Jardins de lumière 2022 : au Jardin de Chine

Publié le 6 octobre 2022 | Temps de lecture : 3 minutes













 
À l’origine, ‘Jardins en lumière’ était essentiellement une exposition de lanternes chinoises.

Fabriquées à Shanghai, celles-ci étaient — et demeurent encore — des structures fantaisistes en fil de fer recouvertes d’une membrane colorée, le tout éclairé de l’intérieur.

Depuis trois décennies, cet évènement culturel automnal s’est enrichi de volets très différents au Jardin japonais et au Jardin des Premières-Nations. Toutefois, l’exposition de lanternes au Jardin de Chine est demeurée au cœur de ‘Jardins en lumière’ et le volet le plus apprécié des visiteurs.

Le thème de cette année est ‘Pangu : ce géant qui créa le monde’. Pour illustrer ce thème ambitieux, on a fait appel à des techniques audiovisuelles spectaculaires dont témoigne l’extrait vidéo ci-dessus.

Voici ce qu’en dit le programme de l’exposition :

On raconte qu’avant que le monde existe, l’univers ressemblait à un œuf gigantesque où se mêlaient le Ciel et la Terre. À l’intérieur, tout était chaos et obscurité. Pourtant Pangu y dormait paisiblement.

À son réveil, 18 000 ans plus tard, il ouvrit ses énormes mains et, dans un puissant coup rappelant le tonnerre, il brisa la paroi de cet œuf devenu trop petit pour lui. Tous les éléments figés depuis des milliers d’années se répandirent alors dans tous les sens.

Pangu dû travailler pendant 18 000 autres années pour les remettre en place. Il commença par tenir le Ciel à bout de bras pour le séparer de la Terre. À la fin, épuisé par tant d’efforts, il s’effondra.

Son corps commença alors à se transformer. Sa chair devint le sol fertile, son sang les fleuves, sa sueur la pluie, ses os les pierres précieuses, sa chevelure les arbres et les plantes, ses yeux le Soleil et la Lune, son souffle le vent, sa voix le tonnerre et les poux et les puces de son corps… les êtres humains.

Finalement, les quatre membres de Pangu établirent les quatre points cardinaux où règnent aujourd’hui la Tortue noire du Nord, l’Oiseau vermillon du Sud, le Dragon azur de l’Est et le Tigre blanc de l’Ouest, lesquels, selon certains, auraient aidé Pangu à accomplir sa colossale tâche de création du monde.

Compléments de lecture :
Jardins de lumière 2022 : au Jardin des Premières-Nations
Jardins de lumière 2022 : au Jardin japonais

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 25 mm F/1,2 (1re, 8e, 9e, 11e et 13e photos), M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (2e photo) et M.Zuiko 12 mm F/2,0 (les autres photos)
  1re photo : 1/60 sec — F/1,2 — ISO 6400 — 25 mm
  2e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 4000 — 14 mm
  3e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 400 — 12 mm
  4e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 1600 — 12 mm
  5e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 1000 — 12 mm
  6e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 1000 — 12 mm
  7e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 2500 — 12 mm
  8e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 640 — 25 mm
  9e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 320 — 25 mm
10e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 320 — 12 mm
11e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 1250 — 25 mm
12e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 1000 — 12 mm
13e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 800 — 25 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel