Le départ d’un ange…

8 février 2014
Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Mère de sept enfants, Suzanne Éthier-Martel (ma mère) est décédée ce soir à 21h12.

La voici dans sa robe de mariée.

7 commentaires

| Avis | Mots-clés : | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Souvenir de l’édition 2014 de Luminothérapie

7 février 2014
Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Tous les soirs jusqu’au 2 février dernier — donc c’est déjà fini — la Place des festivals présentait une installation et une animation monumentale.

Au premier plan de la photo ci-dessus, l’installation « Entre les rangs » rappelait les champs de blé semés par les colons en Nouvelle-France. À cette fin, la firme d’architecture Kanva a planté 28 500 tiges souples dotées de réflecteurs blancs captant la lumière. Ceux-ci ondoyaient au souffle du vent, au son d’une mélodie signée par le Québécois Patrick Watson.

Imaginé par le collectif Champagne Club Sandwich, « Trouve Bob » était une série de sept animations inspirées des jeux vidéos. Chacune d’entre elles était projetée sur un édifice différent du Quartier des spectacles dont celui, à l’arrière plan, de l’UQÀM.

On trouvera ci-dessous un pot-pourri de ces sept animations.

Détails techniques de la photo : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 — 1/60 sec. — F/4,0 — ISO 5000 — 28 mm

Un commentaire

| Culture, Exposition, Luminothérapie | Mots-clés : , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


La Havane-II : El Prado

6 février 2014

 
Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, lorsqu’on détruisit les remparts autrefois nécessaires à la protection de la capitale cubaine, il fut décidé d’attribuer le territoire devenu disponible à la création d’une promenade de prestige à l’ouest de la Vieille Havane.

La Promenade Martí (ou Paseo de Martí, en espagnol) suit le pourtour de la Vieille Havane à 200m plus à l’ouest et ce, sur une distance de 1,3 km.

De 0:06 à 0:09, voici le superbe édifice néo-rococo de l’ambassade espagnole, bâti à l’extrémité nord de la Promenade Martí.

De style mauresque, l’hôtel Sevilla (1908) est l’œuvre des architectes Antonio et Rogelio Rodriguez (de 0:14 à 1:10). Longtemps point de rencontre de la haute société et de la pègre de La Havane, l’établissement s’est doté en 1918 d’une tour adjacente de dix étages au sommet de laquelle le restaurant gastronomique Roof Garden offre une vue impressionnante de la ville.

Parmi les immeubles visibles du restaurant, mentionnons l’immeuble Bacardí (de 0:53 à 1:02), construit en 1930 pour héberger le siège social de la compagnie de rhum homonyme. Il constitue un des plus beaux édifices Art Deco de la ville. Œuvre des architectes Rafael Fernández-Ruenes, Esteban Rodríguez-Castell et José Menéndez, c’était le plus haut gratte-ciel de la capitale au moment de son inauguration.

Également visible du Roof Garden, le Palacio de los Matrimonios (de 1:11 à 1:22) fut terminé en 1914 d’après les plans de l’architecte Luís Dediot. Comme son nom l’indique, c’est l’endroit idéal pour célébrer un mariage. Sa salle de réception sert également à des concerts. Son plafond est décoré des armoiries des principales villes d’Espagne puisqu’à l’origine, l’édifice était le siège du Club espagnol de la Havane.

Comme toutes les fins de semaine, des artistes exposent leurs créations le long du Prado. Ici et là, des professeurs en dessin enseignent bénévolement aux enfants du quartier.

De 3:15 à 4:04, nous visitons l’Hôtel du parc Central, dont le toit offre une de mes vues préférées de la capitale cubaine.

De l’autre côté de la rue Agramonte, se situe l’hôtel Plaza, construit en 1909 (de 4:05 à 5:03).

Une décennie après le décès du poète José Martí, on élevait au parc Central une première statue à Cuba en son honneur et ce, en présence de sa mère, de sa veuve et de sa sœur (de 5:03 à 5:06).

Faisant face au Capitolio, le restaurant Los Nardos (de 5:28 à 6:16) est un des plus huppés de la ville. Les portions y sont habituellement gargantuesques.

Le toit de l’hôtel Saratoga (de 6:17 à 6:24) est le meilleur endroit pour photographier le Capitolio (construit sur le modèle du Capitole américain), de même que le parc de la Fraternité. Ce dernier tire son nom de la Sixième conférence panaméricaine qui eut lieu à cet endroit en 1928. À cette occasion, on y a planté l’arbre de la fraternité (à 6:39), protégé par une grille, dans un sol fait de terreaux provenant des 21 pays participants.


Voir aussi :
Liste des diaporamas du premier voyage à La Havane
Liste des diaporamas du second voyage à La Havane

Laissez un commentaire »

| Photos de Cuba, Photos de La Havane, Photos de voyage, Vidéos | Mots-clés : , , , , , , , , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Une cimenterie d’un milliard$ en Gaspésie

1 février 2014

McKinnis
 
Le marché domestique

La capacité de production des quatre cimenteries du Québec est de 3,7 millions de tonnes de ciment. Leurs usines fonctionnent présentement aux deux tiers de leur capacité puisque le marché domestique est de 2 millions de tonnes.

Le reste de cette capacité pourrait servir à l’exportation mais il l’est peu en raison de la morosité du marché domiciliaire américain et des effets de la Grande Récession, qui oblige les administrations publiques à limiter les grands projets d’infrastructure.

De ces quatre cimenteries, deux dominent le marché québécois :
— Lafarge, une cimenterie française dont 21% sont détenus par Power Corporation. Son usine est située à Saint-Constant (à 25km au sud de Montréal) et
— Ciment Québec, dont l’usine est à Portneuf (à 57km de la ville de Québec).

Environ dix pour cent du ciment utilisé au Québec est importé de Corée du Sud.

Une nouvelle cimenterie

Hier, la Première ministre du Québec annonçait un investissement privé d’un milliard$ — fortement appuyé financièrement par l’État — en vue de la construction de Ciment McInnis, une nouvelle cimenterie située en Gaspésie. Cette cimenterie sera la propriété de la société d’investissement Beaudier, que dirige l’homme d’affaires québécois Laurent Beaudoin.

La construction devrait entrainer la création de quelque 2 300 emplois. Elle débutera ce printemps-ci et s’étalera sur deux ans. Une fois construite, l’usine embauchera entre 200 et 400 personnes.

La capacité de production de Ciment McInnis sera entre 2,2 et 2,5 millions de tonnes de ciment, ce qui correspond à la totalité du marché domestique québécois. La nouvelle suscite donc l’inquiétude parmi les cimenteries déjà installées au Québec.

Le site de la Gaspésie, et plus précisément de Port-Daniel, se justifie par la présence d’importants gisements calcaires et par sa situation géographique. Celle-ci trahit sa vocation; cette usine est idéalement située en vue de l’exportation par voie maritime, vers les grands ports de la côte Est américaine. Par comparaison, les cimenteries existantes sont beaucoup mieux situées pour servir le marché domestique puisqu’ils sont situés à proximité des grands centres urbains du Québec.

Lors de la conférence de presse entourant l’annonce de cet investissement, le président de la Caisse de dépôt et placement déclarait : « Les besoins en infrastructures aux États-Unis sont énormes. On les évalue à 3 600 milliards d’ici 2020 (…) C’est donc c’est ce marché, plein de potentiel, que vise la cimenterie McInnis.»

Seul point négatif : la cimenterie sera alimentée au coke de pétrole, ce qui fera grimper de 10% le bilan des gaz à effet de serre du secteur industriel québécois.

Références :
Cimenterie à Port-Daniel: les Métallos sont contre
Cimenterie de Port-Daniel-Gascons : Québec défend son investissement
Duel du ciment entre les familles Desmarais et Beaudoin-Bombardier
Investissement d’un milliard pour le projet de cimenterie de Port-Daniel
La cimenterie de Port-Daniel verra le jour à l’été 2016
Près de la moitié de l’investissement sera financé par les fonds publics

Paru depuis : Nous ne visons pas les mêmes marchés

Un commentaire

| Économie | Mots-clés : , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel