Brumes montréalaises

15 octobre 2022

On annonçait du temps ensoleillé pour aujourd’hui. Ce qui fut le cas. Mais en me levant ce matin, la ville était encore recouverte de brume.

Or la semaine dernière, dans un forum spécialisé sur l’internet, une personne avait demandé s’il était utile d’essayer de faire de la photographie infrarouge par temps couvert ou si c’était une perte de temps.

Quelle belle occasion d’en avoir le cœur net, moi qui ai l’habitude de faire de l’infrarouge par temps ensoleillé.

Sans prendre mon petit déjeuner, j’enfourchais mon vélo et prenais quelques dizaines de photos, dont celles-ci.

Elles ont été prises entre 7h35 et 8h36. Le soleil s’était levé à 7h12, mais était caché par un épais brouillard. Conséquemment, tout était un peu sombre. Il faisait environ 5°C.

En somme, c’était à peu près le pire temps pour faire de la photographie infrarouge.

Et pourtant…









 
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + filtre vert jaunâtre B+W 061 + filtre bleu FS KB20 + filtre bleu 80C d’Hoya
1re photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 18 mm
2e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 3200 — 40 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 19 mm
4e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 13 mm
5e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 23 mm
6e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 24 mm
7e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 17 mm
8e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 32 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Pakistan et le gaz fossile liquide

14 octobre 2022

Au cours de l’occupation américaine de l’Afghanistan, le Pakistan — situé au sud — servait à la fois de refuge aux ennemis des Américains (dont Oussama ben Laden) et de base militaire à partir de laquelle l’armée d’occupation était ravitaillée.

Le Pakistan a joué ce double jeu pendant vingt ans.

Bien avant les attentats du 11 septembre, les États-Unis s’intéressaient à l’Afghanistan et au Pakistan parce que la Russie prévoyait y faire traverser un oléoduc qui aurait relié des républiques soviétiques situées au nord de ces deux pays, à la mer d’Arabie située au sud.

Les États-Unis ont dépensé des milliards de dollars pour empêcher la réalisation de ce projet.

Maintenant que les États-Unis ont perdu la guerre en Afghanistan, leur ‘allié’ pakistanais ne leur est plus d’aucune utilité.

Ce pays se retrouve donc privé non seulement des droits qu’on lui paierait si un oléoduc traversait son territoire, mais également des hydrocarbures qu’il lui aurait apportés.

Privé de ressources énergétiques, ce pays a donc choisi d’utiliser du gaz fossile liquide (GFL).

Dans un premier temps, le Pakistan a signé un contrat à long terme avec le Qatar. Puis, à son échéance, le pays a trouvé un moyen d’obtenir du GFL de manière encore plus économique; acheter son gaz d’un courtier italien qui était libre d’obtenir le GFL au cout le plus bas possible.

Et pour s’assurer que ce courtier respecterait ses engagements, le contrat prévoyait d’importantes pénalités s’il ne les respectait pas.

Mais voilà qu’avec le déclenchement de la guerre en Ukraine, on se dispute le GFL comme on se disputait les masques chirurgicaux au début de la pandémie.

Mais au lieu qu’une cargaison de masques soit achetée à prix d’or sur le tarmac d’un aéroport chinois et change de destination, ce sont les méthaniers qui sont détournés vers l’Europe.

Quant aux pénalités, elles sont devenues risibles en comparaison avec l’augmentation phénoménale du prix du GFL sur le marché libre.

Strictement parlant, aucun pays occidental n’est coupable de cette piraterie. Le coupable, c’est la ‘main invisible du marché’.

Justement en raison de son invisibilité, beaucoup de ces peuples se demandent pourquoi ils doivent payer le prix de nos chicanes domestiques entre Occidentaux.

D’autant plus que lorsque des conflits armés les affectent eux, ils ne suscitent pas le même élan de solidarité…

Référence : LNG: European thirst for natural gas puts Bangladesh and Pakistan in the dark

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Guerre russo-ukrainienne et désindustrialisation de l’Europe

12 octobre 2022

Depuis des décennies, la mondialisation repose sur un réseau extrêmement complexe d’échanges internationaux régis par des contrats à long terme. Conclus au prix le plus bas, ces contrats assurent à la grande entreprise la stabilité de ses approvisionnements.

La Russie est un important exportateur d’hydrocarbures, de charbon, de blé, d’engrais chimiques, d’acier, d’aluminium, de palladium, de néon, etc.

En décidant, à la demande de Washington, de rompre brutalement leurs relations commerciales avec la Russie, les pays occidentaux ont provoqué la rupture de milliers de chaines d’approvisionnement.

Afin de maintenir leur production, les géants industriels ont dû se tourner vers le marché libre, où les prix sont substantiellement plus élevés. Voilà pourquoi cette remondialisation, opérée en catastrophe, s’avère extrêmement couteuse.


 
Cela se répercute sur les consommateurs par une accélération marquée de l’inflation. Une inflation qui devrait s’aggraver cet hiver.

Avec la destruction des gazoducs Nord Stream I et II, le divorce économique russo-européen est consommé.

Ne pouvant plus compter sur les hydrocarbures bon marché en provenance de Russie, le prix de l’énergie dans l’Union européenne sera plus élevé que dans la plupart des pays concurrents de l’Europe. Et ce, pour quelques années.

On peut donc anticiper que cette remondialisation s’accompagne d’une délocalisation industrielle.

En effet, les unes après les autres, les industries lourdes européennes — grandes consommatrices d’énergie — seront incitées à délocaliser leur production si elles veulent demeurer compétitives.

D’autre part, après deux ans de contraintes sanitaires, les peuples occidentaux ont la mèche courte.

Avant même que cette désindustrialisation soit amorcée, on assiste déjà à une augmentation de l’instabilité sociale en Europe en raison de l’inflation.

Au cours des années qui viennent, cette désindustrialisation accélérée provoquera la perte de millions d’emplois chez des travailleurs syndiqués, c’est-à-dire chez des gens dont la colère organisée peut facilement dégénérer.

Pour préserver la paix sociale, ces pays devront compter sur des gouvernements et des chefs d’État dont l’autorité morale aura été sapée par leur consentement au déclin économique de leur pays et de ce fait, leur trahison à l’intérêt national.

Références :
En Belgique, la colère sociale gronde face à l’explosion des factures énergétiques
La guerre russo-ukrainienne et la vassalisation de l’Europe
Le cout de la dé-Merkellisation de l’Allemagne
The Energy Shock — Germany Plans for a Winter Without Gas from Russia
Au Royaume-Uni, nouvel épisode des grèves de la colère face à l’inflation

Parus depuis :
Le Canada en voie de devenir une puissance de l’électrification automobile (2022-10-17)
Hauts-fourneaux à l’arrêt : « La flambée des prix de l’énergie n’est pas seule en cause » (2022-11-04)
Gaz, armes, céréales, Otan… Les Etats-Unis, grands gagnants de la guerre en Ukraine (2022-11-22)
Germany confronts a broken business model (2022-12-06)
Investissements industriels : l’Europe court derrière la Chine et les Etats-Unis (2022-12-11)
Le modèle industriel tchèque ébranlé par la crise énergétique (2023-01-03)
Ford to cut 3,200 jobs in Europe and move some work to US (2023-01-24)
BASF to cut 2,600 jobs as energy crisis puts Germany on track for recession (2023-02-24)
En Allemagne, l’angoisse monte face à la vague d’investissements industriels aux Etats-Unis et en Chine (2023-05-05)
Duravit investit 90 millions à Matane (2023-07-13)
Le moteur de l’Europe cale (2023-09-18)

Compléments de lecture :
L’engrenage ukrainien
L’épouvantail russe

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Guerre en Ukraine : la levée des blocus céréaliers ?

8 octobre 2022


 
Le blocus maritime russe contre l’Ukraine

Dans n’importe quelle guerre, les belligérants tentent de tarir le financement de l’armée ennemie et de nuire à son accès aux ressources dont elle a besoin pour fonctionner.

Il fallait donc s’attendre à ce que la Russie impose à l’Ukraine un blocus maritime en mer Noire de manière à l’empêcher d’écouler sa production agricole puisque les revenus qu’elle en tire servent, entre autres, à soutenir l’économie de guerre.

On estime que 12 % de toutes les calories alimentaires sur Terre — blé, orge, betterave sucrière, pommes de terre, soja, maïs, huile de tournesol, etc.— sont produites à partir des sols fertiles d’Ukraine et de Russie.

Dès le début du conflit, l’Onu a exprimé ses plus vives inquiétudes quant au risque d’effondrement du système alimentaire mondial.

Jusqu’à maintenant, la situation semblait être claire.

D’une part, l’Ukraine était prisonnière d’un blocus maritime russe en mer Noire (par laquelle elle exporte normalement ses denrées).

Par contre, la Russie était libre d’exporter sa propre production agricole en plus de la production ukrainienne confisquée dans les villes conquises puisque les sanctions occidentales évitaient expressément, disait-on, de s’appliquer au secteur agricole.

En somme, si on se retrouvait avec des famines dans le Tiers-Monde, ce serait la faute de la Russie. Cela explique peut-être pourquoi, dans les pays du Tiers-Monde, la majorité de la population est hostile à la rupture des liens économiques avec ce pays.

Le blocus maritime officieux contre la Russie

Fruit de la diplomatie turque, l’accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes en mer Noire a été signé par les belligérants le 22 juillet dernier.

Cet accord prévoit que les navires marchands responsables du transport des céréales ukrainiennes seront inspectés à l’aller et au retour à Istanbul par un centre de coordination sur lequel toutes les parties impliquées sont représentées.

Si l’intérêt ukrainien pour cet accord est évident, on se demande pourquoi la Russie y a consenti.

C’est que contrairement à ce que répétait la propagande occidentale, le transport céréalier russe était l’objet d’un blocus économique clandestin.

Officiellement, le système SWIFT — qui facilite les flux financiers — permettait aux banques russes d’encaisser le paiement d’achats de céréales par des pays étrangers et de verser cet argent aux producteurs agricoles.

Toutefois, lorsqu’il s’agissait d’expédier les millions de tonnes de céréales achetées, la marine marchande internationale pouvait difficilement se faire payer. En fait, elle le pouvait, mais hors du système SWIFT.

De plus, par le biais des primes, les compagnies d’assurance occidentales rendaient le transport maritime des céréales russes tellement onéreux qu’il valait mieux que les pays du Tiers-Monde tentent de s’approvisionner ailleurs.

Selon le quotidien Le Monde, l’argument ultime qui a convaincu la Russie de signer est que les États-Unis auraient accepté de lever leur opposition à ce que des bateaux à gros tonnage soient fournis à la Russie pour faciliter l’exportation de ses céréales.

Références :
Democracy Perception Index 2022
L’accord sur les céréales ukrainiennes signé à Istanbul
Le chef de l’ONU met en garde contre « un ouragan de famines » dans le monde
Negative views of Russia mainly limited to western liberal democracies, poll shows
Ports de la mer Noire bloqués : Washington accuse Moscou d’utiliser la faim comme une arme
Quelle récolte pour les fermiers ukrainiens (vidéo)
Sanctions contre la Russie : les impairs d’Ursula von der Leyen

Compléments de lecture :
L’engrenage ukrainien
L’épouvantail russe

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le filtre Lee No 798 : Chrysalis Pink

7 octobre 2022
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Indépendamment de son numéro de produit (798), le Chrysalis Pink est le cinquième filtre du nuancier de la compagnie Lee.

Entre le premier filtre Lee dont nous avons parlé (le Rose Purple et celui-ci, les rendus sont difficiles à distinguer au niveau de la végétation : toutefois ils donnent des ciels différents; pourpres avec le premier, mauves avec le second.

La photo ci-dessus est publiée telle quelle, sans autre post-traitement que l’ajout du texte et du graphique au bas de l’image.

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En post-traitement, nous avons poursuivi deux objectifs.

Le premier a été d’accentuer le contraste entre le feuillage omniprésent et ce ciel qu’on voit à peine. Pour ce faire, rien de mieux que de chercher à obtenir un résultat où s’opposent deux couleurs complémentaires comme le jaune et le bleu.

Parmi l’infinité de moyens d’y parvenir, nous avons opté pour un mélange de couches qui privilégie la richesse des tons de jaune, soit :
canal rouge : R = 125, V = 165, B = -70
canal vert   : R = 60, V = 81, B = -6
canal bleu   : R = 0, V = 0, B = -27.

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Comme deuxième exemple, nous avons choisi un cadre plus urbain et avons opté pour un ciel moins foncé.

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Le post-traitement a consisté à mélanger les couches de la manière suivante :
canal rouge : R = 125, V = 165, B = -70
canal vert   : R = 60, V = 54, B = 23
canal bleu   : R = -47, V = -100, B = 113.

De plus, nous avons réduit de moitié la saturation de la rue, du trottoir et de l’édifice au loin.

Ces deux post-traitements différents illustrent qu’il n’y pas de recette idéale pour obtenir une fausse couleur donnée (ici le jaune); tout dépend du contexte et de vos préférences.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5 à spectre complet, objectif Lumix 14-42mm, balance des blancs automatique
1re photo : 1/640 sec. — F/5,3 — ISO 200 — 25 mm
2e   photo : 1/1250 sec. — F/4,7 — ISO 200 — 22 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Jardins de lumière 2022 : au Jardin de Chine

6 octobre 2022













 
À l’origine, ‘Jardins en lumière’ était essentiellement une exposition de lanternes chinoises.

Fabriquées à Shanghai, celles-ci étaient — et demeurent encore — des structures fantaisistes en fil de fer recouvertes d’une membrane colorée, le tout éclairé de l’intérieur.

Depuis trois décennies, cet évènement culturel automnal s’est enrichi de volets très différents au Jardin japonais et au Jardin des Premières-Nations. Toutefois, l’exposition de lanternes au Jardin de Chine est demeurée au cœur de ‘Jardins en lumière’ et le volet le plus apprécié des visiteurs.

Le thème de cette année est ‘Pangu : ce géant qui créa le monde’. Pour illustrer ce thème ambitieux, on a fait appel à des techniques audiovisuelles spectaculaires dont témoigne l’extrait vidéo ci-dessus.

Voici ce qu’en dit le programme de l’exposition :

On raconte qu’avant que le monde existe, l’univers ressemblait à un œuf gigantesque où se mêlaient le Ciel et la Terre. À l’intérieur, tout était chaos et obscurité. Pourtant Pangu y dormait paisiblement.

À son réveil, 18 000 ans plus tard, il ouvrit ses énormes mains et, dans un puissant coup rappelant le tonnerre, il brisa la paroi de cet œuf devenu trop petit pour lui. Tous les éléments figés depuis des milliers d’années se répandirent alors dans tous les sens.

Pangu dû travailler pendant 18 000 autres années pour les remettre en place. Il commença par tenir le Ciel à bout de bras pour le séparer de la Terre. À la fin, épuisé par tant d’efforts, il s’effondra.

Son corps commença alors à se transformer. Sa chair devint le sol fertile, son sang les fleuves, sa sueur la pluie, ses os les pierres précieuses, sa chevelure les arbres et les plantes, ses yeux le Soleil et la Lune, son souffle le vent, sa voix le tonnerre et les poux et les puces de son corps… les êtres humains.

Finalement, les quatre membres de Pangu établirent les quatre points cardinaux où règnent aujourd’hui la Tortue noire du Nord, l’Oiseau vermillon du Sud, le Dragon azur de l’Est et le Tigre blanc de l’Ouest, lesquels, selon certains, auraient aidé Pangu à accomplir sa colossale tâche de création du monde.

Compléments de lecture :
Jardins de lumière 2022 : au Jardin des Premières-Nations
Jardins de lumière 2022 : au Jardin japonais

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 25 mm F/1,2 (1re, 8e, 9e, 11e et 13e photos), M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (2e photo) et M.Zuiko 12 mm F/2,0 (les autres photos)
  1re photo : 1/60 sec — F/1,2 — ISO 6400 — 25 mm
  2e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 4000 — 14 mm
  3e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 400 — 12 mm
  4e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 1600 — 12 mm
  5e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 1000 — 12 mm
  6e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 1000 — 12 mm
  7e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 2500 — 12 mm
  8e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 640 — 25 mm
  9e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 320 — 25 mm
10e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 320 — 12 mm
11e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 1250 — 25 mm
12e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 1000 — 12 mm
13e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 800 — 25 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Jardins de lumière 2022 : au Jardin japonais

5 octobre 2022











 
Depuis des années, la projection de lumière colorée sur la végétation du Jardin japonais est la signature visuelle du volet japonais de l’exposition Jardins de lumière.

C’est en cela qu’il se distingue du volet chinois puisqu’à côté, au Jardin de Chine, ce qu’on présente est essentiellement une exposition de lanternes chinoises.

Compléments de lecture :
Jardins de lumière 2022 : au Jardin des Premières-Nations
Jardins de lumière 2022 : au Jardin de Chine

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 25 mm F/1,2 (6e photo) et M.Zuiko 12 mm F/2,0 (les autres photos)
  1re photo : 1/50 sec — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
  2e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 4000 — 12 mm
  3e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 250 — 12 mm
  4e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 320 — 12 mm
  5e  photo : 1/25 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
  6e  photo : 1/25 sec. — F/1,2 — ISO 4000 — 25 mm
  7e  photo : 1/10 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
  8e  photo : 1/30 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
  9e  photo : 1/20 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
10e  photo : 1/25 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm

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| Exposition, Jardins de lumière | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Ce matin au marché Maisonneuve

4 octobre 2022
Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + filtre vert jaunâtre B+W 061 + filtre bleu FS KB20 + filtre bleu 80C d’Hoya — 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Jardins de lumière 2022 : au Jardin des Premières-Nations

3 octobre 2022

Au Jardin botanique de Montréal, l’édition 2022 de l’exposition ‘Jardins de lumière’ se déroule dans trois lieux : au Jardin des Premières-Nations, au Jardin japonais et au Jardin de Chine.

Le circuit proposé aux visiteurs leur suggère de débuter leur visite au plus éloigné d’entre eux, soit le Jardin des Premières-Nations.
 

 
Sur le chemin pour s’y rendre, on assiste à une projection lumineuse intitulée ‘Chœur de loup’, où une lune colorée se lève au son du gueulement de loups.
 

 
Une demie-lune lumineuse marque l’entrée officielle du circuit au travers du Jardin des Premières-Nations alors que la poétesse Joséphine Bacon récite un de ses poèmes à la fois en innu et en français.
 

 
Le long d’un sentier sombre au travers des bois, diverses installations lumineuses sollicitent les visiteurs dont celle qui peint de couleurs l’Arbre sacré, un peuplier géant qui symbolise le cycle de la vie.
 






 
À mi-parcours, les présentoirs destinés à donner un aperçu des cultures autochtones sont particulièrement attrayants lorsqu’ils sont parés, comme ici, de leur éclairage nocturne.


 
Comme pour boucler la boucle, le mot de la fin est laissé à Joséphine Bacon qui récite ici un de ses poèmes les plus célèbres, extrait de son recueil ‘Un thé dans la toundra’.

Compléments de lecture :
Jardins de lumière 2022 : au Jardin japonais
Jardins de lumière 2022 : au Jardin de Chine

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 12mm F/2,0
  1re photo : 1/10 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
  2e  photo : capture d’écran d’un clip vidéo
  3e  photo : 1/6 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
  4e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 3200 — 12 mm
  5e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 2500 — 12 mm
  6e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 3200 — 12 mm
  7e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 2500 — 12 mm
  8e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 800 — 12 mm
  9e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 640 — 12 mm
10e  photo : 1/50 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le filtre Lee No 048 : Rose Purple

2 octobre 2022

La compagnie britannique Lee fabrique des pellicules de polymère coloré destinées à l’éclairage de scène. Règle générale, ces filtres laissent passer plus de 80 % de l’infrarouge afin de ne pas être endommagés par la chaleur.
 

 
Ce texte est le premier d’une série dont le but est de montrer le résultat que vous pourriez obtenir en utilisant les filtres Lee sur un appareil infrarouge à spectre complet.

La photo ci-dessus est publiée telle quelle, sans autre post-traitement que l’ajout du texte et du graphique au bas de l’image.

Grâce à du post-traitement, cette photo peut prendre un aspect complètement différent.
 

 
Ici, nous avons utilisé le mélangeur de couches de Photoshop pour lui faire subir les modifications suivantes :
canal rouge : R = 0, V = 163, B = 0
canal vert   : R = 47, V = 78, B = 0
canal bleu   : R = 27, V = 100, B = 100.

Le résultat s’apparente à un mélange de nuit américaine et d’heure bleue.
 :

 
Notre deuxième exemple est une photo où le ciel occupe une place beaucoup plus importante. Or le post-traitement dont nous venons de parler ne lui rend pas justice.
 

 
Nous lui avons appliqué les modifications suivantes :
canal rouge : R = 27, V = 200, B = 0
canal vert   : R = 58, V = 100, B = 0
canal bleu   : R = 39, V = 100, B = 100.

Puis nous avons partiellement désaturé l’asphalte et les trottoirs.

Le tout prend l’aspect d’un matin frisquet où la nature est recouverte de givre.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5 à spectre complet, objectif Lumix 14-42mm, balance des blancs automatique
1re photo : 1/640 sec. — F/5,3 — ISO 200 — 25 mm
2e   photo : 1/1250 sec. — F/4,7 — ISO 200 — 22 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel