Sécher son linge au vent, à Shanghai

Publié le 4 février 2011 | Temps de lecture : 3 minutes

De tous les appareils ménagers, les sèche-linges sont les plus grands consommateurs d’énergie. Un sèche-linge électrique représente à lui seul environ 15 % de la consommation électrique annuelle moyenne d’un ménage occidental, hors chauffage.

Le coût d’achat et les frais d’utilisation des sécheuse électriques sont hors de portée du Chinois moyen. Les Chinois sèchent donc leur linge au vent, ce qui est beaucoup plus écologique.

Ce mode de séchage est un des très nombreux facteurs qui expliquent que les Chinois consomment per capita le sixième de l’énergie consommée par le Canadien moyen.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Depuis toujours (photo ci-dessus, prise au XIXe siècle), les Chinois suspendent leur linge sur des tiges de bambou, et non sur des cordes à linge. C’est toujours le cas de nos jours.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Accessoirement, devant le logis, au-dessus de l’endroit où se trouve généralement un petit évier extérieur (qui n’apparait pas dans la photo ci-dessus), on peut voir quelques vêtements à sécher — habituellement des bas et des sous-vêtements.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Toutefois, le gros de la lessive sèche sur des tiges horizontales de bambou suspendues au-dessus de la voie publique, Il est à noter ici la présence de quelques séchoirs métalliques en accordéon qui sont apparus tardivement dans le décor urbain de Shanghai.

Puisque ces tiges sont encombrantes, où les rangent-on ? Et bien on ne les range pas : elles demeurent à l’extérieur sauf quand vient le temps d’y suspendre de la lessive.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Dans les quartiers populaires, ces tiges forment un réseau au-dessus de la tête des passants dans les ruelles situées devant les maisons. Dans l’exemple ci-dessus, ce réseau compte des tiges fixes en métal et d’autres, amovibles, en bambou.

Cela n’est évidemment pas possible pour ceux qui habitent des immeubles à appartements à de nombreux étages.

Dans certains cas, le linge y est suspendu à l’intérieur d’une cage métallique qui fait saillie vers l’extérieur au niveau d’une fenêtre.

Dans les appartements équipés de loggias (soit des balcons encastrés dans la façade de l’immeuble) c’est là qu’on place le linge à sécher.

Référence : Sèche-linge

Détails techniques : Appareil Panasonic GH1, objectifs M.Zuiko 9-18 mm (2e photo) et Lumix 14-45 mm (les autres photos)
1re photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 320 — 45 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/4,5 — ISO 100 — 10 mm
3e  photo : 1/500 sec. — F/8,0 — ISO 125 — 45 mm
4e  photo : 1/250 sec. — F/5,0 — ISO 100 — 14 mm

Avez-vous aimé ce texte ?

Prière de choisir un nombre d’étoiles.

Moyenne : 0 / 5. Nombre de votes : 0

Soyez la première personne à voter.

We are sorry that this post was not useful for you!

Let us improve this post!

Tell us how we can improve this post?

3 commentaires à Sécher son linge au vent, à Shanghai

  1. sandy39 dit :

    Je déteste le gaspillage d’énergie donc je n’ai pas et je n’ai jamais eu de sèche-linge. Je l’ai toujours sû : c’est l’appareil qui consomme le plus. Alors, j’étends et j’ai toujours tout étendu : de la petite culotte jusqu’aux chaussettes…(c’est marrant que vous dîtes des bas)

    Mon avis sur les sèche-linge (malgré que je ne m’en sois jamais servi), il vaut mieux acheter un sèche-linge à condensation (même si c’est plus cher) qu’un à évacuation.

    A CONDENSATION : vous l’installez où vous voulez tandis qu’à EVACUATION, il vous faut percer le mur pour passer la gaine ou ouvrir une fenêtre quand vous le mettez en route et si vous avez le malheur d’oublier !! Toute l’humidité se retouve dans la pièce et le papier peint en bas des murs…

    Il est vrai que pendant l’hiver, cet appareil doit rendre bien des services : il y a trop de linge à sécher et il faut de la place et il doit représenter un gain de temps : tout laver et sécher en une seule journée.

    Mais, ce qui me dérange et ce qui m’a toujours dérangée, c’est le gaspillage d’énergie. Il vaut mieux avoir une pièce spéciale : BUANDERIE avec radiateur ou CHAUFFERIE et d’où, on ressent moins la facture.

    C’est vrai qu’en appartement, ça doit être la galère quand il y a des enfants.

    A Shangaï, vous êtes-t-il arrivé de recevoir une culotte ou un string sur la tête, en vous promenant dans ses rues ? Apparemment, c’est un risque encouru pour les passants…

    Revenons au sèche-linge, je ne vous conseillerais pas d’y mettre vos strings ni vos soutien-gorge…Sinon, vous allez y retouver que la ficelle ou que les bretelles !

    CONCLUSION : Etendre son linge devrait rester un plaisir (je l’ai toujours eu depuis que je suis petite), et non une corvée ! Mais de nos jours, les femmes n’aiment plus faire grand’chose dans leur ménage…

    • Avec sept milliards d’êtres humains sur Terre, nous serons bientôt forcés de revoir bien des façons de faire, en particulier notre utilisation de l’eau, que ce soit pour le ménage, la lessive, l’hygiène corporelle, etc.

  2. sandy39 dit :

    Comment faire pour éviter le gaspillage d’énergie ? Difficile de reculer quand on a tant gaspiller. Difficile de faire retour en arrière. Comment changer nos comportements voire nos habitudes ou encore nos façons de vivre ? Comment nous rééduquer ? (c’est mon mot)

    Et quand on pense qu’on a dépassé les 7 milliards d’individus. Mr Cocciante chantait avec Fabienne Thibault (non, non, je n’écoute pas que Mr Cantat !!) en 1985 (pratique l’ordi, je viens de vérifier la date), “Question de feeling” où il disait “on est 3 milliards d’Humains sur Terre…”

    Le 7e milliardien est né aux Philippines, si ma mémoire est bonne…

    LE DEVELOPPEMENT DURABLE : j’avais posé la question à un instituteur de l’Ecole Primaire. Parce que même pour nous, les adultes, c’est ambiguë, cette expression.

    On apprend aux gamins : éteindre la lumière quand on n’est pas dans la pièce, le tri des ordures, collecte de piles usagées, cartouches d’imprimante vides, téléphones portables usagés…

    Monsieur CHARRON nous a expliqué le fonctionnement d’une éolienne ; il pourrait nous répondre davantage, à mon avis, sur ce que l’on entend et aussi ce qu’on englobe dans cette expression.

    (PETIT DETAIL : coup de téléphone sur les économies d’énergie : notre système de chauffage : coïncidence)

    Il faut produire et reproduire encore, n’allez pas si vite, nous disait, cette fois Mr Cantat, dans je ne sais plus laquelle. (Finalement, on peut toujours le caser quelque part, celui-là !)

    Nous sommes de plus en plus nombreux sur cette Terre, alors comment faire autrement ?

    Je crois que trop d’hygiène entraîne de nouvelles maladies.

    L’ANTI-POLLUTION : je ne crois pas aux lessives sans phosphates : si on enlève tout dans la lessive, ça ne lave plus.

    LES LAVE-VAISSELLE : c’est terrible, les composants des lessives.

    LES DENTIFRICES : nous disait un prof, au Collège : ça tue les poissons.

    LE LAVE-VAISSELLE : je veux bien pour l’économie d’eau mais bonjour les casseroles qu’on lave à côté. Alors la facture d’eau ne s’y ressent plus.

    Les constructeurs ont toutefois fait des progrès : -Les machines à laver le linge sont moins gourmandes en eau et en électricité qu’il y a 20 ans.

    -Les réfrigérateurs et congélateurs ont des super moteurs qui font un super froid et qui consomment bien moins qu’il y a 50 ans en arrière.

    Les sèche-linge avec pompe à chaleur consomment seulement 1,6Kwh. (Je viens de le lire dans un bouquin d’électroménager).

    Que dire encore sur l’électroménager ? Ce sont les femmes qui en parlent le plus car ce sont nous, je crois,-à moins que les rôles soient inversés dans certains ménages(je pense aux violeuses du Zimbabwe)-qui sommes les utilisatrices.

    Chez nous, nous sommes restés très traditionnels : mon Homme et Moi…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

>