Impressions de La Ronde

13 juillet 2018
Aperçu des feux d’artifice d’Autriche

Mercredi dernier, je me suis rendu à La Ronde à l’occasion d’une visite familiale.

Ma première surprise fut le cout du billet. J’avais oublié qu’il comprend l’accès gratuit à presque tous les manèges de ce parc d’attractions. Ce qui évite l’attente pour acheter des billets à chacun d’eux.

Ma deuxième surprise fut le verdissement du site. À l’origine, La Ronde était très minérale. Maintenant, il y a des arbres matures partout. Si bien qu’il est très facile, les jours de canicule, de trouver de l’ombre pour se rafraichir.

Plus difficile est de trouver des abreuvoirs. Ils sont en nombre insuffisant, mal indiqués, et ils distribuent à faible débit de l’eau tiède.

Ceux qui ont apporté leurs bouteilles d’eau réutilisables doivent faire le plein aux robinets destinés au lavage des mains, dans les toilettes.

De plus, les distributrices d’eau embouteillée sont en rupture de stock très rapidement. Si bien que le site est le royaume des boissons sucrées ou hypersucrées. En fin de journée, la vue des poubelles pleines et de ces tables jonchées de contenants de plastique opaque est surréelle.

Les manèges sont nombreux et variés. Ils sont propres et très bien entretenus. Comme s’ils étaient neufs.

Il y en a pour tous les âges. Près de l’entrée de tous les jeux, des règles verticales, très visibles, indiquent en rouge les enfants trop petits pour entrer, en jaune ceux qui seront admis s’ils sont accompagnés d’un adulte, et en vert les personnes assez grandes pour y aller seules.

Pour profiter d’un maximum de manèges durant votre visite, il ne suffit pas de choisir ceux dont la file d’attente est courte; il faut juger de sa capacité d’accueil. C’est ainsi que certains jeux accueillent tellement de gens assis que leur file d’attente plutôt longue se vide à moitié à chaque fois.

Après le coucher du soleil, lorsqu’on choisit une des nacelles du Condor qui sont situées plus près du pont Jacques-Cartier, la vue vers l’Ouest est saisissante; lorsqu’on prend de la vitesse, les réverbères de la ville dessinent des courbes oscillantes de pointillés lumineux, puis des droites superposées. Même parfaitement à jeun (ce qui était mon cas), le spectacle est hallucinant.

La soirée s’est terminée par les feux d’artifice de l’Autriche.

Feux de l’Autriche, le 11 juillet 2018

J’ignore si l’art pyrotechnique a fait de grands progrès depuis quelques années, mais j’ai été très impressionné par ces feux créés par les artificiers steyrFire. Si j’exclus la finale un peu convenue, certains tableaux ont été les plus beaux auxquels j’ai assisté.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 — 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 5000 — 12 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel