Dépenses bio par personne selon les pays

31 juillet 2019

Laissez un commentaire »

| Environnement, Nourriture | Mots-clés : | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Traite humaine et cannabis anglais

30 juillet 2019


 
En Angleterre, des milliers d’usines désaffectées, d’entrepôts inutilisés, et de maisons unifamiliales ‘abandonnées’ servent d’usines à cannabis.

Dans certains cas, la pègre utilise des maisons louées, mais transformées à l’insu de leurs propriétaires.

Environ 92 % des sites britanniques de production sont en Angleterre.

Chaque site est opéré par un jeune immigré.

Annuellement, des centaines d’adolescents vietnamiens sont ‘importés’ clandestinement en Angleterre pour y servir de main-d’œuvre à l’industrie illégale du cannabis.

Cette situation résulte d’un partenariat entre la pègre anglaise et la pègre vietnamienne. Cette dernière est chargée de recruter les mineurs et d’assurer le suivi en sol britannique.

Les victimes ne sont pas des enfants ordinaires. Ce sont des orphelins qui vivent dans la rue. Pour échapper à la misère, on leur offre un voyage vers l’Europe moyennant un prix qu’ils n’ont évidemment pas le moyen de payer, mais qu’ils pourront acquitter par versements.

Dans les faits, jamais ces jeunes n’arriveront à payer leur dette. Et cette dette — croissante en raison des intérêts — justifiera les menaces et les sévices dont ils seront l’objet.

Au départ d’un voyage maritime qui durera deux ou trois mois, on les entasse dans des conteneurs avec de la nourriture de base, et une quantité d’eau embouteillée qui s’avèrera rapidement insuffisante pour la traversée. Ce qui les obligera à boire leur urine ou à mourir déshydratés.

On les fait entrer clandestinement au Royaume-Uni par les ports contrôlés par la pègre.

Pour les ‘casser’, ils feront plusieurs mois de prostitution dans des bordels pour pédophiles.

Puis finalement, ils sont amenés dans l’usine à cannabis dans laquelle ils vivront.

Leur travail se résume à arroser les plants deux fois par jour. Chaque tournée prend de deux à trois heures. Le reste, c’est du temps libre.

Aux deux ou trois semaines, un locuteur vietnamien les appellera ou passera sur les lieux pour les menacer, leur réitérer de bien suivre les instructions, et pour s’informer que tout va bien.

Leur traitement variera selon le propriétaire des lieux.

Au pire, ils sont séquestrés dans des usines où jamais la lumière du jour ne pénètre, et où tout ce qu’ils ont à manger, ce sont des conserves de nourriture pour chien.

D’autres vivront leur solitude dans des lieux où, par exemple, ils disposeront d’une petite cuisine, d’un réfrigérateur plein, d’une minuscule télévision près de laquelle se trouve une pile de DVDs vietnamiens ou une console de jeux vidéos, un matelas au sol, ici un calendrier vietnamien au mur, là un autel bouddhiste, etc.

Dans bien des cas, les portes ne sont même pas verrouillées.

Alors pourquoi ne s’enfuient-ils pas ? Pourquoi n’utilisent-ils pas le téléphone pour appeler la police ?

Pour plusieurs raisons.

Premièrement, ces adolescents ne parlent pas anglais. Deuxièmement, dans leur pays d’origine, ils ont passé toute leur enfance à subir la répression d’une police corrompue qui s’acharnait sur eux en raison de leur vagabondage et des petits méfaits qu’ils commettaient pour survivre.

Mais surtout, ces enfants n’ont jamais connu autre chose que la méchanceté humaine. Or maintenant, ils ont un toit. Ils sont nourris. Ils n’ont jamais froid parce qu’il fait toujours chaud dans une usine à cannabis, même en hiver. Ils se sont fait une petite vie monotone. Même ceux qui mangent de la nourriture pour chien n’ont jamais été mieux traités de leur vie.

Quand ils sont découverts par la police, une partie d’entre eux seront accusés de complicité dans le commerce de la drogue et sont expulsés vers leur pays d’origine après avoir été abusés en prison.

Les autres seront pris en charge par les services sociaux. Beaucoup s’enfuient, persuadés que leurs créanciers les trouveront et les tueront s’ils ne retournent pas travailler pour eux afin payer leur dette.

Dans un cas, par exemple, les ravisseurs avaient entaillé superficiellement les parties génitales d’un adolescent qui avait tenté de s’enfuir en lui faisant croire qu’ils y avaient inséré un émetteur de géolocalisation qui leur permettrait de le retracer, peu importe où il se trouvait.

Références :
Enslaved on a British cannabis farm: ‘The plants were more valuable than my life’
Trafficked and enslaved: the teenagers tending UK cannabis farms

Parus depuis :
Lorry deaths: police face trust problem over appeal to Vietnamese migrants (2019-10-31)
Essex lorry deaths: two found guilty over manslaughter of 39 Vietnamese people (2020-12-21)

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 — 1/25 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 12 mm

2 commentaires

| Fait divers, Immigration, Prostitution, Sociologie | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Fleurs de juillet 2019

28 juillet 2019
Scabieuse du Caucase ‘Fama Deep Blue’
Pivoine herbacée hybride ‘Salmon Dream’
Lys asiatique ‘Scarlett’
Héliopsis faux-hélianthe
Galactites tomentosa (?)

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 40-150mm + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14
1re photo : 1/500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 100 mm
2e  photo : 1/2500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 210 mm
3e  photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 80 mm
4e  photo : 1/2000 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 100 mm
5e  photo : 1/2500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 210 mm

Un commentaire

| Botanique, Fleurs, Nature | Mots-clés : , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Les lupins

27 juillet 2019
Lupins

Les lupins sont des légumineuses riches en protéines.

Avant d’être dégorgées et cuites, les légumineuses ont une teneur en protéines de :
• 36,2 g par 100 g de lupins,
• 24,6 g par 100 g de lentilles,
• 22,5 g par 100 g d’haricots rouges,
•   9,9 g par 100 g de fèves de soya, et
•   8,8 g par 100 g de pois chiches.

À titre de comparaison, on trouve 12,6 g de protéines par 100 g d’œuf cru.

Toutefois, une fois cuit, l’œuf contient toujours la même quantité de protéines par 100 grammes alors qu’une fois dégorgés, les lupins cuits seront trois fois plus lourds. Gonflés d’eau, leur apport protéiné par 100 grammes aura chuté au niveau de celui de l’omelette nature.

Autre différence : la teneur en méthionine (un acide aminé essentiel).

Comparée à celle de l’œuf, voici la teneur en méthionine de certains aliments crus par 100 g d’azote :
• 200 mg dans un œuf,
•  34 mg (?) dans le cas des lupins,
•  50 mg dans le cas des lentilles,
•  70 mg dans le cas des haricots rouges,
•  80 mg dans le cas des fèves de soya, et
•  80 mg dans le cas des pois chiches.

Cette lacune est compensée lorsque le repas comprend également des céréales puisque celles-ci sont plus riches en méthionine.

Voilà pourquoi on associe haricots noirs et riz à Cuba, haricots rouges et maïs en Amérique latine, pois chiches et semoule de blé au Maghreb, de même que lentilles et riz en Égypte et en Iran.

De toutes les légumineuses comestibles, la préparation des lupins est, de loin, la plus longue.

Alors que les petites lentilles (comme les lentilles du Puy) n’ont pas besoin d’être dégorgées avant cuisson, et alors qu’une nuit (8h) suffira à faire dégorger les mélanges de haricots vendus dans le commerce, les lupins doivent tremper dans de l’eau à température ambiante pendant un jour complet (24h).

Leur cuisson durera une heure. Et une fois cela fait, vous ne serez pas plus avancés; vos lupins seront toujours incomestibles.

C’est qu’il existe deux sortes de lupins; les lupins doux (rares, avec lesquels ont fait de la farine) et les lupins amers (ceux qu’on trouve assez facilement).

Or ces derniers ne sont pas seulement amers; ils sont épouvantablement amers. Après avoir fait cuire les miens, il aura suffi de croquer délicatement la peau qui s’était détachée de l’un d’entre eux pour qu’une forte amertume, tel un gaz volatil, se répande instantanément dans toute ma bouche.

Bref, on doit ‘désamertumer’ les lupins après cuisson. Cela prend cinq jours (sic).

Dans un grand chaudron, on couvre les lupins d’eau du robinet auquel on ajoutera 30 g de sel par litre. Concrètement, 750 g de lupins seront recouverts de 1,5 litre d’eau auquel on ajoutera environ 50 g de sel.

Puis on couvre et on laisse reposer douze heures. On égoutte. Et on recommence pendant cinq jours.

Puisque la préparation des lupins est longue, il est préférable de les faire cuire en quantité. Un format de 750 g de lupins secs vous donnera 2,2 kg de lupins prêts à manger.

Une fois cela fait, je divise les miens dans plusieurs sachets à sandwich. Que je fais congeler. Et que je décongèle au besoin.

Le liquide dans lequel baignent vos lupins au cours de leur préparation n’est pas suffisamment salé pour avoir les mêmes propriétés antibactériennes de la saumure. En conséquence, au cours des cinq jours de ‘désamertumation’, toute cette eau stagnante pourrait devenir un nid de prolifération bactérienne.

Habituellement, ce liquide demeure inodore. Si par malheur ce n’était pas le cas, portez votre chaudron à l’ébullition, égoutter, recouvrez d’eau fraiche, salez et reprenez le processus de ‘désamertumation’ là où vous en étiez rendus.

Au frigo, on conserve les lupins dans de la saumure (100 g de sel par litre).

On peut également donner une deuxième vie au liquide qui baignait des olives en pots; une fois les olives mangées, le liquide qui les baignait peut servir à conserver les lupins réfrigérés.

On prélèvera quelques lupins réfrigérés pour une collation (à la place de croustilles devant la télévision) ou pour ajouter des protéines à un mets végétarien.

Détail très important : les protéines des lupins ressemblent beaucoup à celles des arachides. Donc les personnes allergiques aux arachides pourraient avoir une allergie croisée avec les lupins.

Pour terminer, parlons flatulence. Les lupins étant pauvres en composés soufrés, leur flatulence est relativement inodore.

Voilà. Je pense que vous savez tout des lupins.

Référence : Lupins : Nutrient composition

Complément de lecture : Le lupin contre l’arsenic (2021-09-13)

Postscriptum : Puisqu’il est difficile de trouver un endroit où on vend des lupins non cuits, je me permets de préciser le détaillant suivant :
• Marché SÁ et fils — 4701 rue Saint-Urbain — Montréal — 514-842-3373 (4$ pour 750 g)

Si vous connaissez d’autres endroits où on vend des lupins à cuire, veuillez nous en aviser en commentant ce texte.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 — 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm

Un commentaire

| Nourriture | Mots-clés : | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Faits divers No 42

26 juillet 2019
Au Parc zoologique national de Cuba

Pourquoi les zèbres sont-ils zébrés ?

Au cours d’une étude britannique, on a comparé le comportement des moustiques envers trois groupes d’équidés; des zèbres, des chevaux, et des chevaux habillés d’une mince couverture zébrée.

Au lieu de se déposer lentement sur l’animal — comme ils le font chez les chevaux — les moustiques semblent vouloir brusquement fuir les lieux dès qu’ils s’approchent des animaux zébrés (zèbres véritables ou non).

Ce comportement s’expliquerait par la vue primitive des moustiques.

Normalement, ceux-ci voient les animaux zébrés uniformément gris. Toutefois, en franchissant une très courte distance (à peine quelques millimètres), les zébrures surgissent soudainement. Comme si un oiseau s’approchait soudainement d’eux, la gueule ouverte.

Référence : Why the zebra got its stripes: to deter flies from landing on it


 
En Colombie-Britannique, la tour Brock Commons, haute de dix-huit étages, a déjà été la plus haute construction en bois au monde.

Depuis, son record a été dépassé en Norvège par la tour Mjøsa, également en bois lamellé croisé et également de dix-huit étages, mais plus haute pour différentes raisons dont un couronnement de toit.

Avec ses neuf étages, le complexe montréalais Arbora est loin derrière. Mais ce sera le plus grand complexe d’habitation en bois massif au Québec, non pas en raison de sa hauteur, mais parce qu’il comprend plusieurs bâtiments.

C’est la tour Origine, située dans la Vieille capitale, qui détient le record de hauteur en sol québécois avec ses treize étages.

Déterminée à reconquérir son titre mondial, la Colombie-Britannique projette de faire un grand bond en avant et de construire un gratte-ciel de quarante étages en bois.

Références :
Canadian cities take wooden skyscrapers to new heights
Le bois atteint de nouveaux sommets
The world’s tallest timber tower structurally tops out in Norway


 
Radio-Finlande annonçait décemment sa décision de cesser la diffusion de son bulletin hebdomadaire de nouvelles… en latin.

Au cours de ses trois décennies d’existence, ce programme s’était fait un auditoire régulier de cinquante-mille personnes.

C’est le vendredi soir, immédiatement après les nouvelles de 18 heures, que la radio finlandaise présentait son résumé de cinq minutes en latin, et ce depuis 1989.

Heureusement, les auditeurs de Nuntii Latini pourront se tourner vers Hebdomada Papae (ou La semaine papale), un nouveau bulletin de nouvelles en latin annoncé le mois dernier par le Vatican.

Références :
Finland’s news in Latin: ‘For such a crazy idea we had a remarkable run’
Radiophonia Finnica Generalis


 
En 2018, les 1 723 accidents automobiles ont fait 359 morts sur les routes du Québec.

Cela représente 4,3 morts par cent-mille habitants, une légère diminution en comparaison avec 2017.

Font mieux que nous, la Suède (2,6), la Grande-Bretagne (2,8) et les Pays-Bas (3,7). Parmi les pays qui font pire que nous, signalons les États-Unis, avec 11,4 morts par cent-mille personnes.

Il y a une décennie, au Québec, c’était le double de la situation actuelle.

Notre pire bilan routier remonte à 1973; cette année-là, il y a eu au Québec 2 209 morts, soit 36,3 par cent-mille habitants. C’est neuf fois plus qu’aujourd’hui alors qu’il y avait trois fois moins de voitures en circulation à l’époque.

Comme quoi toutes les campagnes de prévention ont porté fruit.

Référence : Nos routes se sont pacifiées


 
Le renard polaire est un petit animal qui vit de trois à six ans et dont la taille adulte est de 7,5 kg.

Grâce à un collier émetteur fixé sur elle, des chercheurs norvégiens ont étudié les déplacements d’une renarde, du 26 mars au 16 avril 2018.

Au cours de ces 76 jours, cette femelle a parcouru 3 500 km entre la Norvège et le Canada, soit une moyenne quotidienne de 46 km.

Référence :
Fantastic arctic fox: animal walks 3,500km from Norway to Canada

De nos jours, la prévalence de l’herpès labial fait en sorte qu’aucun parent ne permettrait à un adulte, même membre de la famille, d’embrasser un de ses enfants sur la bouche.

Pourtant, c’était la tradition au Québec lors célébrations ou de retrouvailles familiales jusque dans les années 1960.

Cette coutume n’est toutefois pas très ancienne puisqu’au XIXe siècle, on se faisait la bise sur les joues.

Référence :
Quand les Québécois s’embrassaient sur la bouche entre parents et amis


 
Les rabbines sont les ministres féminines du culte hébraïque. C’est dans la ville médiévale de Troyes, à 180 km au sud-est de Paris, que s’est tenu le premier Congrès mondial des rabbines, sous le thème ‘Les femmes et le leadership dans le judaïsme — les filles de Rachi’.

Près de deux-cents personnes y ont participé.

On compte un millier de rabbines dans le monde principalement aux États-Unis, auxquels s’ajoutent une cinquantaine en Europe (dont trois en France), et le reste en Israël.

Référence : Un premier congrès de femmes rabbins en France


 
À la fin de son baccalauréat, l’étudiant américain doit en moyenne à peu près 30 000 $US à ses créanciers, habituellement des banques.

Au Canada, cette moyenne est de 26 800 $Can. Au Québec, elle n’est que de 12 500 $Can; c’est moins du tiers de la dette accumulée à la fin du baccalauréat américain.

Plus de 44 millions d’Américains (aux études ou sur le marché du travail) portent le poids d’une dette étudiante à rembourser.

Cumulativement, leur dette dépasse l’ensemble des montants à payer sur les cartes de crédit du pays.

Référence : Aux États-Unis, qui étudie s’appauvrit


 
Selon une étude du King’s College de Londres réalisée en 2015 auprès de quinze-mille hommes, la taille moyenne de leur organe copulateur était de 13 cm en érection et de 9 cm au repos.

Dans huit cas sur dix, ce détail anatomique mesurait entre onze et quinze centimètres.

Au-delà de 16 cm, on ne trouve que 5 % de la population masculine. Au-delà de 18 cm le nombre de mâles ainsi équipés se raréfie à 1 %.

À titre de comparaison, la profondeur moyenne du vagin est de dix centimètres.

Référence : Le gros pénis, sans peur et sans reproche


Liste de tous les faits divers (des plus récents aux plus anciens)

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 40-150mm R — 1/250 sec. — F/4,9 — ISO 200 — 89 mm

Laissez un commentaire »

| Faits divers | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


La gratuité de l’internet se paie

25 juillet 2019

La liste des textes recommandés à la suite d’une recherche sous Google donne préséance aux sites sur lesquels Google (via sa filiale Adsense) met de la publicité.

De plus, les sites marchands sur lesquels vous allez permettent de savoir que vous êtes à la recherche très précisément de certains biens de consommation. Cette information est refilée à toutes les entreprises qui paient Google afin de l’apprendre afin de vous suggérer leurs alternatives à elles.

De son côté, Facebook collige tous les ‘J’aime’ que nous accordons afin de dresser notre profil, connaitre nos gouts et nos orientations politiques. Ces données précieuses ont été mises à profit par Cambridge Analytica.

Mais qu’arrive-t-il si vous refusez de vous inscrire à Facebook afin de protéger votre vie privée ? Cela est futile.

On apprenait récemment que Facebook avait aspiré ‘par erreur’ le carnet d’adresses de 1,5 million de ses utilisateurs.

Facebook a donc commencé à contourner les refus d’inscription en obtenant quand même les données des irréductibles anti-Facebook en aspirant ‘par inadvertance’ le carnet d’adresses de leurs amis qui, eux, sont déjà sur ce média social.

Précisons que l’amende record de cinq-milliards imposée récemment à Facebook ne concernait pas en soi le vol de nos données, mais la négligence de Facebook à mettre en place des moyens d’empêcher que ses informations servent à la manipulation de l’électorat américain par une puissance étrangère.

En somme, c’est seulement lorsque l’espionnage par les médias sociaux menace la sécurité de l’État que les gouvernements froncent les soucis.

Autrement, un pays comme les États-Unis sont très heureux que Facebook espionne ses adhérents; en tout temps, le gouvernement américain peut obliger Facebook à lui transmettre ses données.

Références :
Facebook a aspiré par erreur les carnets d’adresses de 1,5 million de ses utilisateurs
Une amende record imposée à Facebook

Laissez un commentaire »

| Informatique, Sécurité | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


L’église Notre-Dame-de-la-Défense (fin)

22 juillet 2019

La fresque de la voute de l’abside

Vue d’ensemble
Fresque de la voute de l’abside

Guido Nincheri a peint la voute de l’abside entre 1930 et 1935. Plus de deux-cents personnes y sont représentées.

Celle-ci comprend trois niveaux :
• la Gloire céleste de Marie,
• des saints,
• des représentants religieux et civils.

La partie supérieure

La Gloire céleste de Marie

Guidée par la Sagesse de Dieu — représentée par la colombe du Saint Esprit au-dessus de sa tête — voici la mère du Christ, resplendissante de gloire, qui offre à tous son manteau protecteur.

Nincheri accentue son rayonnement en drapant une bonne partie des anges qui l’entourent de robes soyeuses dont les teintes sont composées de jaune (c’est-à-dire l’orange et le vert).

Ici, la Vierge emprunte les traits de Giulia Bandinelli.

Mais qui est donc cette personne ? C’est celle que Nincheri a épousée en 1913, alors qu’elle avait seize ans, lui 28.

Les anges ont les cheveux courts et ondulés. Comme c’était la mode à l’époque où cette fresque a été peinte. Elles ont la tête et les épaules nues, ce qui était interdit aux paroissiennes.

Certaines sont couronnées de fleurs. Elles font penser aux modèles qui ont inspiré le peintre Alfons Mucha. Toutes dansent autour de la Vierge alors que les autres personnages de la fresque adoptent une posture figée.

En périphérie, une zone bleue marque les limites du ciel.

La partie centrale

Symétriquement, trois groupes de personnages sont disposés de part et d’autre d’un calvaire qu’on distingue au loin.

Voyons-les, de gauche à droite.

Les confesseurs

Se tenant debout, devant une haie d’oliviers, se trouvent saint Ignace de Loyola, un saint non identifié, saint Thomas d’Aquin, un autre personnage inconnu, et saint Félix de Valois.

Au premier plan, il s’agit de saint Philippe Néri et saint Vincent de Paul.

Les martyrs

Le deuxième groupe à partir de la gauche est celui des martyrs de l’Église, représentés devant un palmier.

On y voit, debout, saint Étienne, saint Pierre, saint Ignace de Loyola et saint Georges.

Au premier plan, il s’agit de saint Laurent de Rome, et de deux saints non identifiés.

Les patriarches

Le dernier groupe à gauche est celui des patriarches.

Debout, on voit sainte Anne, saint Joachim (les lys à la main), saint Jean le Baptiste (au centre) et saint Joseph (à droite)

Devant eux, le roi David, de même qu’Adam et Ève.

Les apôtres

Nincheri n’a pas cru bon caractériser les apôtres (notamment les évangélistes) ce qui rend difficile leur identification. Sauf Pierre, ici en rose, les clés de l’Église en main.

Les évêques et docteurs de l’Église

Il y a 36 docteurs de l’Église. Nincheri en a représenté quelques-uns.

Autour d’une fontaine, on distingue les deux papes à leurs mitres (Léon Ier et Grégoire Ier), des évêques catholiques romains à leurs crosses spiralées, Basile le Grand (?) à sa crosse à serpents, et saint Thomas d’Aquin (en tunique brune).

Devant un évêque agenouillé en habit sacerdotal jaune, un autre religieux agenouillé a été ajouté maladroitement devant lui; il est tourné vers un personnage à cheval qu’il semble remercier. Nous reparlerons de ce cavalier dans quelques instants.

Les fondateurs de l’Ordre des Servites de Marie

Devant une haie de vignes, à l’extrême droite de la fresque, Nincheri a représenté les sept fondateurs de l’Ordre des Servites de Marie, de même que saint François d’Assise (les bras au ciel).

La partie inférieure

La partie basse de la fresque est la plus riche en personnages.

Les autorités religieuses

Au plein centre, Nincheri a représenté les autorités religieuses de l’époque. Sur son trône, le pape Pie XI.

Parmi les archevêques, cardinaux et évêques, le premier cardinal en rouge à partir de la gauche, portant des lunettes, est Eugenio Pacelli (qui deviendra pape sous le nom de Pie XII).

Guido Nincheri s’est représenté en porteur soutenant la chaire papale, à l’avant, à la droite du pape. Son fils ainé, Gabriel Nincheri, est le porteur à l’avant, à la gauche du pape. À l’extrémité droite de l’image, l’enfant qui porte un cierge est Georges, fils cadet de Nincheri.

Les autorités civiles

Parmi les autorités civiles, le cavalier est Benito Mussolini. Durant la Seconde Guerre mondiale, cette représentation justifia, aux yeux des autorités canadiennes, l’emprisonnement préventif de Guido Nincheri, souçonné d’être un sympathisant fasciste.

À l’origine, le dictateur italien ne devait pas y être.

Mais en 1929, le Vatican et l’État italien signent l’Accord de Latran.

Depuis des siècles, le pape régnait sur un vaste territoire au milieu de la péninsule italienne appelé États pontificaux (en jaune sur la carte).

Au milieu du XIXe siècle, les États pontificaux, de par leur position géographique, étaient devenus un obstacle à l’unification de l’Italie que la Maison de Savoie, maitre du royaume de Sardaigne (en vert), était en train de se réaliser.

En 1860, les États pontificaux sont envahis, à l’exclusion de Rome. Cette dernière sera à son tour conquise dix ans plus tard.

Interdit d’entrée dans le territoire italien qui lui est hostile, le pape sera prisonnier du territoire du Vatican pendant un demi-siècle.

En 1929, Mussolini signe avec le Vatican les accords de Latran qui normalisent les relations entre les deux États.

Mussolini jouit alors d’une immense popularité. Sous sa gouverne autoritaire, l’Italie est alors une grande puissance européenne qui fait la fierté de la diaspora italienne de Montréal.

Dans les croquis qu’il a fait approuver, Nincheri doit représenter de nombreux personnages contemporains. Mais Mussolini n’y apparait pas.

Les autorités religieuses demandent à Nincheri — qui a commencé à peindre sa fresque — d’y ajouter quelque part Mussolini et d’autres dirigeants fascistes.

Quelques années plus tôt, les fascistes avaient détruit une fresque réalisée par Nincheri pour une mutuelle d’ouvriers communistes.

Pour sa défense, Nincheri a toujours soutenu avoir été menacé de perdre un des plus gros contrats de sa vie s’il ne cédait pas aux exigences des autorités religieuses montréalaises.

Lorsque le Canada et l’Italie sont entrés en guerre, Nincheri a été emprisonné dans un camp à Petawawa. Ce n’est que plusieurs décennies plus tard qu’on a retiré la toile qui masquait cette partie de la fresque depuis le début de la guerre.

En plus de trois généraux fascistes, les personnes qui entourent le Duce sont Guglielmo Marconi (l’inventeur de le télégraphie sans fil, portant une écharpe tricolore aux couleurs de l’Italie), l’aviateur Otalo Balbo (à sa droite, portant une écharpe blanche), l’explorateur Louis-Amédée de Savoie (à la gauche de Marconi, portant une écharpe bleu poudre), et le sénateur Lawrence Wilson (derrière Marconi).

Conclusion

Cœur de la communauté italienne montréalaise depuis un siècle, l’église Notre-Dame-de-la-Défense a conservé son importance culturelle en dépit du fait que cette communauté est beaucoup moins concentrée dans la Petite Italie qu’elle l’était autrefois.

Restaurée dans les années 1960 au cout de cinq-millions de dollars, ce lieu de culte est un éclatant exemple de l’excellence dont sont capables ses meilleurs artisans.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs PanLeica 8-18 mm (1re photo), M.Zuiko 25 mm F/1,2 (2e et 3e photos) et M.Zuiko 75 mm F/1,8 (les autres photos)
  1re photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 8 mm
  2e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 320 — 25 mm
  3e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
  4e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 2000 — 75 mm
  5e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 1250 — 75 mm
  6e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 1250 — 75 mm
  7e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 1000 — 75 mm
  8e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 1250 — 75 mm
  9e  photo : 1/200 sec. — F/1,8 — ISO 3200 — 75 mm
10e  photo : voir la deuxième photo
11e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 4000 — 75 mm


Pour lire tous les textes au sujet de cette église, veuillez cliquer sur ceci.

Laissez un commentaire »

| Architecture, Photos de Montréal, Photos de voyage, Photos du Canada | Mots-clés : , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


L’église Notre-Dame-de-la-Défense (5e partie)

21 juillet 2019

La fresque de la croisée du transept

Voute de la croisée du transept

Pour célébrer de manière durable le cinquantième anniversaire de leur paroisse (née dix ans avant l’église), des paroissiens se sont cotisés pour que Nincheri refasse la décoration de la voute à la croisée du transept.

La Sainte Trinité

Le programme iconographique d’une église est toujours déterminé par les autorités religieuses.

Sur le thème imposé de la Sainte Trinité, Guido Nincheri a choisi de la représenter au milieu des créatures célestes irradiées par la Lumière Divine.

La hiérarchie céleste qu’il propose est basée sur des écrits théologiques qui remontent au Ve siècle de notre ère.

Depuis la création de cette fresque, cette hiérarchisation des créatures angéliques est officiellement délaissée par le Vatican. Mais elle est l’objet d’un engouement auprès de certains amateurs d’ésotérisme.

Quoiqu’on en pense, le résultat est fascinant.

La triade supérieure est le cercle le plus intime de la hiérarchie céleste. Il est composé successivement des Séraphins, des Chérubins et des Trônes. Ces créatures ont le privilège de servir Dieu, de l’approcher et de le contempler.

La deuxième triade est composée des Dominations, des Vertus et des Puissances. Ces créatures célestes correspondent aux aides que Dieu fournit aux hommes pour leur progression spirituelle.

Le dernier niveau est composé des Principes, des Archanges, et des Anges ordinaires. Ce sont les messagers de Dieu auprès des êtres humains. Seule la sainteté permet de les voir.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, hypergone 8 mm F/1,8 (1re photo) et objectif M.Zuiko 25 mm F/1,2 (2e photo)
1re photo : 1/80 sec. — F/1,8 — ISO 500 — 8 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 640 — 25 mm


Pour consulter tous les textes au sujet de cette église, veuillez cliquer sur ceci.

Laissez un commentaire »

| Architecture, Photos de Montréal, Photos de voyage, Photos du Canada | Mots-clés : , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


L’église Notre-Dame-de-la-Défense (4e partie)

20 juillet 2019

Le côté droit de la nef

Fonts baptismaux

Immédiatement à droite du chœur, se trouvent les fonts baptismaux de l’église.

Autel latéral droit

L’autel latéral droit, créé en 1964 par la firme Biagini Marmi, est surmonté d’une niche dans laquelle est placée une statue du Sacré-Cœur.

On notera les frises horizontales que Nincheri a ajoutées aux murs durant la première phase d’embellissement de l’église, entre 1924 et 1935.

Roses et grille

Au-dessus d’eux, les arcades de la galerie sont fermées de grilles en forme de croix.

Voute du bras droit du transept

Au bras droit du transept, l’hémicycle de la voute présente, sur fond azur, trois Servites de Marie qui ont été canonisés ou béatifiés : le bienheureux Bonaventure Buonaccorsi (1240-1315), saint Pérégrin Laziosi (1260-1345) et le bienheureux Ubald d’Adimari (1245-1315).

Rosace de la rue Alma

Sa rosace présente… douze jolies Italiennes peignées à la mode de l’époque. Au centre : les armoiries de Pie XI, pape de 1922 à 1939.

Madona della Difesa

Peu de temps après la consécration d’un sanctuaire à Casacalenda commémorant les apparitions de la Vierge dans la commune de Difesa, la sculptrice Amalia Dupré lui fit don d’une Madonna della Difesa.

Elle se caractérise par son bonnet (et non un voile) et ses mains écartées.

À Casacalenda, cette sculpture est placée dans une vitrine au-dessus du maitre-autel.

Dans les années 1910, avant même qu’ait débuté la construction de l’église montréalaise, des paroissiens en avaient commandé une copie.

Pendant des décennies, cette copie fut promenée dans les rues de la Petite Italie lors de processions religieuses.

En temps normal, on la trouve dans une niche dans le bras droit du transept.

Les saints fondateurs de l’Ordre

L’Ordre des Servites de Marie a été fondé par sept riches marchands de Florence qui, en 1233, décidèrent d’abandonner leurs affaires pour se consacrer à la vie religieuse. En 1888, ils furent canonisés collectivement, un précédent dans l’histoire du Vatican.

En 1964, Guido Nincheri a peint cette toile qui les représente. Elle se trouve également dans le bras droit du transept.

Luminaire

Devant cette toile, si on lève les yeux, on devrait voir un des luminaires installés à chaque coin de la croisée du transept.

Toiles à droite de l’entrée principale

Près de la sortie arrière, on aperçoit trois toiles d’Arnaldo Marchetti, peintes en 1963. De gauche à droite, elles représentent sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, saint Antoine Pucci (Servite de Marie) et sainte Francesca Cabrini (première citoyenne américaine canonisée).

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M. Zuiko 75 mm F/1,8 (3e, 5e, 7e et 8e photos photos) et M.Zuiko 25 mm F/1,2 (les autres photos)
1re photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 500 — 25 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 800 — 25 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 500 — 75 mm
4e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 400 — 25 mm
5e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 1000 — 75 mm
6e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
7e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 6400 — 75 mm
8e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 75 mm
9e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 640 — 25 mm


Pour consulter tous les textes au sujet de cette église, veuillez cliquer sur ceci.

Laissez un commentaire »

| Architecture, Photos de Montréal, Photos de voyage, Photos du Canada | Mots-clés : , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


L’église Notre-Dame-de-la-Défense (3e partie)

19 juillet 2019

L’arrière de la nef

Médaillons des Sept Douleurs

Dressés en 1918, les plans de Guido Nincheri prévoyaient que l’arrière de la nef serait décoré de grands médaillons dorés représentant la Via dolorosa, c’est-à-dire les sept épisodes douloureux de la vie de Marie.

Mais il fallut attendre vingt ans pour que cela se fasse.

C’est un sculpteur d’origine florentine, Guido Casini, qui les créa de 1936 à 1939. Soulignons que l’or en feuille qu’il a appliqué sur le personnage du Christ n’a pas la même teinte que l’or appliqué ailleurs.

Sur la photo ci-dessus, de droite à gauche, on voit les trois dernières douleurs de la Vierge :
• Marie assiste à la mise à mort de Jésus,
• Marie accueille dans ses bras son fils mort lors de la Descente de croix,
• Marie abandonne le corps de son fils lors de la mise au tombeau.

Les ‘croix’ qui entourent chaque médaillon sont en réalité des poignards (au nombre de sept, évidemment) dont on ne voit que les manches.

Rosace sur la rue Dante

Installées en 1959 et 1960, les rosaces de cette église ont été dessinées par Nincheri. De l’intérieur de l’église, celle au-dessus de l’entrée principale est décorée du sigle des Servites de Marie (SM), sur fond azur, couronné de sept lis.

Sur l’hémicycle de la voute, entre les anges qui y sont représentés, on peut voir, sur fond azur, trois religieuses membres de l’Ordre des Servites de Marie qui ont été béatifiées : Élisabeth Picenardia (1428-1468), Julienne Falconieri (1270-1341, canonisée en 1737), et Jeanne Soderini (1301-1367).

Le côté gauche de la nef

Toiles à gauche de l’entrée principale

Dans la série de trois toiles qui nous accueillent, la première et la dernière ont été peintes en 1963 par Arnaldo Marchetti. Elles représentent saint Jean-Baptiste et saint François d’Assise.

Au centre, il s’agit d’une toile de Guido Nincheri, peinte en 1924. Elle représente sainte Julienne Falconieri, première supérieure des religieuses de l’Ordre des Servites de Marie. À remarquer : la finesse des traits de la sainte.

Sainte Maria Goretti

Au bras gauche du transept, on peut voir cette toile représentant sainte Maria Goretti, peinte par Guido Nincheri en 1952.

Stations du Chemin de Croix

Au fond du bras gauche du transept se trouvent sept des quatorze stations du Chemin de Croix.

Les sept autres se trouvent en face, au fond du bras droit du transept.

Le Chemin de Croix fut créé par Guido Casini à l’époque de son Via dolorosa.

Autel latéral gauche

L’autel latéral gauche est surmonté d’une statue de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs. La niche dans laquelle elle se trouve est décorée grossièrement.

Autel latéral gauche, de près

Les deux autels latéraux actuels, en marbre polychrome, ont été exécutés par la firme Biagini Marmi de la ville de Pietrasanta (en Toscane) et livrés à l’église en 1964.

Chaire

Réalisée en 1933 par la firme florentine l’Arte del Marmo d’après les dessins de Nincheri, cette chaire ‘fait’ très néorenaissance avec sa dentelle de marbre de Carrare.

Depuis qu’on a retiré l’escalier qui y menait, cette chaire n’est que décorative.

Tout comme la cathédrale Saint-Étienne de Vienne — d’architecture gothique mais décorée d’autels baroques — l’église Notre-Dame-de-la-Défense se présente comme un temple d’architecture néoromane, mais dont la décoration intérieure a peu à peu glissé vers la Renaissance italienne, notamment dans le travail des marbres.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs PanLeica 8-18 mm (7e photo)M.Zuiko, 75 mm F/1,8 (4e et 8e photos) et M.Zuiko 25 mm F/1,2 (les autres photos)
1re photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 640 — 25 mm
2e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 400 — 25 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 400 — 25 mm
4e  photo : 1/125 sec. — F/1,8 — ISO 6400 — 75 mm
5e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 320 — 25 mm
6e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
7e  photo : 1/60 sec. — F/4,5 — ISO 5000 — 16 mm
8e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 800 — 75 mm


Pour consulter tous les textes au sujet de cette église, veuillez cliquer sur ceci.

Laissez un commentaire »

| Architecture, Photos de Montréal, Photos de voyage, Photos du Canada | Mots-clés : , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel