FrancoFolies de Montréal : le 15 juin 2014

16 juin 2014
Joseph Edgar
Maya Kamaty
Valérie Dumas (ma Première Place des Arts)
Julien Gagné (ma Première Place des Arts)
Antoine Ménard (ma Première Place des Arts)
Les Innocents
Maison Brume
Hôtel Morphée
Shawn Jobin
Marco Calliari
Les Marinellis
Ludovic Alarie

Pour la première fois cette année, je me suis rendu hier soir aux FrancoFolies.

Les spectacles gratuits sont présentés alternativement sur six scènes plutôt que les huit habituelles. En éliminant notamment celle sur l’Estrade de la Place des Arts, on passe maintenant d’une scène à l’autre sans avoir à monter ou descendre d’escaliers, ce qui favorise la circulation pour les jeunes mamans qui, nombreuses en cette fin d’après-midi, amenaient leurs enfants en poussette sur le site du festival.

En plus du dépliant qui résume la programmation, les festivaliers ont à leur disposition un guide gratuit de 120 pages — un modèle du genre — où est présenté de manière claire et concise tout ce qu’on doit savoir au sujet de ce festival, le plus important au monde consacré à la musique francophone.

La journée débutait à 17h au Pub Richard’s avec Joseph Edgar. Cet acadien d’origine et montréalais d’adoption y présentait son répertoire folk-rock. Le batteur qui l’accompagnait est le premier que je vois, capable de jouer de la basse électrique d’une main et de la batterie de l’autre.

À 18h, on présentait la chanteuse Maya Kamaty (de l’Île de la Réunion) sur la scène Hydro-Québec. Celle-ci présentait des chansons de style éclectique, inspirées de la musique du monde.

À 19h, les festivaliers avaient le choix entre le Spectacle de la relève Franco-ontarienne (animé par Patrick Groulx), celui des trois gagnants du concours Ma première Place des Arts sur la scène SiriusXM et celui du duo français Les Innocents au Pub Richard’s.

À 20h, le groupe français Maison Brume présentait un répertoire délicat composé de folk-indie. Pendant ce temps, Hôtel Morphée occupait la scène Ford avec un spectacle pop agréable.

Accompagné du guitariste et claviériste Mario Lepage, le rappeur Shawn Jobin est une véritable bête de scène. Né au Québec mais expatrié au Saskatchewan, ce dernier m’a réconcilié avec le rap à 21h, sur la scène La Presse+.

Pendant ce temps, devant des dizaines de milliers de festivaliers enthousiastes, Marco Calliari présentait un extrait de son répertoire italiano-québécois avec toute la fougue qu’on lui connaît.

Tout aussi énergique, mais un peu trop dissipé à mon goût, le groupe punk Les Marinellis a plu à un jeune public sur la scène Loto-Québec (à 22h), pendant que la scène SiriusXM présentait les ballades de Ludovic Alarie.

J’ai quitté le site à 22h30. Bref, journée variée et très plaisante.

Mes préférences : Shawn Jobin (or), Hôtel Morphée et Marco Calliari (ex æquo en deuxième place) et Antoine Ménard (bronze).

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm R
  1re photo : 1/250 sec. — F/5,5 — ISO 2500 — 138 mm
  2e  photo : 1/100 sec. — F/4,2 — ISO 200 — 49 mm
  3e  photo : 1/250 sec. — F/5,3 — ISO 320 — 116 mm
  4e  photo : 1/160 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 40 mm
  5e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 250 — 150 mm
  6e  photo : 1/160 sec. — F/4,6 — ISO 2500 — 70 mm
  7e  photo : 1/125 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 40 mm
  8e  photo : 1/320 sec. — F/5,5 — ISO 1250 — 135 mm
  9e  photo : 1/125 sec. — F/4,5 — ISO 1250 — 62 mm
10e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 2000 — 150 mm
11e  photo : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 500 — 40 mm
12e  photo : 1/100 sec. — F/4,5 — ISO 1000 — 40 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


FrancoFolies 2013 : Jour 7

21 juin 2013
Eiffel, à l’issue de leur spectacle
Hôtel Morphée
Zachary Richard
La Femme
KGA
Canailles

Aux FrancoFolies de l’an dernier, j’avais été renversé de voir le groupe rock Eiffel, pourtant très connu en France, mais dont je n’avais jamais entendu parler.

Pour rien au monde, je n’aurais manqué leur retour à Montréal cette année. Donc contrairement à mon habitude, c’est par un spectacle en salle que j’ai fait débuter ma soirée.

L’Astral est une salle de 320 places assises ou de 600 places debout. Ce soir, la salle est en configuration banquet, c’est-à-dire qu’au parterre, les sièges sont regroupés quatre par quatre autour de tables.

Je m’y suis présenté quarante-cinq minutes avant le spectacle. Je me suis procuré un billet (il en restait). Et comme l’admission était générale (à 27,50$, soit 20 euros), j’ai choisi la meilleure table, à deux mètres de la scène, un peu à la droite du micro principal. Puis j’ai attendu le début du spectacle en prenant mon repas du soir.

Le grand avantage de l’océan Atlantique, c’est qu’il est très vaste. Des artistes européens peuvent devenir d’immenses vedettes chez eux tout en demeurant tout à fait inconnus du public québécois. Et lorsqu’ils ont acquis la pleine maturité de leur art et remplissent des stades entiers en France, nous pouvons, ici, nous pointer paresseusement 45 minutes avant un spectacle et obtenir les meilleures places sans avoir à passer la nuit au froid dans un sac de couchage devant le guichet de la billetterie.

Que voulez-vous; le monde est injuste…

Vous dire que ce spectacle rock fut bon serait un euphémisme. À part une improvisation un peu faible du guitariste — qui donnait l’impression que le pauvre type se tordait de douleur, les doigts restés coincés dans son instrument — tout le reste fut impeccable. Le chanteur Romain Humeau fut tantôt fauve rugissant, tantôt félin charmeur, parfois cabotin, souvent revendicateur, et toujours en pleine possession de ses moyens. Bref, du grand Art.

La deuxième partie du spectacle fut consacrée au groupe Hôtel Morphée. Il s’agit d’un groupe ambitieux, lauréat 2010 au Festival de Granby, formé de plus d’une dizaine de musiciens probablement de formation classique. Leur musique est volontairement dissonante. Chez eux, cette dissonance n’est pas utilisée de manière expressive (comme chez Gesualdo) mais comme matériau musical ordinaire comme il l’est dans la musique atonale. Je suis parti après quinze minutes.

En grande vedette sur la Place des festivals, Zachary Richard terminait son spectacle devant une foule nombreuse acquise au chanteur franco-louisianais.

À 22h les festivaliers étaient sollicités par deux formations. Sur la scène Loto-Québec, le groupe français La Femme joue une musique estivale et dansante qui semble écrite pour la plage. Pendant ce temps, le collectif montréalais KGA présente un spectacle hip-hop extravagant et haut en couleur.

À 23h, je quitte à regret le joyeux groupe Canailles qui, sur instruments acoustiques, joue de la musique bluegrass, folk, cajun et blues.

Mon spectacle préféré de la soirée ?  Devinez…

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35 mm F/2,8 (les deux premières photos) et objectif M.Zuiko 40-150 mm R (les quatre dernières photos)
1re photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 27 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 14 mm
3e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 2500 — 145 mm
4e  photo : 1/100 sec. — F/4,3 — ISO 1250 — 53 mm
5e  photo : 1/125 sec. — F/4,6 — ISO 800 — 66 mm
6e  photo : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 1600 — 40 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


FrancoFolies de Montréal – Aperçu du Jour 2

9 juin 2012
Diane Tell et ses invités
Patrice Michaud
Hôtel Morphée

Travail oblige, je suis arrivé aux FrancoFolies vers 21h30. Sur la Place des festivals, Diane Tell entammait la deuxième moitié de son spectacle. Au bénéfice des plus jeunes, Mme Tell est connue, entre autres, pour son succès « Si j’étais un homme ». Son répertoire étant plutôt limité, elle s’était entourée de quelques invités.

De 22h à 23h, l’auteur-compositeur Patrice Michaud, entouré de quatre musiciens, donnait son spectacle sur l’esplanade de la Place des Arts. Cet artiste est également un fin raconteur qui s’inspire de son enfance ou de la vie de son coin de pays (la Gaspésie) pour livrer à son auditoire une série d’anecdotes amusantes entre ses chansons. Bref, j’ai beaucoup aimé sa prestation, mi-récital, mi-spectacle d’humour.

À 23h, le groupe Hôtel Morphée se produisait à la scène Ford. Pressé par la nécessité de rentrer chez moi, je n’ai pu assister que quelques instants à ce concert, le temps de prendre une photo (celle ci-dessus).

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm R
1re photo : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 2500 — 40 mm
2e photo  : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 4000 — 150 mm
3e photo  : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 1250 — 40 mm


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