Abeille butinant

Publié le 11 mars 2011 | Temps de lecture : 1 minute
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J’ai toujours eu de la difficulté à photographier des insectes en train de butiner.

Les papillons sont tellement craintifs qu’ils déguerpissent au moindre mouvement. Quant aux abeilles, guêpes, bourdons, c’est moi qui ai peur de les approcher de trop près. Résultat : ou bien l’insecte a disparu, ou bien la mise au point est au mauvais endroit. Bref, un désastre.

Et puis un jour, en vacances à Shanghai, cette grosse abeille s’est tranquillement laissée prendre en photo.

Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm — 1/125 sec. — F/4,0 — ISO 100 — 14 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Lacunes sanitaires de restaurants et d’épiceries de Montréal (condamnations de janvier 2011)

Publié le 10 mars 2011 | Temps de lecture : 2 minutes

On trouvera ci-dessous la liste alphabétique des établissements condamnés en janvier 2011 pour avoir enfreint les règles d’hygiène de la ville de Montréal. Le montant des amendes apparait à la suite du nom.

   • Afouss (Boulangerie-pâtisserie —) / 5983 rue Jean-Talon Est / $ 250
   • Belle Province (La — Succ. Jarry) / 1356 Rue Jarry Est / $ 1 600
   • Blanche-Neige (Restaurant —) / 5737 Ch. de la Côte-des-Neiges / $ 2 000
   • Bombai Tandori (Restaurant —) / 2520 rue du Centre / $ 900
   • Bongiorno (Traîteur —) / 7354 Ch. de la Côte-Saint-Luc / $ 1 000
   • Caldwell (Les Provisions —) / 7025 Ch. Kildare / $ 1 000
   • Château Dorval Pizza Deli / 735 Ch. du Bord-du-Lac-Lakeshore / $ 1 400
   • Cité Cachère / 4765 av. Van Horne / $ 1 600
   • Club Sanwiches (Resto-bar Le —) / 1570 rue Sainte-Catherine Est / $ 3 000
   • Cultures (Restaurant —) / 705 rue Sainte-Catherine Ouest / $ 1 200
   • Deli Bourassa (Restaurant —) / 6000 boul. Henri-Bourassa Est / $ 1 200
   • Double Tree by Hilton (Hôtel —) / 505 rue Sherbrooke Est / $ 1 500
   • Excellence (Boucherie L’—) / 3565 rue Bélair / $ 1 800
   • Gigi (Pizza —) / 10421 Boul. Gouin Ouest / $ 700
   • Jardin Pékin 2 / 4794 boul. Saint-Jean / $2 200
   • Jonas (Restaurant —) / 7685 rue Saint-Denis / $ 2 000
   • J.R.V. (Casse-croûte Restaurant —) / 8002 boul. Saint-Michel / $ 1 250
   • Kiskeya (Restaurant —) / 3211 rue Denis-Papin / $ 3 700
   • Mile-End (Fruiterie —) / 5686 av. du Parc / $ 1 500
   • Milie (Casse-croûte Chez —) / 3183 rue Jarry Est / $ 4 000
   • Miteras (Restaurant —) / 2320 boul. Rosemont / $ 1 200
   • Ming (Chez —) / 1015 Côte du Beaver Hall / $ 1 400
   • Mongolian Hot Pot / 50 rue De La Gauchetière Ouest / $ 1 000
   • Nick, le Roi du sous-marin / 7900 Rue Saint-Hubert / $ 1 800
   • Nutrifresh (Les Aliments —) / 387 rue Deslauriers / $ 1 200
   • Oriental (Produits alimentaires —) / 6909 rue Marconi / $ 2 000
   • Palais de Mumbaï (Restaurant Le —) / 1624 av. Lincoln / $ 1 000
   • Reflet Créole / 8549 boul. Pie-IX / $ 1 500
   • Riviera (Boulangerie et pâtisserie —) / 435 rue Jean-Talon Ouest / $ 1 500
   • Rubis Rouge (Restaurant —) / 1008 rue Clark / $ 1 650
   • Samiramiss (Restaurant —) / 885 boul. Décarie / $ 3 200
   • Savoir-Faire (Pâtisserie-traîteur Le —) / 4302 boul. Henri-Bourassa Est / $ 4 500
   • Soleil (Café du —) / 6900 boul. Décarie / $ 700
   • Vienne (Café —) / 800 rue Sainte-Catherine Est / $ 1 200
   • Villa Frontenac (Restaurant —) / 2563 rue Ontario Est / $ 1 000
   • Wing Phat (Restaurant —) / 4201 rue Jarry Est / $ 4 800


Pour consulter la liste de tous les articles publiés sur ce blogue relativement aux établissements condamnés pour avoir enfreint les règles sanitaires de la ville, veuillez cliquer sur ceci.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le rayonnement de l’enseignement universitaire

Publié le 9 mars 2011 | Temps de lecture : 4 minutes

De nos jours, l’Internet constitue un réservoir inépuisable de connaissance. Mais on y trouve de tout, du meilleur comme du pire. Si bien que l’internaute moyen perd beaucoup de temps à trouver l’information fiable.

Familier avec son domaine de connaissance, le professeur est l’expert impliqué dans la transmission du savoir. Assister à son enseignement, c’est comme avaliser d’un seul coup, les années de sa recherche de la vérité. Le professeur est donc une ressource exceptionnelle. Au risque d’être accusé d’impérialisme culturel, j’oserais même dire qu’il est un pilier de notre Civilisation, basée sur la lumière des connaissances et des faits.

Par comparaison avec l’an 2000, on estime que le nombre d’étudiants universitaires aura doublé en 2015. Cette croissance varie selon les continents : 42 % aux Amériques, 54 % en Europe, 85 % en Afrique et au Moyen-Orient, et 186 % en Asie (dont 55 millions rien que pour l’Inde et la Chine).

Lors d’un voyage en Chine, j’ai vu la publicité promotionnelle d’une université chinoise. C’est à faire peur : des pavillons modernes et immaculés, des milliers d’étudiants proprets qui pratiquent le Tai-chi — parfaitement synchronisés — en début de journée, un campus noyé dans la verdure, etc. Bref, une armée du savoir prête à conquérir le monde.

Ici, nous avons des professeurs d’université qu’on tente de persuader que leur avenir personnel passe par le développement de joint-ventures avec l’industrie, des universités endettées jusqu’au cou, et des étudiants qui dépensent plus en rave, en automobile d’occasion et en bière qu’ils dépensent en frais universitaires. De plus, le taux d’obtention d’un diplôme du secondaire chez les jeunes québécois de moins de 20 ans est de 63,5 % chez les garçons et de 74,7 % chez les filles. Et ce, après « normalisation » des notes, après les mesures destinées à éviter aux cancres le traumatisme psychologique de l’échec et après qu’on ait fait savoir à tous les professeurs trop sévères qu’ils sont « déviants » et qu’ils nuisent à la moyenne de l’école…

Pourtant, la bataille de la connaissance représente un enjeu stratégique national, non seulement en ce qui concerne les étudiants d’ici, mais relativement aux étudiants étrangers. Les États-Unis l’ont compris depuis longtemps et Harvard est un bel outil d’influence. Ce qui est en jeu, c’est l’influence respective des pays à attirer les futures élites mondiales.

Dans la mondialisation des études universitaires, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France sont les trois principaux pôles d’attraction.

Au Québec, les droits de scolarité pour étudiants étrangers sont les mêmes pour toutes les universités (12,400$ à 13 829$) et sont fixés par le ministère de l’Éducation. Depuis 2008, les programmes de 1er cycle universitaire en administration, droit, sciences pures, mathématique, génie et informatique sont déréglementés. Mais ils ne le sont pas pour la médecine et les autres sciences de la Santé.

Encore plus que maintenant, l’avenir appartient aux pays qui auront su inculquer à leur jeunesse le goût du savoir autant que celui de la créativité.

Le Québec est un terreau extraordinaire de création. Il est remarquable qu’un « petit » peuple (au point de vue démographique) comme le nôtre réussisse à donner naissance à autant d’artisans doués dans l’industrie cinématographique ou dans des spectacles acrobatiques, à autant de programmeurs brillants de jeux vidéo, de chanteurs exceptionnels, etc.

Notre handicap, c’est celui de la formation universitaire. En Asie, la motivation à l’obtention d’un diplôme universitaire est beaucoup plus grande qu’ici. Mais le respect des traditions et de l’autorité, souhaitables dans une certaine mesure, est un handicap à leur créativité. C’est à nous d’en profiter. Le ferons-nous ?

Références :
Combattre le décrochage scolaire
Des enseignants dénoncent la diplomation facile au cégep
Éduquer au XXIe siècle
La bataille de la matière grise est engagée

Parus depuis :
La charge de la brigade légère (2019-11-06)
Refus massif d’étudiants africains francophones : Ottawa accusé de « discrimination » (2021-11-28)
Rejet des étudiants francophones : le ministre du Travail du Québec interpellé (2022-03-31)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’aquarium de Shanghai

Publié le 8 mars 2011 | Temps de lecture : 1 minute
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Il y a deux aquariums à Shanghai : l’aquarium océanique de Changfeng (réputé pour être un des plus beaux de Chine, mais que je n’ai pas vu) et l’aquarium océanographique de Shanghai (situé dans le quartier de Pudong). C’est de ce deuxième dont nous allons parler.

On peut y voir 150 000 spécimens de poissons et d’animaux aquatiques répartis dans divers bassins et aquariums de tailles diverses. Le clou de la visite est un immense bassin traversé par un couloir de verre, long de 155 mètres, dans lequel les visiteurs peuvent voir des milliers de poissons nager autour d’eux grâce à un angle de vision de 270 degrés.

Détails techniques des photos : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm
1re photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 20 mm
2e  photo : 1/20 sec. — F/3,5 — ISO 800 — 14 mm
3e  photo : 1/25 sec. — F/3,5 — ISO 400 — 14 mm

 

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Écrit par Jean-Pierre Martel


James Bond mord le sable de la Libye

Publié le 7 mars 2011 | Temps de lecture : 2 minutes

Les Services secrets britanniques sont reconnus pour leur efficacité, du moins sur les écrans de cinéma. Qui n’a pas entendu parler de l’agent 007, de ses accessoires (qui sont autant de prouesses technologiques), de ses cascades spectaculaires, de sa bravoure, de son charme et de son humour particulier. Mais qu’en est-il dans la vraie vie ?

La semaine dernière, la Grande-Bretagne a envoyé en Libye un commando composé de six agents du SAS (Forces spéciales britanniques) et de deux officiers du MI6 (Services secrets du Royaume-Uni).

Armé jusqu’aux dents, le commando se rend en hélicoptère à Benghazi, ville de l’est de la Libye et fief de l’insurrection. Mais elle y arrive de nuit, sans prévenir, dans cette ville où les insurgés vivent dans la crainte constante d’une attaque aérienne menée par des mercenaires à la solde de Kadhafi.

Aussitôt qu’ils touchent le sol libyen, les huit agents sont arrêtés… par un petit groupe d’agriculteurs.

« Nous avons tiré en l’air et on leur a dit : ‘Les mains en l’air. Ne bougez pas’, comme au cinéma. Ils ont fait ce qu’on a dit. Ce n’était pas très difficile » a raconté Rafah, un des employés de ferme.

Après avoir découvert des pistolets, des explosifs, des téléphones satellitaires et de multiples passeports dans les sacs de leurs prisonniers, les fermiers ont décidé de contacter l’opposition. Mais celle-ci a refusé de les rencontrer, craignant d’être accusée d’être à la solde de l’étranger.

Rappelons également qu’en janvier 2010, un commando israélien muni de passeports britanniques a tué à Dubaï un des fondateurs de la branche armée du Hamas, Mahmoud al-Mabhouh.

Il a fallu d’intenses tractations entre Londres et l’opposition pour finalement obtenir la libération du commando britannique. Celui-ci est rentré bredouille à Londres hier, sans son hélicoptère et sans ses armes, confisqués par les nouveaux amis libyens de Sa Majesté.

Références :
Les services secrets britanniques humiliés en Libye
SAS and MI6 officers released by Libya’s rebel commanders

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le premier empereur de Chine au MBA

Publié le 4 mars 2011 | Temps de lecture : 4 minutes
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Depuis le 11 février, et jusqu’au 26 juin 2011, le Musée des Beaux-Arts de Montréal présente l’exposition « L’empereur guerrier de Chine et son armée de terre cuite ». Cette exposition est basée sur 240 objets archéologiques dont certains sont montrés pour la première fois hors de Chine.

Ces objets furent prêtés par seize instituts de recherche et musées de la région de Xi’an (prononcer « scie Anne »), une ville qui fut capitale de la Dynastie Qin (prononcer « TChine »), soit celle du premier empereur (qui vécut approximativement de 259 à 210 av. J.-C.).

J’ai visité cette exposition à deux reprises et j’en ai retiré deux impressions diamétralement opposées.

Ayant déjà vu les collections de plusieurs parmi les plus importants musées de Chine — dont le Musée d’histoire du Shaanxi, à Xi’an — j’ai effectué une première visite il y a deux jours simplement pour juger du nombre et de la qualité des objets présentés. Puis, hier soir, je me suis procuré un audio-guide et j’ai pris le temps de lire toute la documentation affichée dans les salles consacrées à l’exposition.

À la première visite, j’ai trouvé que c’était une exposition mineure avec, par exemple, une seule cloche (tirée d’un carillon funéraire) et seulement cinq guerriers en terre cuite (sur des milliers existants).

À la deuxième visite, j’ai réalisé qu’il s’agissait d’une exposition très bien faite où prime l’aspect pédagogique. Pour reprendre l’exemple que je viens de donner, les cinq guerriers — un conducteur de char et un cavalier avec leur monture respective, de même qu’un fantassin, un arbalétrier, et un général — représentent les différents types de guerriers en terre cuite découverts jusqu’ici dans le mausolée du premier empereur. C’est ainsi que le général est l’un des très rares — il y en existe seulement neuf — généraux découverts jusqu’à présent : cela donne une idée du caractère exceptionnel des objets présentés à Montréal.

Bref, je me suis rendu compte qu’on retire de cette exposition ce qu’on y investit. Une visite superficielle peut laisser croire qu’il s’agit d’un événement culturel secondaire, alors qu’une visite approfondie permet de juger réellement de la valeur de l’exposition, consacrée non pas à la culture chinoise en général mais plutôt à l’histoire de cet empereur dont le règne relativement court a été déterminant pour l’histoire de la Chine et dont le mausolée, oeuvre de plus de 700 000 travailleurs, est la plus vaste nécropole au monde, couvrant une superficie de 56 km².

En somme, cette exposition tire son importance non pas de l’abondance des objets présentés mais de leur qualité, de même que de leur variété.

Contrairement à l’habitude d’éditer des catalogues dispendieux, le Musée offre cette fois-ci un catalogue de 72 pages de 20 x 12,5 cm qui ne coûte que 5$. Les parents n’auront pas à se ruiner cette fois-ci pour offrir à leurs enfants ce souvenir, illustré d’une centaine de photos et croquis et qui résume parfaitement ce qu’il faut retirer de cette exposition exceptionnelle.

Pour ceux qui parlent anglais, je recommande fortement de vous procurer le DVD « China’s First Emperor » à 37$, spectaculairement bien réalisé et disponible lui aussi à la boutique de l’exposition.

Références :
L’armée en terre cuite du premier empereur
Le mausolée impérial vandalisé
Un soldat en terre cuite

Détails techniques (Note : les 2e et 3e photos ont été prises en Chine) :
1re photo : Panasonic GF1, objectif Lumix 20 mm F/1,7 — 1/1,000 sec. — F/1,7 — ISO 100 — 20 mm
2e photo  : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45 mm — 1/25 sec. — F/3,5 — ISO 400 — 14 mm
3e photo  : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45 mm — 1/10 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 45 mm

Extrait d’une vidéo relative aux soldats en terre cuite du mausolée du premier empereur de Chine :
 

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Écrit par Jean-Pierre Martel


« Tourner le dos » au tsunami

Publié le 3 mars 2011 | Temps de lecture : 4 minutes

Dans une entrevue accordée hier au Devoir, Gérard Bouchard — l’ex-coprésident de la Commission sur les accommodements raisonnables — met en garde les Québécois contre le danger de « tourner le dos » à l’anglais, ce qu’il juge impropre, voire criminel.

Pour ce qui est de l’importance de la connaissance de l’anglais parmi les francophones québécois, il n’y a personne — même parmi les indépendantistes purs et durs (dont je ne fais pas partie) — qui soutienne qu’il vaut mieux ne pas connaître cette langue.

La musique populaire écoutée au Québec est en grande partie anglophone. La majorité des chaines télévisées disponibles par câblodistribution sont anglophones. La très grande majorité des sites Web sont anglophones. La majorité des livres de référence recommandés lors d’études universitaires au Québec sont en anglais. Dans la région montréalaise, tous les emplois disponibles dans la vente au détail ou dans le service à la clientèle exigent une bonne connaissance de l’anglais. D’ici à ce que la Chine émerge comme première puissance mondiale, l’anglais demeurera la langue universelle des échanges et des communications internationales.

D’autre part, parmi ses responsabilités, l’Office de la langue française commande et publie des études sociologiques qui permettent de mesurer l’importance démographique des francophones québécois. On se rappellera qu’en 2008, une partie des experts avaient démissionné avec fracas du Comité de suivi de l’Office. Peu après, on avait appris que la présidente de l’Office — une des 6,400 nominations politiques du gouvernement Charest — ne rendait public que les études rose-bonbon afin de ne pas troubler la paix linguistique au Québec. Si bien que le seul moyen de percevoir le recul du français à Montréal, c’est avec nos oreilles. Or ce qu’elles nous révèlent est inquiétant.

Depuis plusieurs décennies, j’habite le quartier d’Hochelaga, situé dans l’est de l’île de Montréal. À l’époque, ce quartier était presque totalement francophone. Il s’agit maintenant d’un des plus importants quartiers touristiques du Québec, grâce à la présence du stade olympique, du Jardin botanique, de l’insectarium, du Château Dufresne, du Biodôme, etc. Donc il est normal d’y entendre parler anglais durant la saison estivale, alors que des centaines de milliers d’Américains viennent à Montréal assister aux nombreux festivals qui s’y déroulent.

Hormis la saison touristique, ce sont les résidents qu’on entend dans les lieux publics. Or dans mon quartier, je n’ai jamais autant entendu parler anglais que depuis l’accession au pouvoir du Parti libéral. Évidemment, cela ne s’est pas fait du jour au lendemain. Mais il est devenu fréquent, lorsque je prends le métro pour aller vers le centre-ville, que la majorité des passagers parlent anglais, même en hiver.

De plus, je ne connais personne au Québec qui ne sache pas, au minimum, se débrouiller en anglais : par opposition, je rencontre de plus en plus souvent — des livreurs de restaurant par exemple — qui sont incapables de me parler français ou qui refusent de le faire alors que je suis leur client.

Bref, je ne sais pas quel tabac fume M. Bouchard mais promouvoir la connaissance de l’anglais au Québec de ces temps-ci, c’est comme prêcher l’importance bénéfique de l’eau aux victimes d’un tsunami.

Références :
Anglicisation du Québec : Monsieur Charest préfère chanter et jouer de la lyre…
Des commerces qui ne servent pas en français
Gérard Bouchard au Devoir – Tourner le dos à l’anglais serait «criminel»

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Lacunes sanitaires de restaurants et d’épiceries de Montréal (en novembre et décembre 2010)

Publié le 2 mars 2011 | Temps de lecture : 2 minutes

On trouvera ci-dessous la liste alphabétique des établissements condamnés en novembre et décembre 2010 pour avoir enfreint les règles d’hygiène de la ville de Montréal. Le montant des amendes apparait à la suite du nom.

   • Blair (Marché —) / 557 Rue Jarry Ouest / $ 3 500
   • Carveli (Restaurant —) / 6860 Ch. de la Côte-Saint-Luc / $ 1 250
   • Deli Capri (Restaurant —) / 2051 Boul. Rosemont / $ 1 500
   • Elounda (Restaurant —) / 1818 Boul. de la Côte-Vertu / $ 3 000
   • Franx Suprême / 3480 Rue McTavish / $ 3 500
   • Fung Shing (Restaurant —) / 1102 Boul. Saint-Laurent / $ 6 600
   • Gourmet Grec (Le —) / 180 Rue Prince-Arthur Est / $ 2 800
   • Inter-Asia (Marché —) / 4335 Rue Wellington / $ 1 500
   • Jardin du Cerf (Restaurant —) / 1162 Boul. Saint-Laurent / $ 1 500
   • Maharaja (Buffet indien —) / 1481 Boul. René-Lévesque Ouest / $ 2 700
   • Mahjongg (Restaurant —) / 7655 Boul. Décarie / $ 9 000
   • Martini (Pizzeria —) / 9481 Rue Lajeunesse / $ 1 500
   • Nouilles Etc. / 6666 Rue Sherbrooke Est / $ 3 000
   • Pho Vietnam (Restaurant —) / 970 Boul. Saint-Laurent / $ 2 000
   • Pizzedelic Quartier-Latin / 1641 Rue Saint-Denis / $ 2 000
   • Sabrah (Boucherie et grillades —) / 3930 Rue Jean-Talon Est / $ 1 500
   • Samiramiss (Restaurant —) / 885 Boul. Décarie / $ 1 300
   • Savoir-Faire (Pâtisserie-traiteur Le —) / 4302 Boul. Henri-Bourassa Est / $ 1 500
   • Souvlaki George / 4006 Rue Sainte-Catherine Ouest / $ 1 800
   • St-Denis (Marché oriental —) / 7101 Rue Saint-Denis / $ 6 400
   • Sun Sing (Épicerie —) / 72 Rue De La Gauchetière Ouest / $ 5 000
   • Tex-Mex (Restaurant —) / 2212 Rue Saint-Germain / $ 1 500
   • Tiki-Ming / 4124 Rue Jean-Talon Est / $ 4 500
   • U & Me (Restaurant —) / 1900 Rue Sainte-Catherine Ouest / $ 6 000


Pour consulter la liste de tous les articles publiés sur ce blogue relativement aux établissements condamnés pour avoir enfreint les règles sanitaires de la ville, veuillez cliquer sur ceci.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Votre appel est important pour nous…

Publié le 1 mars 2011 | Temps de lecture : 1 minute

Contrôlé par France Télécom, Mobistar est le deuxième opérateur belge de téléphonie mobile avec plus de quatre millions de clients et un chiffre d’affaires de 1,6 milliards € en 2010.

Dans le but de se moquer de son service à la clientèle — jugé déplorable — un groupe d’humoristes de la télévision publique flamande a tendu un canular à la compagnie.

La vidéo est en néerlandais, sur-titrée en anglais.

Référence :
Mobistar

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Écrit par Jean-Pierre Martel