En cette journée de pluie intermittente, je décide de visiter le musée d’Orsay.
Dès 10h du matin, on faisait déjà la queue pour y entrer. J’ai finalement franchi ses portes après environ une heure d’attente.
En prévision de ce voyage à Paris, j’avais acheté à Montréal un sac à dos expressément conçu pour transporter de l’équipement photographique.
Taille limite des bagages au Louvre
Il a l’avantage de ne pas dépasser la taille maximale autorisée au Louvre (55 x 35 x 20 cm).
Toutefois, au musée de l’Orangerie (visitée le 3e jour de ce voyage), les sacs à dos étaient permis, mais à la condition d’être tenus par leur poignée, ce qui est une corvée lorsqu’on doit photographier en même temps.
Donc, pour le musée d’Orsay, j’avais décidé de transporter mes objectifs dans une veste sans manche dotée de 26 poches. Celle-ci n’est pas conçue spécifiquement pour les photographes mais est extrêmement pratique.
Interdiction des sacs à dos au musée d’Orsay
Ce fut une excellente décision; dès l’entrée au musée, tous les sacs à dos devaient être laissés à la consigne.
Les mesures sécuritaires adoptées par la ville de Paris sont de plus en plus sévères. Pour le reste de mon voyage, je me propose d’utiliser cette veste, qui me permet de transporter tout ce dont j’ai besoin.
Donc au musée d’Orsay, je suis finalement entré à 10h55. j’en suis sorti à 15h35.
Cliquer sur l’image pour l’agrandir
Cliquer sur l’image pour l’agrandir
Quel musée ! C’est un panorama de la création artistique de 1848 à 1914. Des premières oeuvres impressionnistes à l’Art nouveau.
Peu de peintres anglais. Rien de la Sécession viennoise. Mais ce qu’on y voit est d’une telle splendeur qu’on pardonne le parti-pris des collections présentées ici et qui sont le reflet de cette prétention parisienne d’être la capitale culturelle de l’Occident, ce qu’elle était effectivement.
Cliquer sur l’image pour l’agrandir
J’ai pris le repas du midi au restaurant du musée. L’entrée — une gaspacho de tomate et ananas délicieuse — et un pavé de saumon parfaitement cuit pour 22 euros (environ 33$).
Évidemment, c’était un prétexte pour photographier le plafond (une manie personnelle, comme vous l’aurez sans doute deviné).
Après la mode des égoportraits réalisés à l’aide de son téléphone fixé au bout d’une perche (de plus en plus souvent interdits), voici la généralisation des égoportraits.
Maintenant, il ne suffit plus de se photographier devant un édifice emblématique comme la tour Eiffel ou l’Arc de triomphe pour conserver un souvenir de sa visite à Paris; on cherche à se photographier partout, devant n’importe quoi. Comme les chiens marquent leur territoire en urinant un peu partout.
Au musée, pour satisfaire son narcissisme, on se colle sur une œuvre (de préférence importante) pour se photographier. Et on reste là, un bon moment, à vérifier si la photo est bonne. On recommence s’il y a lieu, jusqu’à ce qu’on soit parfaitement satisfait.
Cliquer sur l’image pour l’agrandir
Idéalement, on devrait pouvoir utiliser son téléphone multifonctionnel pour contrôler l’éclairage de la salle afin de l’ajuster à son avantage comme le font déjà les portraitistes dans leur studio. Mais nous n’en sommes pas encore là. Dieu merci !
Cliquer sur l’image pour l’agrandir
Le musée d’Orsay présentait l’exposition temporaire Splendeurs et Misères — Images de la prostitution, 1850-1910 dont l’ampleur étonne; 490 œuvres.
Entrée de l’exposition temporaire
Cette exposition est à la fois artistique et sociologique. C’est ce qui explique qu’on y présente quelques œuvres pornographiques dont la valeur artistique est discutable.
Puis je visite deux églises modestes du deuxième arrondissement et rentre à l’hôtel pour la nuit.
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 75 mm F/1,8 (3e photo), PanLeica 25 mm F/1,4 (7e photo) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 30 mm
2e photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 15 mm
3e photo : 1/200 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 75 mm
4e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 9 mm
5e photo : 1/60 sec. — F/5,0 — ISO 800 — 22 mm
6e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 7 mm
7e photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 3200 — 25 mm
8e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 19 mm
9e photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 21 mm
Pour lire les comptes-rendus du premier ou du deuxième voyage à Paris, veuillez cliquer sur l’hyperlien approprié.