Festival Montréal Baroque 2023 – jour 4

Publié le 21 juin 2023 | Temps de lecture : 5 minutes

Sous le titre ‘Méandres amoureux’, le festival regroupait samedi dernier trois mini-concerts qui furent donnés en alternance dans la crypte et dans le belvédère de l’église Notre-Dame-de-Bonsecours.

Tanya LaPerrière (viole d’amour)

En premier lieu, sous nos yeux, Tanya LaPerrière construisit son concert improvisé.

Après avoir enregistré le bruit de quelques tapements de doigts sur son instrument, cet enregistrement, joué en bouche, devint l’assise rythmique de ce qui allait suivre. Puis, à cette cellule, elle ajouta d’abord un air lent et grave, puis un air nerveux joué dans le registre aigu de son instrument.

Une fois cela fait, accompagnée par elle-même sur ses trois instruments virtuels, la violiste joua une multitude de variations basées sur un leitmotiv de sept notes.

Le tout fut très intéressant.

Grégoire Jeay (flute d’amour) et Mélisandre Corriveau (viole de gambe)

Les festivaliers montaient ensuite au belvédère pour entendre le deuxième volet du programme, consacré à des œuvres pour flute d’amour et basse continue (ou transposées pour ces instruments).

Karim Nasr, Esteban La Rotta, Elianna Zimmerman et Daphne Manavopolous

De retour dans la crypte, on pouvait entendre deux trios pour violon, hautbois d’amour et continuo, de même que la transposition pour ces instruments de l’air le plus célèbre de l’opéra Rinaldo de Haendel (l’air Laschia chio pianga).

Quatuor Ximenez

À partir de 11h, le Quatuor Ximenez interprétait un programme aussi original que charmant, composé d’œuvres néoclassiques de Gossec, de Pleyel, du Chevalier de Saint-George, de Mozart et de Tirado.

Puisque certains de ces compositeurs sont moins connus du grand public que Mozart ou Haydn, le violoniste faisait précéder l’exécution de chaque pièce d’une courte présentation qui résumait assez bien ce qu’on avait besoin de savoir à son sujet.

Le tout se déroulait dans le café-concert L’Orbite  où le repas du midi était servi aux festivaliers.

Si on s’habituait très vite au va-et-vient des serveurs — au point de ne plus les remarquer après quelques minutes — il était plus difficile d’ignorer le bruit intermittent du moulin à café.

Suggestion : Les caféinomanes les plus difficiles ne verraient sans doute pas la différence de gout entre un café infusé dès que broyé, et un autre fraichement infusé à partir de grains de café moulus une heure plus tôt, c’est-à-dire un peu avant le début du concert…

Vincent Lauzer et Matthias Maute (flutes à bec)

À 13h, à l’église Notre-Dame-du-Bonsecours, Vincent Lauzer et Matthias Maute, seuls ou en duo, présentèrent une douzaine d’œuvres conçues pour la flute à bec ou transposées pour elle.

Mark Edwards (clavecin)

Une des choses qui m’ont frappé dans ce festival, c’est à quel point l’acoustique de la crypte de l’église Notre-Dame-du-Bonsecours est idéale pour le clavecin.

Alors qu’une petite chapelle en bois exagèrerait le moelleux des graves et atténuerait l’éclat cristallin des aigus, cette crypte entièrement minérale, trop petite pour créer de l’écho, y fait toutefois rebondir très brièvement le son, ce qui ajoute un peu de gras au registre médian de l’instrument.

D’autre part, contrairement au piano moderne, le clavecin ne possède pas de pédale pour prolonger le son. On compense cette brièveté par des fioritures.

Et le bon interprète est celui qui peut les jouer sans ensevelir la ou les voix principales sous ces décorations.

Et les prodiges sont ceux qui possèdent dans leur bagage interprétatif des ornements qui varient selon le style de musique, son rythme, voire selon le compositeur.

Mark Edwards est de ceux-là. Son récital jouissif fut un autre grand moment de l’édition 2023 du Festival Montréal baroque.

Janelle Lucyk (soprano) et Les Voix Humaines

Janelle Lucyk est dotée d’une voix à la fois puissante et dépourvue de vibrato. Cette soprano aime chanter et son charisme rayonnant a totalement rempli la nef de l’église.

La journée de terminait par un récital auquel je n’ai pas assisté, préférant aller voir le spectacle Charlebois en CharleboisScope aux Francos de Montréal.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
1re photo : 1/40 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 82 mm
2e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 40 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 40 mm
4e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 4000 — 40 mm
5e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 85 mm
6e  photo : 1/25 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 90 mm
7e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 50 mm

Cliquez sur 2025, 2023, 2019, 2018, 2017, 2016, 2015, 2014, 2013, 2011, pour consulter les reportages photographiques de l’édition du Festival de musique baroque de cette année-là.

Laissez un commentaire »

| Culture, Festival de musique baroque, Musique | Mots-clés : , , , , , , , , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Festival Montréal Baroque 2023 – jour 3

Publié le 19 juin 2023 | Temps de lecture : 4 minutes
Vincent Lauzer (flute à bec) et Mark Edwards (clavecin)

Le 16 juin à 17h, le festival mettait en vedette le flutiste Vincent Lauzer dans un programme composé de sonates pour flute à bec et basse continue de trois compositeurs; Arcangelo Corelli, Georg Friedrich Haendel et Francesco Maria Veracini.

Avant l’invention du microsillon (sur rouleaux de cire), puis de la radio, la musique se pratiquait non seulement dans les salles de concert, mais également au sein des familles de mélomanes.

La publication d’une partition de musique répondait alors au besoin de nouveauté comme, de nos jours, la mise en marché d’un nouvel album de musique hip-hop.

Mais à l’époque baroque, seuls les amateurs et les musiciens ‘ordinaires’ se limitaient à jouer la partition telle qu’elle était écrite.

Les virtuoses, eux, n’hésitaient pas à éblouir leurs admirateurs en ornant et en brodant des notes comme le font en chantant les vedettes populaires d’aujourd’hui.

Vincent Lauzer est un des prodiges du XVIIIe siècle qui, à la différence de ses prédécesseurs, s’est tout simplement trompé de siècle et de continent à la naissance… pour notre plus grand plaisir.

Au cours de ce concert Corelli Confetti, M. Lauzer a transformé la minuscule crypte mal éclairée de l’église Notre-Dame-de-Bonsecours en machine à voyager dans le temps.

Dans une entrevue exclusive accordée à ce blogue et portant notamment sur le quatrième mouvement de la Sonate pour flute à bec et basse continue en do majeur op. 1 no 7 HWV 365 de Haendel, Vincent Lauzer affirmait avoir effectivement embelli considérablement la partition. « Avec Haendel, on beurre épais » concluait-il.

Et pourtant, toute cette dentelle sonore ajoutée — là comme ailleurs — n’a jamais masqué le thème de ce mouvement ni ralenti le rythme de son exécution.

Bref, ce concert intime, auquel ont assisté une quarantaine de personnes, fut un des très grands moments de cette édition 2023 du Festival Montréal baroque.

Le Barokkanerne (de Norvège)
L’Orchestre baroque de Finlande (FiBO)

À 19h, le Grand concert de la soirée était un programme double mettant en vedette deux orchestres baroques de Scandinavie.

Le programme de l’orchestre norvégien comprenait un mélange hétéroclite d’œuvres baroques et d’autres dans le style des compositions atonales de la seconde moitié du XXe siècle.

La particularité de l’orchestre norvégien est que sa violoniste principale joue sur un violon Hardanger, un instrument né au XVIIIe siècle et qui possède 4 ou 5 cordes sous-jacentes, en plus des quatre cordes traditionnelles.

Ce qui, par exemple, a conféré une sonorité particulière aux gouttelettes de pluie frappant la vitre des fenêtres, décrites musicalement dans ‘L’Hiver’ des Quatre saisons de Vivaldi.

Parce que ces concertos vivaldiens, connus pour l’abondance de leurs ritournelles mélodieuses, sont en réalité de la musique descriptive, écrite à partir d’un poème.

À titre d’exemple, le second mouvement du ‘Printemps’ (le largo, généralement moins apprécié du public) en constitue le cœur. Il décrit le feuillage qui bruisse au vent alors qu’un chien jappe au loin dans la nuit.

Or dans l’interprétation qu’en a faite Barokkanerne, on entend toute la musique. Mais pas la fresque sonore qu’elle est censée évoquer.

En somme, tout comme l’exécution des œuvres baroques au synthétiseur, on se lasse vite de la nouveauté atour du choix d’un instrument.

Après un entracte, le programme prévu par l’Orchestre baroque de Finlande a été modifié à la dernière minute en raison de l’indisposition de sa soprano, remplacée à la dernière minute par Anne-Maaria Oramo (la claveciniste de l’orchestre).

Ici, les Finlandais ont présenté un programme formé principalement d’œuvres très intéressantes de compositeurs baroques qu’on entend rarement et de quelques œuvres contemporaines tonales qui se sont harmonieusement mariées au reste.

On peut remercier le festival de nous avoir permis d’entendre, ici même à Montréal, des orchestres qui, autrement, ne nous seraient connus que par leurs enregistrements numérisés.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8.
1re photo : 1/30 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 95 mm
2e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 4000 — 40 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 52 mm

Cliquez sur 2025, 2023, 2019, 2018, 2017, 2016, 2015, 2014, 2013, 2011, pour consulter les reportages photographiques de l’édition du Festival de musique baroque de cette année-là.

Laissez un commentaire »

| Culture, Festival de musique baroque, Musique | Mots-clés : , , , , , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Festival Montréal Baroque 2023 – jour 2

Publié le 16 juin 2023 | Temps de lecture : 3 minutes
Cliquez sur l’image pour démarrer

À 19h hier soir, le festival présentait un grand concert sous le thème de ‘Peste, paix et party’, comprenant des œuvres baroques de compositeurs anglais, français, allemand et italien.

Pour ce faire, trois orchestres de musique ancienne étaient réunis; l’Orchestre baroque de Finlande, le Barokkanerne (de Norvège) et l’Ensemble Caprice (de Montréal), sous la direction de Matthias Maute.

Myriam Leblanc
Anna-Maaria Oramo

Le Grand chœur du Festival Montréal baroque occupait tous les sièges situés à gauche et à droite de la nef de l’église Notre-Dame-de-Bonsecours tandis que les parties solistes étaient assurées par les sopranos Myriam Leblanc et Anna-Maaria Oramo.

Avec le meilleur de trois pays, personne ne sera étonné du haut niveau d’interprétation dont firent preuve les interprètes.

Le concert se terminait par le Concerto grosso en ré majeur op.6 no 1 d’Arcangelo Corelli que j’ai trouvé particulièrement réussi.
 


 
À 21h, dans la crypte de l’église, le violoniste Guillaume Villeneuve (accompagné au clavecin par son frère Lucas) présentait un concert intime composé de diverses sonates, soit pour violon seul ou pour violon et basse continue.

Signalons que Guillaume Villeneuve est le plus récent récipiendaire du Prix Opus Découverte.

À mon avis, cet artiste est au violon ce que Nézet-Séguin est à l’orchestre; un excellent vulgarisateur qui maitrise l’art, dans un court texte de présentation, de donner au public les clés de la compréhension des œuvres qu’il interprète.

Les sonates font partie de ces compositions souvent austères auxquelles j’assiste plus par devoir que par plaisir.

Pourtant, la Passacaille pour violon seul en sol mineur C.105 (surnommée ‘De l’ange gardien) du compositeur Henrich Ignaz Franz Biber m’a ému presque aux larmes.

J’ai été ébloui par la virtuosité et la variété des couleurs qu’insufflait l’interprète à la Sonate pour violon et basse continue en sol mineur (surnommée ‘Le trille du diable) de Giuseppe Tartini.

Par contre, la chacone de la Partita pour violon seul no 2 en ré mineur BWV 1004 de Bach (la préférée de l’interprète, si j’ai bien compris), m’a laissé complètement indifférent.

Le programme se terminait par la Sonate pour violon et basse continue en ré mineur op. 5 no 12 (surnommée ‘La Folia’) d’Arcangelo Corelli.

Cette sonate est du bonbon. Au disque, il en existe de très nombreux enregistrements d’excellente qualité. Pourtant…

M. Villeneuve en a livré une interprétation brillante, taillée sur mesure pour l’acoustique des lieux. Bref, un événement dont aucun enregistrement (s’il y en avait) ne pourrait rendre la magie.

Il fallait être là.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 75 mm F/1,8.
1re photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 2500 — 75 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 2500 — 75 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 6400 — 75 mm
4e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 3200 — 75 mm

Cliquez sur 2025, 2023, 2019, 2018, 2017, 2016, 2015, 2014, 2013, 2011, pour consulter les reportages photographiques de l’édition du Festival de musique baroque de cette année-là.

Laissez un commentaire »

| Culture, Festival de musique baroque, Musique | Mots-clés : , , , , , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Francos de Montréal 2023 – jour 6 (le 14 juin)

Publié le 15 juin 2023 | Temps de lecture : 1 minute
Prinzly (Belgique)
Choses Sauvages (Québec)
Loud (Québec)

Glauque (Belgique)
Mon Doux Saigneur (Québec)

Hier soir, à l’issue d’un concert de musique baroque, j’étais libre durant la seconde moitié de la soirée. Alors pourquoi se priver du plaisir d’entendre gratuitement d’autres musiciens aux Francos de Montréal ?

Après avoir butiné des photos un peu partout sur le site, voici celles que j’ai rapportées.

Et parmi ce que j’ai entendu, ce que j’ai préféré fut le concert de Mon Doux Saigneur, sur la scène du Silo brasseur de Montréal.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 25 mm F/1,2 (5e photo) et M.Zuiko 75 mm F/1,8 (les autres photos)
1re photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 2500 — 75 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 320 — 75 mm
3e  photo : 1/200 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 75 mm
4e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 1250 — 75 mm
5e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 800 — 25 mm

Laissez un commentaire »

| Culture, FrancoFolies, Musique | Mots-clés : , , , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Festival Montréal Baroque 2023 – jour 1

Publié le 15 juin 2023 | Temps de lecture : 2 minutes
Cliquez sur l’image pour démarrer

L’édition 2023 du Festival Montréal baroque débutait hier soir par un concert mettant en valeur trois nouveaux diplômés de nos facultés de musique; Dylan Hillerbrand (contreténor), Alice Boissinot-Guastavino (soprano) et Mattias Lundberg (basse).

Le soutien orchestral était assuré par un quintette composé de Vincent Canciello (flute), Sarah Bleile-Douglass et Alex Miron-Perreault (aux violons), Jessica Korotkin (violoncelle), sous la direction de Ian Plansker (au clavecin).

L’œuvre au programme était, en version concert, l’opéra en un acte composé en 1752 par le philosophe Jean-Jacques Rousseau. C’est le premier opéra dont les paroles et la musique sont du même auteur.

À son époque faisait rage l’opposition farouche entre les partisans de l’opéra italien (à l’orchestration plus simple) et ceux qui défendaient bec et ongles la tragédie lyrique française (comprenant de nombreux ballets, et à l’orchestration savante).

Le philosophe avait non seulement pris position en faveur du premier, mais avait lui-même donné l’exemple en composant une pastorale d’environ 45 minutes intitulée ‘Le Devin du Village’ (dont voici la finale).

Ici, les personnages ne sont pas des divinités grecques ou romaines dont les amours contrariés ou les conflits font allusion à l’actualité politique du temps, mais une simple bergère amoureuse de son berger.

Bref, cette représentation du Devin du Village fut une manière charmante de débuter cette année le festival montréalais de musique baroque.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 75 mm F/1,8.

Cliquez sur 2025, 2023, 2019, 2018, 2017, 2016, 2015, 2014, 2013, 2011, pour consulter les reportages photographiques de l’édition du Festival de musique baroque de cette année-là.

Laissez un commentaire »

| Culture, Festival de musique baroque, Musique | Mots-clés : , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Francos de Montréal 2023 – jour 5 (le 13 juin)

Publié le 14 juin 2023 | Temps de lecture : 2 minutes
Ojos (France)
Rosie Valland (Québec)
Super Plage (Québec)
Chanteurs non identifiés
Roselle
Lumière et Fils Cara
Thaïs et Nikola
Manu Militari (Québec)
Ariane Roy (Québec)
Lisa Leblanc (Acadie)
Pogo Car Crash Control (France)
Thick Glasses (Québec)

À 8h, mercredi matin à Montréal, l’indice de la qualité de l’air était de 81. Mais après une pluie matinale, cet indice était tombé à 29 à 17h, ce qui est bon.

J’ai donc pris le métro jusqu’au site des Francos de Montréal. Au programme, du punk, du hip-hop, du heavy métal, des ballades, de la musique pop et du disco. Bref, de quoi satisfaire tous les gouts.

Les prestations que j’ai préférées ont été le spectacle disco de Lisa Leblanc, et celui énergique de Pogo Car Crash Control.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
  1re photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 120 mm
  2e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 150 mm
  3e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
  4e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 150 mm
  5e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 150 mm
  6e  photo : 1/150 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 50 mm
  7e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 115 mm
  8e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 40 mm
  9e  photo : 1/320 sec. — F/3,2 — ISO 1600 — 150 mm
10e  photo : 1/250 sec. — F/3,2 — ISO 1600 — 120 mm
11e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 46 mm
12e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 40 mm

Laissez un commentaire »

| Culture, FrancoFolies, Musique | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Francos de Montréal 2023 – jour 2 (le 10 juin)

Publié le 11 juin 2023 | Temps de lecture : 3 minutes
Brö (France)
Lilison di Kinara (Guinée-Bissau)
Julien Granel (France)
Kanen (Innue québécoise)
Ben PLG (France)
Bon Enfant (Québec)
Kalika (France)
Monk.E (Québec)
Roxane Bruneau (Québec)
Jonathan Personne (Québec)
Matiu (Innu québécois)

J’aime les Francos. Premièrement parce que la musique y est bonne. Et lorsque ce n’est pas le cas, il suffit d’aller à une autre scène; on finit toujours par trouver quelque chose à son gout.

Et secondairement, c’est une occasion de faire du portrait alors le narcissisme contemporain fait en sorte que tout le monde veut contrôler son image. Ce qui rend la photographie de rue, par exemple, presque impossible.

Vendredi soir, il pleuvait légèrement. Et hier matin (donc samedi), j’hésitais. Non pas en raison du risque de pluie (qui était nul), mais par crainte au sujet de la qualité de l’air.


 
La pollution causée par les incendies de forêt est principalement constituée de minuscules particules de suie dont la taille est inférieure à 2,5 microns (les PM2,5). La normale annuelle pour Montréal est de 11,2 mcg/m³.

Samedi matin vers 10h, elle était de 13, ce qui est plutôt bien. Mais à 17h, elle était tombée à 5. Je n’avais donc plus aucune raison d’hésiter.

Cette année, on a judicieusement fait plus de place aux artistes autochtones qui choisissent de s’exprimer dans leur langue et en français. Ce qui nous permet de découvrir leur talent.

Et parmi les spectacles auxquels j’ai assisté hier, mon préféré a été la joviale prestation disco-funk de Julien Granel. Suivie de la pop mélodieuse de Bon Enfant. Et, pour terminer, le rock très ‘années 1960’, d’inspiration britannique, de Jonathan Personne.

À 23h30, on annonçait la prestation surprise de Gab Bouchard, que j’aime bien.

Mais l’idée de rester aussi tard sur le site — après l’avoir parcouru de long en large pendant plus de cinq heures — et de pédaler cinq kilomètres à vélo afin de rentrer chez moi, m’est apparu au-dessus de mes forces.

Donc, j’ai raté cette prestation surprise. Mais c’est partie remise.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
  1re photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 150 mm
  2e  photo : 1/1000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 125 mm
  3e  photo : 1/250 sec. — F/3,2 — ISO 400 — 110 mm
  4e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 150 mm
  5e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 73 mm
  6e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 150 mm
  7e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 150 mm
  8e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 150 mm
  9e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 150 mm
10e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 5000 — 150 mm
11e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 60 mm

Un commentaire

| FrancoFolies | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Et Bam

Publié le 20 avril 2023 | Temps de lecture : 2 minutes
Cliquez sur l’image pour démarrer

Préambule : Jusqu’à récemment, je ne connaissais pas cette chanson qui, pourtant, a connu un énorme succès en Europe. Pour ceux qui ne l’ont jamais entendue, en voici les paroles. Ci-dessous, a été placée en italiques, la partie du texte qui n’est pas chantée par la Française Sherley Paredes à The Voice Portugal.

 
Gare du Nord en novembre, les cheveux en pagaille
Comme une boule au ventre qui me tend, qui me tord
Et Paris qui s’étale
Tout à coup, me voilà, les jambes fébriles
Qu’elle est grande pour moi cette scène imposante où tout devient fragile

Et bam, et bam
Dans la poitrine
Maman, je l’ai fait pour toi
Je veux pas, je veux pas l’Amérique
Je veux ce cœur qui bat
Et bam, et bam
Sur la musique
Maman, je l’ai fait pour ça
Je veux pas, je veux pas l’Amérique

(Envolée, mon enfance, mais jamais rien n’efface
Les rêves ou la violence, ah oui, ça vous glace, mais c’est pour ça qu’on chante
Donnez-moi d’échouer et que vienne la pluie
On ne m’ôtera jamais que j’ai déjà gagné de nouveaux amis
Et bam, et bam
Dans la poitrine
Maman, je l’ai fait pour ça
Je veux pas, je veux pas l’Amérique
Je veux ce cœur qui bat
Et bam, et bam
Sur la musique
Maman, je l’ai fait pour toi
Je veux pas, je veux pas l’Amérique
)

Et plus fort que ma voix, je l’entends frapper
Ce cœur qui bat et balaie mes larmes et mes pourquoi

Et bam, et bam
Dans la poitrine
Maman, je l’ai fait pour ça
Je veux pas, je veux pas l’Amérique
Je veux ce cœur qui bat

Et bam, et bam
Sur la musique
Messieurs, mesdames me voilà
Je veux pas, je veux pas l’Amérique
Je veux ce cœur qui bat.

© 2021 – Vianney

Laissez un commentaire »

| Culture, Musique | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Les 2Frères

Publié le 13 novembre 2021 | Temps de lecture : 2 minutes
Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Le duo 2Frères est composé des frères Érik et Sonny Caouette, originaires de Chapais (une ville minière située dans la région Nord-du-Québec).

Après avoir regardé une émission de télévision qui leur était consacrée, j’ai décidé de passer en revue leur discographie sur iTunes. Ce qui m’a amené à acheter plusieurs de leurs chansons.

Leurs enregistrements se caractérisent par trois choses : une diction impeccable, leur veine mélodique et un talent exceptionnel à pondre de manière concise un récit parfaitement bien fignolé.

Sur ce dernier point, on peut donner l’exemple de 33 Tours, relatant une histoire où on ne sait plus très bien, entre le disquaire et sa cliente, qui a réussi à séduire l’autre.

Le chant est simple, sans démonstration de virtuosité. Tout au plus, à la fin des phrases musicales de certaines chansons (dont Un peu de toi), on maintiendra légèrement le chant une fraction de seconde au-delà de ce qui est nécessaire à la prononciation de la dernière syllabe.

En passant en revue les chansons offertes sur les trois albums publiés jusqu’ici, on aurait intérêt à écouter également les chansons jugées de moindre intérêt qui, dans bien des cas, sont de véritables petits bijoux.

Je pense à ‘Ti-gars’ (coté 2/11), qui décrit les émotions qui bousculent la vie des parents, de la naissance à l’âge adulte d’un enfant.

Et à ‘Grande personne’ (coté 7/11) qui, à l’inverse, présente une relation père-fils décrite du point de vue de l’enfant.

Bref, un duo dont la popularité est amplement méritée.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14 — 1/200 sec. — F/4,0 — ISO 500 — 90 mm

2 commentaires

| Culture, Musique | Mots-clés : | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


La communion au Zénith

Publié le 22 juillet 2021 | Temps de lecture : 2 minutes
Cliquez sur l’image pour démarrer

D’accord, il existait
D’autres façons de se quitter.
Quelques éclats de verre
Auraient peut-être pu nous aider.
Dans ce silence amer,
J’ai décidé de pardonner
Les erreurs qu’on peut faire
À trop s’aimer.

D’accord, la petite fille
En moi, souvent, te réclamait.
Presque comme une mère
Tu me bordais, me protégeais.
Je t’ai volé ce sang
Qu’on aurait pas dû partager.
À bout de mots, de rêves,
Je vais crier :

Je t’aime, je t’aime.
Comme un fou, comme un soldat,
Comme une star de cinéma.
Je t’aime, je t’aime.
Comme un loup, comme un roi,
Comme un homme que je ne suis pas.
Tu vois; je t’aime comme ça.

D’accord je t’ai confié
Tous mes sourires, tous mes secrets.
Même ceux dont seul un frère
Est le gardien inavoué.
Dans cette maison de pierres
Satan nous regardait danser.
J’ai tant voulu la guerre
De corps qui se faisaient la paix.

Je t’aime, je t’aime.
Comme un fou, comme un soldat,
Comme une star de cinéma.
Je t’aime, je t’aime.
Comme un loup, comme un roi,
Comme un homme que je ne suis pas.
Tu vois; je t’aime comme ça.

Je t’aime, je t’aime.
Comme un fou, comme un soldat,
Comme une star de cinéma.
Je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime.
Comme un loup, comme un roi.
Comme un homme que je ne suis pas.
Tu vois; je t’aime comme ça, ouuh.
Tu vois, je t’aime comme ça.

Paroliers : Lara Fabian / Rick Allison.
Paroles de ‘Je t’aime’ © Sony ATV Music Publishing, Les Editions Charlot.
Vidéo captée à la salle Zénith Paris en décembre 2001.
Remarque : La foule chante ‘On t’aime’ et non ‘Je t’aime’.

7 commentaires

| Culture, Musique, Vidéos | Mots-clés : , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel