Introduction
Conformément à sa manie d’imiter l’Ontario, le gouvernement de la CAQ permettra aux deux plus grandes villes du Québec d’investir leurs liquidités sous forme d’actions inscrites en bourse.
Les économies des villes
Le quotidien La Presse écrit : « Que ce soit pour planifier la réfection d’infrastructures, de nouveaux projets ou l’achat de terrains, bon nombre de municipalités ont mis de côté d’importantes sommes au fil du temps.»
En plus, on doit savoir qu’à Montréal, le paiement des taxes municipales peut se faire en un versement (le 3 mars) ou en deux versements (le 3 mars et le 2 juin).
Ce qui signifie qu’au début de juin, la ville a encaissé tout ce qui lui sera nécessaire pour gérer la ville jusqu’à l’année fiscale suivante.
Cette année, ses revenus seront d’environ sept-milliards de dollars.
Les leçons de l’Histoire
Lors de la crise financière de 2007-2008, l’indice Dow Jones chutait de 36,83 %.
Cela signifie que si la ville de Montréal avait reçu le pouvoir de spéculer à la bourse il y a vingt ans, les Montréalais auraient été soumis en 2007-2008 à une cure d’austérité sans précédent puisque la loi interdit aux municipalités de faire un déficit.
Conclusion
La CAQ ne voit jamais plus loin que le bout de son nez.
Lorsqu’elle est arrivée au pouvoir, l’État québécois nageait dans les surplus budgétaires et les surplus d’électricité. En sept ans de pouvoir, la CAQ a gaspillé l’un et l’autre.
Au lieu d’obliger les villes à maintenir la prudence dont elles font actuellement preuve, la CAQ veut leur ouvrir toutes grandes les portes de la spéculation boursière.
Comment peut-on être à ce point imprévoyant ?
Références :
Budget 2025 et PDI 2025-2034 de Montréal
Crise financière mondiale de 2007-2008
Le Fonds des générations ou Quand l’État spécule à la bourse
L’or et les indices boursiers
Montréal et Québec pourront investir en Bourse
Payer son compte de taxes