Festival de Jazz de Montréal, le 4 juillet 2012

5 juillet 2012
Souad Massi
Johnny Sansone
The Narcicyst
Besh o droM
Luca Ciarla Quartet

Après le travail, rien de mieux que de faire le plein d’énergie au Festival de jazz. Or ça tombe bien, cette soirée est sous le signe de la virtuosité.

À mon arrivée, la Place des festivals est noire de gens venus pour entendre la chanteuse algérienne Souad Massi. Mon impression est que nous aurions beaucoup à gagner si les dirigeants du Festival offraient à leurs artistes invités la possibilité d’afficher une traduction de leurs textes sur les écrans géants de chaque côté de la scène. Conséquemment, si le public non-arabophone avait tendance à décrocher durant les ballades de la chanteuse, celle-ci n’avait aucun mal à susciter l’enthousiasme de l’assistance durant les pièces vigoureuses et alertes de son répertoire, appuyée par ses musiciens (dont un remarquable percussionniste).

À la toute fin, il ne me restait que quelques instants pour aller voir ce que Johnny Sansone proposait à son public à l’autre bout du festival, soit ce qui m’a semblé être du beau gros blues comme je l’aime.

Dès la fin de ce spectacle, à quelques pas de là, le rappeur iranien The Narcicyst présentait ses textes engagés. Pendant ce temps, le collectif hongrois Besh o droM — ce qui signifie « Trace la route » — étourdissait son auditoire par une musique virtuose où la clarinette électronique d’un des musiciens magyars joue un rôle central.

Pour terminer, le violoniste virtuose et compositeur italien Luca Ciarla défendait le jazz sur la scène Radio-Canada.

Puis, il s’est mis à pleuvoir. Mais c’est le temps frais qui a eu raison de mon assiduité au festival; je suis donc rentré chez moi.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm R
1re photo : 1/160 sec. — F/5,2 — ISO 6400 — 111 mm
2e photo  : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 1250 — 150 mm
3e photo  : 1/125 sec. — F/4,5 — ISO 500 — 58 mm
4e photo  : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 1000 — 40 mm
5e photo  : 1/125 sec. — F/4,5 — ISO 500 — 62 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Festival de Jazz de Montréal, le 3 juillet 2012

4 juillet 2012
Trio Emie R. Roussel
Wesli
Sidi Touré et ses musiciens
Oumar Konaté, guitariste de Sidi Touré
Mike Gaudreau and The Boppin’ Blues Band
Escort
Danakil

À mon arrivée, vers 20h10, trois spectacles courtisaient les festivaliers.

Sur la scène Radio-Canada, la pianiste et compositrice québécoise Emie R. Roussel présentait le matériel de son prochain CD.

À la scène Bell, le québécois d’adoption Wesli — révélation Radio-Canada 2009 pour la musique du monde — jouait une musique reggae teintée d’afrobeat.

Mais je me suis surtout intéressé au chanteur et guitariste malien Sidi Touré sur la scène Rio Tinto Alcan. Le rythme obsédant de ses chansons est basé sur la répétition de minuscules cellules musicales pendant plusieurs minutes, ce qui en souligne le caractère dansant.

À 21h, Mike Gaudreau (du Vermont) and The Boppin’ Blues Band défendait le blues face à la vague disco d’Escort. Présenté comme la sensation de l’heure en provenance de Brooklyn, Escort m’a laissé sur ma faim, probablement en raison de la pauvreté mélodique de son matériel.

À 22h, sur la scène Bell, le groupe parisien Danakil présentait ses compositions contestataires sur un rythme reggae.

Puis je suis rentré au début d’une légère pluie.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm R
1re photo : 1/100 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 40 mm
2e photo  : 1/125 sec. — F/4,5 — ISO 400 — 62 mm
3e photo  : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 500 — 40 mm
4e photo  : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 3200 — 150 mm
5e photo  : 1/200 sec. — F/4,9 — ISO 2500 — 92 mm
6e photo  : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 400 — 40 mm
7e photo  : 1/160 sec. — F/4,8 — ISO 1600 — 82 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Festival de Jazz de Montréal, le 2 juillet 2012

3 juillet 2012
Le Trio Jérôme Beaulieu
The SoulJazz Orchestra
The Pitbull of Blues Band
Liane Carroll
Le Trio Sylvain Ransy
François & the Altas Mountain

Je me suis rendu au Festival de Jazz hier soir. À mon arrivée sur le site, il restait une dizaine de minutes à la représentation du Trio Jérôme Beaulieu.

Le public du Festival de jazz de Montréal a ceci de particulier : quand c’est bon, il vous le fait savoir. Par ses applaudissements enthousiastes à la fin d’une pièce instrumentale, par la clameur admirative qui s’élève de la foule après un solo brillant ou à l’issue d’une cellule mélodique surprenante, même les nuls en jazz (dont je fais partie) savent que ce qu’ils viennent d’entendre était réussi.

À l’issue de ce spectacle, j’avais l’impression d’avoir entendu des grands classiques du jazz dont l’assistance avait apprécié l’interprétation. Mais c’est en écoutant leur premier CD, intitué « L’homme sur la lune », que j’ai réalisé que les œuvres mélodieuses que j’avais entendues étaient de nouvelles compositions de ce trio.

À 21h, la Place des festivals présentait The SoulJazz Orchestra d’Ontario. Pendant ce temps, sur la scène Loto-Québec, The Pitbull of Blues Band (des États-Unis) présentait un spectacle mi-blues, mi-rock comme c’est habituellement le cas à cet endroit.

À 22h, les festivaliers avaient le choix entre la chanteuse britannique Liane Carroll, le Trio Sylvain Ransy et le groupe français François & the Altas Mountain.

J’ai choisi d’assister au spectacle de ces derniers. Ceux-ci prennent un plaisir évident à jouer leur musique ensoleillée, souvent dansante à la suite d’une longue introduction plutôt planante, dominée par la guitare et les synthétiseurs, le tout entrecoupé de présentations drôles et sans prétention.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm R
1re photo : 1/125 sec. — F/4,5 — ISO 320 — 53 mm
2e photo  : 1/100 sec. — F/4,2 — ISO 100 — 49 mm
3e photo  : 1/160 sec. — F/4,7 — ISO 1000 — 78 mm
4e photo  : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 2000 — 150 mm
5e photo  : 1/100 sec. — F/4,2 — ISO 250 — 49 mm
6e photo  : 1/160 sec. — F/4,7 — ISO 400 — 78 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Festival de Jazz de Montréal, le 29 juin 2012

30 juin 2012
Curumin
Patrizio
Vincent Gagnon et ses musiciens
Corey Harris & The Rasta Blues Experience
Mr. Ho’s Orchestrotica

Avant-hier, j’avais voulu voir le spectacle d’ouverture du montréalais Rufus Wainwright. Mais voulant faire une sieste afin d’être en forme, je m’étais réveillé le spectacle terminé (oui, je sais, c’est pas fort comme excuse mais que voulez-vous…).

Je me suis donc repris hier soir, en revenant du travail.

À 22h, le Festival présentait trois spectacles simultanés : Curumin (du Brésil), Patrizio (un chanteur de charme italien) et Vincent Gagnon (du Québec).

À 23h, on avait le choix entre deux spectacles présentés à 21h, en reprise deux heures plus tard, soit Corey Harris & The Rasta Blues Experience et Mr. Ho’s Orchestrotica, tous deux des États-Unis.

Mais concrètement, quelle atmosphère règne au Festival de jazz de Montréal cette année ? Jugez-en par vous-mêmes en regardant cette courte vidéo…

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12 mm F/2,0 (pour la vidéo) et M.Zuiko 40-150 mm R (pour les photos)
1re photo : 1/125 sec. — F/4,5 — ISO 2000 — 62 mm
2e photo  : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 5000 — 150 mm
3e photo  : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 250 — 40 mm
4e photo  : 1/125 sec. — F/4,5 — ISO 640 — 62 mm
5e photo  : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 1600 — 40 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel