Aperçu de l’est de Lisbonne

Publié le 12 avril 2018 | Temps de lecture : 4 minutes
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Ce diaporama est moins un aperçu général de la partie est de la capitale portugaise qu’une présentation des deux sites touristiques qui s’y trouvent : l’Aquarium de Lisbonne (situé dans le Parc des Nations) et le musée national de l’Azuléjo.

Parque das Nações

Le Parc des Nations fut aménagé pour accueillir l’Expo’98.

Avant d’arriver à notre première destination, nous passons devant le Pavillon de la connaissance, œuvre du Portugais Carrilho da Graça (de 0:05 à 0:08).

Conçu par l’architecte américain Peter Chermayeff, l’Aquarium de Lisbonne (de 0:11 à 1:05) est le plus grand d’Europe. C’était la pièce maitresse d’Expo’98.

Il est formé de deux pavillons réunis par une passerelle.

Sa partie terrestre (de 0:13 à 0:23) sert de billetterie. Elle héberge également un restaurant et une exposition temporaire consacrée aux milieux aquatiques.

De 0:24 à 0:32, le long de la passerelle qui mène au pavillon principal, les visiteurs rencontrent des panneaux qui visent à les sensibiliser aux dangers de la surpêche.

La partie insulaire (de 0:33 à 1:05) présente tout ce qui est relié de près ou de loin au milieu aquatique : des oiseaux de l’Antarctique, des poissons (évidemment), des anémones, des coraux, des batraciens et des plantes aquatiques.

Quatre espaces distincts présentent les écosystèmes de l’Atlantique Nord, du Pacifique tempéré, de l’océan Indien tropical et de l’Antarctique.

Cette dernière partie n’étant pas vitrée (contrairement à son équivalent au Biodôme de Montréal), les visiteurs prendront soin de s’apporter un vêtement chaud.

Une trentaine de petits aquariums présente des poissons regroupés par catégorie ou par l’endroit du monde qu’ils habitent.

Sur deux étages, l’immense bassin central restitue partiellement les conditions de haute mer avec ses bancs de poissons, ses raies, et ses requins.

Il s’agit ici d’un des attractions touristiques les plus appréciées de Lisbonne.

De 1:22 à 1:29, il s’agit de la gare intermodale Oriente, construite pour desservir l’Expo’98 et créée par Santiago Caltrava Valls. Sa canopée de verre protectrice est caractéristique du style de cet architecte espagnol.

Museu Nacional do Azulejo

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le mot azuléjo ne vient pas d’azul (bleu en portugais) mais de l’arabe al zulaydj, ce qui signifie ‘petite pierre polie’, désignant chaque pièce d’une mosaïque.

Connu dans de nombreux pays depuis des siècles, cet art a atteint son apogée au Portugal au XVIIIe siècle.

À Lisbonne, en 1755, les édifices qui avaient résisté au séisme étaient souvent endommagés. Plutôt que de simplement calfeutrer les fissures, le recouvrement de plaques de faïence est soudainement devenu une mode.

Cette mode a persisté depuis et donne aujourd’hui un cachet particulier à la capitale portugaise.

Le pays se devait donc de créer un musée qui lui soit dédié (de 1:31 à 2:27).

Celui-ci a été aménagé dans l’ancien Couvent de la Mère de Dieu, construit en 1509 (de 2:28 à la fin).

De tous les azuléjos du musée, celui qui retient le plus l’attention est le grand panorama (composé de 576 tuiles faisant 23 mètres de large) de Lisbonne telle qu’elle était avant le séisme de 1755 (de 1:43 à 1:45).

Une partie des œuvres présentées le sont à l’étage, le long de la galerie du cloitre de style Renaissance de Diogo de Torralva (de 1:51 à 2:05).

Puis nous accédons à l’église Madre de Deus, une des plus belles de la ville.

Les religieuses assistaient aux offices dans le chœur supérieur (ou Coro Alto), situé à l’étage (de 2:39 à 2:51).

Les parties hautes de cette pièce sont décorées de toiles. Entre ces toiles et les stalles sur lesquelles les religieuses prenaient place, des niches fermées contiennent de saintes reliques.

Au fond de la pièce (à 2:49), une grande ouverture donne une vue en plongée de l’église proprement dite.

Au rez-de-chaussée, une antichambre (à 2:53) donne accès à l’église (à partir de 2:55).

Achevée à la Renaissance, celle-ci ne reçut sa décoration définitive qu’après le séisme de 1755. Cette décoration fastueuse est formée d’azuléjos hollandais, de toiles et d’une débauche de bois doré rococo.

À elle seule, elle justifie la visite du musée.


Détails techniques : Ce diaporama contient 85 photos et deux clips vidéos réalisés à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5.

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (39 photos), M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (25 photos) et PanLeica 25 mm F/1,4 (21 photos).

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Écrit par Jean-Pierre Martel