Festival Montréal Baroque – le 22 juin 2019

23 juin 2019
Fiat 500

C’est de nouveau dans le quartier montréalais de la Petite Italie que se déroulait principalement cette 3e journée du Festival Montréal Baroque 2019.

Parmi les activités gratuites offertes en marge du festival, le marché Jean-Talon accueillait à 11h une improvisation sur Les Quatres saisons de Vivaldi transposées pour deux violons et une harpe (Davide Monti, David Greenberg et Maria-Christina Cleary).

Je n’ai pas assisté à ce concert, mais ceux qui y étaient en sont revenus enthousiastes.

Amore e Guerra I

Davide Monti, David Greenberg, Molly Quinn, Jolle Greenleaf, Maria-Christina Cleary et Michel Anger

À 14h, le premier concert payant fut le premier volet d’Amore e Guerra.

Dans une bâtisse industrielle du quartier de Mile-End, les six concertistes exécutèrent avec brio des madrigaux et des œuvres vocales italiennes de Dario Castello, d’Hieronymus Kapsberger, de Claudio Monteverdi, de Martino Pesenti et de Salomone Rossi.

Molly Quinn
Davide Monti et David Greenberg
Davide Monti
Jolle Greenleaf

Amore e Guerra II

Les concertistes

Sous la direction d’Andrew McAnerney, à 17h les Tenet Vocal Artists, le Studio de musique ancienne de Montréal, le duo italien ArParla, le Consort des Voix humaines, David Greenberg et Antoine Mallette-Chenier unissaient leurs forces pour exécuter des madrigaux de Monteverdi à l’église Notre-Dame-de-la-Défense.

Gene Stenger, Nils Brown et Anicet Castel
Jolle Greenleaf
Famille mélomane

Au cours du concert, ces quelques taches de lumière qui illuminaient cette famille de mélomanes ont attiré mon attention.

Banchetto Musicale

Au parc Dante
Au menu du Banquet musical

Immédiatement à l’ouest de l’église se trouve le parc Dante. C’est là quel les festivaliers eurent l’occasion (pour un léger supplément) de gouter les pâtes de la cheffe Elena Faita.

Signe des temps, les bols étaient en matière recyclable.

Nils Brown

Au cours du repas, Nils Brown (du Tenet Vocal Artists) charmait l’assistance de sa splendide voix de ténor.

Rien du tout

Catherine St-Arnaud et Josquin Beauchemin

À 20h, retour au quartier de Mile-End pour une fantaisie de Marie-Nathalie Lacoursière basée sur des airs français d’André Campra, de Nicolas Racot de Grandval, de Jean-Baptiste Lully, de Jean-Philippe Rameau et… de Luc Plamondon.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs PanLeica 8-18 mm (2e photo), M.Zuiko 25 mm F/1,2 (1re, 4e, 7e, 12e et 13e photos) et M.Zuiko 75 mm F/1,8 (les autres photos)
  1re photo : 1/400 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 25 mm
  2e  photo : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 4000 — 17 mm
  3e  photo : 1/200 sec. — F/1,8 — ISO 2500 — 75 mm
  4e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 500 — 25 mm
  5e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 2000 — 75 mm
  6e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 5000 — 75 mm
  7e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
  8e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 1600 — 75 mm
  9e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 1000 — 75 mm
10e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 2500 — 75 mm
11e  photo : 1/5000 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 75 mm
12e  photo : 1/6400 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
13e  photo : 1/8000 sec. — F/1,2 — ISO 160 — 25 mm
14e  photo : 1/200 sec. — F/1,8 — ISO 640 — 75 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Festival Montréal Baroque – le 21 juin 2019

22 juin 2019
Nef de l’église Madonna della Difesa

C’est de nouveau dans l’église Notre-Dama-de-la-Défense que s’est tenue la deuxième journée du Festival Montréal Baroque 2019.

Le concert Ercole, Cupido, Furiæ e Apollo

Les musiciens

À 19, le concert Ercole, Cupido, Furiæ e Apollo présentait de la musique de chambre italienne du XVIIe siècle.

Chaque morceau faisait appel à un ou plusieurs instrumentistes parmi les artisans de ce concert : le duo Arparia (Davide Monti et Maria-Christiana Cleary), David Greenberg, Antoine Malette-Chénier et le consort des Voix humaines.

Il s’agissait d’un large panorama d’œuvres plutôt séduisantes de huit compositeurs dont certains peu connus des mélomanes : Dario Castello, Giovanni-Paulo Cima, Giovanni Gabrieli, Biagio Marini, Michelangelo Rossi, Gregorio Strozzi, Giovanni-Maria Trabaci et Marco Uccellini.

David Greenberg (violon)
Maria-Christina Cleary (triple harpe)
Des musiciens très concentrés
Davide Monti

Davide Monti possède l’art consommé de vaincre toutes les difficultés de la partition et le faire avec la plus totale aisance apparente. Dans ce sens, c’est l’incarnation même du sprezzatura (le thème du festival).

Le concert Le Tri grazie

Ensemble Meslanges

À 21h, le festival présentait l’ensemble Meslanges dans un programme dédié à la musique vocale italienne baroque.

Dans l’ordre habituel sur la photo, il s’agit de Dorothéa Ventura (soprano et claveciniste), Marie Magistry (soprano), Ghislaine Deschambault (mezzosoprano) et Sara Lackie (harpiste).

Même si toutes ont été impeccables, j’avoue avoir apprécié le raffinement exquis de Mme Deschambault.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs PanLeica 8-18 mm (1re photo), M.Zuiko 25 mm F/1,2 (2e photo) et M.Zuiko 75 mm F/1,8 (les autres photos)
1re photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 8 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 3200 — 75 mm
4e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 3200 — 75 mm
5e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 1250 — 75 mm
6e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 2000 — 75 mm
7e  photo : 1/200 sec. — F/1,8 — ISO 6400 — 75 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Festival de musique Montréal baroque 2013 : Jour 3

24 juin 2013

Le programme de la journée commençait par un récital de flûte à bec qui débutait à 7h. Entre nous, qui va au concert à 7h du matin ?

Quatuor Elsinor

Mais j’étais là pour le concert donné à partir de 10h au Restaurant mexicain Casa de Mateo. Le Quatuor Elsinor — Jérémie de Pierre, Geneviève Pfiste, Élyse Lamanque-Girard et Ariane Gigon — donnait un programme du musique de différents compositeurs, anciens et contemporains.

Sur les marches du Théâtre St-James, à partir de 11h se terminait le marathon de trois jours durant lequel on a joué l’intégrale du recueil Le Jardin des plaisirs de la flute, du compositeur néerlandais Jacob van Eyck.

Les marathoniens étaient de jeunes musiciens professionnels (comme Vincent Lauzer, ci-dessus à gauche), auxquels s’étaient joints un certain nombre de flûtistes amateurs, dont la majorité étaient assez bons (c’était le cas de cette dame, ci-dessus à droite).

Détail de la décoration de la grande salle du Théâtre St-James

À 14h, dans la grande salle du théâtre de déroulait un concert d’œuvres du compositeur John Dowland (1563-1626) et dont on célèbre cette année le 450e anniversaire de naissance.

Consort des Voix humaines

Les interprètes étaient le duo Les voix humaines (Susie Napper et Margaret Little), complété par les violistes Mélisande Corriveau, Felix Deak et Marie-Laurence Primeau, de même que par le luthiste Sylvain Bergeron. Ces six musiciens forment le Consort des Voix humaines. Leur interprétation fut irréprochable, les Voix humaines étant reconnues mondialement dans ce répertoire.

Mark Edwards

À 16, le claveciniste Mark Edward (ex-étudiant à la faculté de musique de McGill et Premier prix 2012 du Concours de clavecin de Bruges) donnait un récital. Ne vous laisser pas tromper par la mine un peu triste de l’interprète sur la photo ci-dessus : son récital fut tout simplement renversant.

Le tout débutait par une chaconne de Haendel où, en dépit des fausses notes, l’interprète fit preuve d’une virtuosité spectaculaire. Haendel était reconnu comme un excellent improvisateur et on avait l’impression, en écoutant M. Edwards, que le compositeur lui-même était à l’œuvre, bien décidé à nous épater.

Clavecin de Mark Edwards

En entrevue exclusive pour ce blogue, le claveciniste déclare que la partition d’Haendel est déjà très détaillée. Il a fait un montage qui lui semblait approprié des parties utilisées par d’autres virtuoses et il simplement a augmenté le niveau de difficulté d’environ dix pour cent par des ornements personnels.

Je n’ai jamais aimé Couperin, que je trouve ennuyeux. Joué par M. Edwards (qui brode et orne à profusion), ce compositeur français m’est soudainement apparu intéressant.

Dans une pièce du compositeur italien Bernardo Storace (que je ne connaissais pas), M. Edwards sépare tellement bien les différentes voix de la partition qu’on a l’impression qu’il réussit à faire chanter le clavecin, tout en l’accompagnant d’un petit orchestre d’instruments. C’est stupéfiant.

Grande salle du Théâtre St-James

À 19h, dans l’immense salle du théâtre, l’Harmonie des saisons — un ensemble formé de musiciens et chanteurs montréalais et mexicains — donnait un concert d’œuvres baroques d’Espagne et d’Amérique latine.

L’Harmonie des saisons

Tous les chanteurs furent remarquables, en particulier les voix masculines. Nommément, le ténor Rodrigo del Pozo a suscité l’enthousiasme de l’assistance par son timbre viril et princier.

La Mandragore

À 21h, le programme se terminait par le quintette La Mandragore qui présentait une soirée sous le thème des Vikings. Il s’agit d’une musique néo-traditionnelle, très mélodieuse, qui m’a rappelé celle de l’ex-groupe pseudo-celtique Malicorne.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150 mm R (les photos No 6, 9 et 10) et objectif Lumix 12-35 mm F/2,8 (les sept autres photos)
  1re photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 5000 — 32 mm
  Imagette de gauche : 1/160 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 35 mm
  Imagette de droite   : 1/160 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 35 mm
  4e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 28 mm
  5e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 5000 — 35 mm
  6e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 1600 — 150 mm
  7e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 22 mm
  8e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 12 mm
  9e  photo : 1/100 sec. — F/4,2 — ISO 2000 — 49 mm
10e  photo : 1/100 sec. — F/4,3 — ISO 640 — 53 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel