Voyage à Vienne (jour 1)

22 septembre 2011


 
La première journée de mon voyage à Vienne a été consacrée au transport aérien.

À l’aéroport de Montréal, j’ai deux valises à faire mettre dans le soute aux bagages. Or, depuis moins de deux ans, sur les vols européens, une seule valise est autorisée.

Je devrais donc débourser 75$ de pénalité que KLM m’évitera de payer pour s’excuser des désagréments causés par le vol annulé de la veille et reporté une heure après le vol prévu aujourd’hui, d’où le chevauchement des deux groupes de passagers et la cohue au comptoir de KLM.

Malgré tout, j’avais intérêt à avoir deux valises car la plus grosse des deux — celle que j’aurais utilisée si j’avais eu à choisir — se perdra au cours du transport et ne me parviendra que le lendemain.

Lorsqu’on voyage par KLM, on transite par Amsterdam. Or l’aéroport international de cette ville est le plus beau (plus précisément le plus design) que je connaisse.

Quand les différences de prix entre les compagnies sont minimes, on a intérêt à considérer le voyage par ce transporteur pour le plaisir de transiter par cet aéroport. On y trouve une petite bibliothèque qui offre en consultation quelques étagères de livres d’Art (3e photo) et des livres électroniques sur iPad (4e photo). Au-dessus de la librairie est située une succursale du musée Rijksmuseum (5e photo) où une douzaine de toiles intéressantes de peintres — à tort peu connus — sont exposés.

En contraste avec celui d’Amsterdam, l’aéroport de Vienne est plutôt sage.

Tout comme à Amsterdam, les fumeurs doivent y assouvir leur dépendance debout, à la vue de tous, dans une cage transparente étroite, percée de trous, sous pression négative afin de ne pas contaminer l’air de l’aéroport. Je n’ai jamais rien vu d’aussi humiliant (dernière photo).

Dans le train qui m’amène à la ville, la signalisation unilingue allemande est si peu conviviale que je mettrai trois heures à effectuer le trajet en train vers le centre-ville alors que cela devrait prendre 30 minutes.

À mon arrivée à l’hôtel Prinz Eugen — qu’on prononce “oye gaine” — les billets de concert achetés d’avance m’y attendent et ma chambre, au 7e et avant-dernier étage, est exactement ce que j’espérais ; elle donne sur une cour intérieure et la chambre à coucher est séparée du couloir par deux portes, ce qui la rend parfaitement insonorisée.

Après une douche méritée, je vais prendre le repas du soir dans un restaurant tchèque puis je rentre à l’hôtel pour y passer une première nuit, interrompue onze heures plus tard par les cloches d’une église à proximité.

Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm
1re photo : 1/30 sec. — F/3,7 — ISO 160 — 16 mm
2e photo  : 1/40 sec. — F/3,8 — ISO 100 — 17 mm
3e photo  : 1/30 sec. — F/3,5 — ISO 250 — 14 mm
4e photo  : 1/30 sec. — F/3,8 — ISO 250 — 17 mm
5e photo  : 1/15 sec. — F/3,5 — ISO 400 — 14 mm
6e photo  : 1/30 sec. — F/4,8 — ISO 200 — 24 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Vienne (2e et 3e jours)

24 septembre 2011

Le deuxième jour

Après le petit déjeuner à l’hôtel, je pars acheter des adaptateurs électriques, des bas et des sous-vêtements, sans savoir que ma valise perdue dans le transport entre Montréal et Vienne sera livrée à ma chambre avant mon retour à l’hôtel.

En Europe centrale, le grand magasin d’articles électroniques — l’équivalent de BestBuy chez nous — s’appelle Saturn, qu’on prononce « Satourne » (ci-dessous).


 
Au cours de ce magasinage, je rencontre ce cendrier public : on dépose les mégots dans le tube en forme de cigarette-filtre, ce qui évite le risque de mettre le feu accidentellement aux papiers jetés dans le compartiment principal.


 
Dans le métro, j’achète des passes autobus-métro valides pour les deux prochaines semaines et je rentre à l’hôtel. Contrairement à celle du train, la signalisation du métro est explicite.


 
Puis c’est la visite du Belvédère supérieur et de ses jardins à la française. Il s’agit d’un palais baroque devenu musée. On y présente une collection d’art autrichien du Moyen-Âge à la Première guerre mondiale. Par exemple, on y trouve plusieurs œuvres de Klimt, dont son très célèbre baiser.


 
À l’origine, tous les murs et plafonds du palais étaient recouverts de fresques ou drapés de broderies. Les caprices de la mode ont fait que ces fresques ont disparues depuis. Dans environ la moitié des salles, on les a reconstituées de manière convaincante à partir de gravures d’époque.


 
Les jardins sont agrémentés de fontaines et de statues. Contrairement à Versailles, les bosquets sont ici dépourvus d’intérêt. Les fontaines des jardins sont en opération trois fois par jour : vers 10h, 14h et 17h.

À la fermeture des jardins, je rentre à l’hôtel à pied. J’y tape le résumé de la veille et le publie dans un café internet à proximité.

Le troisième jour

Lever à 9h30. Si les cloches de l’église à proximité ont sonné, je ne les ai pas entendues. Déjeuner rapide à l’hôtel. Taxi jusqu’au Belvédère inférieur. Il n’est pas très éloigné de mon hôtel mais son orangerie et ses anciennes écuries ferment à midi : donc je n’ai pas une minute à perdre.

Dans l’ancienne écurie, le foin était déposé dans des mangeoires en forme de très gros coquillages comme les bénitiers de certaines églises baroques. Les chevaux logeaient sous des plafonds décorés de stucs rococo.

De nos jours, ce bâtiment sert à une exposition permanente consacrée exclusivement à des statues religieuses en bois polychrome et à des retables.

Un de ces retables a été créé par un artisan virtuose. La partie centrale est convexe : les personnages sont sculptés. De chaque coté, des panneaux concaves s’articulent sur des charnières comme les auvents d’une fenêtre. Le dimanche, on ouvre le retable : cela révèle le côté interne des « auvents » où sont peintes des scènes de la vie du Christ. Les jours de semaine, on les referme, ce qui permet de voir le côté externe, où sont peintes des scènes de la vie de la Vierge Marie (très endommagées). Ce qui ajoute à la complexité, c’est que le retable possède deux couches superposées d’auvents.

L’orangerie du Belvédère présente une exposition consacrée à des peintres de style Biedermeier (début du XIXe siècle).


 
Le Belvédère inférieur (ci-dessus) est situé au bas de la pente des jardins, d’où son nom. Son extérieur est plus sobre que celui du Belvédère supérieur. Mais l’intérieur tout aussi spectaculaire, moins baroque et plus rococo. Au centre, la salle d’apparat est en marbre de différentes teintes. À l’ouest, le cabinet doré — dont les murs et plafond sont couverts de feuilles d’or — est peint de chinoiseries rococo.


 
Situé à proximité, le jardin botanique est un parc à l’anglaise, planté de beaucoup d’arbres. Toutes les plantes sont clairement identifiées. C’est un oasis de verdure plaisant. Il est toutefois moins spectaculaire et moins varié que le Jardin botanique de Montréal.

Je termine la journée en me promenant aux environs, afin d’y avoir un aperçu de ce que je visiterai le lendemain, soit l’église Saint-Charles-Borromée.

Je rentre à l’hôtel chercher mon netbook pour l’apporter dans un restaurant où j’y tape le présent texte (que je réviserai le lendemain au déjeuner à l’hôtel).

Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm
1re photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 14 mm
2e photo  : 1/30 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 20 mm
3e photo  : 1/8 sec. — F/4,4 — ISO 400 — 20 mm
4e photo  : 1/400 sec. — F/9,0 — ISO 100 — 20 mm
5e photo  : 1/500 sec. — F/8,0 — ISO 100 — 45 mm
6e photo  : 1/500 sec. — F/7,1 — ISO 100 — 14 mm
7e photo  : 1/640 sec. — F/11,0 — ISO 100 — 18 mm
8e photo  : 1/200 sec. — F/5,0 — ISO 100 — 14 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Vienne (4e jour)

26 septembre 2011

Ce matin, je me suis réveillé tôt et cela tombe bien puisque je compte visiter l’église Saint-Charles-Borrommée et j’aimerais le faire avant qu’elle soit submergée de touristes.

En chemin, j’en profite pour visiter l’église Sainte-Élisabeth, située près de mon hôtel, dont les cloches sonnent à 7h tous les matins. Il s’agit d’une église paroissiale sobre, de style néo-gothique.

Puis c’est le faste de Saint-Charles-Brorromée, la plus belle église baroque de Vienne. Érigée après que l’empereur Charles VI ait fait le vœux d’élever une église dédiée à ce saint dès que cesserait la peste qui ravageait la capitale impériale à ce moment-là.


 
C’est un spectaculaire pot-pourri architectural, mêlant avec adresse le fronton d’un temple grec, encadré de deux colonnes qui rappellent celle de l’empereur Trajan à Rome, le tout surmonté d’une coupole rococo et flanqué de deux pavillons qui sont censés évoquer (par leur toiture) des pagodes chinoises.


 
L’intérieur est magnifique, un peu gâché par un ascenseur destiné à permettre aux visiteurs d’accéder à une lucarne qui surmonte la coupole et qui offre une vue panoramique de la ville. Mais il y a un bon côté à tout : cet ascenseur permet d’admirer de près la fresque qui orne l’intérieur de la coupole.


 
Cette fresque, de couleurs délicates, couvre une surface 1256 m². Elle a récemment été restaurée avec brio par une équipe de sept jeunes adultes qui y ont consacré quatre ans de leur vie.


 
Je prends le repas du midi dans le restaurant situé dans un des deux pavillons Art nouveau qui servaient originellement de billetterie à la station de métro de la Place Charles (ci-dessus).

Puis je visite le Musée municipal de Vienne, situé à côté de l’église Saint-Charles-Borromée. Celui-ci est dédié à l’histoire de la ville, de l’époque romaine au début du XXe siècle. Il offre un survol intéressant de l’art autrichien. On y voit plusieurs œuvres du peintre Klimt avant sa conversion à l’Art nouveau.

Il est 17h. Il me reste une heure pour voir l’exposition consacrée à Markart au musée Künstlerhaus (ce qui signifie Maison des artistes). Il s’agit d’un peintre kitsch de la 2e moitié du XIXe siècle. Il a un sens extraordinaire des couleurs (surtout le rouge et le cyan). Ses œuvres sont souvent monumentales et s’harmonisent bien avec le style historiciste de l’époque. Le décor surchargé et tape-à-l’oeil de ses ateliers (qu’on pouvait visiter moyennant un frais d’entrée) épatait ses contemporains.

Je prends le repas du soir près de l’opéra de Vienne. À partir de 19h30, sur une petite place extérieure située adjacente à l’opéra, on peut assister gratuitement à la retransmission directe de l’œuvre lyrique à l’affiche ce soir, soit Falstaff de Verdi (dans laquelle la contre-alto québécoise Marie-Nicole Lemieux chante le rôle de Mme Quickly).

En me promenant aux alentours, à la recherche d’un café internet (afin de publier le billet relatant mes 2e et 3e journées à Vienne), je rencontre le restaurant Sacher. Celui-ci est renommé à travers le monde pour son gâteau au chocolat appelé Sachertorte. Je regretterais partir de Vienne sans y avoir goûté. Moi qui prends rarement des desserts, je dois donc me sacrifier…


 
Après ce supplice charmant, je rentre à l’hôtel pour réviser mes photos et rédiger partiellement ce billet avant d’aller au lit.

Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 7-14 mm F/4,0 (la quatrième photo) et objectif Lumix 14-45 mm (les autres photos)
1re photo : 1/200 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 14 mm
2e photo  : 1/30 sec. — F/4,0 — ISO 125 — 18 mm
3e photo  : 1/13 sec. — F/4,5 — ISO 400 — 21 mm
4e photo  : 1/30 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 7 mm
5e photo  : 1/400 sec. — F/9,0 — ISO 100 — 20 mm
6e photo  : 1/8 sec. — F/4,5 — ISO 400 — 20 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Vienne (5e jour)

26 septembre 2011

Après le déjeuner à l’hôtel, je prends le métro en direction de la chapelle de l’ancien palais royal afin d’assister à 11h à la messe, chantée tous les dimanches par les Petits chanteurs de Vienne. Normalement il faut réserver des semaines à l’avance. Mais sait-on jamais…

C’est complet et de toute manière, la messe est terminée (elle commençait à 9h). Je visiterai la chapelle plus tard dans la journée. Elle est très sobre. De plus, je n’y ai pas vu d’orgue : je présume donc que les Petits chanteurs y chantent à capella (c’est-à-dire sans accompagnement instrumental).


 
Pour l’instant, je visite la collection d’argenterie et de porcelaines de la cour. On peut y admirer le plateau ci-dessus, en bronze doré. Ses sections totalisent 33 mètres de long. Garni de fruits et de fleurs, il décorait le centre de la table.


 
La porcelaine est ravissante et variée. Elle illustre le niveau d’expertise et la créativité des artisans de l’empire, de même que les goûts de leurs commanditaires. L’exposition en montre des dizaines de modèles ; des scènes mythologiques, des paysages, des fruits et des fleurs, etc.

Puis c’est la visite de la partie des appartements impériaux accessibles au public (mais qu’il est interdit de photographier). Je me faufile rapidement au travers de l’exposition consacrée à l’impératrice Elisabeth (Sissi, pour les intimes), qui présente le moindre de ses objets quotidiens, ses bijoux (ou leurs copies) et quelques robes.

Je prends quelques instants pour déambuler dans le Volksgarten (ou jardin du peuple), décoré de rosiers, et au milieu duquel des canards s’ébattent dans l’eau d’une fontaine. Des jeunes, seuls ou en couple, sont allongés au soleil sur le gazon.


 
Puis c’est la visite du Trésor royal. Parmi les centaines d’objets, deux couronnes garnies de pierres précieuses. La plus ancienne date du Xe siècle : on a longtemps cru que c’était la couronne de Charlemagne.


 
La plus récente (ci-dessus) a été fabriquée à Prague en 1602. Elle a servi au couronnement de l’empereur Rodolphe II.


 
Puis c’est la visite de la Prunksaal ou Salle d’apparat de la Bibliothèque nationale. C’est d’une beauté à couper le souffle. En cliquant sur l’image, vous en verrez une version à haute résolution (1920 x 1080 pixels).

Puis je visite l’église St-Michel, située sur la place du même nom, devant l’entrée de l’ancien palais. L’intérieur est extrêmement sombre, ce qui est propice au recueillement des fidèles mais très exigeant pour les appareils photos.

Après le repas du soir dans un restaurant italien à proximité, le traverse la Place Herbert von Karajan où Don Giovanni (de Mozart) est retransmis sur écran géant en direct de l’opéra. J’en écoute une trentaine de minutes puis je rentre à l’hôtel me coucher.

Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45 mm (3e et 4e photos) et objectif Lumix 7-14 mm F/4,0 (les autres photos)
1re photo : 1/30 sec. — F/4,0 — ISO 100 — 9 mm
2e photo  : 1/30 sec. — F/4,0 — ISO 160 — 14 mm
3e photo  : 1/13 sec. — F/3,5 — ISO 800 — 14 mm
4e photo  : 1/8 sec. — F/4,7 — ISO 800 — 23 mm
5e photo  : 1/15 sec. — F/4,0 — ISO 400 — 10 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Vienne (6e jour)

28 septembre 2011

Le Palais impérial est un ensemble hétéroclite de bâtiments construits à différentes époques. L’aile sud-est s’appelle l’Albertina. C’est maintenant un musée.


 
On y présente des photographies prises à la fin du XIXe siècle et une exposition de peintures modernes (des Impressionnistes à nos jours). L’escalier extérieur du musée avait été peinte aux couleurs d’une toile de nénuphars de Monet.

Sa collection d’arts graphiques, qui compte un million d’estampes, est la plus riche au monde. Au moment de ma visite, seulement quelques dizaines d’entre eux étaient exposés.


 
Restaurés, les appartements des derniers membres de la famille impériale peuvent être visités. J’y passe une couple d’heures à prendre des photos.


 
Après un bref repas du midi, je visite l’église des Augustins et le Palais Lobkowitz. Ce dernier est de nos jours un musée des sciences de la scène. On y présente des gravures de théâtre, des costumes d’opéra ou de théâtre (exemple ci-dessus) et quelques maquettes.


 
Après une pâtisserie chez Demel, je visite l’église des Frères mineurs qui date de 1339. Puis, adjacent à l’aile la plus récente du palais impérial, se trouve le Burggarten, un parc à l’anglaise très apprécié des jeunes Viennois. On peut y voir un monument à Mozart et une palmeraie où je prends le repas du soir avant de rentrer à l’hôtel.


 
Au cours de ce repas, je n’ai pu m’empêcher de photographier cette cliente, affairée à son iPhone.

Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm
1re photo : 1/200 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 30 mm
2e photo  : 1/30 sec. — F/3,5 — ISO 100 — 14 mm
3e photo  : 1/30 sec. — F/3,5 — ISO 250 — 14 mm
4e photo  : 1/160 sec. — F/5,0 — ISO 100 — 14 mm
5e photo  : 1/8 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 39 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Vienne (7e jour)

29 septembre 2011

Ce matin je devais visiter le Nouveau palais (c’est ainsi qu’on appelle une des ailes les plus récentes du Palais impérial). Entre autres, il renferme deux musées qui sont fermés aujourd’hui. Je me suis donc promené dans les environs.


 
On y trouve beaucoup de boutiques de luxe, d’antiquaires et de restaurants. Le repas du midi fut pris dans la sandwicherie Art déco Trzesniewki, qui vend des tapas (photo ci-dessus).

Au milieu de l’avenue Graben, bordée de boutiques élégantes, on peut voir la Colonne de le peste. Celle-ci a été érigée pour célébrer la fin de l’épidémie de peste de 1679. Avec sa nuée d’angelots fessus et son tourbillon de nuages, elle ressemble à une pièce montée créée par un pâtissier dont de doigt serait resté pris sur le piton de la bombonne de crème fouettée.


 
Tout près se trouve l’église St-Pierre. C’est une splendide construction baroque dont l’intérieur est d’un faste stupéfiant (ci-dessus).


 
En vadrouillant dans le quartier, je tombe sur le Passage Freyung, une galerie marchande qui traverse le Palais Ferstel (ci-dessus). Puis, à deux pas de là, j’entre dans l’église des Écossais, fermée à ce moment là, mais dont on peut voir l’intérieur (en marbres blanc et rose) à travers une grille.

Puis c’est le retour à l’hôtel pour me doucher et revêtir mes plus beaux atours pour la soirée à l’opéra de Vienne.


 
L’extérieur de la bâtisse et toutes les voies d’accès à la salle sont de style néo-renaissance. Comme prévu, tout est somptueux et de bon goût. La salle elle-même est un peu décevante, moderne sans trop l’être, garnie d’appliqués dorés qui n’ajoutent rien d’intéressant.

Malgré le fait que je suis assis à la première rangée de l’avant-dernier balcon, je dois m’incliner à 45 degrés pour voir la totalité de la scène : assis bien droit, je n’en vois pas environ le tiers.

Au dos du siège devant chaque spectateur (ou, dans mon cas, sur le dessus de la rampe du balcon), il y a un écran rétractable (d’environ 20 cm de long par 4 cm de hauteur) sur lequel s’affiche la traduction allemande ou anglaise (au choix de l’utilisateur) de ce qui est chanté. Le texte n’est visible que dans un angle de visionnement restreint, ce qui évite d’être distrait par l’éblouissement de l’écran d’un voisin.


 
Le grand avantage de ce système, c’est que les spectateurs des premiers rangs du parterre ne risquent pas d’attraper un torticolis à lire les sous-titres affichés au haut de la scène, comme c’est le cas dans d’autres maisons d’opéra.

L’œuvre à l’affiche ce soir est Alcina, un opéra en italien de Haendel. Je l’entends pour la première fois. Les chœurs y sont moins nombreux que dans la moyenne des opéras de Haendel. Les interprètes (surtout féminins) disposent de nombreuses occasions de se faire valoir à l’occasion d’airs de bravoure.


 
Les interprètes masculins sont bons tandis leurs collègues féminines, virtuoses, sont excellentes. Les décors et costumes sont biens. Les airs, mélodieux, sont plutôt longs, ce qui souligne de caractère statique de la mise en scène. Bref, un bon spectacle.

Après l’opéra, je vais manger une soupe aux fruits de mer dans un restaurant japonais et je rentre me coucher à l’hôtel.

Détails techniques : Appareil Panasonic GH1, objectifs Lumix 7-14 mm F/4,0 (1re photo) et Lumix 14-45 mm (les autres photos)
1re photo : 1/15 sec. — F/4,0 — ISO 400 — 14 mm
2e photo  : 1/30 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 14 mm
3e photo  : 1/40 sec. — F/3,8 — ISO 800 — 17 mm
4e photo  : 1/13 sec. — F/3,7 — ISO 800 — 16 mm
5e photo  : 1/50 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 45 mm
6e photo  : 1/20 sec. — F/3,5 — ISO 800 — 14 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Vienne (8e jour)

29 septembre 2011

Avant de partir pour Vienne, je me suis procuré sur l’internet un billet pour un spectacle prévu ce soir au château de Schönbrunn. J’ai donc décidé de le visiter aujourd’hui et d’être sur place pour le concert de ce soir.

À l’origine, ce palais d’été était construit en pleine campagne mais le développement urbain de la capitale autrichienne l’a rattrapé depuis. En métro, il est a trente minutes de mon hôtel.



 
La première photo montre une partie des jardins à l’arrière : sur la deuxième photo, ce sont les jardins du prince, à la gauche du palais. Ombragés, les jardins sont agrémentés de statues et de fontaines où s’ébattent des canards. C’est également là que se trouve un zoo (qui est jumelé à un aquarium et un insectarium).


 
Je me suis longuement attardé à la superbe serre tropicale située également dans les jardins. C’était une occasion de satisfaire un de mes grands plaisirs en vacances, soit de faire de la photographie infrarouge, puisqu’en plus de jeux d’ombre et de lumière (visibles à l’oeil nu), s’ajoutent les variations inattendues de luminosité infrarouge des différentes plantes.

Vers 16h, j’ai débuté la visite du palais proprement dit. Au risque de le regretter — par manque de temps — j’ai choisi de payer le tarif qui donne accès au plus grand nombre de pièces.

Le tarif ordinaire permet de visiter des salles qui sont toutes (ou presque toutes) de style néo-rococo.

J’aime beaucoup le style rococo, appelé style Louis-XV en France. Mais le style néo-rococo (qui date du XIXe siècle) me laisse complètement indifférent. Pour l’aristocratie européenne, ce style réactionnaire représentait le retour ‘au bon vieux temps’, après la défaite napoléonienne et l’anéantissement des révoltes populaires en Europe.

Ce style utilise tous les motifs décoratifs du rococo : toutefois, il lui manque l’essentiel, soit le dynamisme et l’impression de mouvement créés par l’asymétrie (au contraire du néo-rococo qui est platement symétrique).

Le tarif plus cher donne accès à quelques pièces de plus. Celle-ci sont magnifiques et valent amplement les deux euros supplémentaires qu’il faut débourser pour les visiter.


 
Le concert se tient dans la salle d’apparat de l’orangerie (ci-dessus). Le plafond de celle-ci est décorée de fresques. Ornés de motifs dorés, ses murs blancs sont très lustrés: on croirait du plastique.

Le programme du concert faisait alterner des pièces instrumentales courtes et des extraits d’opéra.

J’ai d’abord été étonné par l’acoustique de la salle. Était-ce parce que l’orchestre (de 16 musiciens) jouait fort ? Était-ce parce que j’étais dans la cinquième rangée ? Était-ce à cause de l’estrade d’un mètre qui permettait à tous de voir l’orchestre mais qui servait probablement aussi de caisse de résonance ? Bref, tout les petits détails de l’orchestration pouvaient être entendus distinctement.

L’écrivain britannique Georges-Bernard Shaw disait que les Anglais n’aiment pas la musique mais qu’ils aimaient le bruit que ça fait. Je dois confesser que j’ai beaucoup aimé — comme un Anglais — toutes les pièces instrumentales.

Mais dès le premier extrait d’opéra de Mozart, j’ai été choqué par l’indélicatesse du chef d’orchestre. En effet, celui-ci obligera ses chanteurs (une soprano et un baryton) à s’époumoner en chantant Mozart comme si c’était du Wagner.

Lors d’une répétition, le compositeur et chef d’orchestre Richard Strauss — sans lien de parenté avec les compositeurs de valses bien connus — avait crié à l’orchestre : “Plus fort : on entend encore la soprano.” Cette anecdote m’est revenue à l’esprit en écoutant le concert de ce soir.


 
Le programme se terminait par des valses viennoises. À la fin, le chef se tourne vers l’assistance pour nous indiquer les moments précis où nous devons taper des mains.

Cette participation populaire nous rappelle l’époque où la musique qu’on qualifie aujourd’hui de classique, était un art populaire plein de vie, pas très éloignée de la musique populaire d’aujourd’hui.

Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm
1re photo : 1/640 sec. — F/9,0 — ISO 100 — 45 mm
2e photo  : 1/400 sec. — F/7,1 — ISO 100 — 14 mm
3e photo  : 1/25 sec. — F/5,5 — ISO 400 — 34 mm
4e photo  : 1/30 sec. — F/3,5 — ISO 160 — 14 mm
5e photo  : 1/30 sec. — F/3,7 — ISO 400 — 16 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Vienne (9e jour)

1 octobre 2011

Ce matin je me suis levé fatigué et en mauvaise forme; mal aux pieds, mal aux jambes. Je ne crois pas que cela soit le résultat d’avoir marché toute la journée hier puisque c’est ce que je fais habituellement tous les jours au cours de mes vacances.

Je soupçonne que l’escalade de la longue pente à 45 degrés qui permet d’accéder à la gloriette du parc de Schönbrunn — et ainsi jouir de sa vue imprenable sur ses jardins à la française — soit responsable de ma piteuse condition.

Je décide donc de faire paresseusement la lessive de mes bas (qu’on appelle chaussettes en France) et de mes sous-vêtements. Je perds environ une heure à trouver un lavoir et je profite des cycles de lavage et séchage pour rédiger mon billet précédent.

Durant le retour en taxi, le chauffeur m’indique un lavoir sur une petite rue à l’arrière de mon hôtel.

Après mon indigestion de néo-rococo de la veille, je décide de visiter aujourd’hui la cathédrale gothique St-Étienne (ou St-Stéphane) et de prendre en premier lieu le repas du midi dans un restaurant moderne situé devant l’église.


 
Ce restaurant offre une vue unique des 250 000 tuiles polychromes de la toiture, entièrement détruite aux derniers jours de la dernière guerre mondiale (photo ci-dessus).


 
Construite à partir du XIIIe siècle, l’église est l’oeuvre de l’architecte médiéval M.A. Pilgram, représenté dans l’église (photo ci-dessus).

Elle possède une entrée pour les hommes (à droite) et une entrée pour les femmes (du côté opposé) puisque hommes et femmes assistaient à la messe séparément, comme c’est le cas aujourd’hui des mosquées.


 
Du côté des femmes on trouve aujourd’hui un retable, récupéré d’un monastère, et qui date de 1447 (ci-dessus).

Puisque sa construction s’est étendue sur plusieurs siècles, on y trouve des éléments romans, gothiques et baroques. La bâtisse, les statues adossées aux colonnes et la chaire sont principalement gothiques : les autels sont surtout baroques.

La cathédrale a subi les bombardements des turcs et des troupes de Bonaparte, de même qu’un incendie à la fin de la 2e guerre mondiale.

Nichés dans sa façade, on trouve des statues datant du Moyen-Âge.

Les vitraux sont clairs : ceux d’origine ont presque tous été détruits lors de l’incendie de 1945. Ce qui reste se trouve en haut, près du choeur.


 
Sa cloche, la 2e plus grosse au monde, a été fondue à partir des canons laissés par les Turcs, surpris par les renforts du roi de Pologne (qui mit fin au siège de la ville en 1683).

Lors de l’incendie de 1945, cette cloche entraina dans sa chute la destruction d’une bonne partie de la nef et du bas-côté droit. Dans les années ’50, la réouverture de la cathédrale restaurée symbolisait la renaissance nationale des outrages de la guerre.

Devant la cathédrale, des immeubles modernes ont remplacé ceux détruits par la guerre.

Après cette visite, il est plus de 18h. Par curiosité, je vais rapidement un peu plus loin pour voir ce qui m’attend demain dans ce quartier.

Je prends le repas du soir dans le restaurant bohémien situé près de l’hôtel.

Puisque l’automne est la saison des vendanges et que Vienne est entourée de vignobles, les restaurants de la ville offrent une spécialité locale, soit le strum (qu’on prononce chtroum). Ci-dessous, le verre contient 250 ml.


 
C’est un vin nouveau sucré, opalescent, issu uniquement de la vigne mais qui donne l’impression d’un punch dilué au jus d’ananas. C’est peu alcoolisé et c’est plutôt agréable.

Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm
1re photo : 1/320 sec. — F/8,0 — ISO 100 — 23 mm
2e photo  : 1/15 sec. — F/5,2— ISO 400 — 29 mm
3e photo  : 1/15 sec. — F/4,4 — ISO 400 — 20 mm
4e photo  : 1/25 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 45 mm
5e photo  : 1/20 sec. — F/4,5 — ISO 400 — 20 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Vienne (10e jour)

3 octobre 2011

Aujourd’hui, je ferai un circuit qui couvre le nord-est de la Vieille ville, qu’on appelle Innerstadt (ce qui signifie ‘Ville interne’ parce qu’elle se trouvait à l’intérieur des remparts, détruits au XIXe siècle).

Mon premier arrêt sera dans une superbe église byzantine située au 13 Fleischmarkt. Elle était fermée en fin d’après-midi, hier, et une employée la refermera derrière moi ce matin. Mes photos sont trop sombres pour être montrées ici mais se retrouveront, c’est promis, dans mes vidéos sur Vienne, après un passage obligé sous Photoshop.

Puis je m’arrête dans le plus important bureau de poste de Vienne afin d’y acheter des timbres promis à un neveu.

Après un aperçu dans une église ukrainienne de 1852, je visite l’église des Dominicains, construite de 1631 à 1643, et dont on peut voir le ciel ci-dessous, de l’orgue au choeur.


 
Nous quittons le Sacré pour visiter la Caisse d’épargne de la poste (1904-1906), un des chef-d’œuvre de l’architecte Otto Wagner. L’extérieure (et tout l’intérieur accessible au public) est fini en plaques de marbre décorés de milliers de rivets d’aluminium qui en rythment la surface.


 
Je suis toujours étonné de voir comment les vœux de pauvreté des Jésuites ne les ont pas empêché d’ériger des édifices somptueux. C’est le cas de l’église qui porte leur nom à Vienne. L’intérieur est en marbres de couleur rouge, vert ou blanc, ornés d’or.


 
Depuis mon arrivée, il fait beau. La température est agréable (22 à 24 degrés). Un grand nombre de restaurants et de cafés ont aménagé des terrasses pour leurs clients.


 
Je prends de le repas du midi dans le restaurant Do & Co, en biais avec la cathédrale St-Étienne. La première fois que j’y suis allé, la terrasse du 8e affichait complet et j’y avais mangé un club sandwich, délicieux, au 7e. Aujourd’hui, des places sont libres à la terrasse et je peux donc éviter de photographier la cathédrale à travers une vitre.

On m’attribue une table au soleil à coté de deux fumeurs de cigares. Sans demander la permission, je déménage à une table disponible trois mètres plus loin. En vain puisqu’ils puent presqu’autant. Il fumeront sans interruption cigare après cigare. Juste avant qu’on m’apporte ce que j’ai commandé, deux autres fumeurs de cigares prennent place également à proximité. C’est trop. Je demande alors de manger à l’intérieur du restaurant (où l’air est respirable) en prétextant être asthmatique. Comme quoi la maladie des autres peut toujours être utile.

En sortant, je remarque que le restaurant vend des cigares. Dans ma précipitation, j’oublie sur la table un objectif pour mon appareil-photo (qu’un serveur me remettra au rez-de-chassé au moment où je revenais sur mes pas pour le chercher).

Puis je passe devant l’église St-Rupert (la plus vieille de Vienne) et l’église gothique Notre-Dame-du-rivage (toutes deux relativement sobres).

Après ce long pèlerinage, je rentre à l’hôtel pour me changer en vue d’une représentation de ‘Wiener Blut’ au Volksoper.

Essentiellement, l’œuvre est un vaudeville parlé et chanté. Littéralement, le titre de l’opérette de Johann Strauss signifie ‘Sang viennois’ mais il serait plus juste de l’appeler ‘Libido viennoise’ puisque le livret est un complexe chassé-croisé amoureux qui finit bien; le mari redevient amoureux de son épouse et les couples se forment finalement à l’intérieur des mêmes classes sociales.

Le texte chanté est traduit en anglais sur un grand panneau au-dessus de la scène alors que le texte parlé est simplement résumé.

Tous les acteurs-comédiens sont très bons (sans exception). Les décors et l’orchestre sont biens. La mise en scène, efficace, accumule les allusions locales.

Le texte parlé a été rafraîchi par l’ajout de nombreuses références à l’actualité et à la politique autrichiennes, au grand plaisir de l’assistance germanophone.

Bref, il s’agit-là d’une leçon sur la manière de conserver vivante une tradition musicale typiquement viennoise, souriante et irrévérencieuse…


 
Détails techniques : Panasonic GH1, objectifs Lumix 7-14 mm F/4,0 (1re photo) et Lumix 14-45 mm (les autres photos)
1re photo : 1/15 sec. — F/4,0 — ISO 400 — 8 mm
2e photo  : 1/320 sec. — F/8,0 — ISO 100 — 28 mm
3e photo  : 1/10 sec. — F/4,3 — ISO 400 — 19 mm
4e photo  : 1/160 sec. — F/5,0 — ISO 100 — 14 mm
5e photo  : 1/30 sec. — F/4,4 — ISO 100 — 20 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Vienne (11e jour)

4 octobre 2011

À 11h ce matin, j’assiste au spectacle de l’École d’équitation espagnole. Je n’étais pas certain d’aimer ce spectacle au point de payer pour le voir. Pendant 90 minutes, les bêtes vont se pavaner, trotter, et trottiner. Durant les dernières 15 minutes, elles effectueront finalement quelques sauts.


 
Ce sont des chevaux savants qui ont appris à marcher de manière qui n’est pas naturelle pour eux, mais que nous trouvons jolie. Par exemple, en sautillant, les pattes opposées touchent le sol, en alternance avec les deux autres. Ou de marcher le corps dans un axe, mais en avançant de biais. Ces mouvements permettent des chorégraphies simples mais élégantes.

Au sortir du spectacle, on vend du strum (une boisson dont j’ai parlé dans mon billet précédent) à un kiosque installée devant l’entrée du Palais impérial. On en vend même à l’épicerie, dans des bouteilles de 2 litres.


 
Je photographie ensuite le Mémorial de l’holocauste. C’est un bloc rectangulaire formé de ce qui ressemble à des tranches de livres, symbolisant le devoir de rappel. Le quartier est sous surveillance policière depuis les derniers attentats néo-nazis.

À côté de l’église des Écossais, quelques marchands offrent des produits alimentaires bio issus du terroir.


 
Je passe ensuite devant de nombreux anciens palais, reconnaissables à leurs portails impressionnants et je m’arrête dans une épicerie à la recherche de jus. Je remarque le prix très abordable de certains vins autrichiens.


 
La partie de la ville que je sillonne aujourd’hui a conservé de nombreuses maisons très anciennes dont celle qui abrite, au 4e étage, un des nombreux logements viennois de Beethoven. C’est un logement plutôt grand, dans lequel on résume la vie du compositeur, et présente ses mécènes, ses amours, des photocopies de partitions, etc. C’est ici qu’il a composé son seul opéra et trois de ses symphonies (la 5e, 7e et 8e).


 
Je prends le repas du soir au Café Central, un des plus illustres de la capitale autrichienne. On y mange très bien, comme c’est habituellement le cas à Vienne.


 
Ce soir, c’est la seule nuit de l’année où tous les musées restent ouverts gratuitement. Je présume qu’ils seront pleins de monde et conséquemment je rentre me coucher.

Est-ce l’influence soporifique du spectacle équestre de ce matin, mais j’ai dormi de 19h30 à 2h dans la nuit et de 3h30 à 9h, soit un total de 10 heures. À bien y penser, le prix du billet en valait vraiment la peine…

Détails techniques : Panasonic GH1, objectifs Lumix 7-14 mm F/4,0 (6e photo) et Lumix 14-45 mm (les autres photos)
1re photo : 1/30 sec. — F/4,6 — ISO 320 — 22 mm
2e photo  : 1/320 sec. — F/7,1 — ISO 100 — 20 mm
3e photo  : 1/320 sec. — F/7,1 — ISO 100 — 17 mm
4e photo  : 1/30 sec. — F/4,9 — ISO 160 — 25 mm
5e photo  : 1/30 sec. — F/3,8 — ISO 200 — 17 mm
6e photo  : 1/30 sec. — F/4,0 — ISO 320 — 7 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel