Voyage à Vienne (2e et 3e jours)

Le 24 septembre 2011

Le deuxième jour

Après le petit déjeuner à l’hôtel, je pars acheter des adaptateurs électriques, des bas et des sous-vêtements, sans savoir que ma valise perdue dans le transport entre Montréal et Vienne sera livrée à ma chambre avant mon retour à l’hôtel.

En Europe centrale, le grand magasin d’articles électroniques — l’équivalent de BestBuy chez nous — s’appelle Saturn, qu’on prononce « Satourne » (ci-dessous).


 
Au cours de ce magasinage, je rencontre ce cendrier public : on dépose les mégots dans le tube en forme de cigarette-filtre, ce qui évite le risque de mettre le feu accidentellement aux papiers jetés dans le compartiment principal.


 
Dans le métro, j’achète des passes autobus-métro valides pour les deux prochaines semaines et je rentre à l’hôtel. Contrairement à celle du train, la signalisation du métro est explicite.


 
Puis c’est la visite du Belvédère supérieur et de ses jardins à la française. Il s’agit d’un palais baroque devenu musée. On y présente une collection d’art autrichien du Moyen-Âge à la Première guerre mondiale. Par exemple, on y trouve plusieurs œuvres de Klimt, dont son très célèbre baiser.


 
À l’origine, tous les murs et plafonds du palais étaient recouverts de fresques ou drapés de broderies. Les caprices de la mode ont fait que ces fresques ont disparues depuis. Dans environ la moitié des salles, on les a reconstituées de manière convaincante à partir de gravures d’époque.


 
Les jardins sont agrémentés de fontaines et de statues. Contrairement à Versailles, les bosquets sont ici dépourvus d’intérêt. Les fontaines des jardins sont en opération trois fois par jour : vers 10h, 14h et 17h.

À la fermeture des jardins, je rentre à l’hôtel à pied. J’y tape le résumé de la veille et le publie dans un café internet à proximité.

Le troisième jour

Lever à 9h30. Si les cloches de l’église à proximité ont sonné, je ne les ai pas entendues. Déjeuner rapide à l’hôtel. Taxi jusqu’au Belvédère inférieur. Il n’est pas très éloigné de mon hôtel mais son orangerie et ses anciennes écuries ferment à midi : donc je n’ai pas une minute à perdre.

Dans l’ancienne écurie, le foin était déposé dans des mangeoires en forme de très gros coquillages comme les bénitiers de certaines églises baroques. Les chevaux logeaient sous des plafonds décorés de stucs rococo.

De nos jours, ce bâtiment sert à une exposition permanente consacrée exclusivement à des statues religieuses en bois polychrome et à des retables.

Un de ces retables a été créé par un artisan virtuose. La partie centrale est convexe : les personnages sont sculptés. De chaque coté, des panneaux concaves s’articulent sur des charnières comme les auvents d’une fenêtre. Le dimanche, on ouvre le retable : cela révèle le côté interne des « auvents » où sont peintes des scènes de la vie du Christ. Les jours de semaine, on les referme, ce qui permet de voir le côté externe, où sont peintes des scènes de la vie de la Vierge Marie (très endommagées). Ce qui ajoute à la complexité, c’est que le retable possède deux couches superposées d’auvents.

L’orangerie du Belvédère présente une exposition consacrée à des peintres de style Biedermeier (début du XIXe siècle).


 
Le Belvédère inférieur (ci-dessus) est situé au bas de la pente des jardins, d’où son nom. Son extérieur est plus sobre que celui du Belvédère supérieur. Mais l’intérieur tout aussi spectaculaire, moins baroque et plus rococo. Au centre, la salle d’apparat est en marbre de différentes teintes. À l’ouest, le cabinet doré — dont les murs et plafond sont couverts de feuilles d’or — est peint de chinoiseries rococo.


 
Situé à proximité, le jardin botanique est un parc à l’anglaise, planté de beaucoup d’arbres. Toutes les plantes sont clairement identifiées. C’est un oasis de verdure plaisant. Il est toutefois moins spectaculaire et moins varié que le Jardin botanique de Montréal.

Je termine la journée en me promenant aux environs, afin d’y avoir un aperçu de ce que je visiterai le lendemain, soit l’église Saint-Charles-Borromée.

Je rentre à l’hôtel chercher mon netbook pour l’apporter dans un restaurant où j’y tape le présent texte (que je réviserai le lendemain au déjeuner à l’hôtel).

Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm
1re photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 14 mm
2e photo  : 1/30 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 20 mm
3e photo  : 1/8 sec. — F/4,4 — ISO 400 — 20 mm
4e photo  : 1/400 sec. — F/9,0 — ISO 100 — 20 mm
5e photo  : 1/500 sec. — F/8,0 — ISO 100 — 45 mm
6e photo  : 1/500 sec. — F/7,1 — ISO 100 — 14 mm
7e photo  : 1/640 sec. — F/11,0 — ISO 100 — 18 mm
8e photo  : 1/200 sec. — F/5,0 — ISO 100 — 14 mm


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