Les FrancoFolies de Montréal — le 10 juin 2016

11 juin 2016

Officiellement, l’édition 2016 des FrancoFolies de Montréal débutait le jeudi 9 juin par un spectacle hip-hop auquel je n’ai pas assisté.

Thomás Jensen

Hier soir, je me suis présenté sur le site un peu avant 21h, à la toute fin du spectacle festif de Thomás Jensen sur la scène Hydro-Québec…

Sébastien Plante, soliste des Respectables

…et du concert rock des Respectables sur la scène Ford.

Marie-Pierre Arthur et Alexandre Désilets
Chloé Lacasse
Antoine Gratton

L’évènement de la soirée était Fioritudes, un hommage de plusieurs artistes à l’auteur-compositeur Serge Fiori. Après la dissolution de son groupe Harmonium (immensément populaire dans les années 1970), celui-ci s’était réfugié dans un silence presque complet, d’où il est sorti en 2014 pour présenter son album Serge Fiori.

King Adib, photographiant et photographié

Pendant la deuxième partie du spectacle Fioritudes, à l’autre bout du site des FrancoFolies, King Adib arpentait de long en large la scène La Presse+ en présentant son récital hip-hop.

Jason Jabada

À 22h, les festivaliers avaient le choix entre le pop mélodieux de Jason Jabada sur la scène Loto-Québec…

Félix Dyotte

…et Félix Dyotte, venu présenter son premier album solo sur la scène SiriusXM (en dépit des problèmes de sonorisation qui ne dépendaient pas de lui).

Corridor

Une heure plus tard, c’était l’affrontement entre le rock du quatuor Corridor sur la scène Ford…

S.P. Sans Pression

…le hip-hop de S.P. Sans Pression sur la scène La Presse+.

Et puis, je suis rentré chez moi.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14
  1re photo : 1/125 sec. — F/4,0 — ISO 1000 — 56 mm
  2e  photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 2500 — 210 mm
  3e  photo : 1/200 sec. — F/4,0 — ISO 250 — 77 mm
  4e  photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 1000 — 210 mm
  5e  photo : 1/200 sec. — F/4,0 — ISO 1000 — 102 mm
  6e  photo : 1/200 sec. — F/4,0 — ISO 3200 — 105 mm
  7e  photo : 1/125 sec. — F/4,0 — ISO 2000 — 60 mm
  8e  photo : 1/50 sec. — F/4,0 — ISO 6400 — 60 mm
  9e  photo : 1/100 sec. — F/4,0 — ISO 6400 — 56 mm
10e  photo : 1/200 sec. — F/4,0 — ISO 5000 — 77 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


FrancoFolies de Montréal – Aperçu du Jour 6

13 juin 2012
Antoine Gratton
Anodajay
Arometis
Le violoniste de Bratsch
Claire Denamur

Première journée pluvieuse aux FrancoFolies. Il est 19h et j’hésite. Mon appareil photo est tropicalisé (c’est-à-dire à l’épreuve de la pluie) mais aucun de mes objectifs ne l’est. De plus, je n’ai aucun vêtement suffisamment imperméable pour rester des heures sous la pluie.

Finalement la voix de la raison prend le dessus; les FrancoFolies sont le plus grand festival de musique francophone au Monde et les spectacles auxquels j’assiste sont gratuits. Alors embraye !

J’arrive à la fin du spectacle d’Antoine Gratton, toujours aussi démonstratif, sous la tente du Pub urbain Molson M, bondée de monde.

À 20h, trois spectacles concurrents : Anodajay (c’est-à-dire le rappeur Steve Jolin, d’Abitibi-Témiscamingue) sur la scène Ford, Feufollet (de Louisiane) sur la scène SiriusXM et le collectif Arometis sur la scène Hydro-Québec.

Je n’aime pas de rap, ni le hip-hop. Je comprends la démarche — semblable à celle de Monteverdi à l’époque baroque — qui consiste à redonner la primauté au texte sur la musique. Mais je trouve le résultat bavard et répétitif. Et cette manie des rappeurs de déambuler sur scène comme des primates en cage m’énerve.

Mais Anodajay est un cas à part. Son débit, près de celui de la parole, permet de bien saisir le texte de ses compositions. Cela est d’autant plus judicieux que c’est un excellent parolier. Ses thèmes, inspirés de la vie familiale ou des problèmes sociaux des villes minières de son coin de pays, sont traités avec sensibilité et empathie. De plus, ses compositions s’appuient sur de petites cellules mélodiques souvent agréables qui rendent ses chansons plus accessibles aux gens qui, comme moi, sont réfractaires au rap et au hip-hop.

Après avoir assisté quelques instants au spectacle d’Aromatis, je l’ai quitté à la première chanson en anglais pour retourner entendre Anodajay et ses invités (dont Diane Tell), fasciné au point d’oublier complètement d’aller voir Feufollet.

Permettez-moi une remarque désobligeante. Je comprends que la ville de Rouyn-Noranda est la capitale canadienne du cuivre. Mais quelle idée ont eu les « designers » du livret du plus récent CD d’Anodajay (ET7ERA) d’imprimer le texte de ses chansons en microscopiques lettres majuscules — tout est en majuscules, comme sous l’empire romain — noires sur fond cuivré foncé. C’est illisible.

Ah, se défouler, que ça fait du bien…

À 21h, les cinq musiciens du groupe Bratsch étaient en vedette sur la Place des festivals. Ce groupe français interprète de la musique tzigane. Franchement, je m’attendais à quelque chose de plus énergique.

À 22h, j’ai assisté brièvement au spectacle folk de la chanteuse française Claire Denamur et je suis rentré chez moi satisfait de ne pas avoir laissé la météo décider de mes soirées…

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm R
1re photo : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 800 — 40 mm
2e photo  : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 2000 — 150 mm
3e photo  : 1/250 sec. — F/5,3 — ISO 5000 — 120 mm
4e photo  : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 3200 — 150 mm
5e photo  : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 2000 — 40 mm


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