Les feux d’artifice de l’Italie à Montréal, le 27 juillet 2012

28 juillet 2012

 

 
D’Italie, Vaccalluzzo S.R.L. présentait hier soir des feux d’une très grande perfection.

Non seulement la coordination entre les feux et leur bande sonore était remarquable (m’a-t-on dit) mais la confection des pièces pyrotechniques — palmiers, fleurs, roseaux et saules pleureurs, par exemples — était impeccable. Si bien que ces jeux se méritèrent une appréciation du public de 88%, la meilleure jusqu’ici.

Détails techniques de la vidéo : Appareil photo Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12mm F/2,0.


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les 22 diaporamas de Vienne

27 juillet 2012
Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Pour la personne qui songe à visiter Vienne ou pour celle qui désire se remémorer des souvenirs de cette ville, les diaporamas disponibles sur ce blogue représentent plus de deux-mille photos en haute-définition et des dizaines de séquences vidéo au sujet de la capitale autrichienne.

Ces textes présentent les principaux attraits de chacun des quartiers touristiques de la ville.

Offerts gratuitement, ils constituent les chapitres d’un guide de voyage électronique dont il ne manque qu’une revue systématique des lieux d’hébergement et des meilleurs restaurants.

Diaporamas Durée Photos Vidéos
De Montréal à Vienne 3:15 71 7
Généralités 1:32 26 3
La cathédrale Saint-Étienne 3:42 78 0
La Maison de la musique 2:27 33 5
Le Nouveau palais impérial 6:48 160 0
Le Palais impérial 9:12 233 3
Le Staatsoper (l’Opéra de Vienne) 2:07 48 3
Le Nord-Est de la Vieille ville 6:32 150 0
Le Sud-Est de la Vieille ville 3:07 60 4
Le Sud-Ouest de la Vieille ville 10:05 217 12
Le Nord-Ouest de la Vieille ville 7:08 160 2
Le nord de Landstrasse 3:16 73 2
Le sud de Landstrasse 2:01 38 2
Le Belvédère 2:44 45 5
Wieden 8:26 177 4
Mariahilf 1:17 29 2
Neubau 5:44 126 3
Josefstadt 3:24 58 1
Alsergrund 4:04 70 1
Favoriten 1:37 32 0
Schönbrunn 5:02 103 5
Saint-Léopold-du-Steinhof 1:58 37 0
Total 1h35:28 2 024 64


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le parti de l’exclusion

26 juillet 2012

En réaction l’annonce de la candidature du leader étudiant Léo Bureau-Blouin pour le Parti québécois, le Premier ministre s’est efforcé de dépeindre l’opposition officielle comme un repaire d’extrémistes voués au chaos et l’anarchie.

Le Parti libéral n’est pas seulement le grand parti fédéraliste du Québec : depuis qu’il est au pouvoir, ce parti s’est transformé en parti de l’exclusion, un parti pour les membres d’une bande de pillards des fonds publics.

La Commission Bastarache — sur le processus de nomination des juges — nous a permis d’apprendre que seuls les avocats dont le dossier transmis au Conseil des ministres portait un auto-collant jaune (en fait, un Post-it note) pouvaient espérer être nommés juges. Or seuls les candidats qui ont fait du bénévolat pour le parti au pouvoir, qui ont contribué à la caisse électorale de ce parti ou qui sont parents avec des collecteurs de fonds du parti, bénéficiaient du précieux collant jaune apposé par Mme Chantal Landry (la Directrice-adjointe du cabinet du premier ministre). En somme, tous les candidats plus compétents étaient exclus s’ils ne faisaient pas partie de la bande libérale.

De plus, il semble bien que les permis de garderie soient attribués aux propriétaires qui contribuent à la caisse électorale du Parti libéral de préférence à ceux qui ne le font pas. En transformant l’appareil de l’État en machine à sous pour le Parti libéral, ce dernier s’est transformé en parti d’opportunistes et d’aventuriers attirés par l’odeur de l’argent.

Les contrats attribués à un contributeur à la caisse électorale du Parti libéral en contrepartie de l’hébergement pendant vingt ans de 256 personnes âgées à Québec est un autre cas d’exclusion puisque ces contrats (totalisant plus de 360 millions$. Vous avez bien lu : un tiers de milliards$) ont été attribués sans appel d’offres.

Le prêt consenti à un entrepreneur de l’Inde en vue de la réouverture de la mine Jeffrey est un autre cas où nos taxes sont attribués à un aventurier devenu membre de la bande simplement pour avoir organisé une levée de fonds en faveur du parti libéral à laquelle M. Charest a assisté.

Lorsque tous les demandes de subventions pour des équipement sportifs sont filtrés par le personnel politique de la Vice-première ministre avant que leur bien-fondé ne soit analysé par les fonctionnaires de son ministère, cela soulèvent bien des questions sur les critères sur lesquels on s’est basé pour exclure les autres demandes.

En somme, dans les années ’60, le Parti libéral était une coalition extraordinaire de gens aux horizons très différents, unis par un même désir de sortir le Québec de la Grande noirceur du gouvernement Duplessis. De nos jours, le PQ est un creuset de personnes unis par un même nationalisme et par un même désir de sortir de Québec d’une autre Grande noirceur, libérale cette fois-ci.

Note : Photo de M. Charest par le journal Le Devoir.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les feux d’artifice du Portugal à Montréal, le 24 juillet 2012

25 juillet 2012

 

 
Quels feux !

Portant l’étendard du Portugal, Grupo Luso Pirotecnia participait hier soir à l’International des Feux Loto-Québec.

Par cette soirée venteuse, ce spectacle fut, par moments, de la pure poésie. Remarquables par leur variété, les feux du Portugal furent une très agréable surprise, se méritant une note de 85%.

Détails techniques de la vidéo : Appareil photo Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12mm F/2,0.


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Mon Dieu ! Déjà 100 000 requêtes ?

24 juillet 2012

Il y a quelques instants, mon blogue a reçu sa 100 000e requête.

Après la publication de plus de 650 billets, certains d’entre vous ont pris l’habitude de venir voir ce que est disponible sur ce blogue : je vous remercie pour votre intérêt et j’espère à l’avenir continuer d’être à la hauteur de vos attentes.

Afin de vous remercier pour l’intérêt que vous portez à ce blogue, j’ai décidé de dévoiler — voir ci-après — la dernière vidéo de mon voyage à Vienne, soit celle relative à l’église Saint-Léopold-du-Steinhof, de style Art nouveau, d’une extraordinaire beauté.

Merci donc à vous tous.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Vienne — Saint-Léopold-du-Steinhof

24 juillet 2012

 
En 1903, Otto Wagner (1841-1918) — l’architecte en chef et le plus prolifique bâtisseur de Vienne — se voit confier le mandat de concevoir une église au profit des patients et du personnel soignant d’un hôpital psychiatrique (appelé Steinhof). Celui-ci était construit dans une banlieue à l’Ouest de Vienne (annexée depuis à la capitale autrichienne). À l’époque, c’était l’hôpital psychiatrique le plus moderne d’Europe.

De style Art Nouveau (et d’inspiration néo-byzantine), l’église fut construite de 1904 à 1907 au sommet de la colline sur laquelle est situé l’asile.

Dédiée à saint Léopold (le saint patron de Basse-Autriche), c’est le seul édifice de l’institution psychiatrique qui soit visible au loin; les autres pavillons sont disséminés sur cette colline boisée et conséquemment, cachés par la verdure. L’église symbolise donc les lumières de l’esprit qui s’élèvent au-dessus des sombres dessous de l’irrationnel et de la maladie mentale.

Avec l’église parisienne de Saint-Jean-de-Montmartre, l’église Saint-Léopold-du-Steinhof est un des premiers temples en béton au monde. L’édifice est coiffé d’une coupole en cuivre doré, et recouvert de plaques de marbre blanc rivées par des clous de cuivre.

La façade est flanquée de deux clochetons au sommet desquels trônent des statues dues au sculpteur Richard Luksch (1872-1936) : Saint Léopold à gauche et Saint Séverin à droite (assis sur des sièges dessinés par l’architecte). Quatre colonnes en pierre forment le portail, surmonté d’anges recueillis en bronze doré, œuvres de Othmar Schimkowitz (1864-1947).

À l’intérieur, l’architecte a également dessiné les bancs, les luminaires et le maitre-autel. La décoration intérieure ne compte aucune toile.

La forme des fenêtres principales, de chaque côté de l’édifice, rappelle la silhouette de l’autel surmonté de son baldaquin : c’est aussi la forme du retable qui les surplombe au fond de l’église. Ce dernier occupe la même surface (75 m²) que chacune de ces fenêtres.

Les mosaïques furent créées par Remigius Geyling (1878-1974) et les vitraux par Koloman Moser (1868-1918). Les mosaïques des autels latéraux sont de Rudolf Jettmar (1869-1939) : l’autel latéral de droite montre l’Annonciation, tandis que celui de gauche, l’archange Gabriel. Construit en 1907, l’orgue pneumatique est de Franz-Josef Swoboda.

Le choix de Koloman Moser pour les vitraux avait suscité une vive controverse puisque cet artiste s’était converti au protestantisme. Lorsque autorités religieuses catholiques apprirent que celui-ci devait également réaliser le retable qui surplombe le maitre-autel, c’en était trop.

Si bien que cette tâche fut confiée d’abord à Carl Ederer (1875-1951) — accusé à tort de plagiat par Moser — puis à Remigius Geyling, et finalement à Léopold Forstner (1878-1936). Intitulé « L’accueil au paradis », on y voit le Christ entouré de deux anges et de saints : devant eux est agenouillé saint Léopold. Le visage, les mains et les pieds des personnages sont en céramique peinte. Les vêtements sont des plaques de marbre et les halos, de l’étain doré.

L’architecte a pris soin des aspects pratiques de son œuvre. Les trois premiers mètres des murs sont recouverts de marbre sans rivet afin de faciliter leur nettoyage. Le sol est légèrement incliné pour la même raison. Le maitre-autel est surélevé afin d’être visible de tous les fidèles. Les bancs ne présentent aucune arrête vive qui pourrait blesser les malades. Au lieu d’être de simples bassins, les bénitiers sont alimentés goutte à goutte en eau bénite à partir de réservoirs dorés, afin de réduire le risque d’infection. Le dôme est fermé d’un faux-plafond, ce qui améliore l’acoustique des lieux.

Contrairement à tous ces temples sombres, propices au recueillement, l’église Saint-Léopold-du-Steinhof est inondée de lumière, comme un minuscule avant-goût du paradis. Véritable œuvre d’art, elle est aujourd’hui considérée comme la plus belle église Art nouveau au monde.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Vienne

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les feux d’artifice de la France à Montréal, le 21 juillet 2012

22 juillet 2012

 

 
Conçus par les artificiers de la firme Féérie — récipiendaire de nombreux prix, dont l’or et l’argent au Festival d’art pyrotechnique de Cannes — les feux de la France se sont distingués par leur utilisation complète du ciel de La Ronde, avec une prédilection pour des feux bas, parfois au ras du Lac des Dauphins.

Même si la finale fut moins tonitruante que ce qu’on a déjà entendu, le raffinement de l’ensemble n’est pas passé inaperçu aux yeux des Montréalais, qui lui ont accordé la note de 84%.

Détails techniques de la vidéo : Appareil photo Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12mm F/2,0.


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Faits divers No 11

20 juillet 2012

Les règles d’urbanisme de la ville de Montréal interdisent qu’un immeuble puisse dépasser la hauteur du sommet du Mont Royal, soit 232,5 mètres.

Les quatre plus hauts gratte-ciel de Montréal sont, en ordre décroissant, Le 1000 de la Gauchetière (205 m), la Tour IBM Marathon (199 m), la Tour de la Bourse (ou Place Victoria, 190 m) et la Place Ville-Marie (188,1 m).

Référence : Une tour d’habitation de 50 étages à Montréal


 
À partir d’un échantillonnage de 948 adolescents, une étude texane publiée dans Archives of Adolescent and Pediatrics Medicine révèle qu’à l’âge de 14 ou 15 ans, un adolescent sur cinq envoie par téléphone portable une photo sur laquelle ils posent nus. Cette proportion grimpe à 45% chez ceux de 19 ans.

Référence : Le quart des ados de 16 ans envoient des photos d’eux nus


 
Au cours des six premiers mois de 2012, les autorités américaines ont demandé à Twitter de leur transmettre des renseignements personnels relativement à 679 abonnés. Twitter y a donné suite dans 75% des cas.

Le Japon arrive en deuxième place avec 98 demandes et le Canada occupe la troisième place avec 11 demandes. Pour ces deux pays, Twitter a accepté de révéler l’information demandée dans 20% des cas.

Références :
Le Canada parmi les plus actifs pour les demandes de renseignements confidentiels
Un juge ordonne à Twitter de transmettre les messages d’un manifestant


 
C’est en faisant bouillir des os que les cuisiniers extraient la gélatine qui donne cette consistance particulière à leurs soupes.

Au Québec, la compagnie Tergel, située à Terrebonne, fabrique de gélatine extraite… de la peau de cochon. Elle en exporte pour une valeur de 18 millions$. Le Québec ayant une industrie porcine importante, cette filiale d’une compagnie française a choisi de s’installer chez nous à cause de l’abondance de la matière première utilisée.

La conséquence de cela est que les médicaments vendus en capsules ne sont jamais cachère, ni halal.

Référence : La gélatine, star de l’exportation


 
En 2008, le secteur agroalimentaire représentait 8% de la valeur de l’ensemble des biens et services produits au Québec, soit 19,2 milliards$. Ce secteur embauche ici 487 000 personnes.

45% de cette production est consommée au Québec : 32% est écoulée dans le reste du Canada, 13% aux États-Unis (note : dans ce pays, le chocolat est notre principale exportation), 3% dans l’Union européenne et 2% au Japon.

Références :
Anonyme. Qui mange québécois? La Presse 23 juin 2012: A3.
Coup d’œil sur le commerce agroalimentaire


 
En 2011, les exportations agroalimentaires québécoises ont augmenté de 13% pour atteindre 5,6 milliards$. Le champion de nos exportations est le porc (1 131 millions$, en hausse de 26% depuis 2005), le soya transgénique (598 millions$, en hausse de 307%), le chocolat (517 millions$, en hausse de 60%), le sirop d’érable (231 millions$, en hausse de 48%) et les légumes (171 millions, en hausse de 12%).

Référence : Anonyme. Principales exportations agroalimentaires du Québec, en 2011. La Presse 23 juin 2012: A3.


 
Aux États-Unis, le nombre de mosquées a presque doublé en dix ans, passant de 1209 en 2001 à 2106 en 2011. En 2000, la moitié des Musulmans de ce pays croyaient que la société américaine leur était hostile : ils ne sont plus que le quart à être de cet avis de nos jours.

Référence : Anonyme. Le temps des mosquées. La Revue 2012; 21: 16.


 
De 2000 à 2009, 598 personnes condamnées à la peine capitale ont été exécutées aux États-Unis. En nombres absolus, le record mondial est détenu par la Chine où plusieurs milliers de personnes sont exécutées par année : en général, les exécutions y surviennent dans les cinq jours après le verdict.

Références :
Anonyme. Mort en direct. La Revue 2012; 21: 16.
Peine de mort aux États-Unis
Peine de mort en République populaire de Chine


 
On n’a pas construit de centrale nucléaire aux États-Unis depuis la fin des années 1980. La dernière en lice fut la centrale Vogtle-2 mise en opération en 1989. Les ardeurs de l’industrie nucléaire ont été anéantis par des dépassements de coûts importants de cette centrale de Géorgie : originellement estimée à 660 millions$, cette centrale a finalement coûté 8,87 milliards$, soit treize fois plus.

Après plusieurs années d’études, le gouvernement Charest a annoncé la réfection de la centrale de Gentilly-2. Cette décision était sujette à l’approbation de la Commission canadienne de sûreté nucléaire, autorisation qui fut accordée le 29 juin 2011. Officiellement, les coûts de cette réfection sont estimés à 1,9 milliard$.

Références :
Centrale nucléaire de Vogtle
Faut-il réparer Gentilly-2 ?


 
On est porté à croire que plus le code génétique d’un être vivant est complexe, plus cet être est évolué. Pourtant, la banane possède quelque 36 500 gènes, soit environ 14 000 de plus que l’être humain.

Référence : La banane se dévoile


 
Après des années de laisser-faire, l’Office québécois de la langue française constate qu’à peine 25 % des électroménagers vendus au Québec portent des inscriptions en français, contre plus de 75 % au moment de l’adoption de la Charte de la langue française, en 1977.

Référence : L’inscription obligatoire en français sur les électroménagers est dénoncée


Liste de tous les faits divers (des plus récents aux plus anciens)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les feux d’artifice de la Grèce à Montréal, le 17 juillet 2012

18 juillet 2012

 

 
C’est avec une dizaine de minutes de retard que les feux grecs illuminèrent le ciel de La Ronde (le parc d’attraction de Montréal).

Quatrième pays participant à l’édition 2012 de la compétition internationale des feux d’artifice Loto-Québec, la Grèce a présenté hier soir des feux qui ont obtenu une note de 79%.

Sous le thème de Renaissance de l’Humanité, Nanos Fireworks — la compagnie de feux d’artifice la plus ancienne et la plus importante de Grèce — a présenté un spectacle intéressant et varié.

Détails techniques de la vidéo : Appareil photo Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 20mm.


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Festival Juste pour rire : occupation dangereuse du site

16 juillet 2012

Vendredi soir dernier, en finissant de travailler, je me suis rendu sur le site du festival Juste pour rire et j’en suis revenu furieux; je n’en reviens pas des obstacles qu’on oppose inutilement à la libre circulation sur ce site.

Concrètement, cela signifie que si un incident fâcheux devait déclencher un vent de panique chez une foule nombreuse de festivaliers, on aurait très certainement plus de gens blessés ou tués à cause de ces obstacles que par cet incident proprement dit. Les 19 photos ci-dessous constituent le dossier des lacunes que les autorités concernées sont invitées à corriger.

Note : Il suffit de cliquer sur une de ces photos pour l’agrandir.

La rue Sainte-Catherine

À son intersection avec la rue Jeanne-Mance, vendredi soir dernier, on avait placé des blocs de béton afin de marquer la fin d’une parade en provenance, apparemment, de l’ouest de la rue Sainte-Catherine : environ un mètre séparaient ces blocs, les uns des autres. Depuis, ces blocs ont été enlevés.

Le trottoir du côté sud de la rue Sainte-Catherine ne fait pas partie du site. Une clôture métallique continue suit ce trottoir sur toute sa longueur à l’exclusion d’une étroite ouverture aménagée en face de la Place Desjardins.

Plus loin, de chaque côté de la rue, des kiosques permettent à des marchands et des restaurateurs d’offrir leur marchandise : c’est le Souk du festival. Certains de ces marchands en ont profité pour placer des obstacles sur la voie publique.

Ailleurs, des files d’attente rétrécissent le passage empruntable par les festivaliers. Si bien qu’à certains endroits, il suffit d’une seule personne obèse ayant une grosse sacoche en bandoulière, d’un handicapé sur son siège motorisé ou d’une mère poussant le carrosse de son bébé, pour bloquer le passage du Souk.

Du côté nord de la rue Sainte-Catherine, à l’intersection avec la rue Saint-Urbain, un escalier permet d’atteindre l’esplanade de la Place des Arts. Puisque le festival Juste pour rire commence à la rue Saint-Urbain (plutôt qu’au boulevard Saint-Laurent), on a évidemment aménagé une clôture qui délimite le site mais qui crée un cul-de-sac dans lequel serait retenue la foule en provenance de l’esplanade qui tenterait de s’échapper en descendant cet escalier. De plus, toujours du côté nord de la rue, derrière les kiosques du Souk, on pouvait autrefois circuler le long du Théâtre Maisonneuve lors des FrancoFolies et du Festival de Jazz. Cette voie de circulation est maintenant bloquée.

Au milieu de la section de la rue Sainte-Catherine occupée par le festival, dans les grands escaliers qui donnent accès à l’esplanade de la Place des Arts, on a ajouté des cordons — ce sont des doublons futiles aux rampes de métal qui y sont déjà — des chaises, des kiosques, des corbeilles et des poubelles qui constituent autant d’obstacles sur lesquels trébucherait une foule en panique.

L’esplanade de la Place des Arts

Tout comme les escaliers qui y donnent accès, ce territoire est jonché d’obstacles.

La rue Jeanne-Mance

Le passage le long de côté sud du Musée d’Art contemporain est maintenant condamné par la billetterie. Tous les festivaliers en provenance de la rue Sainte-Catherine ou des marches de l’esplanade qui se déplacent vers l’Ouest doivent obligatoirement emprunter une intersection qui, comme nous l’avons vu, est parfois jonchée de blocs de bétons et devient alors un goulot d’étranglement.

Mon impression est à l’effet que les festivaliers qui profitent des événement gratuits en soirée constituent un marché différent de ceux qui paient pour les spectacles en salles. Si tel est le cas, on aurait eu avantage à placer la billetterie sur le boulevard De Maisonneuve, près de la sortie de métro (en fait, à la place du Labyrinthe Get Lost), ce qui aurait permis aux acheteurs en provenance du métro d’accéder facilement à la billetterie au lieu de leur infliger une longue marche.


 
Justement près de la bouche de métro sur la rue Jeanne-Mance, on a établi deux rangées de barrières. Pas une : deux. Cela a pour résultat que les dizaines de milliers de personnes présentes sur la Place des Festival doivent nécessairement contourner la barrière au premier plan, passer par le boulevard De Maisonneuve pour attendre leur tour, et finalement emprunter le métro. Tout cela favorise des comportements civilisés et courtois. Malheureusement, face à une foule en panique, il est illusoire de vouloir enseigner les bonnes manières. Par conséquent, cette double barrière représente un danger potentiel inutile et allonge indument l’exécution d’un ordre de libérer le passage à la foule.


 
Le boulevard De Maisonneuve

Le long de cette voie de circulation, on a ajouté également différents obstacles. Toutefois, contrairement aux trottoirs, la rue est libre. Comme il s’agit d’un boulevard à quatre voies, cela est amplement suffisant pour permettre à une foule nombreuse de s’échapper. C’est donc la seule partie totalement sécuritaire du site.

Conclusion

À part ses extrémités nord et ouest, tout le site occupé par le festival Juste pour rire — c’est à dire l’esplanade de la Place des Arts et la rue Sainte-Catherine — est jonché d’obstacles qui mettraient en péril la sécurité des festivaliers si un incident dramatique devait y survenir.

Il est impossible d’empêcher un tireur fou d’accéder aux différents festivals qui se succèdent à Montréal, pas plus qu’on pouvait empêcher le drame de Polytechnique. Toutefois, il est essentiel de limiter les pertes de vie que pourrait occasionner un désaxé.

La solution la plus simple, celle à laquelle tout le monde pense spontanément, c’est la solution « hollywoodienne » : jucher sur le toits qui surplombent le site, des militaires qui auraient pour mission d’abattre un malfaiteur. Dans les faits, il s’agit d’une solution coûteuse et stupide.

Elle est stupide parce s’il est vrai que des tireurs d’élite pourraient abattre plus rapidement le tueur et arrêter plus vite le nombre de ses victimes, on contribue surtout à la panique de la foule qui entend alors des tirs de partout et qui ne sait plus alors où se réfugier. Or cette panique est beaucoup plus meurtrière.

En effet, le nombre de morts causées par un tireur fou est peu de chose (si j’ose dire) comparé au nombre de ceux qui seraient piétinés à mort après avoir trébuchés sur des obstacles sur le passage d’une foule en état de panique. Or à l’heure actuelle, l’Est de la rue Sainte-Catherine est un immense cul-de-sac dans lequel des festivaliers paniqués seraient faits comme des rats.

Ces lacunes ne sont pas nouvelles. C’était comme ça il y a deux ans. C’était comme ça l’an dernier. Mais à l’époque, le Quartier des festivals était un immense chantier. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Les gens de Juste pour rire portent maintenant la responsabilité entière de ces lacunes. Je les invite à les corriger dans les plus brefs délais.


Postscriptum : À deux reprises depuis la publication de ce texte, l’hyperlien de ce billet à été envoyé au festival Juste pour rire, qui n’a pas jugé bon en accuser réception de manière formelle.

Par contre, le bureau du Maire de Montréal, par la voix de son directeur des communications, m’a fait parvenir la réponse ci-dessous.


N/Réf. : 13-12055

Monsieur,

Le maire de Montréal, M. Michael Applebaum, a bien reçu le courriel que vous lui avez adressé le 10 janvier 2013, concernant le texte que vous avez mis en ligne sur la dangerosité du site de Juste pour rire.

Nous avons transmis votre courriel à Mme Francine Chometon au bureau du directeur du Service de police de la Ville de Montréal, pour suites appropriées.

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Darren Becker
Directeur des communications

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Écrit par Jean-Pierre Martel