à 1:46, nous voici au centre commercial Kamppi (du nom du quartier où il se trouve). Celui-ci est relié au métro.

Au Québec, ‘avoir la gastro’ signifie être atteint d’une gastroentérite. À 1:38, on remarquera ce restaurant appelé ‘Street Gastro’, qui suggère qu’en Finlande, ‘gastro’ n’a pas ce sens péjoratif.

De 1:56 à 3:34, nous entreprenons la visite du cinéma Finnkino (au rez-de-chaussée) et du Musée de la ville d’Helsinki (aux étages supérieurs).

La première partie du musée est consacrée à la finlandaise Tove Jansson (1914-2001). On y voit les fresques qu’elle a réalisées en 1947 pour décorer le restaurant de l’Hôtel de Ville d’Helsinki (de 2:22 à 2:28) et sa première œuvre importante (à 2:32), soit une murale pour la manufacture Strömberg.

Un peu plus loin sur le même étage, le musée présentait en 2018 l’exposition temporaire ‘Air de Paris’, puisée dans la collection de Leonard Bäcksbacka (dont la galerie d’art se trouve dans la capitale).

L’exposition montrait les œuvres d’artistes finlandais qui ont été influencés en se rendant dans cette capitale de l’art occidental qu’était Paris jusqu’à la Première Guerre mondiale.

Au dernier étage, le musée rappelle l’histoire tumultueuse du graffiti à Helsinki et présente les œuvres contemporaines du musée (de 3:04 à 3:34).

De 3:49 à 4:00, nous sommes à la Place du Palais de Verre (ou Lasipalatsinaukio), sous laquelle se trouve le musée privé Amos Rex.

La firme d’architecture JKMM a réalisé en 2018 cette étonnante sculpture sur le toit du musée sous-terrain.

À deux pas de là se trouve la chapelle de Kamppi (de 4:01 à 4:06), construite en 2012, d’une capacité de soixante places assises. Ses murs sont en épicéa traité à la cire. Le plancher est en aune ciré et les bancs sont en frêne.

Ce lieu de culte luthérien est ouvert aux fidèles de toutes les religions.

C’est de 1824 à 1826 que l’architecte Carl-Ludvig Engel fit construire la Vieille église (ou Vanna Kirkko), la plus ancienne de la capitale (de 4:49 à 4:56).

Son retable intitulé Jésus-Christ bénit les enfants est de Robert-Wilhelm Ekman.

Originellement, cette église luthérienne était adjacente à un cimetière (devenu parc depuis).

C’est sur un extrait (transcrit à l’orgue) de la Musique pour l’eau de Haendel que s’effectue notre visite de l’église luthérienne Saint-Jean (de 5:28 à 5:49). De style néogothique, ce temple fut construit de 1888 à 1891. C’est la plus grande église d’Helsinki.

De 5:51 à 7:05, nous faisons la visite du Musée Sinebrychoffin.

En 1840-1842, le brasseur Nikolai Sinebrychoff se fait construire une somptueuse résidence adjacente à son entreprise. Mort sans enfant, il légua sa résidence à son frère Pavel-Petrovich (encore plus doué en affaires), qu’hérita à son tour son propre fils Paul.

Or Paul Sinebrychoff et son épouse, l’actrice Fanny Grahn, étaient de grands collectionneurs d’objets d’art.

À la mort de Paul, leur collection était la plus importante collection privée de Scandinavie, rivalisant avec les plus grands musées publics des pays voisins (sauf la Russie, évidemment).

Leur résidence devint un musée en 1921.

Les bureaux administratifs de la brasserie et les quartiers des domestiques se trouvaient au rez-de-chaussée. C’est là que, de nos jours, se tiennent les expositions temporaires.

À l’étage vivait la famille Sinebrychoff. On peut y voir leur remarquable collection.

Le musée est à la fois un musée des arts décoratifs (dans les pièces meublées) et un musée des Beaux-arts où s’alignent les Corot, Cranach, Tiepolo, Watteau, en plus de peintres moins connus, mais remarquables.

De 7:11 à 7:17, nous entrevoyons le Hietalahden kauppahalli (ou Halle du district d’Hietalahti).

Cet édifice est une ancienne caserne russe construite en 1903 par l’architecte finlandais Selim-Arvid Lindqvist, à l’époque où la Finlande était un grand-duché russe.

Convertie en halle en 1906, son intérieur ressemble à celui de la Veille Halle de la place du Marché.

Devant cet édifice se tient un marché aux puces. Des rectangles blancs au sol indiquent à chaque marchand l’endroit où il doit dresser son étal.

Le diaporama se termine par une visite aux iles Pihlajasaaret. Il s’agit essentiellement de deux iles jumelles reliées par un pont, entourées de quelques ilots. Celle située à l’Ouest est dotée d’une plage ‘normale’ alors que celle à l’Est possède une plage naturiste à sa pointe méridionale.


Détails techniques : Le diaporama présente 211 photos et trois clips vidéos réalisés à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5 mark II et un iPad Air 2 (pour 8 de ces photos).

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (123 photos), le M.Zuiko 25 mm F/1,2 (47 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (31 photos), et le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (2 photos).


Détails des œuvres présentées dans ce diaporama :

• à 2:24 : Célébration champêtre, de Tove Jansson (1947)
• à 2:28 : Célébration urbaine, de Tove Jansson (1947)
• à 2:30 : Avant la mascarade, de Tove Jansson (1943)
• à 2:32 : Électricité, de Tove Jansson (1945)
• à 2:34 : Repos après le travail, de Tove Jansson (1945)
• à 2:40 : Au jardin du Luxembourg, d’Eero Snellman (1913)
• à 2:44 : Saint-Cloud, de Santeri Salokivi (1925)
• à 2:46 : Paris, d’Eero Snellman (1913)
• à 2:48 : Portrait de Kitty Fazer, d’Hjalmar Hagelstam (1938)
• à 2:52 : La Fille rousse, de Roger Limouse (non daté)
• à 2:54 : Un Café à Paris, d’Yngve Bäck (1950)
• à 2:58 : Le Cirque, de Birger Carlstedt (1937)
• à 3:02 : Nature morte, de Birger Carlstedt (1944)
• à 3:31 : Fan Fiction #2, de Timo Vaittinen (2015)
• à 4:17 : Arcum Tendit Apollo, d’Emil Cedercreutz (1924)
• à 4:45 : Mémorial à Elias Lönnrot, d’Emil Wikström (1902)
• à 5:54 : Paysage, de Jean-Baptiste Camille Corot (XIXe)
• à 5:57 : Étude pour L’Enlèvement des Sabines, de Giovanni-Battista Tiepolo (XVIIIe)
• à 5:59 : La Balançoire (détail), d’Antoine Watteau (vers 1712)
• à 6:03 : Moine franciscain lisant, attribué à Rembrandt (1661)
• à 6:05 : Jeune soldat, de Jacob Duck (XVIIe)
• à 6:07 : Vue d’Overtoom à Amsterdam, inconnu (XVIIe)
• à 6:13 : Portrait d’une jeune femme, de Lucas Cranach (1525)
• à 6:15 : Lucretia, de Lucas Cranach (1530)
• à 6:17 : La Sainte Famille, de Joos van Cleve (vers 1520-30)
• à 6:19 : Saint Jean Baptiste, saint Julien l’Hospitalier, saint Michel et saint Zénobe de Florence, de Bicci Di Lorenzo (XVe)
• à 6:21 : L’Adoration des mages, de Giovanni Boccati (XVe)
• à 6:24 : Faune, de Johan-Tobias Sergel (1774)
• à 6:53 : L’Accompagnement musical, d’Antonie Palamedesz (1632)
• à 6:55 : Portrait de deux sœurs, de Cornelius de Vos (vers 1600)
• à 6:57 : Maria-Odilia Buys, de Jan-Anthonisz van Ravesteyn (1628)
• à 7:09 : Chaise ‘Egg’, d’Arne Jacobsen (1958).

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Au sud-est de la gare Centrale d’Helsinki

9 avril 2021
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Histoire

Avant sa défaite militaire contre la Russie en 1808-1809, la Suède comprenait deux grandes régions s’étirant du nord au sud de chaque côté du golfe de Botnie : la Suède proprement dite à l’ouest et la Finlande à l’est.

Annexée par la Russie à l’issue de cette guerre, la Finlande devint alors un grand-duché. Le tsar exigea qu’on déplaçât la capitale finlandaise, de Turku (situé trop près de la Suède) vers Helsinki, un port minuscule situé à mi-chemin entre Turku et la frontière russe.

Mais là où il était situé, caché au fond d’une baie, derrière une multitude de petites iles, Helsinki n’était pas baigné d’eaux assez profondes pour en faire un grand port de navigation. Le tsar ordonna d’en déplacer le centre-ville six kilomètres plus au sud, lui donnant ainsi un accès plus direct au golfe de Finlande.

Et il confia à Carl-Ludwig Engel, un architecte allemand, le soin de doter le nouvel Helsinki d’un centre-ville moderne.

Helsinki fut alors ce que Brasilia (l’actuelle capitale brésilienne) devint en 1960; une ville avant-gardiste née de rien.

En ce début du XIXe siècle, le style à la mode était le néoclassisme. Carl-Ludwig Engel en multiplie donc les exemples.

On lui doit, entre autres, la Bibliothèque nationale de Finlande (à 0:29), la Cathédrale luthérienne d’Helsinki (à 0:41), l’ancien palais du Tsar (devenu palais présidentiel, à 2:53), l’Hôtel de Ville (à 4:05), l’actuel bâtiment du ministère de la Défense (à 5:23), et l’observatoire astronomique (à 6:37).

Bref, tout le quartier porte sa marque.

Présentation du diaporama

La partie d’Helsinki que nous allons découvrir correspond à son centre-ville. C’est l’endroit le plus visité par les touristes qui séjournent brièvement dans la capitale.

À 0:15, il s’agit du musée des Beaux-Arts d’Helsinki, de style néorenaissance. Appelé de l’Ateneum, ce musée fait l’objet d’un diaporama séparé.

De 0:17 à 0:27, il s’agit du pavillon Think Corner de l’Université d’Helsinki, créé en 2017 par le cabinet d’architectes JKMM.

Derrière une façade purement minérale, composée de verre et de béton, on trouve un intérieur tout revêtu de bois. Même le mobilier est en bois.

Détail à noter : les casiers ne sont pas verrouillés par des serrures ni par des cadenas, mais par des verrous électroniques exigeant un mot de passe numérique.

De 0:29 à 0:39, nous visitons la Bibliothèque nationale de Finlande. Celle-ci fut achevée en 1844 selon les plans de Carl-Ludwig Engel.

La bibliothèque contient des titres scientifiques, de la littérature finlandaise (dont plusieurs en livre d’Art), et des livres écrits dans diverses langues, dont l’anglais.

Immédiatement à l’est, on trouve la magnifique Cathédrale luthérienne d’Helsinki, construite en 1852 par Carl-Ludwig Engel. Ses coupoles vert-de-gris sont décorées d’étoiles d’or.

Comme la très grande majorité des temples protestants, l’intérieur est sobre.

Il est à noter que l’Église luthérienne est une des rares confessions religieuses à accepter des femmes à la prêtrise (plus précisément au pastorat, dans ce cas-ci).

Devant la cathédrale est érigée une statue du tsar Alexandre II en remerciement pour avoir doté le grand-duché de sa propre assemblée législative.

La cathédrale occupe le côté nord de la Place du Sénat (à 0:51). À l’est (à gauche sur la photo) on voit le bâtiment principal de l’Université d’Helsinki.

Parmi les édifices jaunes qui font face à la cathédrale, celui dont la façade est décorée de quatre colonnes blanches est la maison Bock, construite en 1818 par Carl-Ludwig Engel.

Sans que les photos soient dans le bon ordre, nous entamons une promenade le long de la rue Aleksanterinkatu (de 0:57 à 1:31)… tout en faisant un petit détour sur quelques rues qui lui sont adjacentes (de 1:33 à 2:05).

Au passage (à 1:13), nous entrevoyons les sculptures Filature et Chasse, créées en 1900 par Robert Stigell.

De retour sur Aleksanterinkatu, nous voyons la Maison Hellenius (à 2:07), construite en 1770, et dont le rez-de-chaussée abrite une boutique de souvenirs.

Puis nous visitons le Musée municipal (de 2:23 à 2:45).

Lauréat du trophée international Museums Heritage 2017, ce musée présente une remarquable collection de photographies et d’objets reliés à l’histoire quotidienne des citoyens de la ville.

En plus de pièces meublées selon différentes époques, on y trouve une section ludique adressée aux enfants.

À 2:51, cette entrée discrète, qui donne directement sur la rue, est celle du bureau du président de la République. Elle est située à la droite du Palais présidentiel (à 2:53). À l’origine, ce dernier était le Palais du tsar, construit en 1841 par Carl-Ludwig Engel.

Sur le promontoire de l’ile de Katajanokka, s’élève la cathédrale orthodoxe d’Ouspenski (ou cathédrale de l’Assomption, de 2:55 à 3:12). Elle fut construite en 1868.

Parmi les moyens de s’y rendre, on peut emprunter le pont pédestre de Rakkaudensilta (ou pont de l’Amour, de 2:50 à 3:01).

Les messes du samedi à 18h et du dimanche à 10h permettent d’entendre les somptueux chœurs à la russe qui résonnent dans les hautes voutes de l’édifice.

Aux pieds de la cathédrale (à 3:15), l’édifice gris au premier plan est le Corps de garde principal d’Helsinki, construit en 1843 par Carl-Ludwig Engel.

De 3:17 à 3:45, nous flânons autour du parc de l’Esplanade. Notre exploration débute à 3:17 par le bronze en l’honneur d’Eino Leino (1878-1926), un des plus célèbres écrivains finlandais.

À 3:27, c’est la statue fantaisiste intitulée Hei vaan (ou Bonjour) créée par Viktor Jansson en 1940.

À mi-chemin (à 3:33 et à 3:39), on trouve la statue en l’honneur de Johan-Ludvig Runeberg (1804-1877), le plus important poète finlandais.

Au passage, nous voyons (de 3:35 à 3:37) un édifice de style romantique national — c’est la version finlandaise de l’Art nouveau — construit par Lars Sonck en 1909 et dans lequel se trouve le ministère des Transports et des Communications.

À 3:45, il s’agit de la statue Havis Amanda, érigée en 1908 à la rencontre de l’Esplanade et de la place du Marché

En Finlande, le Vappuaatto (ou Veille du Premier Mai) correspond à la Nuit de Walpurgis dans les pays germaniques.

Célébrée dans la nuit du 30 avril au 1er mai, elle marque la fin de l’hiver. Dans la capitale finlandaise, la fête du Vappu dure deux jours.

Le 30 avril, selon la tradition, les étudiants de l’université viennent nettoyer la statue Havis Amanda.

Ce long congé est l’occasion pour les familles d’aller piqueniquer dans l’immense parc boisé de Kaivopuisto, aménagé en bordure du golfe de Finlande.

On accède au port d’Helsinki par la Place du Marché (de 3:47 à 4:50).

Cette dernière est le lieu traditionnel où les habitants de la capitale s’approvisionnaient en vivres; aux producteurs maraichers s’ajoutaient alors les pêcheurs (qui pouvaient y accoster).

Encore de nos jours, on y trouve des cantines, des étals de souvenirs et de produits d’artisanat.

C’est de là que partent une bonne partie des bateaux qui offrent des croisières aux visiteurs.

Entre autres, on trouve sur cette place le plus ancien monument public de la capitale (à 3:37). Édifié en 1835 par l’architecte Carl-Ludwig Engel, il commémore la visite effectuée deux ans plus tôt à Helsinki par la tsarine Alexandra-Fiodorovna Romanova.

On y trouve également l’hôtel de ville (de 4:03 à 4:17), le complexe récréatif Allas Sea Pool (de 4:19 à 4:40), et la grande roue Sky Wheel Helsinki (de 4:41 à 4:50).

Le complexe Allas Sea Pool est doté de trois piscines extérieures.

Sur la photo à 4:31, la piscine à gauche et la barboteuse au centre sont chauffées à 27 degrés Celsius alors que celle à droite (moins fréquentée) offre l’expérience unique de vous baigner dans l’eau de la mer Baltique à 15 ou 16 degrés.

Entre les piscines et l’édifice au premier plan — qui abrite les salles de déshabillage, les douches et les saunas — une terrasse permet aux clients de se prélasser au soleil (de 4:35 à 4:38)).

Après avoir acquitté le prix d’entrée, on vous remet un bracelet électronique (à 4:29) qui déverrouille les entrées et les sorties du site, de même que le casier que vous choisirez.

Dans les saunas, le port du maillot de bain est facultatif. Voilà pourquoi hommes et femmes ont des saunas séparés (au rez-de-chaussée, à 4:27).

De 4:51 à 4:53, nous voyons successivement la façade sud-ouest et le côté nord-ouest de l’ancien édifice de la douane, construit de 1898 à 1901.

Sur le côté ouest de la Place du Marché, on trouve une halle (de 4:57 à 5:13), construite en 1889. De nos jours, on y trouve quelques restaurants et des épiceries fines.

À 5:23, ce soldat debout sur un globe d’acier chromé est une sculpture créée en 2017 par Pekka Kauhanen. Elle fait office de mémorial de la guerre d’hiver 1939-1940.

Dans le globe se trouvent 105 photographies représentant les 105 jours du conflit.

Cette sculpture a été placée devant de bâtiment principal du ministère de la Défense, construit par Carl-Ludwig Engel en 1822.

À 5:35, nous voyons la statue érigée en l’honneur de l’écrivain finlandais Zacharias Topelius (1818-1898).

De 5:37 à 6:26, nous visitons le Musée du Design, aménagé dans une ancienne école de style néogothique construite en 1895.

Parmi les nombreuses créations contemporaines où les artistes finlandais se sont illustrés, mentionnons la ligne de porcelaine ‘Suomi’ (qui veut dire Finlande en finlandais, de 6:05 à 6:08). Créée en 1976 par Timo Sarpaneva pour la manufacture allemande Rosenthal, ce fut leur modèle le plus populaire à ce jour.

Tout près se trouve (de 6:26 à 6:36) le minuscule Musée de l’architecture finlandaise qui plaira aux passionnés de cette discipline.

Antithèse de ce musée, à deux pas de celui-ci, on s’affairait à détruire un édifice.

Un peu à l’ouest se trouve un parc à l’anglaise aménagé sur une colline rocheuse qui surplombe le port. Au milieu du parc Tähtitorninmäki (c’est son nom), on trouve un observatoire astronomique de style néoclassique construit de 1831 à 1834 par Carl-Ludwig Engel (de 6:51 à 7:16).

Les télescopes de l’époque ne pouvaient pas pivoter à 360° comme ceux d’aujourd’hui. Voilà pourquoi l’observatoire comporte trois tours d’observation, offrant trois champs de vision complémentaires, une solution copiée par la suite par de nombreux observatoires.

Cessant ses activités astronomiques au début des années 1970, l’ancien observatoire est aujourd’hui un petit musée qui expose les divers instruments de précision qui ont jalonné son histoire.

On peut y voir (à 7:02) ce lit d’observation qui a épargné bien des torticolis aux astronomes.

À 7:17, toujours dans ce parc, se trouve la statue Haaksirikkoiset, créée en 1898 par Robert Stigell.

À 7:26, nous apercevons l’ambassade russe.

De 7:28 à 7:32, il s’agit de la cathédrale catholique Saint-Henri. De style néogothique, elle fut érigée de 1858 à 1860 par Ernst-Bernhard Lohrmann.

De 7:34 à 8:02, nous sommes dans le grand parc Kaivopuisto dont nous avons parlé plus tôt.

Entre autres, on y pratique le soccer bulle. Dans ce jeu, chaque participant joue à l’intérieur d’une énorme bulle gonflable, ce qui nuit un peu à sa visibilité et le rend vulnérable aux plaquages.

Ce qui permet aux observateurs masculins de rire de la maladresse des équipes féminines et, quand les rôles sont inversés, de permettre aux observatrices de constater que les équipes masculines sont tout aussi ridicules.

De retour à la Place du Marché, nous entreprenons le voyage vers la forteresse de Suomenlinna, construite à partir de 1748.

Qualifiée à l’époque de ‘Gibraltar du Nord’, cette forteresse comprenait des éléments défensifs érigés sur huit iles voisines.

Pour s’y rendre, on doit emprunter une embarcation de la J-T Line dont la billetterie (à 8:04) est située à la Place du Marché.

L’aller-retour coute 7€.

Tout près du point d’arrivée, on trouve le musée de Suomenlinna (prix d’entrée de 8€). Sa visite est recommandée, principalement en raison du film de vingt-cinq minutes qu’on y présente en continu et qui explique très bien l’histoire de la forteresse.

Construite en 1854, l’unique église (de 8:45 à 8:51) était originellement orthodoxe. Elle fut attribuée au culte luthérien à l’indépendance.

Lorsqu’on pénètre (à 9:10) dans les sombres murs des fortifications — là où les canons tiraient leurs obus — la température baisse de manière soudaine et marquée.

C’est l’effet climatisant des épais murs de pierre. Ceux-ci accumulent la fraicheur de la nuit et la restituent à mesure que la température s’élève durant le jour.

Plus au sud, sur la côte orientale de l’ile, on peut visiter le sous-marin finlandais Vesikko (à 9:13), utilisé au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Au même niveau, du côté opposé de l’ile, on trouve une plage de sable fin (de 9:17 à 9:21). L’eau du golfe de Finlande y est propre, mais toujours froide.

À 9:21, on peut voir une des deux cabines de bois à la disposition des baigneurs pour se changer.

Au milieu de la Grande Place de l’ile se dresse le monument à Augustin Ehrensvärd, architecte de la forteresse (de 9:33 à 9:35). Sur cette place se trouve également un musée à son nom, aménagé dans la résidence qu’il occupa.

Le diaporama se termine par le retour vers la Place du Marché.


Détails techniques : Le diaporama présente 271 photos et quatre clips vidéos réalisés à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5 mark II.

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (203 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (52 photos), le M.Zuiko 25 mm F/1,2 (10 photos), l’hypergone 8 mm F/1,8 (5 photos), et le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (1 photo).

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’Ateneum (à Helsinki)

8 avril 2021
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Situé à quelques pas de la gare Centrale, le Musée des Beaux-Arts d’Helsinki s’appelle l’Ateneum.

C’est Theodor Höijer qui remporta le concours international en vue de la création de l’édifice. Sa construction fut complétée en 1887.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Sur le toit se dresse le visage d’Athéna, déesse de la sagesse, à laquelle l’édifice est dédié.

Le fronton triangulaire est décoré d’un bas-relief au centre duquel serait représentée la Finlande distribuant les lauriers de la gloire.

De gauche à droite, les quatre cariatides sont des allégories de l’Architecture, de la Peinture, de la Sculpture et de la Musique.

En dessous d’eux, les trois bustes nichés représentent le peintre Raphaël, le sculpteur grec Phidias et l’architecte italien Bramante. Toutes ces sculptures sont de Carl-Eneas Sjöstrand.

Les collections de l’Ateneum sont essentiellement constituées d’œuvres postérieures au milieu du XIXe siècle.

Même si on y trouve plusieurs toiles d’artistes étrangers — Paul Cézanne, Paul Gauguin, Le Corbusier, Edvard Munch, Paul Signac, Vincent Van Gogh, etc.— le diaporama, à une exception près (à 0:58), ne présente que des œuvres d’artistes finlandais, trop rarement vus hors de leur terre natale.


Détails des œuvres présentées dans ce diaporama :

• à 0:14 : Apollon et Marsyas, de Walter Runeberg (1872)
• de 0:30 à 0:50, une très belle collection d’autoportraits
• à 0:56 : Tonnerre, d’Edwyn Lydén (1926)
• à 0:58 : Feux de Mai, de Gösta Adrain-Nilsson (années 1930)
• à 1:00 : La Vente d’une montre, de Martti Ranttila (1933)
• à 1:02 : La Danse, de Wäinö Aaltonen (1928)
• à 1:06 : Nature morte – La Piste II, d’Olli Miettinen (1931)
• à 1:08 : Berceuse, d’Alvar Cawén (1921)
• à 1:12 : Autoportrait, d’Helene Schjerfbeck (1912)
• à 1:14 : Récolte, de Marcus Collin (1915)
• à 1:16 : Bergère, de Vrjö Ollila (1915)
• à 1:22 : Le Combat des grands coqs de bruyère, de Ferdinand von Wright (1886)
• à 1:24 : La dépouille de l’enfant, d’Albert Edelfelt (1879)
• à 1:26 : Les cadavres sont monétaires (Raatajat rahanalaiset), d’Eero Järnefelt (1893)
• à 1:28 : Vers le soir, d’Hugo Simberg (1913)
• à 1:30 : Rive, de Pekka Halonen (1897)
• à 1:32 : Au parc Borély, de Verner Thomé (1909)
• à 1:34 : Rive du lac et roseaux, d’Eero Järnefelt (1905)
• à 1:36 : Paysage de Koli, d’Eero Järnefelt (1928)
• à 1:38 : Automne au lac Pielisjärvi, d’Eero Järnefelt (1899)
• à 1:40 : Garçon au corbeau, d’Akseli Gallen-Kallela (1884)
• à 1:42 : Femmes à l’extérieur de l’église de Ruokolahti, d’Albert Edelfelt (1887)
• à 1:44 : Écho, de Ville Vallgren (1887)
• à 1:50 : Via Appia, de Werner von Hausen (non daté)
• à 1:54 : La malédiction de Kullervo, d’Akseli Gallen-Kallela (1899)
• à 1:56 : La Mère de Lemminkäinen, d’Akseli Gallen-Kallela (1897)
• à 2:00 : Ilmatar, de Robert-Wilhelm Ekman (1860)
• à 2:02 : Le triptyque du Mythe d’Aino, d’Akseli Gallen-Kallela (1891)
• à 2:08 : Le Franc, marchand de vin, boulevard de Clichy, d’Eero Järnefelt (1888)
• à 2:10 : Aux Jardins du Luxembourg, d’Albert Edelfelt (1887)
• à 2:12 : La Chanson de la mariée, de Gunnar Berndtson (1881)
• à 2:14 : Portrait du professeur J.J. Tikkanen, de Wilho Sjöström (1913)
• à 2:16 : Danseuse du ventre, d’Antti Favén (1903)
• à 2:18 : Mère, d’Elin Danielson-Gambogi (1893)
• à 2:20 : Étude pour un portrait de Louis Pasteur, d’Albert Edelfelt (1885)
• à 2:22 : Pentti Lyytinen récite des poèmes dans un chalet de Savonie, de Robert-Wilhelm Ekman (1848)
• à 2:24 : La Première leçon, d’Akseli Gallen-Kallela (1887-9)
• à 2:26 : Soldat blessé dans la neige, d’Helene Schjerfbeck (1880)
• à 2:28 : Paysage d’hiver à la brunante, de Fanny Churberg (1880)
• à 2:30 : Érik XIV et Karin Månsdotter (1864).

Détails techniques : Le diaporama présente 74 photos réalisées à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5 mark II.

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 25 mm F/1,2 (46 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (21 photos), le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (6 photos), et l’hypergone 8 mm F/1,8 (1 photo).

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Au nord-est de la gare Centrale d’Helsinki

2 avril 2021
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À 0:05, nous voyons le Théâtre national de Finlande, construit en 1902 d’après les plans de l’architecte Onni Tarjanne.

Viktor Jansson se servit de sa fille Tove comme modèle pour réaliser Convolvulus (à 0:09) en 1931. Le titre de la sculpture fait référence au Liseron des champs (Convolvulus arvensis).

Le Jardin botanique

Notre exploration d’Helsinki débute véritablement au Jardin botanique (de 0:11 à 0:29), situé à deux pas de la gare Centrale. On y accède par son côté nord, celui qui donne sur la baie de Kaisaniemi.

La moitié orientale du Jardin botanique est un agréable parc boisé où des Finlandais viennent fuir la chaleur.

Mais c’est dans la partie occidentale qu’on trouve les serres auxquelles on accède en acquittant un prix d’entrée de 7€. On y présente des plantes bien identifiées, regroupées selon le climat. Le tout est un peu encombré.

À l’extérieur sont aménagées des plantes-bandes de fleurs exposées au soleil.

Globalement, c’est une attraction touristique mineure de la ville.

Le musée de la maison du ‘Burgher’

Sur un promontoire à l’est du Jardin botanique, au 12 de la rue Kristianinkatu, on trouve le musée de la maison du ‘Burgher’. Ce titre est celui du directeur du Service de protection contre les incendies (de 0:37 à 0:51).

Le musée est aménagé dans une maison bourgeoise acquise en 1859 par Alexander Wicklom, alors responsable de ce service.

Les deux bâtiments qui font partie du musée sont les seules maisons anciennes en bois à Helsinki qui sont situées sur leur lieu d’origine. L’accès au musée et la visite guidée en anglais sont gratuits.

L’ameublement d’origine des deux maisons (partiellement conservée) a été complété par des meubles d’époque.

On y apprend que si les rues anciennes de la ville étaient si larges (pour l’époque), c’était afin de prévenir les incendies; les maisons étaient généralement en bois et les saunas familiaux étaient omniprésents. Cette distance permettait d’isoler un pâté de maisons des autres environnants.

De plus, ce qu’on voit dans le coin supérieur droit des photos à 0:43 et 0:49, ce ne sont pas des haltères, mais des miches trouées de pain de seigle.

On les fabriquait en lot et on les suspendait dans la cuisine pour les soustraire à la vermine et aux rongeurs. Évidemment, les derniers pains, devenus secs et durs, étaient consommés avec de l’eau pour les attendrir.

Très intéressant, ce musée est recommandé.

De 1:13 à 1:21, c’est un aperçu de la petite ile de Tervasaari (ile au Goudron) où, par temps ensoleillé, les citoyens de la ville aiment se prélasser.

Zoo de Korkeasaari

À 1:23, nous entreprenons le voyage en autobus vers l’ile de Korkeasaari. On y trouve le zoo municipal, créé en 1889. C’est un des plus anciens zoos au monde.

Pour nous y rendre, nous traversons la grande ile boisée de Mustikkamaa, où se trouvent, au nord, le Parc d’aventure Korkee (de 2:07 à 2:23) et, au sud, la plage de Mustikkamaa (de 2:29 à 2:35).

Autour de la Baie du zoo (de 2:37 à 3:43)

Immédiatement au nord du Jardin botanique se trouve la Baie du Zoo (Eläintarhanlahti). Ce nom vient d’un projet de zoo limitrophe qui ne s’est jamais réalisé.

Autour de cette baie ont été aménagées une piste cyclable et une marina. On y trouve (de 2:45 à 2:47) un édifice construit de 1906 à 1908 par l’Association des travailleurs d’Helsinki.

Dès le départ, un restaurant s’y trouvait sous le même nom de Juttutupa (le nom actuel). De nos jours, on peut encore y voir la ‘Table des révolutionnaires’ où Lénine se serait attablé.

De 3:17 à 3:19, il s’agit de la sculpture Maailmanrauha (Paix mondiale) d’Oleg Kirjuhin, créée en 1989. Don de la ville de Moscou, elle représente des gens provenant de cinq continents, levant les bras en signe de solidarité pour la paix mondiale.

À 3:41, à l’embouchure de la baie, on voit la sculpture Heijastuksia (Réflexion), créée en 1974 par Risto Salonen.

Le quartier de Kallio

Après un repas au buffet végétarien Silvoplee — phonétiquement apparenté à ‘S’il vous plait’ — où la nourriture est facturée au poids, nous voyons à 4:09 le Mémorial des femmes en temps de guerre (ou Sodanajan naisen muistomerkki), de la sculptrice Heikki Häiväoja (1996).

Cette sculpture rend hommage à celles qui ont contribué à leur manière à l’effort de guerre entre 1939 et 1945.

Une autre œuvre, cette fois de la sculptrice Miina Äkkijyrkkä, décore aussi le quartier.

De 4:23 à 4:37, nous voyons la bibliothèque de Kallio, construite en 1912.

De toutes les églises luthériennes de la ville, celle du quartier de Kallio, d’une capacité de 900 personnes, est probablement la plus belle (de 4:51 à 5:21).

Elle est située au sommet d’une colline étendue, haute d’une trentaine de mètres. Son clocher ajoute 64 mètres supplémentaires au-dessus du niveau de la mer.

Quotidiennement, à midi et 18h, son carillon joue un air composé spécialement pour lui par Jean Sibelius.

Alors que le style romantique national triomphait à Helsinki, ce temple fut achevé en 1912 selon les plans de Lars Sonck.

L’intérieur est d’un exquis raffinement, discrètement décoré de motifs floraux rehaussés de dorure. Ceux-ci sont réalisés au pochoir ou creusés dans la pierre.

C’est un peu l’équivalent luthérien de l’église catholique Saint-Léopold-du-Steinhof de Vienne.

Le quartier de Alppiharju

On y trouve le parc d’attractions Linnanmäki, à l’intérieur duquel se trouve Sea World.

Helsinki possède une multitude d’espaces verts. Mais peu sont aménagés avec autant de soin que le parc à l’anglaise de Lenininpuisto (de 6:59 à 7:07). Créé en 1960-1961, le parc a été renommé en 1970 en l’honneur de Lénine pour marquer le centième anniversaire de sa naissance.

Le quartier de Vallila

Un peu au sud de la rue Strurenkatu et bordé par les rues Vallilantie au sud, Roineentie à l’est, et Vanajantie à l’ouest, on trouve un ensemble résidentiel dont l’histoire est étonnante.

Avant la création du quartier ouvrier d’Het Schip à Amsterdam, et avant Vienne la rouge, Helsinki a construit dans les années 1910 une minicité ouvrière modèle appelée Puu Vallila (de 7:09 à 7:29).

Sans posséder l’audace architecturale des cité-sœurs dont on vient de parler, Puu Valilla était constitué de maisons de bois qui tournaient le dos à la rue; l’entrée se fait généralement sur les côtés ou à l’arrière.

Plus spacieuses que les maisons qu’on construisait à l’époque pour les ouvriers, elles possèdent à l’arrière un jardin arboré parfois clôturé ou parfois accessible aux voisins. En somme, tout était conçu pour le plaisir de vivre de ses occupants.

Le quartier d’Hermanni

Le diaporama se termine (de 7:43 à 7:47) par un aperçu de l’Helsinki Distilling Company, réservé au moment de ma visite pour un évènement privé.


Détails techniques : Le diaporama présente 228 photos et trois clips vidéos réalisés à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5 mark II.

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (192 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (21 photos), le M.Zuiko 25 mm F/1,2 (6 photos), le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (5 photo) et l’hypergone M.Zuiko 8 mm F/1,8 (4 photos).

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les moyens de transport à Helsinki

23 mars 2021
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À Helsinki, piétons et cyclistes voyagent en périphérie de la voie publique. Dans quelques rues très importantes, les tramways circulent au centre (encadrés par des embarcadères surélevés). Autrement, ils n’ont pas de voie réservée et se déplacent là où circulent les voitures (à 0:05).

On peut y voir plusieurs modèles de tramways (de 0:07 à 0:11).

La plaque tournante du réseau de transport de la capitale est la Gare Centrale (de 0:13 à 0:38). De style Romantique national — c’est la version finlandaise de l’Art nouveau — cette gare fut construite de 1909 à 1914 sur les plans de l’architecte finlandais Eliel Saarinen.

Les titres de transport vendus par des machines distributrices s’apparentent aux correspondances utilisées autrefois à Montréal. Ce sont des billets en papier (à 0:41). Leur période de validité débute au moment de l’émission.

Par contre, les titres de transport disponibles aux dépanneurs (appelés supérettes en France) sont en carton plastifié (à 0:43).

Leur couleur varie selon qu’ils sont à usage unique (bleu) ou à usage multiple d’une durée déterminée (jaune banane pour une carte valide pour une semaine).

Ils contiennent un circuit électronique en sandwich entre deux couches de papier plastifié (à 0:45). Ce circuit électronique permet de les programmer différemment selon les zones territoriales à parcourir.

Contrairement aux billets en papier, on peut différer le début d’utilisation d’une carte à circuit électronique. C’est au moment où cette carte est initialisée (ou ‘compostée’) par un lecteur que débute sa période de validité (à 0:47).

Les titres de transport peuvent également être achetés sur l’internet et téléchargés sur son téléphone multifonctionnel.

C’est la solution préférée des citoyens de la capitale (à 0:49). L’initialisation se fait en présentant son téléphone multifonctionnel à un lecteur, comme on le fait avec une carte à circuit électronique.

Et comme il est essentiel que ces téléphones soient opérationnels, tous les trains possèdent des bornes de recharge (à 0:51).

À Helsinki, on entre librement dans les stations de métro et dans les gares ferroviaires. En raison de l’absence de tourniquets, il n’y a jamais de congestion à l’entrée du métro ou des gares.

Occasionnellement, à l’aide d’un lecteur mobile, des contrôleurs vérifient la validité des titres de transport détenus par les passagers. Ils commencent leur travail dès que les portes d’un train se ferment. Puis ils débarquent à la gare suivante et vont de train en train pour effectuer leur travail.

Si on exclut le personnel nécessaire au bon fonctionnement du matériel roulant, le système de transport en commun de Finlande repose sur un personnel réduit d’une très grande efficacité.

Afin de relier Helsinki à sa banlieue et aux autres villes du pays, la Finlande a développé son réseau de voies ferrées.

Pour un territoire qui représente 22 % de la taille du Québec, le réseau finlandais est de 5 865 km de voies ferrées, soit à peine moins qu’au Québec (6 678 km).

Son électrification a débuté en 1968. Un demi-siècle plus tard, seulement la moitié du réseau est électrifié. Mais c’est la partie la plus utilisée. Si bien que la traction électrique est responsable de 65 % des déplacements par chemin de fer dans tout le pays.

La popularité du transport ferroviaire est telle que pour chaque tranche de mille citoyens, il y a 373 véhicules de moins sur les routes et autoroutes finlandaises en comparaison avec celles du Québec.

Cela équivaut, par exemple, à faire disparaitre 694 000 véhicules qui encombrent les voies de circulation sur l’ile de Montréal. Pour l’ensemble du Québec, c’est comme enlever 3,1 millions de véhicules de nos routes.

Inauguré en 1982 et prolongé une vingtaine d’années plus tard, le métro d’Helsinki est le plus nordique au monde (de 1:03 à 1:28).

Dans les autobus d’Helsinki, les passagers pénètrent par la porte à l’avant. Toutefois, les mamans qui trimballent leurs enfants en poussette peuvent emprunter de larges portes situées vers l’arrière du véhicule (à 1:33).

Helsinki possède son système de vélo-partage (de 1:37 à 1:44). Inauguré en 2016, il se compose de 1 500 vélos répartis dans 150 stations.

La ville est aussi parcourue par un vaste réseau de pistes cyclables, dont celle, longue de 1,3 km, qui a remplacé une voie ferrée qui traversait autrefois la capitale (à 1:47). De nos jours, cette piste est utilisée par 700 000 cyclistes par an.

Entourée d’une multitude d’iles habitées, la capitale est également desservie par plusieurs services de transport maritime.


Détails techniques : Le diaporama présente 56 photos réalisées à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5 mark II.

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (53 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (2 photos) et le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (1 photo).

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Écrit par Jean-Pierre Martel


De Montréal à Helsinki

21 mars 2021
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Ce court diaporama est le premier d’une série consacrée au voyage à Helsinki que j’ai effectué du 31 juillet au 18 aout 2018.

Essentiellement, on y voit un aperçu de l’aéroport P.E.-Trudeau, le vol de Montréal à Amsterdam, puis celui d’Amsterdam à Helsinki.

Peu de temps après le départ d’Amsterdam, nous survolons (de 1:08 à 1:23) certaines des serres horticoles qui font la réputation de la capitale hollandaise.

À 1:28, cette vue aérienne montre le grand nombre d’iles qui entourent Helsinki.

Le golfe de Finlande qui baigne la ville sert de tampon thermique qui atténue les écarts de température entre le jour et la nuit.

Si bien qu’en dépit de sa latitude nordique de 60°10 — située entre Montréal (45°37) et le pôle Nord (90°) — les températures qui y règnent sont très près de celles de Montréal.

L’aéroport est desservi par une ligne ferroviaire circulaire à deux voies dont le terminus est situé au centre-ville d’Helsinki (plan à 1:52). Sur cette carte, chaque station est identifiée par ses noms en finlandais et en suédois.

Les trains qui y circulent dans le sens horaire forment la ligne P. Tandis que ceux qui empruntent cette ligne dans le sens antihoraire forment la ligne I.

Étant donné que la capitale finlandaise est située à l’extrémité sud du pays, les trains de cette ligne ferroviaire font office de trains de banlieue.

La plupart de ses stations sont reliées à des lignes d’autobus et, dans le cas de la capitale, à tout son réseau de transport en commun (dont le métro).

Puisque l’appartement que j’avais loué (à 58,20$Can la nuit) était à quinze minutes de marche de la station Huopalahti (à 2:05), le plus court chemin pour l’atteindre était d’emprunter la ligne I.

Au cours de ce voyage, presque tous mes repas ont été pris à l’appartement. Et comme je me suis efforcé de manger à la finlandaise, voici (à 2:17) quelques-uns des aliments typiques que j’ai achetés pour le repas du midi.

Il est à noter que le jambon et les fromages tranchés les plus couramment offerts à l’épicerie sont taillés pour être utilisés sur de petites tranches de pain de seigle.

À ceux qui hésiteraient à adopter une telle diète (qui comprenait du gruau au petit déjeuner et de la soupe et du saumon au repas du soir), sachez que la diète finlandaise est lourde, mais saine et très plaisante.

En particulier, je dois avouer que normalement, je ne suis pas friand du pain de seigle. Et pourtant, celui de marque Fazer m’a séduit par son parfum floral très agréable.

Détails techniques : Le diaporama présente 48 photos et quatre vidéos réalisés à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5 mark II.

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (39 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (5 photos) et le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (4 photos).

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le pays du bonheur

19 mars 2021
Cathédrale luthérienne d’Helsinki

On apprend aujourd’hui que la Finlande s’est hissée de nouveau au sommet du palmarès des pays les plus heureux au monde.

Malgré des taxes et des impôts très élevés, très peu de Finlandais remettent en question leur État-providence, convaincus d’en avoir pour leur argent.

C’est pour comprendre le paradoxe finlandais que j’avais entrepris d’y prendre mes vacances annuelles en aout 2018.

Après avoir publié le récit de ce voyage, j’avais différé la publication de mes photos sous forme de diaporamas en raison de l’éclatement de la crise sanitaire.

Publier des photos de voyage quand tout le monde est confiné chez soi, c’est comme manger une grosse portion de gâteau au chocolat sous les yeux de quelqu’un au régime.

Malgré de nouveaux confinements en raison de l’émergence de variants, il est permis d’espérer que la vaccination nous apportera des jours meilleurs.

Voilà pourquoi je publierai bientôt des diaporamas qui donneront un aperçu de ce peuple qui m’a fasciné.

Référence : La Finlande, pays le plus heureux du monde

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 — 1/6400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 24 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Un concert à Helsinki attire un demi-million de participants

5 mai 2020

En Finlande, le Vappuaatto (ou Veille du Premier Mai) correspond à la Nuit de Walpurgis dans les pays germaniques.

Célébrée dans la nuit du 30 avril au 1er mai, elle marque la fin de l’hiver. Dans la capitale finlandaise, la fête du Vappu dure deux jours.

Statue Havis Amanda

Le 30 avril, selon la tradition, les étudiants de l’université viennent nettoyer la statue Havis Amanda érigée en 1908 à la rencontre de l’Esplanade (un long parc étroit) et de la place du Marché (qui donne accès au port).

Ce long congé est l’occasion pour les familles d’aller piqueniquer dans l’immense parc boisé de Kaivopuisto, aménagé en bordure de la mer Baltique.

Place du Sénat et Cathédrale luthérienne

En soirée, un grand spectacle est organisé sur la Place du Sénat, la plus grande place de la ville.

Celle-ci est située aux pieds de la superbe Cathédrale luthérienne, de style néoclassique, dont les coupoles sont décorées d’étoiles dorées.

Cette année, ce spectacle mettait en vedette le duo de rap finlandais JVG.

L’évènement a réuni une foule de plus de 150 000 participants; en comptant ceux qui n’y sont pas demeurés longtemps, les organisateurs estiment que le spectacle a attiré 460 000 personnes.

Mais comment la Finlande, un des pays européens les moins touchés jusqu’ici par la pandémie au Covid-19 — 44 morts par million d’habitants vs 283 pour le pays voisin, la Suède — a-t-elle pu commettre une telle imprudence sanitaire ?

C’est qu’il s’agissait d’une foule virtuelle.

Helsinki possède l’ambition de devenir la capitale mondiale des festivités en ligne.

Dès qu’il se choisissait un avatar tridimensionnel (d’aspect réaliste), le participant se voyait apparaitre dans la foule et pouvait animer son avatar à l’aide de commandes du clavier ou d’une manette.

Dans un avenir rapproché, les organisateurs des festivals d’été de Montréal pourraient s’inspirer d’Helsinki et créer des spectacles attirant des millions d’internautes à travers le monde, équipés de casques de réalité virtuelle et partageant (dans une certaine mesure) l’atmosphère ludique de la métropole sans quitter le confort de leur salon.

Détails techniques des photos : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 12-40 mm F/2,8
1re photo : 1/1000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 34 mm
2e  photo : 1/8000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm

Références :
Helsinki’s huge VR gig hints at the potential of virtual tourism
Vappu, fête du travail et des étudiants à Helsinki

Paru depuis :
À peine lancée, la salle virtuelle Yoop suscite de l’intérêt à l’étranger (2020-07-11)

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Écrit par Jean-Pierre Martel