Le Bund

16 juin 2011

 
Le Bund est un boulevard jalonné d’édifices qui reflètent la prospérité ostentatoire des firmes étrangères établies à Shanghai, à l’époque où cette ville était le troisième centre financier au Monde.

Ce boulevard est situé sur la rive occidentale de la rivière qui traverse Shanghai.

De nos jours, les Shanghaiens entretiennent un sentiment ambigu avec le Bund, symbole honteux de l’ancienne domination étrangère sur la ville et pourtant, un des sites les plus célèbres et les plus distinctifs de Shanghai.

À partir de 0:05, la vidéo présente successivement les édifices suivants :
• la tour de l’Observatoire du Bund,
• l’édifice McBain (1916),
• le Club de Shanghai (1910),
• l’édifice de 1916 de l’Union Insurance Co. (maintenant appelé « Three on the Bund »),
• l’édifice Nishen Kaisha (1921),
• l’édifice néo-gothique de Russell & Co. (1881), le plus vieil édifice du Bund,
• le Consulat de la Thaïlande (autrefois c’était l’édifice de la Great Northern Telegraph Co., bâti en 1901),
• le China Merchants Steamship Building (en briques rouges, daté de 1901),
• la Hong Kong and Shanghai Bank (1923) dont nous verrons une fresque de l’entrée,
• le Bureau des douanes (1927),
• l’ancienne Bank of Communications (1948),
• la façade d’un édifice en construction sur laquelle on peut lire « The Public Service Center of the Bund »,
• la Russo-Asiatic Bank (1902),
• l’ancienne Bank of Taiwan (1926),
• les anciens locaux du North China Daily News qui datent de 1924 (maintenant l’American International Assurance Company),
• la Chartered Bank Building of India, Australia and China (1923),
• l’ancien Palace Hotel (1906), et
• l’hôtel de la Paix ou Cathy Hotel (1929) dont nous verrons les fresques Art Déco.

Sur cette dernière photo, apparait aussi l’édifice Art déco de la Banque de Chine (1941). Suivent :
• la Yokohoma Specie Bank (1924) identifiée par les lettres ICBC,
• la Yangtze Insurance Building (1920),
• la Jardine Matheson & Co. (1922),
• le Glen Line Building (1921),
• la Banque d’Indochine (1914) et
• l’Hôtel Peninsula (2009), là où se trouvait le Consulat du Royaume-Uni.

À 1:50, il s’agit de l’entrée du tunnel touristique du Bund.

À 1:55, c’est l’entrée du parc Hangpu, créé par des paysagistes écossais et interdit aux Chinois jusqu’en 1928. C’est un oasis de verdure où, par temps chauds, il doit faire au moins trois degrés de moins que sous le soleil de plomb du Bund.

À 2:02, c’est le musée d’histoire du Bund, le monument aux héros du peuple et le pont Waibadu (1906).

Pour terminer nous voyons trois photos nocturnes du Bund.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les jardins Yu (Yuyuan)

15 juin 2011

 
Créés de 1559 à 1577, les jardins Yu (ou « Jardins délassants ») furent, entre autres, saccagés par les Occidentaux au cours des guerres de l’opium et par les Japonais au cours de la 2e guerre mondiale. Restaurés entre 1956 et 1961, ils sont depuis ouverts au public.

Aujourd’hui, les jardins Yu s’étendent sur deux hectares et constituent les beaux jardins de Shanghai et certainement parmi les plus beaux jardins classiques de Chine.

Ces jardins se composent de quatre éléments essentiels : la pierre, l’eau, la végétation et l’architecture. Les pavillons servent de lieux de contemplation et de points d’observation. Les sentiers et les ponts relient les différents lieux et déterminent l’angle sous lequel le visiteur découvre les paysages.

Toute la science des paysagistes chinois consiste à créer, dans un environnement urbain, un décor qui ait l’air absolument naturel et qui soit propice à l’élévation de l’esprit dans la solitude de la méditation.

Jusque dans leurs moindres détails, ces jardins sont un pur enchantement. Partout où le regard se pose, des œuvres d’Art rehaussent les murs, les toits et les fenêtres des trente pavillons du parc.

On suggère aux visiteurs de s’y présenter à l’ouverture des guichets, un jour de semaine, afin d’éviter les longues files d’attente puisque ces jardins sont, à juste titre, extrêmement populaires.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Bazar Yuyuan de Shanghai

14 juin 2011

 
« Bazar Yuyuan » signifie littéralement « Bazar des jardins Yu » (dont il est adjacent). C’est un des lieux les plus populaires de la Vieille Ville.

Il s’agit d’un complexe commercial regroupant plusieurs bâtisses. Un petit nombre d’entre elles sont anciennes mais ont été restaurées. La plupart sont des constructions nouvelles, de style Ming. Elles sont peintes brun rougeâtre et blanc, avec quelques touches dorées. Grâce à cette unité stylistique, le tout forme un ensemble cohérent.

On y trouve de tout : baguettes, soieries, éventails, céramiques, produits artisanaux, bijoux, restaurants, amuseurs, etc.

À 1:24, nous visitons une maison de thé située en hauteur, et auquel on accède par un ascenseur dérobé dans le coin d’un studio de photographie. Je n’aurais jamais trouvé l’endroit sans l’aide de M. Hui Guo Jiang, un sino-canadien rencontré par hasard dans le bazar. À l’extérieur de cette maison de thé, une terrasse permet d’admirer les alentours.

À 1:47, nous apercevons brièvement le « Pavillon de thé au milieu du lac », construit sur des pilotis en pierre au milieu d’un lac artificiel. Cette construction vieille de quatre siècles, a été transformée en maison de thé en 1855. On l’emprunte par le « Pont aux neuf détours » : la forme en zigzag de cette voie d’accès a pour but d’empêcher les mauvais esprits d’atteindre le pavillon, puisque ceux-ci — comme tout le monde sait — ne peuvent se déplacer qu’en ligne droite.

À 1:49, nous sommes dans une maison de thé (voisine du Pavillon) qui est renommée pour servir quelques-uns parmi les meilleurs raviolis de Shanghai ou Xiaolongbao, c’est-à-dire « pains du petit panier » (que l’on peut voir à 1:52).

Ces derniers se distinguent des autres raviolis chinois par le fait que leur contenu baigne dans un bouillon. On doit donc les entamer par la cheminée située sur le dessus, à défaut de quoi on risque de se bruler la bouche (ou d’éclabousser ses vêtements) avec ce bouillon très chaud si on les mange comme on croquerait une pomme.

À 3:21, nous prenons le repas du midi dans la cafétéria du Bazar, immensément populaire. La file d’attente aux caisses sera de vingt minutes. Soulignons que de 3:44 à 3:51, un employé (celui de droite) prépare des raviolis de Shanghai.

À 3:56, ce que l’on voit est un gâteau de lune.

De 4:06 à 4:51, nous visitons l’Ancien Temple de la cité de Shanghai, adjacent au Bazar. Ce temple a été détruit par un incendie en 1922 et saccagé durant la révolution culturelle : restauré, il a rouvert ses portes en 2006.

La soirée se termine par une courte visite de centres commerciaux modernes qui voisinent le bazar.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La Vieille Ville de Shanghai (sans le Bazar et les Jardins Yu)

13 juin 2011

 
À l’origine, Shanghai était un village de pêcheurs situé le long de la rivière Huangpu, à une vingtaine de kilomètres de l’endroit où le Fleuve Yangzi se jette dans la Mer de Chine orientale. En 1553, un premier mur d’enceinte fut construit afin de protéger la ville contre les pirates japonais qui dévastaient la côte chinoise depuis deux siècles.

Ces remparts ont presque complètement été détruits lors de la modernisation de la ville en 1913-1914. Toutefois leur tracé, toujours visible vu des airs, délimite la Vieille Ville.

Dans les décennies qui ont précédé le Régime communiste, la Vieille Ville était un repère de révolutionnaires et de malfaiteurs : aujourd’hui c’est un lieu paisible et sécuritaire.

Ses deux principaux attraits touristiques sont les Jardins Yu et le Bazar de Yuyuan, que nous verrons dans des diaporamas spécifiques. Ce diaporama-ci est donc consacré à la Vieille Ville « ordinaire », c’est-à-dire à celle de ses habitants : c’est ainsi que vous ne verrez pas d’Occidentaux dans les images que j’y ai prises.

Le quartier est composé de maisons en bois, parfois recouvertes de mortier, à deux ou trois étages, dont le rez-de-chaussée est souvent occupé par un commerce. Plus larges que des ruelles médiévales, les voies de circulation du quartier possèdent la largeur des rues du Vieux-Montréal ou des rues secondaires de Paris.

En vue de l’Exposition universelle, les autorités ont tenté — en vain — de convaincre les Shanghaiens d’abandonner leur habitude de porter le pyjama en public : cette tenue décontractée demeure encore très appréciée par temps chaud et humide.

Dans ce diaporama, nous visiterons trois lieux de culte. À 0:26, c’est le Temple du dieu protecteur de la ville, assez modeste : il a la particularité de s’appuyer sur un des rares vestiges des remparts de la ville. À 0:41, à quelques pas vers l’Est, c’est le Temple taoïste de la Montagne blanche : celui-ci renferme un grand nombre de statues polychromes très bien faites. À 2:26, c’est le Monastère bouddhiste Chen Xiang, visité principalement par des fidèles.

Un peu partout dans le quartier, on trouve de ces petits commerces qui offrent des produits peu dispendieux; vivres, grillades, souvenirs, etc.

Il se dégage des lieux une atmosphère de convivialité. Des hommes font la sieste en boxer devant leur logis. Des grands-parents en pyjama promènent leurs petits-enfants. Les poissonniers nettoient leur marchandise et la disposent sur de la glace. Une femme fait la lessive dans une cuvette extérieure et suspend son linge devant sa maison. Là, la coiffeuse s’occupe d’une cliente, derrière la vitrine de son minuscule salon à deux places. Etc.

Bref, un quartier plein de charme qui révèle sans façon ses attraits aux étrangers qui osent s’y aventurer…


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les maisons traditionnelles de Shanghai

8 juin 2011
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Hôtel particulier parisien (© 1998 — Cyril Bordier)
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Il existe encore des milliers de maisons traditionnelles dans les quartiers touristiques de Shanghai. Mais chaque année, des centaines d’entre elles disparaissent sous le pic des démolisseurs pour faire place à des tours résidentielles et des complexes hôteliers.

À Beijing, les maisons traditionnelles sont appelées « maisons à cours carrée ». Elles sont complètement différentes de celles de Shanghai.

Dans la capitale chinoise, un territoire carré ou rectangulaire est délimité par un mur auquel sont adossés des pavillons : chambre des parents, celle des grands-parents, la cuisine et l’atelier de travail, par exemple. Un espace central est réservé à la vie commune (au séchage du linge ou aux repas lorsque la température extérieure le permet). Ces maisons s’apparentent aux demeures nobiliaires de la Rome antique et à celles qu’on peut voir dans les films indous de Satyajit Ray.

Le modèle classique de la maison populaire de Shanghai s’apparente, en plus petit, aux hôtels particuliers parisiens du XVIIe siècle. Vue des airs, elle a la forme d’un « U » fermé par un muret percé d’une porte d’accès. Rectangulaire, aux coins supérieurs arrondis, cette porte s’enorgueillit habituellement d’un portail décoratif moulé. À deux ou trois étages, elle permet une plus importante densité urbaine. D’autant plus qu’au fil du temps, cette maison fut occupée par un nombre croissant de familles, au fur et à mesure qu’augmentait la surpopulation de la ville. Quant à la cour extérieure, minuscule, elle sert de débarras et de puits de lumière pour toutes les pièces.

Tandis que les maisons traditionnelles de Beijing ont été conçues par des Chinois pour des Chinois, celles de Shanghai ont été conçues à l’origine par des entrepreneurs étrangers pour loger leur main-d’œuvre indigène à bon marché.

Répétée de manière presqu’immuable pendant des décennies le long de ruelles étroites, la maison traditionnelle de Shanghai se décline aujourd’hui en une multitude de variations. Les plus spacieuses d’entre elles permettent à leur propriétaire de transformer leur cour extérieure en jardin, en petit commerce ou en restaurant.

Sur d’anciens lots de maisons traditionnelles se dressent des immeubles modernes qui, au soleil, resplendissent de l’éclat de la nouveauté. Sur les rues commerciales qui délimitent les lots de maisons traditionnelles, s’alignent des échoppes, des restaurants et des hôtels. À l’ombre de ces derniers, loin du regard des touristes, un monde révolu tire à sa fin.

Note : La vue de l’hôtel Melchior de Gillier est tirée du livre « Louis Le Vau, architecte », tome 1, écrit et illustré par Cyril Bordier, Éditions Léonce Laget, Paris, 1998: 237 pages.

Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Shanghai : Généralités

7 juin 2011

 
Cette vidéo est un fourre-tout où sont présentées des images relatives aux moyens de transport, aux infrastructures urbaines, et à la manière de vivre des gens de Shanghai. Pour cette raison, la description qui suit sera plutôt décousue.

La vidéo débute par une photo d’employés municipaux qui, le matin, enlèvent des trottoirs les gommes à mâcher laissées par les passants. Puis en rafale, la vidéo montre quelques plaques décoratives qui encerclent le pied des arbres, des vélos, des scooters, des automobiles (au son des klaxons utilisés trop souvent), des taxis et des panneaux de circulation lumineux qui informent en temps réel les conducteurs des ralentissements de circulation.

En rouge sur fond blanc, le symbole graphique du métro de Shanghai est constitué d’un petit « M » au centre d’un « S » stylisé en forme de cercle.

Les titres de transport s’achètent auprès de machines distributrices. Aux bornes d’accès du métro, on insère les passes journalières dans la fente prévue à cette fin ou on dépose sa passe mensuelle à plat sur le lecteur turquoise du dessus.

À toutes les stations de métro — et ce, sans exception — les colis, valises et sacs à dos sont passés aux rayons-X. Défilant devant les affiches lumineuses placardant les murs, les passagers se déplacent généralement sans précipitation.

Il n’y a jamais de suicide dans le métro de Shanghai. Contrairement à Montréal, une longue cloison transparente sépare le quai des trains. Lorsque ceux-ci arrivent en gare, des ouvertures permettent alors l’accès aux wagons.

Lorsque le train n’est pas encore arrivé, on peut voir des affiches lumineuses sur le mur au-delà des rails. Le premier des deux exemples concerne des espadrilles dont le prix varie de 59 à 99 yuans (soit de 10 à 15$ ou de 6 à 10 euros) et qu’on peut acheter sur l’internet.

La signalisation du métro est bilingue. Pour un étranger, il est très facile de s’y retrouver. Dans les stations, l’information est partout : suspendue du plafond, au niveau des yeux et même au sol.

Sur le schéma à 1:52, les stations d’où provient le train sont en grisé : en couleur, là où il va. Les correspondances sont illustrées par des capsules aux couleurs de la ligne de métro correspondante.

Toutes les stations sont d’une propreté impeccable.

Dans les wagons, des schémas ou des panneaux lumineux renseignent les passagers.

Quittons le métro. La vidéo présente ensuite un échafaudage de construction en bambou, suivi de quelques photos prises au cours d’une canicule (dont cet enfant, le postérieur à l’air), et des images de ces tiges de bambou destinées au séchage du linge. Pour terminer, quoi de plus universel qu’une chicane de famille.

C’est la vie…


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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Écrit par Jean-Pierre Martel


De Montréal à Shanghai

4 juin 2011

 
Cette vidéo documente les premiers 24 heures de mon voyage de l’automne dernier à Shanghai.

Au terminus Voyageur de la station de métro Berri-UQUAM, je prends d’abord l’autobus qui fait la navette avec l’aéroport P.E.-Trudeau.

L’avion décolle de Montréal à 10h pour faire escale à Toronto. Puis ce sera le long vol de plus de quinze heures vers Shanghai, toujours par Air Canada, qui traversera onze fuseaux horaires : il débute à 13h05 à Toronto et se termine le lendemain à 15h15 (heure de Shanghai).

À l’aéroport de cette ville, je prends le train le plus rapide au Monde, le Maglev (pour MAGnetic LEVitation). Sa vitesse maximale est de 431 km à l’heure. En une dizaine de minutes, ce train parcourt les 40 km qui séparent l’aéroport d’une station du métro de Shanghai. Or mon hôtel est situé à proximité d’une autre station sur la ligne 2 (celle qui débute précisément à l’aéroport).

Séjourner à un hôtel de Shanghai durant l’exposition universelle, c’est cher. Le prix officiel d’une chambre ordinaire au Howard Johnson Club était de 377$ ou 263 euros la nuit. Dans les faits, elle m’avait coûté 140$ — une économie appréciable — grâce aux tarifs imbattables d’une agence de voyage turque trouvée sur l’internet.

Vu des airs, le Howard Johnson Club a la forme d’un cornichon dodu. Il est bâti en diagonale à l’intersection de deux rues achalandées. Les chambres situées du côté de la rue souffrent du bruit de la circulation automobile. À ma demande expresse, ma chambre était du côté opposé, soit celui qui donne sur un jardin.

Après avoir pris le repas du soir à l’hôtel, j’en filme le comptoir de réception et je pars à la découverte des alentours : les photos prises à cette occasion seront incorporées à une vidéo à venir relative aux environs de l’hôtel.


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Un opéra mélodramatique chinois : « Décapiter mon père »

31 mai 2011
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Établi à Shanghai en 1925 sous un autre nom, le théâtre Yifu fut jadis le plus célèbre d’Extrême-Orient. Rénové en 1994, son auditorium peut accueillir aujourd’hui 928 personnes.

Deux troupes originaires de Shanghai s’y produisent ; l’une spécialisée en opéra de Pékin, l’autre en opéra de Shaoxing (une ville située à 160 km de Shanghai).

Si les opéras de style pékinois sont connu en Occident grâce aux livres qui leur sont consacrés en anglais et qui furent traduits, les opéras de Shaoxing sont beaucoup moins connus hors de Chine.

Le dimanche 26 septembre 2010, le théâtre Yifu présentait « Décapiter mon père », un mélodrame de ce deuxième style, interprété ici par une distribution presqu’entièrement féminine.

Quelques rares Occidentaux assistaient à la représentation : le public était principalement composé de Chinois plutôt âgés. À l’opposé, la troupe de l’Opéra de Cologne présentait l’Or du Rhin de Wagner dix jours plus tôt au Grand Théâtre de Shanghai devant un public essentiellement jeune.

Ce soir-là au théâtre Yifu, le prix des billets variait de 50 à 280 yuans (soit de 7,50$ à 42$ ou de 5,4€ à 30€). Le mien — pour un siège au fond du parterre — coûtait 80 yuans (soit 12$ ou 8,6€).

J’étais prêt à tout et je ne fus pas déçu; gestes emphatiques, sanglots et trémolos de voix, changements de décor à vue, au moins le quart de l’assistance qui mange ou qui parle à haute voix au cours de la représentation — et qu’on entend d’ailleurs dans la vidéo — spectateurs qui changent de siège en tout temps pour rejoindre les amis ou pour être mieux placés, etc. Bref, on se serait cru en Italie au XVIIIe siècle.

Après les rappels, la Diva — déchargée des gerbes de fleurs qu’on venait de lui donner — chante a cappella pendant environ quinze minutes des airs typiquement chinois sur le devant de la scène, accompagnée du public qui en connait toutes les paroles.

Puisqu’il était permis de photographier et de filmer durant la représentation, j’ai capté des segments totalisant plus de 25 minutes du spectacle, résumés ici en moins de neuf minutes. Si le dépaysement ne vous effraie pas, je vous invite à regarder ce très rare document. Je vous préviens : c’est spécial…

Pour comparer avec un opéra de style pékinois — plus précisément avec « La Rivière d’automne » — cliquez sur ceci. Il est à noter que cet opéra, dont a distribution est au contraire entièrement masculine, raconte l’histoire d’une nonne taoïste qui s’est enfuie de son couvent afin de rejoindre son amoureux. Elle doit néanmoins traverser une rivière, aidée d’un vieux batelier qui, grâce au Ciel, est nul autre que son oncle.

Détails techniques de la photo : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm — 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 45 mm


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Enceintes paraboliques au Musée de la poste de Shanghai

22 avril 2011
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On connait tous les antennes paraboliques : celles-ci réféchissent et concentrent les signaux émis par une source (généralement lointaine) vers un capteur situé au foyer de la parabole.

Les enceintes paraboliques font l’inverse. La source sonore est au foyer et la diffusion du signal est limitée devant la parabole par la courbure de celle-ci.

L’édifice de l’ancienne Poste centrale de Shanghai habrite aujourd’hui le Musée de la poste. On y expose surtout l’outillage et la technologie utilisés au fil des années pour classer et acheminer le courrier.

Devant chaque vitrine, les commentaires (en mandarin) sont diffusés par des enceintes paraboliques. En gros, elles réservent la diffusion du son aux personnes placées sous l’enceinte.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Panneaux chinois de circulation

19 avril 2011
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Pour accommoder le nombre grandissant de ses automobilistes, la Chine construit évidemment des autoroutes et des voies rapides.

Dans la région de Shanghai, celles-ci sont dotées de panneaux de circulation qui indiquent non seulement les directions à prendre mais possèdent également un système d’affichage à LED qui renseigne en temps réel les automobilistes sur l’état de la circulation, ce qui permet d’éviter les embouteillages.

Sur ces panneaux, on peut voir en vert, là où la circulation est fluide. En jaune ou en orange, là où la circulation est lente ou très lente. En rouge, les bouchons.

Des radars, installés aux endroits stratégiques, mesurent la vitesse des véhicules, calculent leur vitesse moyenne et acheminent périodiquement le code correspondant aux panneaux pour fin d’affichage.

Note : La première photo est presque identique à celle publiée par Wikipédia dans sa rubrique consacrée aux panneaux de circulation.

Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm
1re photo : 1/250 sec. — F/7,1 — ISO 100 — 39 mm
2e photo  : 1/1000 sec. — F/16 — ISO 125 — 24 mm
3e photo  : 1/100 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 45 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel